Référendum en Tunisie : Seuls 27,5% se sont présentés aux urnes

Le taux de participation à la fermeture des bureaux de vote, dans le cadre du référendum sur la nouvelle Constitution en Tunisie a été de 27,54%, a annoncé l’Instance Supérieure Indépendante pour les Elections (ISIE).Lors d’un point de presse, le président de l’Instance, Farouk Bouasker a précisé qu’un peu plus de 2,4 millions d’électeurs ont voté parmi plus de 8,9 millions inscrits sur le registre électoral de l’ISIE.

« Nous avons fait état d’une organisation parfaite, lors des différentes étapes du processus référendaire », a ajouté le chef de l’instance électorale tunisienne, se félicitant du comportement des électeurs.

Il a indiqué que le processus de dépouillement serait plus facile que celui lors des élections législatives de 2019.

« Au plus tard demain mardi dans l’après-midi, les résultats préliminaires seraient divulgués, dans l’attente des recours », a-t-il poursuivi.

L’instance électorale aura trois jours pour se prononcer sur les résultats préliminaires du référendum alors que les résultats définitifs seront annoncés d’ici le 28 août prochain.

Un sondage à la sortie des urnes, effectué par l’institut de sondage d’opinion « Sigma Conseil », et repris par la télévision publique tunisienne, fait état de 92,3% de « oui » pour le projet de la nouvelle Constitution.

Le « oui » l’emporte faute de seuil de participation imposé par la loi électorale. Une victoire en trompe-l’œil pour les soutiens du président qui estiment que le résultat est un succès indéniable.

Pourtant près de 7 millions de votants ont boycotté les urnes. Une abstention qui exprime l’absence d’adhésion de la majorité des Tunisiens à un projet constitutionnel controversé, notamment en l’absence de garanties sur le maintien du caractère civil de l’État.

Tunisie : Référendum sur un nouveau projet de constitution

Plus de 9 millions de Tunisiens appelés aux urnes ce lundi 25 juillet 2022 pour un référendum sur la constitution. Ils doivent se prononcer sur le nouveau texte proposé par le président Kaïs Saied.Cette réforme controversée, portée par le chef de l’Etat, Kaïs Saïed, vise à renforcer les pouvoirs du président et pourrait faire rebasculer le pays vers un régime dictatorial similaire à l’avant-2011.

Plus de 11.000 bureaux de vote ont ouvert leurs portes, selon l’Isie (l’autorité électorale), organisatrice d’un scrutin censé, selon le président mettre fin à la crise politique provoquée par son coup de force d’il y a un an.

Ils fermeront à 23 heures. Le taux de participation atteignait un peu moins de 12 % à 14 heures a fait savoir le président de l’ISIE, Farouk Bouasker,

Pour rappel, aucun quorum n’est requis pour ce référendum où le oui est donné favori. L’opposition a pour l’essentiel appelé à ne pas se rendre aux urnes.

Le projet de Constitution est censé, selon M. Saïed, mettre fin à la crise politique provoquée par son coup de force d’il y a exactement un an. Il instaure un régime ultraprésidentiel accordant de vastes pouvoirs au chef de l’Etat, en rupture avec le système plutôt parlementaire en place depuis 2014, auquel Kaïs Saïed impute les conflits récurrents entre le Parlement et le gouvernement des dix dernières années.

Dans le nouveau texte, le président, chef suprême des armées, exerce le pouvoir exécutif avec l’aide d’un chef de gouvernement qu’il désigne et peut révoquer selon son bon vouloir, sans nécessité d’obtenir la confiance du Parlement. Il entérine les lois et peut aussi soumettre au Parlement des textes législatifs qui ont « la priorité ».

L’opposition et les ONG ont dénoncé un texte « taillé sur mesure » pour M. Saïed, et une concentration excessive des pouvoirs entre les mains d’un président n’ayant de comptes à rendre à personne.

La Tunisie fait face à une crise financière profonde avec une dette supérieure à 100 % du PIB. Le pays négocie depuis des mois un nouveau prêt avec le Fonds monétaire international (FMI) pour redresser la situation économique.

Vaccin antipaludique : un nouveau financement pour l’Afrique

Ce soutien international de près de 160 millions $ pour la période allant de 2022 à 2025 permettra d’améliorer l’accès au vaccin pour les enfants.

L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) accueille avec satisfaction l’initiative lancée par Gavi, l’Alliance du vaccin, qui offre aux pays une occasion historique de demander un financement afin d’introduire ou d’amplifier le déploiement du vaccin antipaludique RTS,S/AS01 (RTS,S). Ce soutien international doté d’une enveloppe de près de 160 millions de dollars américains vise à améliorer l’accès au vaccin pour les enfants exposés à un risque élevé de maladie et de décès dus au paludisme, en commençant par le Ghana, le Kenya et le Malawi. Après ces trois pays africains qui ont lancé la phase pilote de l’introduction du vaccin en 2019, l’initiative sera étendue à d’autres pays éligibles où la maladie est endémique.

Le paludisme reste une cause majeure de maladie et de décès chez les enfants en Afrique subsaharienne, selon l’OMS. En 2020, près d’un demi-million d’enfants Africains sont décédés du paludisme, soit un enfant chaque minute.

Depuis sa toute première introduction en 2019, les communautés africaines ont bien accepté le premier vaccin antipaludique après un temps relativement court. La demande reste élevée malgré le contexte marqué par la pandémie de Covid-19, ce qui s’illustre par le succès en matière de vaccination et une couverture allant de 73 % à plus de 90 % pour la première dose selon le pays. À ce jour, environ 1,3 million d’enfants ont bénéficié de ce vaccin dans les trois pays pilotes d’Afrique.

« La nouvelle opportunité de financement de Gavi nous rapproche un peu plus de la possibilité d’administrer à des millions d’enfants supplémentaires en Afrique le vaccin antipaludéen RTS,S qui sauve des vies », a déclaré la Dre Matshidiso Moeti, Directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique.

Elle a ajouté : « Pendant la pandémie, alors que les services de santé de routine étaient confrontés à d’innombrables défis, les parents et les soignants ont amené leurs enfants dans les cliniques et aux centres de santé afin qu’ils soient vaccinés contre le paludisme. Ils savent très bien que des vies sont perdues chaque jour à cause du paludisme et désirent protéger leurs enfants contre cette maladie mortelle ».

Suite à la recommandation formulée par l’OMS en octobre 2021 concernant l’utilisation à grande échelle du vaccin antipaludique RTS,S chez les enfants vivant dans des régions où la transmission du paludisme à Plasmodium falciparum est de niveau modéré à élevé, un certain nombre de pays endémiques au paludisme ont exprimé leur intérêt pour l’adoption du vaccin et devraient solliciter le soutien de Gavi en vue de son introduction.

Le vaccin RTS,S agit de façon spécifique contre le Plasmodium falciparum, qui est le parasite palustre le plus mortel et le plus répandu sur le continent africain. Là où le vaccin a été introduit, on a pu observer une baisse considérable du nombre d’enfants hospitalisés pour cause de paludisme grave, de même qu’une baisse du nombre de décès d’enfants dans la tranche d’âge visée par le vaccin.

Gavi, l’Alliance du vaccin, a indiqué que la première date limite de septembre 2022 pour la soumission des demandes, est réservée aux pays qui utilisent actuellement le vaccin et pour lesquels la continuité du programme de vaccination est une priorité. Une deuxième phase de soumission des demandes ouverte à d’autres pays éligibles où le paludisme est endémique, sera clôturée en janvier 2023. Les pays peuvent soumettre des manifestations d’intérêt pendant la première phase de financement pour être inclus dans ce cycle.

« Le paludisme a dévasté des communautés en Afrique pendant trop longtemps. Nous savons qu’au départ, l’offre ne répondra pas à la demande, mais nous sommes tout de même impatients de travailler avec les pays et nos partenaires pour intégrer ce nouvel outil à nos efforts de lutte contre le paludisme et à assurer sa mise à échelle, ce qui pourrait sauver la vie de milliers d’enfants partout sur le continent », a expliqué Thabani Maphosa, Directeur général en charge des programmes pays chez Gavi.

Zambie : 12 chefs d’Etat au Sommet de coordination de l’UA

La réunion est prévue le 17 juillet 2022 au Mulungushi International Conference Centre de Lusaka, dans la capitale zambienne.Plusieurs dirigeants africains ont confirmé leur participation à la 4e réunion de coordination semestrielle de l’Union africaine (UA). Au total 12 chefs d’Etat sont attendus à Lusaka pour cette rencontre prévue le 17 juillet prochain, selon le ministre zambien des Affaires étrangères, Stanley Kakubo.

Parmi les participants, figurent les quatre chefs d’Etat et de gouvernement qui forment le Bureau de l’Assemblée de l’UA et les huit chefs d’Etat qui président les huit Communautés économiques régionales (CER) reconnues par l’UA.

Le Bureau de l’UA est composé de représentants des cinq régions africaines : Afrique centrale, Afrique de l’Est, Afrique du Nord, Afrique de l’Ouest et Afrique australe.

Les huit CER sont l’Union du Maghreb arabe, le Marché commun d’Afrique orientale et australe, la Communauté des Etats sahélo-sahariens, la Communauté d’Afrique de l’Est, la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest, l’Autorité intergouvernementale pour le développement et la Communauté de développement d’Afrique australe.

Selon le chef de la diplomatie zambienne, sur les cinq régions formant le Bureau de l’UA, seule l’Afrique de l’Est ne sera pas représentée à la réunion en raison de la poursuite des consultations internes sur le leadership.

Le président zambien Hakainde Hichilema participera en tant qu’hôte de la réunion qui se tiendra au Mulungushi International Conference Centre à Lusaka.

La réunion de coordination a été conceptualisée en 2017 comme le principal forum permettant à l’UA et à ses CER d’aligner leurs travaux et de coordonner la mise en œuvre du programme d’intégration continentale. Elle a remplacé les précédents sommets de mi-année qui se tenaient généralement vers juin/juillet et impliquaient les dirigeants des 55 États membres de l’organisation continentale.

