« Global Africa », la nouvelle revue scientifique africaine

Lancement au Sénégal d’une ambitieuse revue de recherche scientifique sur l’Afrique.L’Université Gaston Berger de Saint-Louis au Sénégal (UGB) a annoncé, ce jeudi 1er avril 2021, le lancement de « Global Africa », une revue scientifique internationale et pluridisciplinaire, associée à des actions de renforcement de la recherche africaine, soutenue par l’Agence française de développement (AFD) à hauteur de 1,5 million d’euros. Ce programme mobilisera plus d’une dizaine d’institutions partenaires africaines ou françaises.

La revue, rattachée au Laboratoire d’analyse des sociétés et pouvoirs / Afrique-Diasporas (LASPAD) de l’UGB, vise à rendre compte des enjeux politiques, sociaux, économiques, écologiques, technologiques de l’Afrique et du monde.

Editée en quatre langues (français, anglais, arabe et swahili), cette publication dont les premiers appels à contribution vont être diffusés prochainement, est dotée des standards internationaux d’évaluation des articles. Au-delà des sciences sociales, elle est ouverte à la science de la durabilité et aux approches pluridisciplinaires.

« Global Africa » a été imaginée par un consortium, qui comprend, aux côtés du LASPAD de l’UGB, l’IRD (Institut de recherche pour le développement, France), le Center for Global Studies de l’UIR (Université internationale de Rabat, Maroc) et le LASDEL (Laboratoire d’études et de recherche sur les dynamiques sociales et le développement local, Niger). L’AFD apporte pendant quatre ans un soutien au lancement du programme à travers un financement d’1,5 million d’euros pour un budget global de 2,65 millions d’euros.

Un programme de formations et d’événements est prévu pour compléter l’offre éditoriale de la nouvelle revue scientifique africaine.

Cyril Ramaphosa pour une révolution numérique inclusive

Les Sud-Africains vivant dans les zones rurales doivent être inclus dans l’utilisation de la technologie numérique tout comme leurs homologues des centres urbains qui ont adopté la « révolution numérique », a plaidé jeudi le président, Cyril Ramaphosa.Dans un discours prononcé lors de l’ouverture de la Maison nationale des chefs traditionnels au Cap, M. Ramaphosa a déclaré que la Covid-19 a forcé le pays à s’appuyer sur la technologie pour communiquer sur la lutte contre la pandémie.

« Nous avons adopté de nouvelles méthodes de travail, de nouvelles façons de faire les choses (depuis la pandémie) », a déclaré le chef de l’Etat, ajoutant que le pays a également adopté des processus technologiques « qui nous permettent de nous réunir de manière plutôt rentable, de continuer à faire le travail qui doit être fait ».

« Et c’est à cet égard que certains processus de relance économique comme la révolution numérique doit être axés sur les communautés rurales », a poursuivi Ramaphosa.

Il a déploré le fait que le secteur privé ait tendance à se concentrer uniquement sur les zones urbaines, appelant à un partenariat entre le gouvernement, les chefs traditionnels, le secteur privé, la société civile et les autres parties prenantes pour relever les défis auxquels le pays est confronté.

« Nous avons démontré au cours de l’année écoulée que, lorsque nous travaillons ensemble, nous pouvons réaliser de grandes choses », a-t-il déclaré.

Réflexions à Abidjan contre le piratage des contenus audiovisuels par internet

A l’initiative de la Haute autorité de la Communication audiovisuelle (HACA), une table ronde s’est tenue, mercredi à Abidjan, pour trouver des solutions à l’exploitation illégale des contenus audiovisuels en Côte d’Ivoire, a constaté APA sur place.

Cette rencontre qui a réuni des organes de régulation, des opérateurs audiovisuels et des fournisseurs d’accès à internet (FAI) avait entre autres, pour objectif de sensibiliser les acteurs de cet écosystème et d’adopter des mesures consensuelles pour lutter contre le piratage des services audiovisuels et la distribution non-autorisés.

 Selon Me René Bourgouin, le président de la HACA, qui a ouvert ces assises par un exposé inaugural, il a soutenu qu’aborder la question de l’exploitation illégale des contenus audiovisuels par Internet protocole télévision (IPTV), revient à apporter des réponses précises à plusieurs préoccupations.

Il s’agit notamment de savoir comment identifier des sites diffusant illégalement des contenus audiovisuels par IPTV, quelle doit être la contribution de l’autorité de régulation des télécommunications dans la lutte contre l’exploitation illégale des contenus audiovisuels par IPTV et  recueillir les propositions et solutions des opérateurs du secteur de la communication audiovisuelle dans la lutte contre le piratage des contenus audiovisuels.

Poursuivant Me Bourgouin a souligné que toute exploitation illégale d’un contenu audiovisuel quel que soit le moyen de diffusion, porte atteinte au droit des créateurs, de la propriété intellectuelle et en général à l’économie nationale.

Par conséquent, le président de la HACA a appelé les opérateurs du secteur de la communication audiovisuelle à la synergie d’actions et à une co-régulation pour lutter contre le piratage par internet.

Plusieurs communications dont celle intitulée, «exploitation illégale des services audiovisuels sur internet/description et ébauche de solutions » prononcée par Me Édouard Bloch, ont meublé cette table ronde. 

« Le piratage est universel et aujourd’hui il est plus facile d’accéder à une offre pirate qu’à une offre légale», a indiqué Me Bloch qui est avocat au barreau de Paris. Les pirates, a-t-il regretté,  « ne paient pas d’impôts et l’Etat ne tire aucun bénéficie de cette activité ».

 Ainsi, pour venir à bout du piratage des contenus audiovisuels par internet, le conférencier a fait plusieurs propositions dont la coopération entre les fournisseurs d’accès internet ainsi que l’identification et l’interruption des flux pirates.

 La HACA est une autorité administrative indépendante chargée de la régulation de la communication audiovisuelle en Côte d’Ivoire. Elle a entre autres pour missions d’assurer le respect des principes du libre exercice de la communication audiovisuelle, de garantir et d’assurer la liberté et la protection de la communication audiovisuelle dans le respect de la loi.

La HACA a également pour missions de veiller au respect de l’éthique et de la déontologie en matière d’information et de garantir l’accès, le traitement équitable des institutions de la République, des partis politiques, des associations et des citoyens aux organes officiels d’information et de communication.

Lancement d’un site web pour améliorer la gestion du réseau routier ivoirien

La plateforme électronique dénommée « ageroutemarché.ci», un outil digital visant à améliorer la gouvernance et la gestion des réseaux routiers en Côte d’Ivoire, a été lancée officiellement mardi à Abidjan, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.

Selon Amédée Koffi Kouakou, le ministre ivoirien de l’Equipement et de l’entretien routier, cet outil de suivi et de gestion des contrats routiers, vise plusieurs objectifs.

Il a cité entre autres, l’amélioration et la gestion  des procédures de passation des marchés publics, l’archivage de la documentation liée à la passation des marchés, la transparence des procédures de passation des marchés publics et le suivi de l’exécution des marchés de travaux par les partenaires nationaux, internationaux et les populations.

 A ce jour, a poursuivi M. Kouakou, cette plateforme électronique compte 286 Dossiers d’appel d’offre (DAO) mis en ligne, 600 entreprises recensées et 24693 soumissions de Dossiers d’appel d’offre (DAO) .

De son côté, Adama Coulibaly, le ministre ivoirien de l’économie et des finances, a soutenu dans le même élan, que cette plateforme apportera une amélioration à la gestion des marchés routiers. 

«C’est une application pour renforcer la transparence et la bonne gouvernance des contrats routiers. Cet outil a  été envisagé par le gouvernement pour palier un certain nombre de problèmes au nombre desquels la mauvaise qualité des infrastructures routières, la faiblesse des opérateurs du secteur routier, les retards dans la réalisation des infrastructures…», a expliqué M. Coulibaly.

De façon concrète, a-t-il précisé, il s’agit d’une application web pour renforcer la transparence et la bonne gouvernance dans la gestion des contrats routiers qui permettra à l’Etat  « de gérer de manière rationnelle le budget affecté aux infrastructures routières».

Avant lui, Coralie Gevers, la directrice des opérations de la Banque mondiale en Côte d’Ivoire, a réaffirmé le soutien de son institution à la Côte d’Ivoire, soulignant que cette plateforme électronique « va faciliter l’efficacité et la transparence des contrats routiers ».

La plateforme  « ageroutemarché.ci» a été conçue dans le cadre du Projet d’amélioration de la Gouvernance pour la délivrance des services de base aux citoyens ( PAGDS), un projet financé par la Banque mondiale et qui vise à soutenir l’Etat de Côte d’Ivoire dans ses réformes pour une gestion publique respectant les normes de bonne gouvernance. 

Côte d’Ivoire: le numérique, une urgence pour la transformation technologique du pays

L’Etat ivoirien s’est fortement engagé dans la digitalisation des services publics, mais également à créer une société, où le numérique qui n’est plus une option, participe à la transformation technologique et structurelle du pays.

La crise sanitaire de Covid-19 a mis à l’épreuve l’écosystème du numérique dans le secteur public et privé, mais très vite les dirigeants se sont adaptés pour ne pas interrompre les activités socio-économiques.

Toutefois, cette situation aura permis de créer une résilience et de montrer des gaps à rattraper. Aujourd’hui, tous les secteurs s’activent à adopter des solutions numériques, un facteur qui s’impose comme une nécessité pour être au rendez-vous du développement.

De ce fait, il y a urgence de s’aligner sur la digitalisation des process. Cet élan s’inscrit dans la pensée libérée par feu Félix Houphouët-Boigny, le premier président ivoirien, qui déclarait que « l’avenir appartient à la science, à la technique et à la technologie », se souvient le journaliste ivoirien Fernand Dédeh.