La réunion de cette année devrait recevoir des rapports des présidents des différentes Communautés économiques région ales (CER) sur l’état de l’intégration régionale et examiner les résultats des négociations en cours entre l’UA, les CER et les Etats membres sur les domaines d’intégration déjà convenus.

Elle devrait également discuter du lancement prévu de l’échange interrégional de connaissances (I-RECKE) sur l’alerte précoce et la prévention des conflits.

L’I-RECKE est une communauté institutionnelle de pratique pour l’apprentissage intracontinental et interrégional en vue de construire la paix. Il s’agit d’un mécanisme panafricain pour développer, capturer et documenter les connaissances et également partager les leçons apprises et les expériences sur la gouvernance et la prévention des conflits sur le continent.

Parmi les autres points à l’ordre du jour, figurent l’impact de la crise ukrainienne sur l’Afrique, à la lumière de la hausse vertigineuse des prix du gaz naturel, du blé et des engrais, ainsi que la réponse du continent à la Covid-19.

Variole du singe: l’Afrique doit miser sur le dépistage (OMS)

À la date du 28 juin, 1821 cas de variole du singe ont été notifiés par 13 pays sur le continent .Alors que des cas de variole du singe ont été notifiés dans trois pays africains qui n’avaient jusqu’alors jamais signalé de cas d’infection par cette maladie, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) collabore avec les autorités sanitaires nationales de la région.

 

L’objectif est de renforcer la surveillance et le diagnostic en laboratoire afin de détecter des cas et d’éviter une propagation silencieuse du virus.

Au total, 1821 cas de variole du singe ont été notifiés par 13 pays sur le continent à la date du 28 juin 2022, écrit l’OMS dans son dernier rapport consulté par APA. Parmi ces cas signalés, 109 ont été confirmés en laboratoire dans neuf pays. Le nombre de cas confirmés sur le continent représente 2 % des plus de 4500 cas confirmés dans le monde.

Cependant, explique l’organisme onusien, on enregistre un grand nombre de cas suspects en Afrique, et 81 % de ces cas ont été recensés en République démocratique du Congo, ce qui souligne la nécessité d’une capacité de diagnostic accrue.

« Si tous les pays africains disposent de machines d’amplification génique (PCR) nécessaires pour détecter la variole du singe grâce au renforcement des capacités de laboratoire intervenu dans le cadre des efforts de riposte à la pandémie de Covid-19, beaucoup de ces pays manquent de réactifs et, dans certains cas, de formation dans les domaines du prélèvement, de la manipulation et de l’analyse des échantillons », souligne l’OMS.

C’est pourquoi, elle dit s’efforcer d’obtenir 60.000 tests pour l’Afrique, dont environ 2000 tests et réactifs à expédier dans des pays à haut risque et 1000 tests et réactifs à expédier dans les pays moins exposés au risque de variole du singe.

Au cours du mois dernier, elle a offert à cinq autres pays africains des réactifs, ce qui porte à 12 le nombre de pays de la région dotés d’une meilleure capacité de diagnostic de la variole du singe. Un autre groupe de pays d’Afrique de l’Ouest recevra des réactifs après la formation organisée à l’intention de ces pays.

« La propagation géographique de la variole du singe dans des parties de l’Afrique où aucun cas n’a encore été détecté est un signe inquiétant. Il est essentiel que nous accompagnions les efforts des pays pour renforcer la surveillance et le diagnostic en laboratoire, qui sont les pierres angulaires de la lutte contre la maladie », a indiqué Dr Matshidiso Moeti, Directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique.

Foot : le trophée du Mondial en tournée

La statuette de 6,142 kilogrammes en or massif sera présentée dans 51 pays et territoires de la planète.Top départ. Ce jeudi, l’Espagnol Iker Casillas et le Brésilien Kaká ont entamé un voyage avec le trophée qui les mènera dans 32 pays, tous qualifiés à la prochaine Coupe du monde prévue au Qatar. Cette tournée, la cinquième du genre, a été lancée à Dubaï, aux Emirats arabes unis.

Iker Casillas, gardien et capitaine de la Roja, a joué un rôle majeur dans le sacre historique lors du tout premier Mondial joué en Afrique. « J’ai connu l’apogée de ma carrière en 2010 (en Afrique du Sud), lorsque j’ai soulevé ce trophée avec l’Espagne. C’est beau de se dire que, dans quelques mois, au Qatar, quelqu’un va connaître les mêmes émotions. Je suis très fier d’être ici aujourd’hui pour lancer la tournée qui va partir à la rencontre des supporters du monde entier », s’est réjouie la légende du Real Madrid.

Pour sa part, Ricardo Izecson dos Santos Leite dit Kaká a goûté à l’ivresse d’une victoire finale à la Coupe du monde en 2002. Une édition co-organisée par la Corée du Sud et le Japon. Agé de 20 ans à l’époque, le Ballon d’or France Football 2007 en garde de très bons souvenirs : « Je venais de réaliser mon rêve. C’est un formidable honneur d’être présent pour la première étape de la tournée ».

Romy Gai, le Directeur commercial de la Fédération internationale de football association (Fifa) a souligné que cette initiative « témoigne de l’engagement (de l’instance faîtière) pour un football véritablement mondial. C’est avant tout l’occasion pour nous de placer sur le devant de la scène tous ceux qui aiment le foot partout sur la planète ».

La Coupe du monde, suivie par des milliards de personnes, est programmée du 21 novembre au 18 décembre 2022. L’Afrique sera représentée au Qatar par le Sénégal, champion d’Afrique en titre, le Ghana, le Cameroun, la Tunisie et le Maroc. Jusque-là, la meilleure performance d’une sélection du continent noir reste les quarts de finale. Et seuls le Cameroun (1990), le Sénégal (2002) et le Ghana (2010) ont pu atteindre ce stade de la compétition.

Foot : la Can féminine 2022 prend forme

La Confédération africaine de football (Caf) a constitué, vendredi soir à Rabat, les groupes de la compétition prévue du 2 au 23 juillet au Maroc.Maroc – Burkina. Voilà le match d’ouverture de la 12e édition de la Coupe d’Afrique des nations féminine de football qui se joue depuis 1991. Cette affiche est programmée au Complexe sportif Prince Moulay Abdellah de Rabat à 21 heures (Temps Universel).

Le tirage au sort complet du tournoi a été effectué par Nawal El Moutawakel, la légende marocaine médaillée d’or au 400 mètres haies lors des Jeux Olympiques de Los Angeles (États-Unis) en 1984 et Ajara Njoya, la star de l’équipe nationale féminine du Cameroun sous la supervision de Samson Adamu, le Directeur des compétitions de la Confédération africaine de football (Caf).

Les demi-finalistes de la Can féminine 2022 seront directement qualifiés à la Coupe du monde 2023 co-organisée par l’Australie et la Nouvelle-Zélande (10 juillet – 20 août). L’Afrique peut avoir deux places additionnelles dans le cadre des barrages intercontinentaux du Mondial féminin qui va passer à 32 sélections contre 24 en 2019.

Composition des trois différents groupes

Groupe A : Maroc (pays hôte), Burkina, Sénégal et Ouganda.

Groupe B : Cameroun, Zambie, Tunisie et Togo.

Groupe C : Nigeria (tenant du titre), Afrique du Sud, Burundi et Botswana.

Tunisie : une ONG appelle le président à annuler le référendum prévu en juillet prochain

L’ONG tunisienne « I Watch » a appelé, mardi, le président de la République, Kaïs Saïed, à « annuler le référendum prévu le 25 juillet prochain, d’autant plus qu’à ce jour, la composition de la commission chargée d’élaborer les projets d’amendement liés aux réformes politiques n’a pas été dévoilée ».« La Présidence de la République a des antécédents dans la formation de commissions qui n’atteignent jamais l’objectif pour lequel elles ont étés mises en place », a souligné l’ONG.

Elle a exhorté « toutes les composantes de la société civile à prendre des positions claires et décisives pour appeler au boycott du référendum s’il est maintenu, et à déjouer tout plan visant à contourner la volonté du peuple ».

« I Watch » a exprimé sa crainte que la Présidence de la République ne mette en place, en si peu de temps, une commission « formelle », dont le rôle serait de présenter au public le projet personnel de Kaïs Saïed comme étant celui d’une commission spécialisée, alors que 90 jours seulement séparent les Tunisiens du référendum du 25 juillet.

Kaïs Saïed avait lancé, à la mi-janvier, une consultation nationale électronique visant à « renforcer la participation des citoyens au processus de transition démocratique », qui sera suivie d’un référendum le 25 juillet 2022 pour amender la Constitution et des élections législatives anticipées en décembre 2022. 

La Tunisie dans la crainte d’une marée noire

Un navire pétrolier, transportant 750 tonnes de gasoil, a coulé ce samedi dans le golfe de Gabès, sur la côte Sud-Est de la Tunisie.Une course contre la montre est enclenchée pour éviter une marée noire. Depuis le naufrage du pétrolier, « il n’y a pas de fuite », a rassuré un porte-parole du tribunal de Gabès contacté par l’Agence France Presse (AFP).

Mais rien n’est garanti. Une commission de prévention des catastrophes est censée en urgence « décider des mesures à prendre ». Le temps est compté pour sécuriser la cargaison du bateau parti d’Egypte pour rejoindre Malte.

Covid-19 : l’Afrique sort de la quatrième vague (OMS)

L’Afrique connaît sa plus longue période de baisse du nombre de cas de Covid-19, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS).Le nombre de cas de Covid-19 enregistrés chaque semaine régresse depuis 16 semaines, alors que le nombre de décès a diminué au cours des huit dernières semaines. Au cours de la semaine qui s’est achevée le 10 avril 2022, environ 18.000 cas et 239 décès ont été notifiés sur le continent, soit une baisse respective de 29 % et de 37 %, par rapport à la semaine précédente, rapporte l’OMS dans son dernier bilan publié ce jeudi.

Sur la même période, les contaminations, en grande partie dues à la quatrième vague pandémique induite par le variant Omicron, sont passées d’un pic de plus de 308.000 cas par semaine au début de l’année à moins de 20.000 cas.

L’OMS explique que ce faible niveau d’infection n’avait pas été observé depuis avril 2020, au tout début de la pandémie en Afrique.

La précédente plus longue période de baisse du nombre de cas d’infection par la Covid-19 avait été enregistrée entre le 1er août et le 10 octobre 2021.

Actuellement, aucun pays africain n’est confronté à une résurgence de la Covid-19, poursuit l’OMS. Un pays est dit en résurgence lorsqu’il enregistre une augmentation de 20 % des cas pendant au moins deux semaines consécutives et que la progression enregistrée d’une semaine à l’autre est supérieure de 30 % ou cette augmentation est supérieure au pic d’infection hebdomadaire le plus élevé précédemment atteint.

« Malgré la baisse du nombre d’infections, il est essentiel que les pays continuent à faire preuve de vigilance et maintiennent les mesures de surveillance, y compris la surveillance génomique pour détecter rapidement les variants de la Covid-19 en circulation, améliorer le dépistage et intensifier la vaccination », a indiqué la Directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique, Dre Matshidiso Moeti.

Selon elle, « le virus étant toujours en circulation, le risque d’émergence de nouveaux variants potentiellement plus mortels demeure, et les mesures de lutte contre la pandémie sont essentielles pour riposter efficacement à une recrudescence des infections », a-t-elle ajouté.

A la date du 14 avril 2022, l’Afrique a enregistré officiellement 11.597.206 cas de Covid-19 pour 252.452 décès.

Rachida Kaaout, le souffle d’un vent nouveau

La Franco-marocaine brigue les suffrages des Français du Maghreb et de l’Afrique de l’Ouest aux élections législatives de juin 2022 avec l’intention d’impulser le changement.Bien dans sa peau, Rachida Kaaout en a tout l’air dans le hall d’un hôtel de renom à Dakar. Le Sénégal est la troisième des seize étapes de la campagne menée depuis janvier dernier par la candidate de La République en marche (LREM) simple au premier abord. Un tee-shirt blanc, un pantalon noir et le tour est joué.

Rachida Kaaout est « une femme de caractère. Quand elle se fixe un objectif, elle sait mettre en place toutes les conditions pour l’atteindre », se décrit la quadragénaire authentique. Ces temps-ci, son but est de porter la voix des Français de la 9e circonscription couvrant le Maghreb et l’Afrique de l’Ouest.

Deux zones du continent noir maîtrisées parfaitement par la diplômée en Économie et Gestion de l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne : « Pour avoir énormément travaillé dans ces pays, je connais les Français qui y vivent. Dans le cadre des affaires ou à titre personnel, les rencontres
ont été nombreuses ».

Qui sont ces Français que Rachida Kaaout veut tant représenter ? « Il y a ceux qui se sont expatriés pour leurs activités professionnelles. Vous avez aussi ces retraités, comme la misère est plus belle au soleil, qui s’installent dans ces pays. Et on a les binationaux qui retournent dans leurs pays d’origine », détaille l’intéressée.

À la tête d’une société dont la vocation est d’accompagner les entreprises dans leur développement à l’international, la mère de deux adolescents met un point d’honneur à redonner de l’espoir à ses compatriotes désabusés par les politiciens classiques. « Je viens d’effectuer une tournée en Tunisie, au Maroc et au Sénégal. Des gens que j’ai croisés m’ont dit que les politiciens sont tous les mêmes », souligne-t-elle, non sans se présenter comme une « alternative » crédible.

Mais l’admiratrice de Jacques Chirac, chef de l’État français de 1995 à 2007, admet que « c’est un travail de longue haleine car il faut être présent dans la circonscription. Le terrain permettant de comprendre les véritables problématiques pour construire l’avenir
ensemble ».

Dans ce dessein, Rachida Kaaout a tâté le pouls de ces Français loin de la métropole afin d’être fixée sur leurs attentes. Son diagnostic fait ressortir trois principales préoccupations à savoir l’éducation, la santé et le business.

« Par rapport à
l’Agence pour l’enseignement français à l’étranger (AEFE), il y a un problème lié aux frais de scolarité et la qualité de l’éducation des enfants laisse souvent à désirer. Dans certains cas,
les États-Unis et la Belgique se substituent à la France », explique la candidate du mouvement créé par le président Emmanuel Macron. Native de Béni-Mellal, au cœur du Maroc, Rachida Kaaout compte rédiger, avec les associations de parents d’élèves, « un livre blanc qui va contenir des propositions à remettre en mains propres » à l’actuel locataire de l’Élysée.

En ce qui concerne la santé, cette dame de taille moyenne a noté des dysfonctionnements dans l’organisation de la Caisse des Français de l’Étranger (CFE). « Comme l’administration n’est pas dans ces territoires, c’est toujours un peu compliqué. Des retraités sont dans de très mauvaises situations. Tout est dématérialisé alors qu’il y a des personnes âgées qui ne savent pas utiliser Internet
ou qui habitent dans des zones reculées. Elles ne vont pas parcourir de longues distances pour juste envoyer un mail voire recevoir une réponse à l’ambassade ou au consulat », déplore le membre de La République en marche.

Selon Rachida Kaaout, il est donc nécessaire de nouer des partenariats avec les multinationales de l’assurance en vue de créer une mutuelle de santé pour les Français de l’étranger « qui ne sont pas forcément bien lotis financièrement ». En guise d’illustration, raconte la Parisienne, « j’ai discuté avec un Français vivant un drame en Tunisie. Malade, il veut se soigner dans l’Hexagone, mais n’a pas les moyens d’acheter un billet d’avion ». Pourtant, une alliance avec Air France permettrait à ces concitoyens vulnérables, une fois par an, de revenir gratuitement au bercail, se persuade-t-elle.

Le troisième problème qui mobilise Rachida Kaaout est relatif aux affaires dans les pays d’accueil. « La 9e circonscription est composée de pays hautement stratégiques en termes de développement. Les Français qui y résident sont des ambassadeurs.
Il faut travailler avec tout ce beau monde
pour développer des relations bilatérales plus amicales, plus fraternelles et bénéfiques à tous », plaide-t-elle.

Dans un contexte où le sentiment antifrançais gagne du terrain en Afrique subsaharienne, « notre responsabilité est de redonner confiance à ces peuples pour qu’ils sachent que nous sommes des amis », considère l’ancienne Directrice du développement – achats du Groupe Bernard Tapie entre 2003 et 2009.

De la société civile à la politique 

Le début de l’aventure politique de Rachida Kaaout est récent. Élevée par sa grand-mère, la cheffe d’entreprise a d’abord mis sur pied l’association dénommée « Au fil de l’aube ». Objectif, tisser un lien intergénérationnel entre les seniors et les jeunes. « Je me suis dit comment on peut faire avancer les choses. Nos aînés ont tellement de savoirs, d’expériences… à transmettre et les futurs adultes ont besoin d’être armés pour une meilleure destinée. Il n’y a pas de petits efforts. Il n’y a que des grands résultats », justifie l’initiatrice de ce concept humaniste.

« J’ai commencé autour de moi en tendant la main aux retraités que je connaissais. Je leur ai demandé de donner un peu de leur temps pour encadrer les jeunes que je croisais sur le terrain ou auprès de mes amis », se rappelle Rachida Kaaout.

La dynamique enclenchée par « Au fil de l’aube » est si forte que le besoin d’un local spacieux pour y tenir les activités se fait vite ressentir. Un appel aux dons lancé sur les réseaux sociaux fait basculer le destin de celle qui rêve en grand. Rachida Kaaout tape dans l’œil de l’état-major de La République en marche : « On m’a contacté pour me proposer un rendez-vous. Le Jour J, ils ont apprécié mon action de haute portée sociale avant de dire quelque chose qui a tout de suite fait résonance. Concrètement, on m’a fait comprendre que je peux être plus utile à la société si je m’engage en politique ».

Cette invitation ne reste pas sans écho. « La LREM me définit. Je ne suis ni de droite ni de gauche. Je suis plutôt au centre avec la conviction que les citoyens peuvent changer la façon de faire de la politique », professe Rachida Kaaout. Le 17 juin 2019, la néophyte est parmi les premiers candidats investis par les macronistes pour les élections municipales. Un an plus tard, elle est élue conseillère municipale à Ivry-sur-Seine, une ville du département de Val-de-Marne, dans la région d’Île-de-France.

Emmanuel Macron, le leader de Rachida Kaaout, est candidat à sa propre réélection le 10 avril prochain. L’un de ses challengers, Éric Zemmour pour ne pas le nommer, est une caisse de résonance de la théorie du « grand remplacement » popularisé à partir de 2011 par l’écrivain d’extrême droite Renaud Camus. « Son offre politique n’a comme colonne vertébrale que la haine de l’autre.
Malheureusement, il y a des gens qui le suivent. Ce sont des contestataires. Je ne pense pas qu’ils soient convaincus par les idées extrémistes. Il n’y a rien de sincère chez Zemmour. Il surfe sur
les peurs
en pointant du doigt une communauté, une religion », analyse sans concession Rachida Kaaout.

Pour faire barrage à ce repli identitaire, la binationale, pour qui « la question de l’intégration ne s’est jamais posée », propose aux gouvernants d’œuvrer davantage à la mixité sociale. « On n’a pas assez cherché à décloisonner. Dans les quartiers de France, on doit casser tout ce qui a été construit dans les années 70 pour accueillir les ouvriers. Je souhaite qu’on change de modèle de villes. Cela donnerait l’occasion aux uns et aux autres de se connaitre. Il y a des gens que l’on pense racistes, mais ils ne le sont pas réellement. Quand ils prennent le temps d’aller vers l’inconnu, ils se rendent compte que les autres ne sont pas si différents d’eux. Nos enfants ne doivent pas être prisonniers des clivages raciaux, religieux… ».