Mlle Cissé, une jeune Ivoirienne, étudiante aux États-Unis, où elle prépare un master en hôtellerie et qui par la force de la pandémie de Covid-19, est rentrée en Côte d’Ivoire auprès  des siens, profite de l’enseignement à distance grâce aux cours en ligne.

Au plus fort de la pandémie de Covid-19, le système éducatif ivoirien a aussi eu recours au numérique pour assurer la poursuite des programmes. Le numérique s’affiche comme une opportunité pour « déconfiner » l’éducation, l’enseignement, la formation et les échanges.

L’urgence du numérique 

 Le numérique est indispensable pour créer des solutions dans tous les domaines. A ce propos, Fernand Dédeh relève entre autres la gouvernance, la santé… Une panacée qui s’impose comme un levier pour développer et organiser les activités en société de manière intelligente.

L’analphabète de ce siècle est celui qui ne sait pas manipuler l’outil informatique. Par ailleurs, le pays qui n’alignera pas ses process sur des standards numériques aura un grand retard pour se développer dans certains domaines et dans le concert des nations. 

Selon le vice-président de Huawei, en charge des relations publiques en Afrique subsaharienne, Loïse Tamalgo, « aujourd’hui 535 millions d’Africains utilisent le téléphone, et le mobile a contribué a créé 1,3 million d’emplois directs et 2,8 millions d’emplois indirects en Afrique sub saharienne », citant un rapport de la « GSMA ».

Le digital, en plus d’améliorer les conditions de vie, créé des emplois et partant favorise la création de la richesse. Toute chose qui permet de booster les performances du Produit intérieur brut d’un pays.

En 2020, la contribution du numérique au PIB en Afrique sub saharienne était estimée à environ 142 milliards de dollars américains, ce qui représente en 76 680 milliards de francs cfa, soit 8,6%. Cela montre toute l’importance et les opportunités qu’offre le numérique. 

La Côte d’Ivoire a mis en place l’Agence nationale du service universel des télécommunications -TIC (ANSUT) pour offrir aux populations des services technologiques de base, tant en milieu urbain que rural.

Beaucoup d’efforts restent cependant à faire. Le pays s’attèle à relever les défis liés au numérique, mais doit aller encore plus vite. La digitalisation n’est plus une option, mais une nécessité, car tous les services passent progressivement au numérique, estime M. Dédeh.

Les freins pour une digitalisation massive

L’accès à l’internet et le coût des services restent encore inaccessibles à certaines couches de la population, surtout en zone rurale. Un fort écart est constaté de ce fait entre les habitants d’une même nation.

L’Etat ivoirien a commis des entités à l’effet de travailler sur des questions transversales en vue de digitaliser tous les secteurs d’activités. Ce programme ambitieux devrait être encore plus tangible dans les années à  venir.

Le pays s’appuie sur des partenaires pour avancer dans la digitalisation de certains secteurs. Outre les constructeurs d’infrastructures mobiles, Huawei, le géant chinois des solutions digitales, accompagne l’Etat dans l’installation de la fibre optique et la couverture réseau dans le pays. 

Les infrastructures en vue de l’extension de la fibre optique demeurent un défi à l’intérieur du pays. Une démocratisation des services numériques s’impose pour que des millions d’Ivoiriens s’offrent le digital comme un outil de travail et d’offre de leurs potentiels.

L’on constate par ailleurs très peu de fabricants d’ordinateurs locaux.  Le secteur privé, avec certaines facilités de l’Etat, devrait pouvoir créer en masse des outils informatiques qui sont quasiment importés.

Pour Fernand Dédeh, si des champions industriels ne se créent pas dans le domaine informatique, le pays sera toujours dépendant des autres et consacrera d’importantes devises pour acheter des outils dont le relief et les ressources du pays leur donnent la possibilité de fabriquer.

Des compétences sont visiblement importées. La Côte d’Ivoire devra dans les années à venir former ses jeunes filles et garçons afin de concevoir, fabriquer sur place les intrants et imposer leur savoir-faire technologiques. Ce qui induit un engagement politique.

Mise en service de cartes prépayées pour le paiement des frais de mission des ministres

La Direction générale du Trésor et de la Comptabilité publique (DGTCP) a lancé officiellement mercredi à Abidjan, l’opération dite « Cartes prépayées des missions» , un outil de paiement des frais de missions à l’étranger des ministres et agents de l’Etat de Côte d’Ivoire.

Selon Adama Coulibaly, le ministre ivoirien de l’économie et des finances qui a présidé cette cérémonie de lancement en compagnie de ses collègues Moussa Sanogo ( Budget) et Roger Adom (Modernisation de l’administration), ces cartes prépayées permettront aux fonctionnaires et agents de l’Etat appelés à faire des missions à l’étranger, la possibilité de réduire la manipulation de numéraire.

 Elles permettront également aux agents de l’Etat en mission de bénéficier de condition de sécurité et de commodité optimale pour l’exécution de leurs opérations financières.

Se félicitant auparavant de la mise en service de ces cartes prépayées de missions, M. Coulibaly a indiqué que leur opérationnalisation  s’inscrit dans l’ambition du président ivoirien Alassane Ouattara de faire de l’administration ivoirienne une référence en terme de modernisation et de qualité de service. 

« Du point de vue opérationnel, le choix du paiement des frais de mission par cartes prépayées est destiné à l’atteinte des objectifs spécifiques ci-après : réduire la manipulation du cash, sécuriser les fonds en évitant les cas d’agression liées à la détention d’espèces, apporter plus de souplesse aux agents en mission à l’étranger dans l’exécution de leurs opérations  », a expliqué de son côté Assahoré Konan Jacques, le directeur général du Trésor et de la Comptabilité Publique.

Cette innovation, a  ajouté également M. Assahoré, s’inscrit dans un cadre plus vaste incluant l’émission de cartes prépayées pour les dépenses liées aux compétitions internationales et aux bourses des étudiants.

Par ailleurs, il a souligné que ce nouvel outil  est destiné aussi à imprimer plus de célérité et de fluidité à l’exécution des missions de services publics effectuées par les fonctionnaires et agents de l’état.

Les cartes prépayées de mission ont été mises en œuvre par la direction générale du Trésor et de la Comptabilité publique de concert avec ses partenaires techniques que sont la Banque nationale d’investissement (BNI) et la société Visa international.

ARISE IIP nomme un comité consultatif composé d’éminents leaders

Arise Integrated Industrial Platforms (ARISE IIP), un développeur et opérateur panafricain de parcs industriels de classe mondiale, engagé dans la transformation économique du continent, vient de nommer un prestigieux comité consultatif comprenant cinq éminents leaders.

Ce comité consultatif est composé d’esprits brillants issus des secteurs public et privé dont l’expérience et les compétences combinées permettront de façonner et d’accélérer la stratégie de croissance d’ARISE IIP, indique l’entreprise dans une note transmise à APA.   

Il a pour mission de fournir une plateforme pour soutenir et guider l’entreprise dans les prochaines phases de son développement, tout en mettant à la disposition de la direction un support et du conseil de haut niveau en matière d’industrialisation, de durabilité, de digitalisation et d’intégration régionale.

Au cours de ces dernières années, l’entreprise a connu une expansion remarquable en Afrique de l’Ouest avec le développement de zones industrielles sur mesure, accélérant l’industrialisation du continent africain.

L’objectif principal de la direction de l’entreprise a toujours été la création d’écosystèmes industriels visant à générer une forte valeur ajoutée locale ainsi qu’une croissance durable. Dans cet élan, les dirigeants continuent à déployer avec succès une stratégie de croissance.  

Le comité stratégique d’ARISE IIP comprend Colin Coleman, ancien Partner et PDG Afrique subsaharienne chez Goldman Sachs. Il est maître de conférences au Jackson Institute for Global Affairs de l’université de Yale.

M. Colin est également membre du Conseil d’administration du groupe Foschini et coprésident Youth Employment Service. Il cumule une forte expérience qui permettra avec les autres membres du comité de concevoir une stratégie en vue du développement de l’entreprise.   

L’ancien diplomate français de haut rang, Bruno Delaye, fait partie de ce comité. Président d’Entreprise et diplomatie, une branche du groupe ADIT, leader européen de l’intelligence stratégique, il possède une vaste expérience dans le conseil stratégique aux entreprises opérant en Afrique.

Laureen Kouassi-Olsson, la seule femme de ce comité, est une dirigeante expérimentée dans le secteur des services financiers et du capital-investissement en Afrique. Ses huit dernières années, elle les a passées en tant que directrice d’investissement à Amethis, un fonds d’investissement français.

Elle est la fondatrice et la directrice générale de Birimian, une holding d’investissement à long terme dédiée aux marques africaines. Laureen siège par ailleurs au Conseil d’administration de plusieurs institutions financières de premier plan sur le continent.

Carlos Lopes, professeur à l’Université du Cap et à Sciences Po Paris, est membre d’une dizaine de Conseils d’administration. Il a dirigé plusieurs institutions des Nations Unies, dont la Commission économique pour l’Afrique.

Cet éminent économiste a été à l’avant-garde de projets d’intégration économique tels que la zone de libre-échange continentale africaine, la réforme de l’Union africaine ou l’établissement de nouveaux partenariats avec l’Union européenne.  

Le conseiller principal du PDG de Total, Momar Nguer, a été coopté pour intégrer ce comité consultatif. Ex-membre du comité exécutif du géant français du pétrole et du gaz, Momar a beaucoup travaillé sur tout le continent où il a une bonne connaissance du marché.  