Mondial 2022 : l’Afrique édifiée sur son sort

Les cinq représentants du continent noir connaissent désormais leurs adversaires en phase de groupes de la prochaine Coupe du monde de football.Le suspense vient d’être levé sur la composition des huit poules de la 22e édition du Mondial. Le tirage a été effectué ce vendredi au Palais des congrès de Doha, au Qatar. Le Sénégal, l’un des pays africains engagés dans la compétition, est gâté par le sort. La Tunisie, le Maroc, le Cameroun et le Ghana ne peuvent pas en dire autant.

Actuellement, 29 pays ont décroché leurs tickets pour le Qatar et des barrages internationaux qui vont s’y dérouler les 13 et 14 juin détermineront deux des trois restants. La Coupe du monde de football est prévue du 21 novembre au 18 décembre 2022 au Qatar.

Voici les différents groupes :

Groupe A : Qatar, Équateur, Sénégal et Pays-Bas.

Groupe B : Angleterre, Iran, États-Unis et Barragiste Europe.

Groupe C : Argentine, Arabie Saoudite, Mexique et Pologne

Groupe D : France, Barragiste 1, Danemark et Tunisie.

Groupe E : Espagne, Barragiste 2, Allemagne et Japon.

Groupe F : Belgique, Canada, Maroc et Croatie.

Groupe G : Brésil, Serbie, Suisse et Cameroun.

Groupe H : Portugal, Ghana, Uruguay et Corée du Sud.

Mondial 2022 : l’Afrique croise les doigts pour le tirage

Ce vendredi 1er avril, à 16 heures Temps Universel, les huit poules de la prochaine Coupe du monde de football seront constituées.À 233 jours de l’ouverture du 22e Mondial de l’histoire, le Palais des congrès de Doha, la capitale du Qatar, va accueillir le gratin du foot pour la cérémonie du tirage au sort de la plus belle des compétitions du sport roi.

Dans les quatre coins du globe, les regards seront tournés vers le pays hôte du tournoi où les destins des équipes nationales qualifiées devront être scellés pour la phase de groupes. Ainsi, huit poules de quatre formations verront le jour sur la base du classement de la Fédération internationale de football association (Fifa) du 31 mars 2022.

Cet indicateur de performance a déjà permis de former les quatre chapeaux. Le Qatar, grâce à son statut d’organisateur, est intégré d’office dans le chapeau 1 des meilleures nations. Le Sénégal, le Maroc et la Tunisie figurent dans le lot 3 alors que le Cameroun et le Ghana sont dans le dernier. Un groupe sera composé d’une équipe de chaque chapeau. Toutefois, deux sélections d’une même confédération, sauf l’Europe, ne peuvent pas partager une poule.

Actuellement, 29 pays ont décroché leurs tickets pour le Qatar et des barrages internationaux qui vont s’y dérouler les 13 et 14 juin détermineront deux des trois restants. La Coupe du monde de football est prévue du 21 novembre au 18 décembre 2022.

Voici les différents chapeaux :

Chapeau 1 : Qatar, Belgique, Brésil, Angleterre, France (tenante du titre), Argentine, Espagne et Portugal.

Chapeau 2 : Danemark, Pays-Bas, Allemagne, Suisse, Croatie, Uruguay, États-Unis et Mexique.

Chapeau 3 : Sénégal, Iran, Japon, Maroc, Serbie, Pologne, Corée du Sud et Tunisie. 

Chapeau 4 : Canada, Cameroun, Ghana, Équateur, Arabie Saoudite, le vainqueur de Pérou – Australie ou Émirats arabes unis, le vainqueur de Costa Rica – Nouvelle-Zélande et le dernier représentant européen (Ukraine, Écosse ou Pays de Galles).

Mondial 2022 : 40 milliards aux cinq qualifiés de l’Afrique

En plus de l’aspect sportif et de l’exposition médiatique, une qualification à une coupe du monde de football rapporte énormément d’argent .Les cinq représentants de l’Afrique au prochain mondial au Qatar, vont toucher un joli pactole de la Fédération internationale de football Association (Fifa). L’instance mondiale du football va allouer une enveloppe totale de 39 milliards francs Cfa aux sélections africaines qui iront au Qatar. 

Le Maroc, la Tunisie, le Sénégal, le Cameroun et le Ghana vont donc toucher chacun 7 milliards 800 millions francs CFA (11,9 millions d’euros) de primes de participation.

Un montant distinct des gains qu’une sélection peut engranger en fonction de son parcours dans la compétition qui se joue habituellement tous les quatre ans. Mais cette 22e édition au Qatar aura lieu exceptionnellement pour des raisons climatiques du 21 novembre au 18 décembre 2022.

Ces 7 milliards 800 millions seront versés en deux tranches. Un premier virement de deux milliards sera effectué pour chaque sélection africaine afin de lui permettre de préparer dans les meilleures conditions la coupe du monde. La deuxième tranche sera remise en cas d’élimination lors de la compétition. 

A titre de comparaison, le Sénégal champion d’Afrique au Cameroun en février dernier, a reçu un peu moins de 2 milliards 800 millions de francs CFA de la Confédération africaine de football (CAF). Pour une troisième participation au Mondial, la prime reçue de la CAF  passe presque du simple au triple. 

Quant à la prime de victoire promise au vainqueur de la prochaine coupe du monde, elle a été aussi rehaussée lors des deux dernières éditions de 2014 au Brésil et de 2018 en Russie. 

La France lauréate à Moscou avait empoché une récompense de 32, 2 millions d’euros , alors que la Croatie finaliste de l’épreuve avait touché 23,7 millions d’euros. Le vainqueur de la troisième place s’était retrouvé avec 20,3 millions d’euros, et le quatrième avec 18,6 millions d’euros. Les quarts de finalistes ont reçu chacun 13,5 millions d’euros et 10,1 millions d’euros pour les huitièmes de finaliste. 

Éliminatoires Mondial : le cinq majeur du foot africain connu

Le Sénégal, le Ghana, le Maroc, la Tunisie et le Cameroun, ce mardi 29 mars, ont pris le dessus sur l’Égypte, le Nigeria, la République démocratique du Congo, le Mali et l’Algérie dans les barrages.C’est terminé. On connaît désormais les représentants de l’Afrique à la Coupe du monde qatarie. Battu un à zéro au Caire, le Sénégal a très tôt refait son retard grâce à l’avant-centre Boulaye Dia (1 – 0, 4′).

Pour leur tout premier match dans le nouveau stade Président Abdoulaye Wade de Diamniadio, à la périphérie de Dakar, les Lions prennent à la gorge les Pharaons. Cet acte est à sens unique, mais les hommes d’Aliou Cissé ne parviennent pas à faire le break.

En seconde période, le sélectionneur égyptien, Carlos Queiroz, réorganise son équipe. L’effet est immédiat. L’Égypte porte le danger dans le camp adverse. Tout un peuple vacille. Entré en cours de match, Ahmed Sayed dit « Zizo » manque à deux reprises l’occasion rêvée d’inscrire le fameux but à l’extérieur.

Le Sénégal laisse passer l’orage avant de reprendre sa marche en avant. Les Lions poussent, les Pharaons resserrent les rangs. Sur un mauvais alignement des défenseurs axiaux de l’Égypte, Sadio Mané trouve en profondeur Ismaïla Sarr. L’ailier pénètre dans la surface où Mohamed El-Shenawy sort à sa rencontre à la façon d’un gardien de handball pour réduire l’angle de tir. Résultat, le Sénégalais ne cadre pas.

Comme lors de la finale de la Coupe d’Afrique des nations 2021, les deux sélections vont en prolongations. Les Lions, chauffés à blanc par le public, impriment d’emblée leur tempo. Ismaïla Sarr, à la réception d’un centre au ras du sol de Sadio Mané, frappe sur le portier égyptien. Les Pharaons résistent jusqu’aux tirs au but.

La séance fatidique, ayant départagé les deux nations le 6 févier dernier à Yaoundé (Cameroun), sourit encore au Sénégal même si le scénario est totalement différent. En effet, les quatre premiers tireurs, Kalidou Koulibaly, Saliou Ciss, Mohamed Salah et Ahmed Sayed, se loupent.

Après ces ratés, Ismaïla Sarr et Bamba Dieng ne tremblent pas. Contrairement à Mostafa Mohamed, en position de 4e tireur pour l’Égypte, qui perd son duel face à Édouard Mendy. L’équation est dès lors simple. Si Sadio Mané trompe El-Shenawy, les Lions l’emportent. L’enfant de Bambaly, dans le Sud du pays, opte pour une frappe axiale supersonique à mi-hauteur. Bien lui en a pris. Le Sénégal arrache la troisième qualification de son histoire au Mondial. C’est la deuxième de suite.

Pour sa part, le Ghana a composté son ticket pour le Qatar au détriment du Nigeria. Tenus en échec chez eux il y a quelques jours (0 – 0), les Black Stars ont neutralisé les Super Eagles (1 – 1). À la faveur du but à l’extérieur de Thomas Partey (10′), le Ghana va retrouver la plus belle des compétitions après son absence en Russie.

Le Maroc, quant à lui, ne fait pas dans la dentelle contre la République démocratique du Congo. Les Lions de l’Atlas, forts de leur nul à l’aller, écrasent les Léopards. Score final : quatre à un. Azzedine Ounahi (21′, 54′), Tarik Tissoudali (45+7′) et Achraf Hakimi (69′) signent les réalisations marocaines. Ben Malango, d’un superbe enchaînement – contrôle de la poitrine et volée – sauve l’honneur pour la République démocratique du Congo (77′).

Pas de miracle pour le Mali en Tunisie. Défaits à Bamako (0 – 1), les Aigles ne renversent pas le score malgré une possession de balle de 64 %.

Enfin, le Cameroun provoque un séisme à Blida en éliminant l’Algérie. Vaincus un à zéro à Yaoundé, les Lions indomptables dos au mur s’imposent deux à un dans la citadelle jadis imprenable des Fennecs.

Éric Maxim Choupo-Moting lance les hostilités (0 – 1, 22′) après une sortie aérienne non maitrisée du gardien Raïs M’Bolhi. En prolongations, Ahmed Touba, oublié au second poteau, égalise de la tête suite à un corner exécuté par Rachid Ghezzal (1 – 1, 118′). 

L’Algérie pense déjà au Qatar. Le Cameroun y croit toujours. Dans les ultimes instants, le latéral Fai Collins dépose le ballon sur la tête du libéro Michael Ngadeu qui prolonge la course du cuir. Couvert dans la surface, Karl Toko-Ekambi crucifie l’Algérie d’un plat du pied (1 – 2, 120+4′).

Le tirage au sort de la phase finale de la Coupe du monde 2022 aura lieu le vendredi 1er avril à Doha, au Qatar.

Éliminatoires Mondial : l’Afrique du Nord prend une option sur la qualification

Trois des quatre pays de cette partie du continent, engagés dans les barrages de la Coupe du monde de foot Qatar 2022, se sont imposés ce vendredi lors de la manche aller.Le premier round des barrages de la Zone Afrique s’est déroulé ce 25 mars avec cinq matchs disputés. La République démocratique du Congo concède le nul face au Maroc (1-1). Sous les yeux du président Félix Tshisekedi, les Léopards ouvrent le score grâce à l’ailier Yoane Wissa dont le centre dévié n’a laissé aucune chance au gardien Yassine Bounou (12′).

En seconde période, les Lions de l’Atlas sortent les crocs. Un réveil qui se matérialise par un pénalty suite à une faute de main de Cédric Bakambu. Chargé d’exécuter la sentence, Ryan Mmaee se loupe complètement. Le Maroc n’abdique pas et fait sauter le verrou par l’intermédiaire de Tarik Tissoudali. L’attaquant de La Gantoise reprend d’une somptueuse volée une remise de la tête d’Ayoub El Kaabi pour égaliser six minutes après son entrée en jeu (76′). Le score n’évoluera plus.

L’Algérie réalise une sacrée performance au Cameroun. Les Fennecs l’emportent un à zéro. Le seul but de la partie porte la signature d’Islam Slimani royal dans les airs (0-1, 40′). Son coup de tête puissant, sur un coup franc botté par Youcef Belaïli, trompe André Onana. L’Algérie résiste ensuite pour battre les Lions indomptables sur leurs terres. Ce n’était plus arrivé depuis 1998. Ce succès est d’ailleurs le tout premier des Fennecs en matchs officiels face à cet adversaire de poids.

La Tunisie douche le Mali. Dans ce duel des Aigles, le Malien Moussa Sissako déplume ses partenaires en plein vol. À la faveur de la récente blessure en club de Falaye Sacko, le défenseur du Standard de Liège est associé à Boubakar Kouyaté dans la charnière centrale. Mais l’enjeu crispe le joueur de 21 ans. En l’espace de quatre minutes, but contre son camp (0-1, 36′) et carton rouge (40′), Moussa Sissako condamne son pays à l’exploit. Les Aigles de Carthage, comme à leur habitude, ferment la boutique.   

Égypte – Sénégal, le choc de la journée. Les deux finalistes de la dernière édition de la Coupe d’Afrique des nations se sont, cette fois-ci, départagés. Les Pharaons prennent leur revanche sur les Lions. Pris à la gorge dès l’entame de la rencontre, le Sénégal encaisse un but matinal. 

Touché par Amr El Sulaya, auteur d’une lumineuse passe, Mohamed Salah perd son face-à-face avec Édouard Mendy. Le portier de Chelsea détourne sur la transversale la frappe de la star de Liverpool. Au mauvais endroit, au mauvais moment, Saliou Ciss marque contre son camp (1-0, 4′). Jusqu’au coup de sifflet final, les Lions poussent, mais butent sur une forteresse.

Enfin, l’opposition entre le Ghana et le Nigeria se solde par un nul vierge. La faute aux derniers remparts des Black Stars et des Super Eagles. Les matchs retour sont prévus la semaine prochaine.

Afrique : de nouveaux fonds dédiés aux startups

Microsoft vient d’annoncer un financement potentiel de 500 millions de dollars en partenariat avec des investisseurs en capital-risque pour soutenir les jeunes entreprises africaines.Les petits poucets africains bénéficient de plus en plus de la confiance des investisseurs. Dans un communiqué diffusé ce jeudi, la multinationale américaine Microsoft a fait savoir qu’elle apportera un demi milliards de dollars aux entrepreneurs du continent. Ce fonds permettra de soutenir 10 mille start-ups au cours des cinq prochaines années.

Le lancement de l’initiative est prévu en même temps que le Microsoft Startups Founders Hub. Ce dernier est un centre en libre-service qui fournit aux PME/PMI une très large palette de ressources comme l’accès à des formations spécifiques, ainsi que de nombreux outils tels que Microsoft Azure et GitHub, et de l’assistance.

Par ailleurs, Microsoft prévoit de signer de nouveaux partenariats avec des accélérateurs et des incubateurs pour fournir aux startups un accès aux marchés, des compétences techniques et des financements. La priorité sera donnée aux sociétés ayant une portée mondiale et des bases régionales solides.

OMS: six pays d’Afrique vont produire des vaccins à ARNm

L’Organisation Nations unies pour la santé (OMS) a choisi l’Afrique du Sud, l’Egypte, le Kenya, le Nigeria, le Sénégal et la Tunisie pour recevoir la technologie nécessaire à la production de vaccins à l’acide ribonucléique messager, ARN messager, ou ARNm.L’annonce a été faite lors d’une cérémonie organisée par le Conseil européen, la France, l’Afrique du Sud et l’OMS lors du sommet UA-UE à Bruxelles le 17 et 18 février 2022.

Le Centre mondial de transfert de technologie ARNm a été créé en 2021 pour soutenir les fabricants des pays à revenu faible ou intermédiaire ; il va maintenant aider les six pays africains à produire leurs propres vaccins selon les normes internationales.

Essentiellement mis en place pour répondre à l’urgence Covid-19, le hub a le potentiel d’étendre la capacité de fabrication d’autres produits, notamment des médicaments. « C’est une initiative qui nous permettra de fabriquer nos propres vaccins et cela, pour nous, est très important », a déclaré Cyril Ramaphosa, le président sud-africain.

« Cela signifie le respect mutuel, la reconnaissance mutuelle de ce que nous pouvons tous apporter à la fête, l’investissement dans nos économies, l’investissement dans les infrastructures et, à bien des égards, le fait de renvoyer l’ascenseur au continent », a-t-il ajouté.

L’OMS et ses partenaires vont travailler avec les pays bénéficiaires pour élaborer une feuille de route et mettre en place la formation et le soutien nécessaires pour qu’ils puissent commencer à produire des vaccins dès que possible, a indiqué l’Agence onusienne.

Le sommet UE-UA soulève de « grands espoirs », selon Faki Mahamat

Le sixième sommet euro-africain suscite de « réelles » attentes au sein des gouvernements, des élites et des peuples des deux continents, a soutenu jeudi le président de la Commission de l’Union africaine.Le changement s’impose désormais dans les relations entre l’Afrique et l’Europe. S’exprimant à l’ouverture de cette rencontre qui se tient à Bruxelles, la capitale de l’UE, Moussa Faki Mahamat a fait savoir que « de grands espoirs sont soulevés aujourd’hui par notre sommet. Les attentes qu’il suscite au sein des gouvernements, des élites et des peuples des deux continents sont réelles ».

Quarante chefs d’Etat et de gouvernements africains et vingt-sept dirigeants européens sont réunis dans la capitale belge pour un sommet de refonte de la relation Afrique-Europe. Les dirigeants se retrouvent deux jours autour de tables rondes thématiques pour élaborer une série de projets concrets dans tous les domaines.

C’est ainsi que le président de la Commission de l’Union Africaine a mis hier sur la table une série de questions à propos de l’avenir des relations des deux continents. « Sera-t-il par ses décisions innovantes et courageuses ce sommet d’un partenariat rénové, revitalisé, nourri d’une âme nouvelle de pragmatisme créateur de projets concrets, structurants et transformateurs dont l’espérance a marqué ses travaux préparatoires ? Saura-t-il refonder les relations Afrique-Europe, dont le solide socle invite instamment à une adaptation à l’évolution mondiale vertigineuse où les exigences de rationalité, de technicité, de transparence, de redevabilité, d’égalité, sont les vrais paramètres de performance et de modernité de la gouvernance ? », s’est interrogé le Tchadien.

D’après M. Mahamat, il se dégage du parcours jusqu’ici accompli par le partenariat UA-UE « une préoccupation sur le comment de la mise en œuvre efficace et efficiente des différentes activités figurant dans les plans d’action. La lisibilité du partenariat ne pouvant être reflétée que dans des résultats tangibles. Ce souci du comment interpelle notre commune réflexion ».

Selon le président de la CUA, « deux paramètres » pourraient être conjointement pris en compte, à savoir, d’une part les mécanismes de financement et d’autre part les mécanismes de suivi et d’évaluation des projets et programmes.

Moussa Faki Mahamat souligne que les mécanismes classiques ont « clairement affiché leurs limites », invitant les deux Unions à « en inventer de nouveaux plus souples, plus efficaces, plus producteurs de résultats ». Pour lui, ces dernières devront surtout « coopérer plus efficacement dans la lutte contre les flux financiers illicites et rapatrier les fonds issus de tels flux vers l’Afrique ».

Par conséquent, « la bonne pratique d’évaluation périodique et régulière mérite d’être rapidement prise en compte, car elle offre le bénéfice de faciliter les ajustements conjoncturels requis et d’envisager l’avenir avec plus d’assurance et de maîtrise », suggère le Tchadien.

La santé doit être « au cœur » du partenariat Afrique-Europe (Macky Sall)

Pour le chef de l’Etat sénégalais et président en exercice de l’Union Africaine (UA), « sans sécurité sanitaire, la relance économique est impossible ».La relance économique tant espérée par les dirigeants a des préalables. Et la plus importante, selon le président Macky Sall, est la sécurité sanitaire. S’exprimant dans une tribune publiée, ce jeudi, premier jour du sixième Sommet Union Européenne (UE)-Union Africaine (UA), qui se tient à Bruxelles (Belgique), il a fait savoir que la santé est l’un secteur crucial que doit prendre en compte le partenariat entre les deux continents.