Précédemment directeur général chargé du marketing et des services de Total, Momar Nguer a contribué aux principales initiatives de la société en matière d’énergie verte. Cette expérience sera une plus-value pour les objectifs de l’entreprise.      

« Leur expertise combinée dans les domaines clés de la finance, du commerce et des relations gouvernementales, jouera un rôle précieux dans l’orientation des décisions stratégiques », a déclaré Gagan Gupta , cofondateur d’ARISE IIP.

« Je suis persuadé que nos conseillers vont nous aider à saisir de nouvelles opportunités afin de réaliser des projets à grande échelle qui transformeront les chaînes de valeur locales et l’industrialisation de manière durable », a-t-il ajouté.      

Avec son pool d’expertises, ARISE IIP a la capacité de concevoir et de réaliser des plateformes logistiques au profit d’acteurs publics et privés dans leur transition vers une économie industrielle, en identifiant les opportunités dans les chaînes de valeur commerciales et industrielles.  

Son ambition est de libérer le potentiel industriel du continent tout en neutralisant les émissions de carbone et leur impact sur le climat. L’entreprise est présente au Bénin (GDIZ), au Togo (PIA) et au Gabon (GSEZ), où la GSEZ a été classée meilleure zone économique spéciale du monde dans le secteur du bois (classement 2020 du FDi).

Téléphonie ivoirienne: cohabitation des numéros de 8 et 10 chiffres jusqu’au 28 février 2021

Les numéros de téléphone en Côte d’Ivoire passent dès le 31 janvier 2021 de 8 à 10 chiffres, mais pour une réussite de ce basculement il est autorisé une cohabitation des numéros de 8 et 10 chiffres jusqu’au 28 février 2021.

Cette assurance a été apportée mercredi aux usagers par le ministre ivoirien de l’Economie numérique et de la poste, Mamadou Sanogo, lors d’une conférence de presse à son Cabinet à Abidjan, en présence des chefs des entreprises de téléphonie mobile.        

« Il est permis aux opérateurs de faire cohabiter leurs numéros à huit chiffres et ceux à dix chiffres jusqu’au 28 février 2021 », a-t-il dit, rapportant que les opérateurs de téléphonie apporteront assistance à leurs clients en cas de difficultés par des actions dans leurs agences.       

Le directeur général de l’Autorité de régulation des télécommunications/TIC de Côte d’Ivoire (ARTCI), Bilé Diéméléou a indiqué que la période de basculement est prévue de 0 h à 5 h (GMT, heure locale) du matin, le 31 janvier 2021.

Les usagers, ajoutera-t-il, pourraient faire basculer les numéros de leurs répertoires grâce à une application de conversion automatique des contacts de 8 à 10 chiffres pour les smartphones via un site web (pnn.artci.ci) mis en place par le régulateur pour répondre à leurs préoccupations.  

Le ministre Mamadou Sanogo a annoncé par ailleurs que cinq développeurs d’applications ont soumis leurs applications à la certification de l’ARTCI, organe de régulation qui protège également les données à caractères personnels.

Pour le moment, ils sont les seuls « autorisés à la mise en ligne de leurs produits en signant une clause de confidentialité », a poursuivi le ministre ivoirien de l’Economie numérique et de la poste, Mamadou Sanogo.

Ce nouveau plan de numérotation intervient après la saturation des blocs de numéros attribués aux opérateurs de téléphonie en Côte d’Ivoire. Avec l’avènement de la 5 G et la multiplicité des objets connectés, ce basculement va permettre de générer 10 milliards de numéros.   

Dans la nuit du 30 au 31 janvier 2021, chaque opérateur aura son quartier général pour le passage de 8 à 10 chiffres. Les trois opérateurs, présents à la conférence de presse ont déclaré être « prêts » pour cette expérience.

Téléphonie: l’ARTCI dévoile une application pour le passage de 8 à 10 chiffres

Le directeur général de l’Autorité de régulation des services de télécommunications et des TIC de Côte d’Ivoire (ARTCI), Bilé Diéméléou, a annoncé mercredi une application permettant le passage des numéros de téléphonie de 8 à 10 chiffres.

Cette application qui sera « mise en service le 31 janvier 2021 s’appelle PNN ARTCI », a indiqué à la presse le directeur général de l’ARTCI, Bilé Diéméléou, en marge d’une rencontre avec des organisations de consommateurs, à Abidjan.   

Il a expliqué que l’application développée par l’ARTCI, le régulateur du secteur des Télécoms, permet de faire passer les numéros dans le répertoire, de 8 à 10 chiffres.  Et sera fonctionnel le 31 janvier 2021.

Le directeur général de l’ARTCI a par ailleurs fait savoir aux usagers qu’en téléchargeant des applications, ils devraient se rassurer que les opérateurs de téléphonie ont travaillé d’abord en leur sein sur les équipements.

Pour l’ARTCI, les développeurs des applications devraient se conformer aux dispositions relatives à la protection des données à caractère personnel, à la sécurité numérique et obéir aux principes du nouveau Plan national de numérotation (PNN) à 10 chiffres qui doit être respecté lors de leur conception. 

Ibrahim Touré, le président de la Fédération des réseaux des consommateurs, a assuré que son organisation veille à ce que les consommateurs ne soient pas « victimes » du basculement des numéros de téléphone de 8 à 10 chiffres suite à des dysfonctionnements.  

Le ministre ivoirien de l’Économie numérique et de la poste, Mamadou Sanogo, a lancé officiellement mi-décembre 2020 le passage des numéros de téléphone mobile et fixe, de 8 à 10 chiffres, dont l’entrée en vigueur est prévue le 31 janvier 2021.

Le basculement se fera le dimanche 31 janvier 2021, à zéro heure, une date arrêtée en concertation avec les exploitants de réseaux de téléphonie,  maîtres-d’œuvre de cette opération, avait déclaré M. Mamadou Sanogo, lors d’une conférence de presse.

« Néanmoins, l’ARTCI (le régulateur) examine avec les opérateurs une possibilité de coexistence des deux plans pendant un certain délai d’adaptation pour les usagers déjà habitués aux 8 chiffres », avait encore assuré le ministre de l’Économie numérique et de la poste.

L’Etat de Côte d’Ivoire a décidé du passage des numéros de téléphone de huit à dix chiffres à compter du 31 janvier 2021 pace que les blocs de numérotation attribués aux opérateurs de téléphonie sont quasiment arrivés à saturation.  

Réflexions pour améliorer le réseau téléphonique dans les frontières ivoiriennes

La Commission nationale des frontières de la Côte d’Ivoire (CNFCI) de concert avec plusieurs structures nationales, notamment l’Agence ivoirienne de gestion des fréquences (AIGF), l’Autorité de régulation des télécommunications en Côte d’Ivoire ( ARTCI) et l’Union nationale des entreprises de télécommunications (UNETEL) ont entamé mardi à Abidjan, des réflexions pour améliorer les défaillances du réseau téléphonique dans les zones frontalières ivoiriennes.

Cette réunion de travail qui a vu la participation du ministère ivoirien de la défense et celui de l’intérieur, a été sanctionnée par la mise en place d’un comité stratégique restreint d’experts devant réfléchir d’ici à deux semaines afin d’élaborer un plan stratégique avec des mesures à court, moyen et long terme aux problèmes d’utilisation des fréquences téléphoniques aux frontières terrestres ivoiriennes qui ont une population de plus d’un demi-million d’habitants.

 «Nous avons décidé de nous retrouver dans deux semaines, mais nous avons mis en place un comité stratégique restreint qui va approfondir les axes stratégiques. Et ce comité va nous sortir un plan stratégique avec des mesures à court, moyen et long terme que nous allons porter devant la haute hiérarchie», a dit à la presse à l’issue de cette réunion, Diakalidia Konaté, le secrétaire exécutif de la CNFCI.

Egrenant au-delà de la défaillance du réseau téléphonique, les problèmes des frontières ivoiriennes, M. Konaté a dénoncé une  « une annexion progressive» de certaines localités frontalières ivoiriennes par des pays voisins. Dans un exposé fait au cours de cette réunion proprement dite, le secrétaire exécutif de la CNFCI a relevé  plusieurs autres difficultés des populations frontalières ivoiriennes.

 « Les populations vivant aux frontières ressentent un sentiment d’abandon car elles ont des difficultés pour communiquer avec le reste du pays. Il y a une fragilsation du lien d’appartenance à la patrie… Cela a un impact indéniable sur l’économie dans les frontières  », a-t-il déploré notant également des problèmes sécuritaires dont la menace terroriste.

 Dans une autre présentation, Gertrude Kouassi, la directrice exécutive de l’UNATEL (patronat des entreprises de télécommunications) a justifié la défaillance des réseaux téléphoniques des zones frontalières par plusieurs difficultés des opérateurs de téléphonie mobile dont la menace sécuritaire préoccupante dans ces zones.

 Une situation qui n’incite pas les opérateurs de Télécom à y investir énormément. Toutefois, pour encourager les membres de son organisation à investir davantage dans les zones frontalières, elle a plaidé entre autres, pour le renforcement de la sécurité aux frontières et l’amélioration des infrastructures routières dans ces localités.

 Créée en juillet 2017, la Commission nationale des frontières de Côte d’Ivoire ( CNFCI) est une structure étatique en charge de la gestion des frontières terrestres, maritimes et aériennes de la Côte d’Ivoire. Cette institution a pour mission d’assister le gouvernement dans la conception, la définition et la mise en œuvre des politiques et stratégies nationales des frontières.