« Sans sécurité sanitaire, la relance économique est impossible. La crise du Covid-19 le prouve, de même qu’elle a prouvé l’interdépendance entre nos deux continents », a soutenu Macky Sall, rappelant que la santé ne faisait pas partie, en 2017, des quatre domaines stratégiques considérés comme prioritaires à l’occasion du cinquième sommet entre l’UE et l’UA.

Le président en exercice de l’UA relève qu’entre-temps, la pandémie de Covid-19 « a dévasté le monde, nous rappelant une vérité que nous avions tendance à oublier : notre santé, clé de notre bien-être, est aussi le fondement de notre agenda de développement commun ». Il a ainsi invité les uns et les autres à ne pas reproduire « les mêmes erreurs ».

Par ailleurs, le président Macky Sall a rappelé que « de nombreux pays d’Afrique ont vu leur marge budgétaire se réduire et leurs efforts en matière de santé mis à mal ». Cela a durement affecté les programmes de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, trois épidémies qui freinent considérablement le développement de l’Afrique, a-t-il ajouté.

Partant de constat, Macky Sall a souligné la nécessité pour le partenariat UE-UA de reconnaître l’urgence de renforcer les systèmes de santé des pays africains et d’en faire un domaine d’investissement prioritaire. A l’en croire, cela permettra de concrétiser la relance et prémunir les économies des conséquences d’une future pandémie.

Pour le chef de l’Etat sénégalais, « ce sommet sera aussi celui qui changera, pour de bon, le paradigme de la coopération entre l’UE et l’Afrique, que nous souhaitons voir fondée sur une relation de partenariat entre pairs, sur la base d’objectifs partagés. » Selon lui, « la santé en est un ».

Macky Sall a appelé « l’Union européenne, ses Etats membres et la communauté internationale à renforcer sa collaboration avec le Fonds mondial et l’ensemble des organisations multilatérales de santé afin que nous puissions, ensemble, continuer à sauver des vies et préserver nos perspectives communes de développement équitable et durable ».

La Bad appuie l’Agenda 2063 de l’Union africaine

Le Fonds africain de développement vient d’accorder une subvention de 11,48 millions de dollars au secrétariat de l’institution régionale pour renforcer sa gouvernance et lui apporter un soutien institutionnel.L’approbation de cette subvention s’inscrit dans le volet « financement des biens publics régionaux » du Fonds logé à la Banque africaine de développement (Bad). Les ressources contribueront au projet de renforcement des capacités institutionnelles de l’Union africaine, un programme conçu pour améliorer la capacité de la Commission de l’UA à piloter l’Agenda 2063.

Ce dernier est la vision de l’institution régionale pour « une Afrique intégrée, prospère et pacifique, dirigée par ses propres citoyens et représentant une force dynamique sur la scène mondiale ». Il comprend des programmes pour stimuler la croissance économique et le développement du continent et conduire à sa transformation rapide.

Les fonds alloués couvriront trois principaux volets : le renforcement institutionnel ; la planification et la coordination des politiques, ainsi que la fourniture de prestations de services ; et la gestion de projet. En outre, le projet comprend d’importantes garanties environnementales et sociales ainsi que des considérations liées à la dimension de genre.

En 2017, la Commission de l’UA a lancé un vaste processus de réforme institutionnelle afin de rendre l’institution plus agile, plus efficace et plus autonome financièrement. Le projet poursuivra ces réformes en modernisant ses systèmes et en améliorant ses capacités de planification, de coordination et de prestation de services.

Une partie des fonds sera allouée aux pratiques de réduction des risques de catastrophes et aux mécanismes d’adaptation au changement climatique de la Commission de l’UA. Le soutien aux femmes comprendra l’élaboration des lignes directrices et du tableau de bord de la Commission en matière d’intégration de la dimension de genre et de la jeunesse, ainsi que des activités connexes, en plus du soutien à la réforme institutionnelle de l’Union africaine.

Le coût total du projet s’élève à 12,6 millions de dollars, et inclut une contribution en nature de l’Union africaine. Le succès du projet devrait encourager d’autres institutions de développement pour des contributions similaires.

Foot en Afrique : les dates des barrages du Mondial 2022 fixées

Du 24 au 29 mars 2022, dix matchs permettront de connaître les cinq représentants du continent à la Coupe du monde qatarie.Dernière ligne droite. Les dix sélections, ayant terminé en tête de leur groupe au 2e tour des éliminatoires, vont s’affronter en aller et retour. À part le Mali, tous les prétendants ont déjà participé au Mondial.

Pour entrer dans ce cercle restreint, les hommes du coach Mohamed Magassouba devront vite tirer les enseignements de leur élimination en huitièmes de finale de la Can 2021. Le jeu de possession des Aigles était inefficace dans la zone de vérité. Sur les quatre buts inscrits au Cameroun, en autant de matchs disputés, trois sont des penalties transformés par l’avant-centre Ibrahima Koné.

La Tunisie a une revanche à prendre sur le Mali qui l’a battue il y a un peu plus d’un mois. Les Aigles de Carthage, qui se déplacent le 24 mars et reçoivent trois jours plus tard, sont capables du meilleur comme du pire. Bluffante face au Nigeria, la Tunisie est retombée dans ses travers contre le Burkina. Cette inconstance a causé le limogeage de l’entraîneur Mondher Kebaier remplacé par son adjoint Jalel Kadri.

Ghana – Nigeria, 24 et 27 mars 

Ces deux nations ont respectivement pris part à trois et six phases finales de Coupe du monde. Lors de l’édition 2018, les Super Eagles étaient présents en Russie contrairement aux Black Stars.

Le Ghana quelconque a fait naufrage au Cameroun. Défaits par le Maroc, tenus en échec par le Gabon et surpris par les Comores, les partenaires d’André Ayew ont lamentablement été éliminés au premier tour.

Le Nigeria, au sortir de ses trois premières rencontres de haute facture dans la compétition, semblait taillé pour le titre. Mais les Super Eagles ont perdu pied dès les huitièmes de finale.

Égypte – Sénégal, 24 et 28 mars 

Le remake de la finale de la 33e édition de la Can 2021 s’annonce haletant. Le Sénégal, qui a remporté la première manche aux tirs au but, est plus que jamais sûr de ses forces. Sa malédiction s’est enfin brisée le 6 février dernier grâce notamment au leadership de Sadio Mané.  

L’Égyptien Mohamed Salah a fondu en larmes quand son coéquipier à Liverpool (Premier League anglaise) s’apprêtait à en finir avec ses espoirs de sacre. Ce coup de massue est resté en travers de la gorge du Pharaon qui rêve de priver le nouveau champion d’Afrique d’une deuxième qualification de suite à la Coupe du monde.

Cameroun – Algérie, 26 et 29 mars 

Le dernier Mondial des Lions indomptables et des Fennecs, c’était en 2014 au Brésil. Le Cameroun a clos sa Can avec une médaille de bronze arrachée au Burkina alors que l’Algérie, tenante du titre, s’est sabordée au premier tour.

Djamel Belmadi, le sélectionneur de l’Algérie, dispose de peu de temps afin de remobiliser ses troupes et retrouver l’identité qui lui a permis de monter sur le toit de l’Afrique. La plaie est moins profonde pour le Cameroun qui a fait montre de caractère dans une petite finale très mal embarquée.  

Menés trois à zéro par les Étalons à la mi-temps, les Lions indomptables ont effacé l’ardoise avant de s’imposer aux tirs au but. Un exercice qui ne leur avait pas souri quelques jours auparavant. Avec ce mental à toute épreuve, le Cameroun peut causer bien des ennuis à une Algérie convalescente.

RD Congo – Maroc, 26 et 29 mars

Les Léopards ont faim. Jusque-là, il faut remonter à 1974 pour trouver l’unique trace de la République démocratique du Congo au Mondial. Le pays s’appelait encore le Zaïre et le tournoi se déroulait en République Fédérale d’Allemagne (RFA, Ouest).

Tout un pays attend ce retour à portée de main dans le nec plus ultra du foot d’autant que Cédric Bakambu et compagnie ont regardé la Can 2021 à la télévision. Le Maroc, sorti en quarts de finale par l’Égypte (2-1 après prolongations), a plus d’expérience. Et les Lions indomptables, cinq fois mondialistes, ont développé au Cameroun un jeu séduisant.

Sommet UE-UA: le Sénégal veut « une déclaration forte »

A l’issue de la rencontre, Dakar attend une « déclaration forte, moins politique et plus engageante ».L’Union européenne et l’Union africain organisent leur sixième sommet les 17 et 18 février à Bruxelles (Belgique). Pour Me Aïssata Tall Sall, ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur, ce sommet doit être plus efficace pour les deux organisations.

« L’autre chose (c’est de) nous dire, que cette déclaration finale qui va sanctionner le sommet doit être forte, courte, moins politique et plus engageante. Elle doit lier les pieds et les mains de l’Europe et de l’Afrique ensemble dans ce qu’elles vont faire », a dit Me Sall, recevant jeudi soir à Dakar, des Commissaires de l’UE en visite au Sénégal qui assure la présidence de l’UA pour la période 2022-2023.

Poursuivant, la cheffe de la diplomatie sénégalaise a estimé que « nous allons vers un sommet extrêmement important pour lequel nous allons redéfinir la forme de notre partenariat avant d’aborder les questions de fond parce que nous voulons que ce sommet soit beaucoup plus efficace que les précédents ».

« C’est pour cela que nous avons pensé qu’ensemble, avec vous, ce format de table-ronde est quelque chose de pragmatique pour nous permettre d’arriver à ces résultats », a-t-elle ajouté.

Selon elle, « l’Europe doit avoir une grande initiative pour l’Afrique pour nous permettre de nous décloisonner, de faire tomber les barrières, de faire passer les personnes et les biens dans toutes les frontières sans que cela ne soit une difficulté ».