Signature d’une convention pour digitaliser l’économie agricole en Côte d’Ivoire

Une convention dont l’un des objectifs est de digitaliser l’économie agricole en Côte d’Ivoire a été signée, lundi à Abidjan par la Fédération des sociétés coopératives du vivrier de Côte d’Ivoire ( FENASCOVICI) et une compagnie de téléphonie mobile.

« Nous avons compris très tôt la nécessité de s’engager dans la voie de l’autonomisation de la femme et ce, dans un contexte où elles constituent la cheville ouvrière et le socle des familles. Nous avons décidé de tisser des partenariats solides avec le monde agricole afin de digitaliser l’économie agricole», a expliqué Djibril Ouattara, le directeur général de MTN Côte d’Ivoire.

 Par ailleurs, il a indiqué qu’à travers ce partenariat, sa société va aider cette fédération du secteur du vivrier à automatiser les modes de paiement et permettre aux bénéficiaires de bénéficier de  «services financiers adaptés  ».

En outre, a ajouté M. Ouattara, cette convention permettra aux membres de cette fédération de bénéficier des offres téléphoniques (appels, SMS) adaptées. En retour, Colette Irié Lou, la présidente de la FENASCOVICI a dit sa gratitude à cet opérateur de téléphonie mobile.

 « C’est un mariage qui est scellé. Nous allons honorer cet engagement avec vous », a promis Mme Irié Lou, appelant à une modernisation du secteur du vivrier en Côte d’Ivoire. Créée en 1998, la FENASCOVICI qui regroupe des acteurs  du secteur vivrier en Côte d’Ivoire, revendique environ 400 000 membres.

Passage à 10 chiffres: l’ARTCI alerte sur des applications de conversion non autorisées

L’Autorité de régulation des services de télécommunications/TIC de Côte d’Ivoire (ARTCI) a alerté lundi les populations sur des applications téléchargeables non autorisées visant à faciliter la conversion des numéros téléphoniques de 8 à 10 chiffres. « Il nous revient de manière récurrente que des applications téléchargeables sont mises à la disposition du public pour faciliter la conversion des numéros téléphoniques », dans les smartphones, pour le passage de 8 à 10 chiffres, indique l’ARTCI dans un communiqué.

L’ARTCI, le régulateur du secteur des Télécoms et TIC en Côte d’Ivoire, a fait savoir « qu’à ce jour, elle n’a mandaté aucune entreprise pour agir en son nom en ce qui concerne de telles applications, en dehors des opérateurs de téléphonie qui le font pour leurs propres abonnés ».

Elle a rappelé aux développeurs que de telles applications requièrent les dispositions légales relatives à la protection des données à caractère personnel et à la sécurité numérique.

Le régulateur relève que la mise en place d’une telle application doit obéir aux principes du nouveau Plan de numérotation à 10 chiffres qui doit être strictement respecté lors de leur conception.   

De ce fait, il appelle à la vigilance de toute la population, les invitant à consulter son site web pour s’informer des dispositions pratiques relatives au changement du Plan national de numérotation.

Toutefois, l’ARTCI rassure les usagers des services de télécommunication qu’elle « mettra à leur portée une application prenant en compte les dispositions et principes » de la nouvelle numérotation.

L’Etat de Côte d’Ivoire a décidé du passage des numéros de téléphone de huit à dix chiffres à compter du 31 janvier 2021 parce que les blocs de numérotation attribués aux opérateurs arrivaient à saturation. 

Lauréat du Prix Alfred Dan Moussa, le journaliste ivoirien Jonas Baikeh, livre les clés de son succès

Désigné lauréat du Prix Alfred Dan Moussa 2020 du meilleur web journaliste pour la promotion de la paix et de l’intégration dans l’espace de la Cedeao, l’Ivoirien Jonas Baikeh, partage les clés de son succès sur son reportage intitulé « Daoukro, la difficile quête de la paix ».

Le web journaliste ivoirien, Jonas Baikeh, était l’invité dimanche de la 7ème session de la Quinzaine du Numérique, un espace d’échanges via WhatsApp, organisé par le Réseau des professionnels de la presse en ligne de Côte d’Ivoire (Repprelci), initiateur de ce prix.  

« Le reportage que j’ai réalisé sur Daoukro (centre-est ivoirien) fait suite à un premier que nous avons fait sur une initiative de paix et de non-violence à Toumodi (centre) », a-t-il dit.  

Un groupe de jeunes de Toumodi (Baoulé, Dioula et autres) a pris l’initiative d’appeler à la paix pendant les heures de braise, au lendemain de l’élection présidentielle ivoirienne, marquée par des violences, a rapporté le web journaliste.    

« Après Toumodi, nous avions Daoukro et Kotobi dans le pipe. Malheureusement, nous n’avons pas pu aller à Kotobi pour une question de sécurité et nos tentatives n’ont pas été couronnées de succès », a-t-il fait savoir.  

Concernant le reportage à Daoukro, il indique s’être rendu dans cette ville favorable à l’opposition et ayant connu des violences électorales, avec son cadreur le 14 novembre 2020. 

« L’accès n’a pas été facile et nous sommes allés en transport en commun » dans un contexte où il n’y avait pas  de cars en partance pour cette localité, a-t-il souligné.  

Avec toutes les péripéties, les voies obstruées dans plusieurs villages par des troncs d’arbres et des jeunes déchaînés, ils ont bravé ces obstacles.  

Partis d’Abidjan à 9 h GMT  (heure locale), nous sommes arrivés à Daoukro à 18h 30, alors qu’un couvre-feu était instauré à 21h, précise-t-il. 

Sur le terrain, la collecte d’informations a été facilitée par le correspondant de L’inter, un quotidien de l’entreprise de presse dont il est issu, Guy Sékan, qui a pu prendre attache avec les personnes ressources qu’il devait rencontrer.   

« Nous avons travaillé, avouons-le, la peur au ventre, jusqu’à ce que le dimanche 15 novembre 2020, nous quittions  précipitamment Daoukro », mentionne-t-il.   

« C’est quelques semaines après que nous avons appris qu’il y avait un concours et ensemble, la rédaction a opté pour le reportage de Daoukro et nous avons proposé la vidéo au concours », a-t-il poursuivi.  

Comme pour tout concours, « l’attente a été stressante… mais nous avons eu le sourire à la fin, Dieu merci », a laissé entendre le journaliste ivoirien. 

Selon Jonas Baikeh, l’accompagnement de la hiérarchie à Linfodrome, site web où il officie, n’a « jamais fait défaut ».  Mme Imane Rayess, PDG du groupe a impulsé cette initiative.

 M. Jonas Baikeh (49 ans), journaliste au Groupe Olympe, est diplômé en droit privé à l’Université Alassane Ouattara de Bouaké. 

Dans sa volonté de renforcer davantage ses compétences, il suit une formation en journalisme pour le développement de l’Ecole supérieure de Journalisme (ESJ) de Lille financée par la Banque Mondiale. 

C’est en 2006 qu’il rentre au Groupe Olympe comme journaliste stagiaire à Soir Info et est titularisé en mars 2008. Il anime le desk Économie et parfois la rubrique  politique. 

À l’occasion d’une restructuration au Groupe Olympe en 2019, il est muté à Linfodrome, le site d’information du groupe, où il  occupe les responsabilités de chef des services politique et société. Et depuis quelques mois, il est adjoint au rédacteur en chef.  

En choisissant ce thème et le lauréat 2020 de ce Prix pour l’animer, le Repprelci a décidé, selon le président de cette faîtière de la presse numérique ivoirienne, Lassina Sermé,  de faire la promotion non seulement du lauréat, mais également des critères de participation à ce concours.

Pour prendre part à ce concours, il faut être journaliste ressortissant et résident de l’espace Cedeao et résident dans l’espace Cedeao. Le journaliste peut être indépendant ou salarié dans une agence de presse, une web TV,  une web radio, un portail web ou un journal en ligne. 

Il doit avoir son œuvre diffusée entre le 01 janvier et le 30 novembre 2020 (un reportage, un documentaire ou une enquête de 1000 mots au maximum, une web production tv ou radio de 5 mn) faisant la promotion de la paix ou de l’intégration. 

Le Repprelci est une organisation créée en 2006, regroupant les acteurs de la presse numérique en Côte d’Ivoire. Cette faîtière des médias numériques ivoiriens s’est donnée pour mission d’organiser, structurer et promouvoir la presse numérique en Côte d’Ivoire. 

L’Ethiopie lance un 2è satellite de télédétection

L’Ethiopie a lancé son deuxième satellite de télédétection dans l’espace, a annoncé mercredi son Institut des sciences et technologies spatiales.La mission principale du programme de satellites est de permettre aux ingénieurs et scientifiques éthiopiens d’avoir une expérience pratique et de démontrer la capacité de l’institut à intégrer localement des sous-systèmes de nano-satellites.

Nommé ET-SMART-RSS, le deuxième nano-satellite d’observation de la Terre a été conçu par des ingénieurs éthiopiens, en collaboration avec la société chinoise Smart Satellite Technology Corporation.

Il s’inscrit dans le cadre d’une initiative cofinancée par l’Ethiopie et la Chine.

Le Directeur général de l’institut, le Dr Solomon Bela, avait annoncé que le deuxième satellite éthiopien serait lancé le 20 décembre 2020 à partir du site de lancement chinois de l’engin spatial Taiyuan.

Le satellite a amélioré les fonctionnalités de résolution qui lui permettraient de capturer et d’envoyer des images de haute qualité à son centre de commande à Addis-Abeba, selon le Dr Solomon.

« La mission principale du deuxième satellite est la prévision des inondations et des catastrophes », a-t-il dit, ajoutant que « l’agriculture et l’environnement sont également ses missions secondaires ».

L’Ethiopie a lancé son premier satellite dans l’espace en décembre 2019, dans le cadre d’un effort visant à développer des programmes spatiaux et à encourager l’innovation scientifique.

Partenariat entre MedUX et GVG en vue de booster la qualité des services de télécoms africains

Global Voice Group (GVG), une société spécialisée dans les solutions TIC et RegTech pour les États et les organismes de réglementation, et MedUX, une entreprise dédiée à la mesure, la supervision de l’expérience et la performance des réseaux de télécoms, ont signé mercredi un accord en vue de proposer des approches innovantes pour améliorer la qualité des services des opérateurs de Télécoms africains.L’objectif principal de ce partenariat pour ces deux entités est de proposer une approche innovante afin d’améliorer la qualité de service (QoS) et la qualité d’expérience (QoE) des marchés africains émergents dans lesquels GVG est déjà bien implanté depuis plus de 20 ans. 

Ce partenariat représente une étape décisive dans l’amélioration de la qualité de service sur le continent africain, grâce à un nouveau système d’exploitation Cloud. L’intérêt du système proposé est notamment sa capacité à être déployé rapidement et de manière dynamique.

Les deux sociétés fourniront conjointement leurs services aux autorités et régulateurs africains des télécoms afin d’améliorer la visibilité de la qualité des réseaux dans un secteur crucial pour le développement économique du continent. 

En Afrique subsaharienne, les technologies mobiles et les services associés ont généré 155 milliards de dollars (83 061 milliards de Fcfa) en 2019, ce qui représente 9% du PIB de la région et 3,8 millions d’emplois directs et indirects, selon les dernières données de la GSMA. 

Ce partenariat permettra à MedUX de stimuler sa stratégie de développement sur le continent africain, en tirant partie des infrastructures déjà mises en œuvre par GVG pour rassembler, traiter et visualiser les informations sectorielles.  

Pour sa part, GVG vient renforcer l’engagement africain de la société aux fins de combler le fossé numérique et promouvoir la mise en place d’un marché numérique unique sur le continent, tout en contribuant à l’amélioration progressive de l’expérience des clients. 

« Après l’expansion de MedUX en Europe et en Amérique latine, nous allons déployer MedUX en Afrique, où les infrastructures télécoms seront cruciales pour le processus de numérisation, auquel nous souhaitons contribuer », a déclaré Luis Molina, PDG de MedUX.

Selon M. Luis Molina, « il n’y a pas de meilleur partenaire stratégique que Global Voice Group pour atteindre cet objectif », se disant « très heureux de ce projet conjoint » qui permettra, entre autre, de concevoir de nouveaux systèmes d’exploitation Cloud.   

« Ce partenariat est une étape naturelle de notre stratégie s’adressant au marché africain. Il nous permettra d’échanger des connaissances et de combiner les capacités des différentes équipes pour renforcer la qualité de nos services », a fait observer James Claude, PDG de Global Voice Group. 

« Le savoir-faire technique et les connaissances de MedUX en matière d’expérience client, associés à notre palmarès et à notre solide réseau d’infrastructures en Afrique, nous donnera la possibilité d’offrir une expérience unique et une excellente qualité grâce aux synergies réalisées », a assuré M. James Claude. 

Fondé en 1998, GVG est un fournisseur mondial de solutions TIC et RegTech, dont les principaux bureaux se trouvent en Espagne et en Afrique du Sud. Par le biais de l’analytique du Big Data, il aide les gouvernements et les autorités à réussir leur transformation numérique.

Téléphonie: la Côte d’Ivoire lance officiellement le passage des numéros de 8 à 10 chiffres

Le ministre ivoirien de l’Économie numérique et de la poste, Mamadou Sanogo, a lancé mercredi officiellement le passage des numéros de téléphone mobile et fixe, de 8 à 10 chiffres, dont l’entrée en vigueur est prévue le 31 janvier 2021.Le basculement se fera le dimanche 31 janvier 2021, à zéro heure, une date arrêtée en concertation avec les exploitants de réseaux de téléphonie,  maîtres-d’oeuvre de cette opération, a indiqué M. Mamadou Sanogo, lors d’une conférence de presse.

« Néanmoins, l’ARTCI (le régulateur) examine avec les opérateurs une possibilité de coexistence des deux plans pendant un certain délai d’adaptation pour les usagers déjà habitués aux 8 chiffres », a assuré le ministre de l’Économie numérique et de la poste.

Ce lancement ouvre la campagne de communication sur le nouveau plan de numérotation à 10 chiffres. Cette nouvelle numérotation permettra à l’ensemble des opérateurs de téléphonie de disposer d’une capacité de 10 milliards de numéros contre 49 millions, précédemment. 

Mis en œuvre dans la nuit du samedi 15 au dimanche 16 janvier 2000, le Plan national de numérotation à 8 chiffres affiche une durée de 20 ans. Le niveau de saturation de ce plan étant atteint, l’Etat ivoirien lance cette nouvelle numérotation de 10 chiffres.

Toutefois, l’opération ne concerne que les numéros de téléphonie mobile et fixe. Quant aux services d’urgence, d’assistance, aux services spéciaux et les services à valeur ajoutée dont la longueur est comprise entre trois et cinq chiffres, ils restent inchangés.

Pour les abonnés au mobile, les usagers devront ajouter le préfixe 07 devant les anciens numéros de l’opérateur Orange, 05 devant les anciens numéros de l’opérateur MTN et 01 devant les anciens numéros de l’opérateur Moov.

Concernant la téléphonie fixe, les usagers devront ajouter 21 devant les anciens numéros de l’opérateur Moov, 25 devant les anciens numéros de l’opérateur MTN et 27 devant les anciens numéros de l’opérateur Orange. 

M. Sanogo a relevé que les travaux de mise à niveau des réseaux des opérateurs se sont achevés le 31 octobre 2020, faisant savoir que « le compte à rebours a donc commencé », car le pays basculera définitivement à une numérotation de 10 chiffres dans un mois et demi.

Sur le plan des appels vers l’étranger et des réceptions d’appels internationaux, l’indicatif de la Côte d’Ivoire demeure le +225 ou 00225. Pour recevoir un appel de l’étranger, l’appelant devra composer le nouveau numéro à 10 chiffres de son correspondant précédé de l’indicatif +225.

En outre, les tarifs en vigueur des opérateurs ne seront pas impactés, selon l’ARTCI, qui mentionne que le changement de plan de numérotation n’impacte pas les dispositions contractuelles et les acquis des abonnés et clients des opérateurs de téléphonie. 

Le basculement est « totalement gratuit pour tous les abonnés » et ne donne pas lieu à des changements de profils des abonnés et des modifications des paramètres techniques utilisateurs (codes PIN, PUK, mot de passe et mobile Money…), avait assuré l’organe de régulation.   

L’ARTCI note que le basculement n’entraîne pas la perte des avantages en cours (crédit appel, data, bonus, compte mobile) et ne donne pas lieu à un changement de carte SIM. 

Pour les entreprises, elles devront mettre à jour leurs numéros mobiles, fixes et de fax sur toutes leurs papeteries, aux fins de ne pas enregistrer des perturbations dans leurs différentes communications. 

Aujourd’hui, la téléphonie mobile en Côte d’Ivoire enregistre 130% de taux de pénépénétration. Le secteur, lui, affiche un chiffre d’affaires de plus de 1000 milliards de Fcfa. 

Côte d’Ivoire: un opérateur de téléphonie lance la 4.5 G

Un opérateur de téléphonie, a lancé vendredi la 4.5 G, la quatrième génération des standards de la téléphonie mobile, au cours d’une cérémonie dans la capitale économique ivoirienne, Abidjan.

Selon M. Djibril Ouattara, le Directeur général de MTN Côte d’Ivoire, cette entreprise a fait « 40 milliards d’investissements » en cette année 2020 parmi lesquels, la 4.5 G qui vise à offrir aux populations une meilleure expérience client en matière d’Internet.

Il a assuré que cette innovation se poursuivra afin d’impacter les différentes communautés en zone urbaine et rurale. Avec cette nouvelle offre, l’opérateur veut se mettre en avant-garde de la technologie dans le secteur. 

Sur le réseau de MTN, l’un des trois opérateurs de téléphonie en Côte d’Ivoire, l’utilisation de l’Internet est de 65% avec « une minorité de 25% des abonnés ». Un défi que l’entreprise compte relever afin de booster ce taux via la rapidité des offres Internet.

La performance de la 4.5 G devrait permettre aux utilisateurs d’Internet d’avoir un débit plus rapide. Désormais, les consommateurs pourront mettre 22 secondes pour télécharger 15 minutes de vidéo. 

Maroc : lancement de MEDI1 Podcast

Le groupe de médias Medi1, dans un communiqué parvenu ce jeudi à APA, annonce avoir lancé, à Tanger (Maroc), sa plateforme Podcast pour répondre aux nouveaux modes de consommation des médias sur le digital.L’application mobile Medi1Podcast, téléchargeable sur tous les smartphones, ainsi qu’à travers la plateforme numérique « medi1podcast.com », permet de découvrir des podcasts au contenu original et diversifié, accessibles dès aujourd’hui dans les catégories news, sport, culture, société et fiction avec des fréquences quotidiennes et hebdomadaires, informe la note.

Ces podcasts comprennent d’une part des contenus originaux natifs et d’autre part des produits phares connus du grand public de Medi1, radio et télévision, et réadaptés au format podcast, poursuit le document.

Cette nouvelle plateforme sur le marché audiovisuel numérique vise à apporter davantage d’innovation pour les auditeurs et internautes.