De son côté, la vice-présidente exécutive de la commission européenne, Margarette Vestager a magnifié le partenariat entre l’Afrique et l’Union européenne, promettant que l’UE continuera d’accompagner l’Afrique afin qu’elle relève les défis de l’heure.

En prélude au Sommet UE-UA, des Commissaires européens conduits par la présidente de la Commission européenne, Ursula Von Der Leyen, sont en visite à Dakar du 9 au 11 février 2022. L’objectif est d’échanger avec les autorités sénégalaises, la jeunesse sénégalaise, la société civile et le secteur privé autour des principaux défis et enjeux de la relance socio-économique du Sénégal.

Les deux parties ont également échangé autour des priorités du partenariat UE-Sénégal ainsi que sur les priorités de l’agenda sénégalaise vis-à-vis la présidence de l’Union Africaine.

Recevant la délégation, hier jeudi, le président Macky Sall a plaidé pour un « partenariat rénové » avec l’UE. « Compte tenu de la proximité géographique, l’Europe et l’Afrique ont intérêt à travailler ensemble », a dit Macky Sall.

Tunisie : Le président Saïed dissout le Conseil supérieur de la magistrature

Le président tunisien Kaïs Saïed a annoncé la dissolution du Conseil Supérieur de la Magistrature (CSM), en l’accusant d’être partial et au service de certains intérêts.
« Le CSM appartient au passé à partir de ce moment », a déclaré le président dans une vidéo diffusée sur la page « facebook » de la présidence tunisienne.

Dans cette vidéo, le chef de l’Etat tunisien a accusé de « corruption » cette institution constitutionnelle, « garante, dans le cadre de ses attributions, du bon fonctionnement de la justice et de l’indépendance de l’autorité judiciaire », et d’avoir ralenti des procédures, dont les enquêtes sur les assassinats de militants de gauche survenus en 2013.

Le président tunisien a assuré « travailler sur un décret provisoire » pour réorganiser le CSM. Il y a quelques semaines, il avait déjà retiré un certain nombre d’avantages aux membres du CSM.

« Malheureusement dans ce pays, certains juges dans les tribunaux ont manipulé le dossier Chokri Belaid », un dirigeant de gauche tué de trois balles devant son domicile le 6 février 2013, a dénoncé M. Saied, ajoutant que « ce n’est pas le premier procès où ils essaient de cacher la vérité depuis des années ».

« Dans ce conseil, les postes et les nominations se vendent et se font selon les appartenances », a affirmé le chef d’Etat, en ajoutant: « vous ne pouvez pas imaginer l’argent que certains juges ont pu recevoir, des milliards et des milliards ».

Pour lui, « la place des juges (du CSM) n’est pas là où ils se trouvent mais sur le banc des accusés ».

Peu après la décision du président tunisien de dissoudre le Conseil supérieur de la magistrature, les juges ont exprimé leur refus mettant en avant l’absence de tout mécanisme constitutionnel et légal le permettant.

« Les juges ne resteront pas silencieux », a prévenu le chef du Conseil supérieur de la magistrature, Youssef Bouzakher, pour qui la décision du président est illégale et s’apparente à une tentative de soumettre les juges au bon vouloir présidentiel. 

La police tunisienne a annoncé, lundi, avoir verrouillé les portes de l’institution.

Af’Sud : lancement d’une unité de production de vaccins

L’usine va fabriquer des vaccins contre la Covid-19 et d’autres maladies.L’Afrique est en passe de devenir autonome en matière de production de vaccins. Le président sud-africain, Cyril Ramaphosa, a inauguré ce mercredi une unité de fabrication de vaccins contre le nouveau Coronavirus et d’autres types de maladies.

L’usine connue sous le nom de NantSa veut renforcer l’empreinte pharmaceutique globale du continent africain dans un secteur dominé par les acteurs des pays développés. Ce qui a poussé le dirigeant sud-africain à parler d’« une étape importante dans la marche de l’Afrique vers la santé, le progrès et la prospérité ».

« C’est entre les murs de cette installation, grâce aux réseaux qui sont en train d’être construits, grâce aux compétences avancées qui sont en train d’être développées, et grâce aux autres initiatives sur notre continent, que notre vision de la fabrication de vaccins, de diagnostics et de médicaments en Afrique prendra progressivement forme », a déclaré M. Ramaphosa.

L’usine de fabrication de vaccins est située à Brackengate, au Cap, et a été ouverte conjointement par M. Ramaphosa et Patrick Soon-Shiong, un scientifique de renommée mondiale spécialisé dans les technologies de la santé qui dirige la société NantWorks LLC.

« Ce lancement permettra à l’Afrique de ne plus dépendre d’autres régions et organisations pour approvisionner sa population en vaccins et autres médicaments indispensables », a ajouté le chef de l’Etat de la Nation arc-en-ciel.

Selon lui, l’Afrique ne doit plus être le dernier continent à avoir accès aux vaccins contre les pandémies. « L’Afrique ne devrait plus aller quémander des vaccins au monde occidental. Nous nous débrouillerons seuls. Nous sommes déterminés à le faire et cette installation en est la preuve », a-t-il encore dit.

L’événement a coïncidé avec une cérémonie de lancement officiel de la Coalition pour accélérer l’accès de l’Afrique aux soins de santé avancés (Coalition AAAH), qui vise à accélérer la production locale de produits pharmaceutiques, biologiques et de vaccins pour l’Afrique.

« La coalition concrétise notre ferme conviction que l’Afrique doit exploiter ses compétences et ses ressources et identifier les possibilités de collaboration entre plusieurs pays », a conclu Cyril Ramaphosa.

Covid-19 en Afrique : Omicron a atteint son pic (OMS)

Le nombre de cas hebdomadaires s’est stabilisé au cours de la semaine se terminant le 9 janvier, comparé à la semaine précédente selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS).Après une hausse de six semaines, la quatrième vague de la pandémie alimentée principalement par le variant Omicron s’est stabilisée. C’est l’augmentation la plus brève jusqu’à présent sur le continent, où un total de 10,2 millions de cas cumulés de Covid-19 avait été recensé à la date du 11 janvier dernier, a indiqué l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

L’Afrique australe, qui a connu une forte augmentation du nombre d’infections pendant la vague pandémique, a enregistré une baisse de 14 % des infections au cours de la semaine écoulée. En Afrique du Sud, où le variant Omicron a été répertorié pour la première fois, le nombre d’infections hebdomadaires a diminué de 9 %, soutient l’OMS.

Selon cette dernière, l’incidence de la pandémie est aussi en baisse en Afrique de l’Est et en Afrique centrale. Cependant, note-t-elle, l’Afrique du Nord et l’Afrique de l’Ouest connaissent une augmentation du nombre de cas, l’Afrique du Nord ayant enregistré une hausse de 121 % la semaine dernière par rapport à la semaine qui l’a précédée.

Par ailleurs, ajoute l’organisme onusien, sur l’ensemble du continent, le nombre de décès a augmenté de 64 % au cours de la semaine qui s’est achevée le 9 janvier par rapport à la semaine précédente, principalement à cause des infections chez les personnes à haut risque.

La quatrième vague est toutefois moins meurtrière que les vagues précédentes. Le nombre d’hospitalisations est resté faible. En Afrique du Sud par exemple, environ 9 % des plus de 5600 lits en unités de soins intensifs du pays sont occupés par des patients atteints de la pandémie.

D’après l’OMS, le variant Omicron, qui se propage rapidement, est devenu prédominant dans les pays qui connaissent une recrudescence des cas. Alors qu’il a fallu environ quatre semaines au variant Delta pour surclasser le variant Bêta auparavant dominant, le variant Omicron a surclassé son prédécesseur en seulement deux semaines dans les pays africains les plus touchés.

« Les premières indications montrent que la quatrième vague en Afrique a été abrupte et brève, mais non moins déstabilisante. La mesure essentielle de riposte à la pandémie dont l’Afrique a grand besoin reste la même, à savoir une augmentation rapide et conséquente du nombre de personnes vaccinées contre la COVID-19. La prochaine vague pourrait être moins indulgente », a déclaré la Directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique, Dr Matshidiso Moeti. Elle s’exprimait au cours d’une conférence de presse virtuelle organisée ce jeudi.

Le nombre de tests, qui sont essentiels à la détection et à la surveillance de la COVID-19 – dont la surveillance génomique, a connu une légère augmentation de 1,6 % au cours de la semaine écoulée avec plus de 90 millions de tests – principalement des tests d’amplification en chaîne par polymérase (PCR) – réalisés sur le continent. Au cours de la semaine dernière, 23 pays ont enregistré un taux de positivité élevé, supérieur à 10 %.

Partout en Afrique, l’OMS dit apporter son appui aux pays pour renforcer le séquençage génomique par des formations dans des domaines essentiels tels que la bio-informatique et la manipulation des échantillons. L’Organisation contribue également à l’achat et à la livraison d’équipements et de matériel de laboratoire essentiels aux pays.

À ce jour, 30 pays africains – et au moins 142 pays dans le monde – ont détecté le variant Omicron. Le variant Delta a été signalé dans 42 pays d’Afrique. En Afrique de l’Ouest, où l’incidence du coronavirus est en augmentation, le nombre de séquences d’Omicron réalisées par des pays comme Cabo Verde, le Ghana, le Nigéria et le Sénégal est en hausse. À Cabo Verde et au Nigéria, Omicron est désormais le variant dominant.

Même si le continent semble résister à la dernière vague pandémique, le taux de vaccination reste faible. Environ 10 % seulement de la population africaine est entièrement vaccinée. L’approvisionnement en vaccins s’est récemment amélioré sur le continent et l’OMS affirme renforcer son appui aux pays pour qu’ils puissent distribuer efficacement les doses à l’ensemble de leur population.

« Cette année devrait marquer un tournant dans la campagne de vaccination contre la Covid-19 en Afrique. Dans la mesure où une grande partie de la population n’est toujours pas vaccinée, nos chances de limiter l’émergence et l’impact des variants meurtriers sont bien minces », a alerté Dr Moeti.

« Nous disposons du savoir-faire et des outils nécessaires et, grâce à une action concertée, nous pouvons à coup sûr faire pencher la balance en notre faveur contre la pandémie », a-t-elle assuré.