Le public peut, dès aujourd’hui, télécharger l’application Medi1Podcast et découvrir les premiers épisodes d’un contenu inédit, et s’abonner à ses podcasts favoris. Un contenu disponible également sur les plateformes Spotify, Apple Podcast et Google Podcast, conclut le communiqué.

Le gouvernement ivoirien veut œuvrer au maintien d’un «cyberspace sain »

Le gouvernement ivoirien veut œuvrer au maintien d’un «cyberspace sain » qui inspire confiance et protège les consommateurs contre les utilisations inadéquates des TIC, a affirmé lundi Mamadou Sanogo, le ministre ivoirien de l’économie numérique et de la poste.« Tout en étant engagé à déployer les efforts nécessaires pour vulgariser l’utilisation des services de télécommunications/TIC, pour toutes les populations sur toute l’étendue du territoire, le gouvernement ne perd pas de vue  l’objectif impérieux d’oeuvrer au maintien d’un cyberspace sain qui inspire confiance et protège les consommateurs contre les utilisations inadéquates des TIC», a indiqué M. Sanogo dans une déclaration faite à la faveur de la 43è journée africaine des télécommunications/TIC . 

Poursuivant, il a assuré que l’exécutif ivoirien renforce constamment sa stratégie de lutte contre toutes les formes de cybercriminalité qui engendrent des préjudices moraux et financiers importants. Auparavant M. Sanogo a rappelé que les télécommunications/TIC ont été un  « outil indispensable  » au cours du premier semestre 2020 marqué par la pandémie de la Covid-19 qui a contraint les populations au confinement. 

 « Avec le confinement d’un tiers de la population mondiale au premier semestre 2020, les TIC se sont avérées un outil essentiel pour faire vivre l’économie mondiale  dans presque toutes ses composantes en permettant à de nombreuses personnes de continuer à être productives depuis leurs domiciles et de communiquer avec leurs proches  », a fait remarquer M. Sanogo.

 Par ailleurs, il a soutenu qu’au regard de cette importance des TIC, le gouvernement ivoirien a le devoir de veiller, entre autres à garantir à tous un accès abordable des services, assurer l’extension et la résilience des infrastructures et promouvoir l’innovation et la recherche. 

Le thème retenu cette année pour la célébration de la 43è journée africaine des télécommunications est:  « L’après Covid-19, le rôle des télécommunications /TIC dans la reprise des activités socio-économiques ». Cette journée qui est célébrée le 07 décembre de chaque année coïncide avec l’anniversaire de création de l’Union africaine des télécommunications ( UAT). 

Côte d’Ivoire: partenariat entre le gouvernement et un opérateur de téléphonie pour digitaliser la filière riz

Le ministère ivoirien de la Promotion du riz a signé, vendredi à Abidjan, un accord-cadre avec un opérateur de téléphonie mobile en vue de digitaliser la filière riz et accroître la plus-value du secteur.

« Cette plate-forme automatisera l’ensemble des activités de la filière tout en permettant la veille électronique, l’accès aux informations hydrologique », a indiqué le ministre de la Promotion du riz, Gaoussou Touré, lors de la cérémonie de signature de cet accord avec Orange Côte d’Ivoire.

Elle permettra également de donner des informations météorologiques et la gestion globale des acteurs et des partenaires aux applications sur divers supports électroniques ainsi que le paiement électronique, a-t-il dit.

En outre, soulignera-t-il, cet accord vise « la transparence au niveau de la chaîne de valeur », grâce au développement de cette plateforme électronique utilisant les outils de dernière génération en matière de TIC.

Le directeur général de Orange Côte d’Ivoire, M. Mamadou  Bamba, s’est félicité de ce partenariat. Il a fait savoir que des équipes locales ivoiriennes mettront en place cette solution digitale.

L’accélération de la digitalisation de la filière riz, soutiendra-t-il, favorisera une augmentation de la richesse des acteurs grâce à cet outil qui se veut un levier de transformation et un support de développement.

La plate-forme permettra  par ailleurs de donner au ministère d’avoir des données statistiques sur la filière riz et aux acteurs de gérer leurs importations et leurs stocks.

L’autosuffisance en riz constitue un défi majeur pour l’Etat ivoirien. Le pays continue d’importer le riz, entre 1 à 1,5 million de tonnes par an pour 300 à 350 milliards Fcfa.

La production locale de riz ne couvre que 60% de la demande nationale. Selon le ministère, « chaque Ivoirien consomme en moyenne 83 Kg de riz par an ».

Côte d’Ivoire: démarrage d’une étude sur le modèle économique des entreprises de presse numérique

Une étude sur le modèle économique des entreprises de presse numériques en Côte d’Ivoire, commanditée par le Fonds de soutien et de développement de la presse (FSDP), et pilotée par le Cabinet américain Dalberg Advisors, a démarré jeudi à Abidjan.Une équipe du Cabinet a échangé avec des responsables du Réseau des professionnels de la presse en ligne de Côte d’Ivoire (REPPRELCI), dont le président de cette faîtière de la presse numérique en Côte d’Ivoire, M. Lassina Sermé.

« On a été mandaté par le FSDP pour mener une étude sur les axes sur lesquels on peut jouer pour assurer une rentabilité des entreprises de presse numérique », a dit M.  Guihon Kpessou, chef de projet à la représentation du Cabinet en Côte d’Ivoire.

L’étude, dira-t-il, a pour objectif de donner des outils nécessaires aux entreprises de presse numérique pour « pérenniser leurs activités », mais également voir dans quelle mesure le FSDP, structure mise en place par l’Etat, puisse les accompagner.

Cet exercice devrait conduire le Cabinet à effectuer par la suite des missions au sein des différentes entreprises de presse numérique, membres de la faîtière. Des focus groupes seront organisés avec des entreprises de presse numérique pour des discussions à bâtons rompus. Le calendrier de l’étude prévoit également des rencontres avec des organes et des clients.

Il s’agit de « capter les difficultés et les challenges » dans l’écosystème de la presse numérique en Côte d’Ivoire au regard du marché. Une démarche qui vise à « intégrer » les médias en ligne dans le dispositif d’aide publique au secteur de la presse.

Selon le président du REPPRELCI, la faîtière de la presse numérique en Côte d’Ivoire, créée en 2006, la presse en ligne n’était pas prise en compte dans l’appui de l’Etat à la presse conformément au régime juridique du secteur d’alors, adopté en 2004. En 2017, la nouvelle loi adoptée prend désormais en compte la presse numérique.

Toutefois, les médias numériques ne peuvent pas bénéficier d’aide pour défaut d’un décret d’application sur le dispositif légal. Cette étude donnera à la tutelle d’adresser les problématiques liées au secteur.

Les entreprises de presse numérique en Côte d’Ivoire connaissent des difficultés. Selon M. Sermé, plusieurs promoteurs entrent dans le secteur sans « la moindre maîtrise de l’environnement des affaires » et « sans aucun modèle économique viable ».

« Beaucoup de promoteurs occultent cette étape », a-t-il ajouté,  évoquant le besoin de formation des gérants des médias numériques ainsi que des équipes rédactionnelles en vue de professionnaliser davantage le secteur.

Cela devrait permettre aux organes de presse en ligne de se structurer et se stabiliser afin de rentabiliser leur business. Les entreprises de presse numérique légalement constituées, aujourd’hui dans le pays, sont estimées à plus de 40.

M. Sermé a insisté sur la fiscalité qui grippe l’évolution des médias numériques. Pour lui, il faut une « fiscalité spécifique » qui pourrait par exemple « exempter le secteur de certaines charges fiscales » afin de permettre une rentabilité des activités.

Aujourd’hui, peu d’entreprises de presse numérique ont un siège. M. Bakayoko Adama, secrétaire général en charge du patronat au REPPRELCI, a appelé à un « appui spécifique de sorte que les entreprises puissent se structurer ».

Il a en outre suggéré « un appui logistique, des formations des gérants » des entreprises de presse numérique grâce à des subventions au profit des entreprises numériques.

Par ailleurs, les réseaux sociaux se présentent comme une menace pour le secteur. Mais pour le président du REPPRELCI, Lassina Sermé, si les web journalistes restent professionnels, les médias en ligne auront « toujours droit de cité ».

L’étude, exécutée par ce Cabinet en stratégies, présent dans 30 pays avec neuf bureaux en Afrique et implanté en Côte d’Ivoire depuis deux ans, mènera ses travaux du 18 novembre 2020 au 18 février 2021.

Le REPPRELCI est une organisation créée en 2006, regroupant les acteurs de la presse numérique en Côte d’Ivoire. Cette faîtière des médias numériques ivoiriens s’est donnée pour mission d’organiser, structurer et promouvoir la presse numérique en Côte d’Ivoire.

La faiblesse des moyens nécessite une collaboration entre chercheurs africains (universitaire)

Pour juguler la faiblesse des moyens financiers et techniques qui handicape leurs travaux, les chercheurs africains doivent collaborer, a estimé, jeudi à Dakar, l’universitaire sénégalais, professeur Oumar Kâ.« La recherche, c’est une affaire de groupes et non une affaire d’individus. Cela est d’autant plus vrai en Afrique, où il n’y a pas assez de moyens pour la recherche. Cette faiblesse des moyens fait que la nécessité de collaborer entre chercheurs est encore plus forte », a notamment dit professeur Kâ, enseignant à la Faculté des sciences et techniques de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad).

Il s’entretenait avec des journalistes en marge du deuxième congrès (26-28 novembre) de la Société ouest africaine de physique (SOAPHYS) organisé par la Société de physique du Sénégal (SPS) dont il le président.

Parlant du thème de la rencontre qui porte sur « Collaboration avec la diaspora scientifique ouest-africaine pour une contribution au développement de la recherche en physique », le professeur Oumar Kâ a indiqué que la SOAPHYS veut accentuer  son travail avec la diaspora africaine et dégager des modalités qui vont faciliter cette collaboration.

« Il faut, a-t-il dit, organiser cette collaboration de manière formelle. Car il y a énormément d’Africains qui sont dans les centres de recherche à l’étranger. Mais leurs travaux sont comptabilisés pour leurs pays d’accueil. Cela est dû aux faibles moyens financiers et techniques de leur pays d’origine. En Afrique, la totalité de l’argent consacré à l’enseignement supérieur va à la formation, aux bourses et au social, et non à la recherche. Ce qui pose problème ».

Il a également émis l’idée d’élargir la Société ouest africaine de physique (SOAPHYS) aux pays anglophones, en plus des sept pays francophones déjà membres, à savoir le Bénin, le Burkina Faso, le Mali, la Côte d’Ivoire, le Niger, le Sénégal et le Togo.

« Avec l’adhésion des pays anglophones, nous allons épouser l’idée de la Cedeao (Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest) et mailler tout son espace. J’espère que cela se fera lors du 3e congrès de la SOAPHYS prévu en Côte d’Ivoire », a conclu professeur Oumar Kâ.

Electricité: l’application «MA CIE» franchit la barre des 100 000 téléchargements en 1 an

L’application «MA CIE», une plate-forme digitale de la Compagnie ivoirienne d’électricité (CIE), visant à répondre aux besoins des consommateurs d’électricité en ligne, et lancée le 21 novembre 2019, vient de franchir la barre des 100 000 téléchargements, en un an.Accessible 24H/24 et 7j/7, cette innovation a été présentée par le directeur général de la compagnie, Ahmadou Bakayoko, en présence de son Comité de direction et de l’équipe projet, rapporte une note de l’entreprise. 

Depuis son ordinateur, un smartphone ou une tablette, le consommateur peut surfer sur cette plate-forme digitale qui lui offre une meilleure expérience client. L’application permet de recevoir ses factures, de suivre ses consommations, de simuler sa facture et sa puissance d’énergie électrique. 

La compagnie veut, à travers cette interaction, être plus proche et à l’écoute de ses clients via l’application MA CIE, un espace digital dont l’objectif est par ailleurs d’assurer une meilleure prise en charge des demandes et d’améliorer les délais de traitement des préoccupations exprimés.

Avec cette interface, cette entreprise de service public donne la possibilité aux clients de bénéficier des services offerts à tout moment et sans se déplacer. Ce qui a suscité un véritable engouement au niveau des consommateurs.

Les services les plus sollicités sont entre autres les demandes en ligne (branchement-abonnement, mutation, augmentation de puissance, etc) et les services en ligne (réclamation, déclaration d’incident réseau, déclaration de sinistre, signalement éclairage public, etc.)

L’on enregistre également la réception de factures en ligne (e-mail, espace client et SMS), le suivi des consommations à partir de l’historique de consommation et de la simulation des factures et la puissance. 

Le compteur du site web ressort que un quart (¼) des clients sont en self care, c’est-à-dire qu’ils effectuent directement toutes leurs demandes en ligne; et « le 100.000 ème client répondant au nom de M. Ethy vient de la ville de Tiassalé (Sud ivoirien) ».

La CIE, société privée de service public, a été créée en 1990, et est liée à l’Etat de Côte d’Ivoire à travers une convention de concession lui permettant d’opérer sur les secteurs de la production, du transport, de la distribution et de la commercialisation d’énergie électrique.

Concours AgriPitch de la BAD : 120 000 $ attribués à de jeunes «agri-preneurs »

Le concours AgriPitch de la Banque africaine de développement (BAD) a attribué 120 000 dollars, soit plus de 66 millions de FCfa à trois jeunes « agri-preneurs » africains, rapporte un communiqué de l’institution financière parvenu ce jeudi à APA.L’entreprise de transformation du manioc au Kenya, Mhogo Foods, Releaf, une nouvelle start-up technologique de transformation des aliments et Foodlocker, une société d’approvisionnement alimentaire pour petits exploitants au Nigéria sont les bénéficiaires de l’édition 2020 d’AgriPitch.

«Par le biais du concours AgriPitch, la Banque s’est engagée à soutenir les jeunes ambitieux, créatifs, férus de technologie et qui ont l’esprit d’entreprise pour créer des petites et moyennes entreprises rentables pour une Afrique prospère et inclusive», a déclaré Edson Mpyisi, Coordonnateur du programme « Enable Youth » de la BAD et responsable de l’événement.

Le programme « Enable Youth » vise à autonomiser les jeunes à chaque étape de la chaîne de valeur de l’agro-industrie en exploitant des compétences, des technologies et des approches de financement nouvelles et innovantes, afin que les jeunes puissent créer de petites et moyennes entreprises viables et rentables.

Tenu virtuellement, AgriPitch a vu la participation de plus de 2 500 candidatures et 605 propositions de 30 pays présélectionnés à 25 finalistes de 12 pays. Les finalistes se sont qualifiés pour un camp d’entraînement de deux semaines sur le développement des affaires, puis les 9 meilleurs concurrents d’AgriPitch ont fait leur présentation finale devant un panel en ligne de juges et d’investisseurs.

L’Afrique pourrait gagner 180 milliards de dollars grâce à Internet

L’économie liée à Internet en Afrique a le potentiel d’atteindre 5,2% du Produit intérieur brut (PIB) du continent d’ici 2025, contribuant ainsi à hauteur de près de 180 milliards de dollars à l’économie globale, selon un nouveau de Google et de la Société financière internationale (SFI) intitulé « e-Conomie Afrique 2020 ».Alors que la contribution potentielle prévue pourrait atteindre 712 milliards de dollars d’ici 2050, cette croissance est le fruit de la combinaison d’un accès accru à une connectivité Internet plus rapide et de meilleure qualité, d’une population urbaine en pleine expansion, d’un réservoir croissant de talents technologiques, d’un écosystème dynamique de Start-Ups et de l’engagement de l’Afrique à créer le plus grand marché unique au monde dans le cadre de la Zone de libre-échange continental (ZLCA), explique le rapport parvenu à APA mardi.

Actuellement, l’Afrique compte 700.000 développeurs.

Le financement par capital-risque des Start-Ups a augmenté au cours des cinq dernières années, avec un record de 2,02 milliards de dollars de fonds propres levés en 2019, selon Partech Ventures Africa.

Selon le rapport, 76% des Rwandais ont accès à internet et 74% le trouvent abordable. D’ici 2025, le PIB du pays devrait atteindre 0,9 milliard de dollars, avant d’atteindre 3,8 milliards de dollars en 2050. Actuellement, il s’élève à 0,5 milliard de dollars.

Les Start-Ups numériques en Afrique sont le moteur de l’innovation dans des secteurs à croissance rapide, notamment les technologies de pointe, les technologies de la santé, les médias et les divertissements, le commerce électronique, la mobilité électronique et la logistique électronique, contribuant ainsi à la croissance du Produit intérieur brut (PIB) d’Internet en Afrique.

« L’économie numérique peut et doit changer le cours de l’histoire de l’Afrique », a déclaré Stephanie von Friedeburg, Directrice générale par intérim de la SFI.

« C’est un moment opportun pour exploiter la puissance des Start-Ups technologiques du continent afin de trouver des solutions indispensables pour améliorer l’accès à l’éducation, aux soins de santé et au financement, et assurer une reprise plus solide, faisant de l’Afrique un leader mondial de l’innovation numérique et au-delà », a-t-elle poursuivi.

Selon une analyse contenue dans le rapport, en 2020, le PIB issu d’Internet pourrait contribuer à hauteur d’environ 115 milliards de dollars aux 2.554 milliards de dollars du PIB de l’Afrique, soit 4,5% du PIB total.

Ce chiffre est en hausse par rapport aux 99,7 milliards de dollars (3,9% du PIB total) de 2019, avec un potentiel de croissance à mesure que les économies du continent se développent.

« Google et la SFI ont produit ce rapport pour mettre en évidence le rôle que joue le secteur des Start-Ups numériques et d’autres facteurs de croissance du continent, afin de mettre en avant et de soutenir les opportunités que le continent présente », a déclaré Nitin Gajria, Directeur de Google Afrique.

Les investissements dans les infrastructures, la consommation de services numériques, les investissements publics et privés et les nouvelles politiques et réglementations gouvernementales joueront un rôle important pour soutenir la croissance numérique de l’Afrique, précise le rapport.

Recours à la science pour renforcer la résilience des agriculteurs africains

Un consortium d’acteurs a lancé, sous l’égide du Conseil ouest et centre africain pour la recherche et le développement agricoles (Coraf), le Programme détaillé pour le développement de l’agriculture en Afrique ex-Pilier 4 (PDDAA-XP4), axé sur la science pour renforcer la résilience des agriculteurs au climat.Financé par l’Union européenne et lancé le 12 novembre dernier, le PDDAA-XP4 aidera le Coraf et ses partenaires à tirer parti de la science, des technologies et des innovations, pour faire progresser les objectifs de productivité alimentaire, explique un communiqué reçu ce mercredi à APA.

« Ce projet est conçu pour déployer la science et l’innovation pour arriver à une transformation inclusive, durable et adaptée au climat, de l’agriculture et des systèmes alimentaires connexes en Afrique de l’Ouest et du Centre », a déclaré le Dr Abdou Tenkouano, Directeur exécutif du Coraf cité par le texte.