Fléchissement des prix mondiaux des produits alimentaires

L’indice de référence de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) sur les prix mondiaux des produits alimentaires montre une moyenne nettement plus élevée en 2021 qu’en 2020.Les prix mondiaux des produits alimentaires ont légèrement reculé en décembre 2021. Dans son dernier rapport publié ce jeudi, la FAO indique les prix internationaux des huiles végétales et du sucre ont cédé beaucoup de terrain par rapport à leurs niveaux auparavant élevés.

L’Indice FAO des prix des produits alimentaires a affiché une valeur moyenne de 133,7 points en décembre, soit une baisse de 0,9 pour cent par rapport à novembre, mais un niveau encore supérieur de 23,1 pour cent à celui de décembre 2020. L’Indice suit l’évolution mensuelle des prix internationaux des produits alimentaires les plus couramment échangés dans le monde. La seule hausse mensuelle enregistrée en décembre est à mettre au compte du sous-indice des produits laitiers.

Sur toute l’année 2021, en moyenne annuelle, l’agence onusienne note que les prix des produits alimentaires s’est établi à 125,7 points, soit pas moins de 28,1 pour cent de plus que l’année précédente.

« Normalement, des prix élevés devraient entraîner une hausse de la production, mais le coût des intrants, la pandémie mondiale actuelle et des conditions climatiques toujours plus incertaines ne laissent que peu de place à l’optimisme quant à un retour à des conditions de marché plus stables, y compris en 2022 », a déclaré Abdolreza Abbassian, Économiste principal à la FAO.

L’Indice FAO des prix des céréales a baissé de 0,6 pour cent par rapport à novembre, car la chute des cours du blé à l’exportation, dans un contexte d’accroissement des disponibilités après les récoltes effectuées dans l’hémisphère Sud, a plus que compensé le raffermissement des prix du maïs, lequel s’explique par une forte demande et des craintes quant au temps sec qui persiste au Brésil.

Toutefois, sur l’année entière, l’Indice FAO des prix des céréales a atteint son plus haut niveau annuel depuis 2012 et progresse de 27,2 pour cent par rapport à 2020 : le maïs enregistre une hausse de 44,1 pour cent et le blé de 31,3 pour cent, mais le riz cède 4,0 pour cent.

Pour les prix des huiles végétales, l’indice a reculé de 3,3 pour cent en décembre. En effet, les cours de l’huile de palme et de l’huile de tournesol se sont affaissés, car la demande mondiale à l’importation a été faible, ce qui est peut-être lié au fait que l’on se soit inquiété des conséquences de la hausse du nombre de cas de covid-19. Sur l’ensemble de l’année 2021, la FAO note que les prix des huiles végétales ont atteint leur plus haut niveau jamais enregistré et augmenté de 65,8 pour cent par rapport à 2020.

Quant au sucre, l’Indice FAO des prix a perdu 3,1 pour cent depuis novembre et tombe ainsi à son niveau le plus bas depuis cinq mois, en raison des craintes quant aux éventuelles répercussions du variant Omicron sur la demande mondiale, de l’affaiblissement du real brésilien et de la baisse des prix de l’éthanol. Sur l’ensemble de l’année 2021, l’Indice FAO des prix du sucre a grimpé de 29,8 pour cent par rapport à l’année précédente et a atteint son plus haut niveau depuis 2016.

De leur côté, les prix de la viande sont restés globalement stables en décembre, mais sur l’ensemble de l’année 2021, ils ont progressé de 12,7 pour cent par rapport à 2020.

L’Indice FAO des prix des produits laitiers est le seul sous-indice à avoir progressé en décembre : il gagne 1,8 pour cent par rapport au mois précédent, car les cours internationaux du beurre et du lait en poudre ont augmenté à la suite de la baisse de la production laitière dans l’Europe de l’Ouest et en Océanie.

Les prix du fromage ont pour leur part légèrement reculé, ce qui indique que les producteurs laitiers d’Europe de l’Ouest ont privilégié ce produit. En 2021, la valeur moyenne de l’Indice FAO des prix des produits laitiers a augmenté de 16,9 pour cent par rapport à 2020.

CAN 2021 : un joli chèque pour le vainqueur

La Confédération africaine de football (Caf) a rehaussé la prime de victoire pour le vainqueur de la 33ème édition de la Coupe d’Afrique des Nations.Voilà une nouvelle qui devrait motiver les 24 sélections nationales qui prendront part à la Can qui débute dimanche 9 janvier au Cameroun. Le vainqueur de cette édition percevra plus que ce que les Fennecs d’Algérie avaient reçu (2 milliards 882 millions de FCFA) lors de son sacre en Egypte en 2019.

Pour cette édition au pays des Lions indomptables, le futur lauréat recevra une gratification record de 4,4 millions d’euros (2 milliards 882 millions Fcfa) pendant que le finaliste se consolera avec une prime de 2,64 millions d’euros (1 milliard 729 millions). 

Les sélections éliminées en demi-finale toucheront 2,2 millions d’euros (1 milliard 441 millions) et les équipes qui s’arrêtent en quart de finale repartiront avec une enveloppe de 703.361 euros (460 millions de FCFA).

La 33ème édition de la Can est prévue du 9 janvier au 6 février 2022 au Cameroun. L’Algérie tenante du titre s’était imposée en finale en 2019 en Egypte devant le Sénégal au stade national du Caire (1-0).

Toutes les récompenses de la CAN 2022 (2021)

Gagnant de l’édition : 4,4 millions d’euros

Finaliste : 2,64 millions d’euros

Troisième et demi-finaliste : 2,2 millions d’euros chacun

Quart de finaliste : 703.361 mille euros

Des investisseurs tunisiens prospectent le marché sénégalais

La visite de ces hommes d’affaires entre dans le cadre du Forum économique Sénégal-Tunisie qui prend fin ce vendredi 10 décembre.La capitale sénégalaise accueille, depuis hier jeudi, une mission de prospection multisectorielle de chefs d’entreprises tunisiens. Leur séjour censé aboutir à des décisions d’investissement en joint-venture a été l’occasion pour Amadou Hott d’exposer les avantages qu’offre son pays aux investisseurs étrangers.  

Le ministre sénégalais de l’Economie, du Plan et de la Coopération, qui présidait l’ouverture du forum, a d’emblée indiqué qu’au Sénégal l’investissement est soutenu par une politique incitative et attrayante. A ce titre, a-t-il souligné, des mesures d’allégements fiscaux, et d’autres avantages sont consentis aux investisseurs à travers le Code des investissements en cours de révision.

Par ailleurs, M. Hott a évoqué la mise en place de plateformes industrielles à travers les Zones économiques spéciales et les agropoles. Avec ces plateformes, les investisseurs bénéficient de packages de services et d’incitations pour opérer plus rapidement et de manière plus compétitive.

En outre, pour la relance de l’économie post-Covid-19, le Sénégal s’est doté d’un nouveau cadre pour les partenariats public-privé (PPP). Selon Amadou Hott, ce canevas adopte les meilleures pratiques et dispose de flexibilité ainsi que d’outils innovants permettant de « dérisquer » les projets grâce à une bonne préparation.

Des réformes ont également été initiées dans les secteurs clés aux fins d’accroître la compétitivité et l’attractivité de notre pays, a fait savoir l’ancien fonctionnaire de la Banque africaine de développement (Bad).

« Étant un pays ouvert et sans exclusivité, nous voulons que les opportunités que nous offrons soient connues des investisseurs de la Tunisie, un pays ami partageant beaucoup de valeurs avec le Sénégal », a expliqué le ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération.

Pour lui, toutes ces mesures devraient permettre aux opérateurs économiques tunisiens de fabriquer au Sénégal des produits importés de la Tunisie pour rééquilibrer la balance commerciale. À en croire Amadou Hott, la pandémie a souligné la nécessité pour le continent noir de booster les investissements privés afin de produire plus dans des secteurs de souveraineté et être moins dépendant des chaînes de valeur mondiales.

A cet effet, a-t-il dit, les Etats doivent davantage être mobilisés pour accompagner leurs secteurs privés à travers des réformes et les autorités doivent mobiliser plus de ressources concessionnelles. Celles-ci peuvent être rétrocédées aux banques locales pour alimenter d’autres mécanismes de financement innovants permettant au secteur privé d’accéder aux crédits à moindre coût, a précisé M. Hott.

Enfin, il a invité les investisseurs sénégalais et tunisiens à mieux s’organiser « pour tirer profit de ces belles perspectives pour une relance de nos économies avec un secteur privé africain fort qui investit plus et mieux ».

Covid-19 : le variant Omicron présent dans onze pays africains

Les Centres africains de contrôle et de prévention des maladies (Africa CDC en anglais) ont affirmé que la nouvelle souche du coronavirus a été détectée ces derniers jours dans sept pays supplémentaires sur le continent.Le variant Omicron étend ses tentacules en Afrique. Il est désormais en circulation dans onze États. Il s’agit selon Africa CDC de l’Afrique du Sud, du Botswana, du Nigeria, du Ghana, de l’Ouganda, de la Zambie, du Sénégal, de la Tunisie, du Mozambique, de la Namibie et du Zimbabwe.

L’Afrique australe, d’où est parti ce mutant, a été frappée de mesures d’isolement. « Les preuves actuelles de la propagation mondiale et de la transmission communautaire du variant Omicron ne justifient pas ces interdictions de voyage sélectives », ont fait savoir les Centres africains de contrôle et de prévention des maladies.

Dans un communiqué daté du 9 octobre, la structure panafricaine a appelé à « l’annulation urgente » desdites mesures dictées par la peur du nouveau variant. Mercredi dernier, l’Union africaine (UA) a également pris position en soulignant que les interdictions de voyage auront des « répercussions négatives » sur la vie des populations ciblées.

Au moment où l’Afrique australe doit faire face à un pic de contaminations, le repli de certains pays « limite la capacité d’accès aux fournitures médicales », a noté Africa CDC pour qui la transparence sur Omicron a été mal récompensée.