Le consortium d’acteurs de mise en œuvre comprend le Forum pour la recherche agricole en Afrique (Fara), le Forum africain pour les services consultatifs agricoles (Afaas), l’Association pour le renforcement de la recherche agricole en Afrique de l’Est et du Centre (Asareca) et le Centre de Coordination de la Recherche et du Développement Agricoles pour l’Afrique Australe (CCARDESA).

Le PDDAA-XP4 est administré par le Fonds international de développement agricole (Fida).

« (…) l’objectif du PDDAA-XP4 est de contribuer à la mise en œuvre de l’Agenda 2030, en particulier l’objectif 2 (zéro faim), l’objectif 5 (égalité des sexes), l’objectif 10 (réduire les inégalités), l’objectif 12 (consommation responsable) et l’objectif 13 (lutter contre le changement climatique), ainsi que l’Agenda 2063 de l’Union africaine et la Déclaration de Malabo », a expliqué de son côté, Dr Malu Ndavi, Spécialiste technique mondial en chef du Fida.

Le montant total du don de quatre ans est d’environ 30 millions d’Euros pour tous les partenaires d’exécution, avec un cofinancement potentiel du Fida et d’autres organisations.

Le PDDAA-XP4 fait partie du projet Développement de l’Innovation Intelligente grâce à la Recherche en Agriculture (en anglais, Development Smart Innovation through Research in Agriculture, DeSIRA), une initiative de l’Union européenne.

Maroc : MEDI1TV se dote d’une plateforme numérique participative et citoyenne

La chaîne d’information en continu MEDI1TV, dans un communiqué parvenu ce jeudi à APA, annonce avoir lancé « eReporTV », un nouveau média permettant aux citoyens de partager l’information via la plateforme collaborative « eReporTV.com ».Grâce à cet outil, tout citoyen témoin d’un événement ou d’une actualité particulière, qu’il a documenté en filmant ou en prenant des photos « amateur », peut se connecter à « eReporTV.com » pour partager son contenu sur MEDI1TV, en précisant son identité, le lieu, la date et le type d’évènement en question, explique la note.

L’intégralité des contenus envoyés par les eReporters « amateurs » et publiés sur ce nouveau média seront sélectionnés, vérifiés et traités par la rédaction de MEDI1TV, avant publication.

Par un acte volontaire et participatif, les citoyens pourront ainsi relayer l’information sur MEDI1TV et rejoindre la communauté eReporTV. Ils contribueront également à informer tout en luttant contre les Fakenews, conclut le communiqué.

Sénégal: l’Administrateur de GAINDE 2000 vante les avantages de la dématérialisation

Ibrahima Nour Eddine Diagne, Administrateur général de GAINDE 2000, a vanté les avantages de la dématérialisation qui, à son avis, peut être appliquée à tous les secteurs d’activités, y compris les services de l’administration publique.Invité de l’émission digitale « Les Après-midis de la Tech », M. Diagne a échangé est intervenu sur les enjeux et les défis actuels du secteur numérique au Sénégal.

Il est revenu sur les opportunités qu’offre la dématérialisation en donnant l’exemple de la création de guichets uniques, rappelant que GAINDE 2000 a opté pour un guichet unique transactionnel qui a permis de réunir une vingtaine de formulaires en un seul.

« Depuis 2002, a indiqué Ibrahima Nour Eddine Diagne, nous sommes entrés dans l’ère où nous avons la possibilité de disposer d’un formulaire électronique répondant à toutes les exigences de toutes les administrations qui sont concernées par une formalité ».

Poursuivant, il a souligné que GAINDE 2000 a construit ce guichet unique transactionnel au niveau du commerce extérieur et de l’environnement de création d’entreprises. Ce guichet apparaît comme une fonction essentielle pour permettre, à la fois, aux entreprises et aux citoyens de façon rapide de pouvoir disposer des documents qu’il leur faut.

De l’avis de l’Administrateur général de GAINDE 2000, la construction de guichet est un élément accélérateur de la dématérialisation dans nos pays. Pour lui, « nous devons construire de façon solide quelques guichets uniques fondamentaux qui permettent de régler tous les problèmes, d’une part, entre les administrations et les particuliers, et d’autre part, entre les administrations et les entreprises ».

« La dématérialisation touche à tout ; il n’y a pas un seul espace de l’administration qui ne puisse être mis dans la dématérialisation. Je suis partisan du fait qu’il faut rattraper le retard que nous avons sur le plan économique à travers ces genres d’innovation comme la dématérialisation », a soutenu Ibrahima Nour Eddine Diagne.

Il a insisté en indiquant qu’il n’y a aucun territoire sur lequel la dématérialisation n’est pas applicable, mais pour ce faire, il faut une politique volontariste, coordonnée et cohérente à l’échelle nationale.

Sur un autre registre, l’Administrateur général de GAINDE 2000 a évoqué la signature électronique qui, a-t-il précisé, n’est pas une activité rentable au Sénégal pour l’instant. Cela du fait qu’il y a très peu de dématérialisation effective.

« On assiste plutôt à une discontinuité numérique et le marché est très étriqué. Nous avons été obligés de développer la signature électronique parce que nous avons une communauté qui fonctionne avec des acteurs du commerce extérieur. Il était impératif pour nous d’investir et d’avoir une signature électronique répondant aux caractéristiques légales », a dit M. Diagne.

Il a ajouté que la loi avait imposé à ce que les certificats soient produits au Sénégal. GAINDE 2000 est dans le métier de signature électronique par obligation. Car, l’entreprise ne pouvait pas faire de la dématérialisation sans faire de la signature électronique. La signature qu’offre GAINDE 2000 à sa communauté est valable pour tous les acteurs nationaux (les banques, les assurances, les notaires, les personnes individuelles…).

Sénégal: naissance d’un organe de médiation du net et des télécoms

Médiation Net Télécoms, une nouvelle organisation consumériste sénégalaise des TIC, se veut un cadre de concertation et d’entente entre les parties prenantes du secteur.La nouvelle association se définit comme « un organe de médiation, d’assistance, de concertation, de facilitation et d’entente ». Elle est née de « l’initiative de l’Association des Victimes du Net, des Réseaux Sociaux et des Télécoms qui dispose de la reconnaissance légale de l’Etat du Sénégal », explique un communiqué reçu mercredi à APA.

Elle s’inspire par ailleurs des organisations avant-gardistes comme l’Association des utilisateurs des TIC (Asutic) qui lutte pour la protection des droits et la promotion de l’économie et l’écologie numériques.

Dans le cas de Médiation Net Télécoms, l’objectif principal est de « réunir, dans un cadre consultatif, les consommateurs, les opérateurs téléphoniques, les Fournisseurs d’Accès à Internet (FAI), le Réseau Mobile Virtuel (MVNO) et les abonnés ».

Elle promet ainsi d’agir dans le sens « d’accompagner » l’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP). A cet effet, elle « souhaite que les parties prenantes disposent d’un cadre qui facilite les échanges, et qui privilégie les voies de la médiation, du dialogue et la concertation dans toutes divergences qui pourraient survenir entre les partenaires ».

Depuis quelques semaines au Sénégal, un mouvement de boycott s’est levé après que l’opérateur leader Orange a revu certains de ses tarifs internet à la hausse. Si la structure française s’était défendue de cette accusation, elle avait été rappelée à l’ordre par l’ARTP qui exigeait un rétablissement des anciennes offres. L’opérateur ne s’était pas pour autant plié, mais a présenté à la place des « offres alternatives » qui ne parviennent toujours pas à satisfaire une partie des usagers.

Face à ce type de situation, « Médiation Net Télécoms invite toutes les Associations de consommateurs du Sénégal à se joindre à ce cadre qui va dans le sens de disposer d’une instance qui permette à tous les consommateurs d’échanger, de dialoguer, de se rapprocher et d’harmoniser leurs positions sur les questions liées exclusivement à la protection, et aux intérêts des consommateurs ».

Le Rwanda met en place des mécanismes de sécurité nucléaire

Le Rwanda a renforcé son soutien technique et développé une équipe professionnelle pour assurer une réglementation indépendante de la sûreté nucléaire et améliorer son efficacité, a déclaré le ministre de l’Infrastructure, Claver Gatete, dans une interview aux médias locaux lundi.Le haut responsable du gouvernement a déclaré que le pays a maintenant commencé à travailler sur son bastion nucléaire en adhérant au traité international qui fournit une assistance en cas d’accidents nucléaires et radiologiques.

L’utilisation de la technologie nucléaire se développe dans toutes les régions du monde. En juin, le Parlement a approuvé un accord entre le gouvernement et une société russe, Rosatom, pour la création d’une centrale nucléaire d’ici 2024

Ce centre permettrait au Rwanda de développer des solutions nucléaires qui feraient progresser plusieurs secteurs de l’économie du pays, notamment l’agriculture, la santé, l’éducation, les sciences et l’industrie.

La technologie sera appliquée à la médecine nucléaire, à la recherche en laboratoire sur les réacteurs et aux rayonnements polyvalents, y compris la radiobiologie et la science des matériaux. Si la convention couvre divers aspects de la fourniture d’assistance, elle charge également les États membres de s’efforcer d’éviter tout incident de ce type.

Les hauts fonctionnaires du gouvernement rwandais ont expliqué que l’agence pourrait être sollicitée pour aider à développer des programmes de formation appropriés pour le personnel chargé de traiter les accidents nucléaires et les urgences radiologiques, ainsi que des programmes, procédures et normes de surveillance des radiations.

« Le Rwanda peut également demander une assistance » relative au traitement médical ou à la réinstallation temporaire des personnes impliquées dans un accident nucléaire ou une urgence radiologique sur le territoire d’un autre État partie », a-t-il déclaré.