Angola : vers le rapatriement du corps d’Eduardo dos Santos

Un tribunal de Barcelone (Espagne) a tranché, ce mercredi, en faveur de la veuve de l’ex-président angolais.Le sort de la dépouille de José Eduardo dos Santos était au centre d’un feuilleton judiciaire impliquant sa veuve Ana Paula et Welwitschea dos Santos, l’une de ses filles. Celle-ci, à la mort de l’ancien chef de l’Etat angolais à l’âge de 79 ans, le 8 juillet dernier dans une clinique de Barcelone, en Espagne, où il était hospitalisé après un arrêt cardiaque, a voulu que le corps fasse l’objet d’une autopsie.

Tchizé, surnom de la fille de dos Santos, est persuadée que sa belle-mère et le médecin personnel de son père sont à l’origine de la détérioration de l’état de santé de celui qui a dirigé aux destinées de l’Angola pendant 38 ans. 

Elle a alors demandé l’ouverture d’une enquête en Catalogne pour notamment « tentative d’homicide présumée, non-assistance à personne en danger et lésions entraînées par une négligence grave ». Finalement, la justice espagnole a décidé que le corps de José Eduardo dos Santos soit rapatrié en Angola et remis à sa veuve pour l’inhumation.

Covid-19 : le gouvernement zimbabwéen fait tomber le masque

Le gouvernement zimbabwéen a supprimé le port obligatoire de masques faciaux dans les lieux publics extérieurs pour les personnes entièrement vaccinées, a déclaré la ministre de l’Information Monica Mutsvangwa.S’adressant aux journalistes à la fin de la réunion hebdomadaire du cabinet mardi, Mme Mutsvangwa a déclaré que les masques ne seraient obligatoires que lorsqu’une personne se trouve dans un lieu public à l’intérieur et dans les transports publics.

« Constatant la diminution des cas de Covid-19, le Cabinet a décidé que les personnes qui ont reçu trois doses des vaccins recommandés par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) sont exemptées du port obligatoire de masques faciaux dans les lieux publics extérieurs, mais doivent cependant porter des masques faciaux dans les lieux publics intérieurs et dans les transports publics », a déclaré Mutsvangwa.

Elle a déclaré que lundi, près d’un million de personnes avaient reçu les deux principaux vaccins et un rappel, tandis que 3,8 millions d’autres n’avaient reçu que deux injections.

Le Zimbabwe a connu une baisse des infections au Covid-19 au cours des derniers mois, le pays ayant enregistré 57 cas la semaine dernière contre 105 la semaine précédente.

Afrique du Sud : quatrième cas de variole du singe

Le patient est un homme de 28 ans de la province du Cap-Occidental qui est rentré d’Espagne la semaine dernière, a annoncé lundi le ministre de la Santé, Joe Phaahla. ‎« Des mesures de réponse de santé publique pour prévenir la propagation de l’infection, y compris la recherche des contacts, ont été instituées », a déclaré Phaahla dans un communiqué.‎

 Le quatrième cas fait suite vient s’ajouter à trois autres cas confirmés en laboratoire, qui ont été signalés dans les provinces du Gauteng, du Cap-Occidental et du Limpopo, respectivement. ‎

 La variole du singe est une maladie virale dont les symptômes sont similaires à ceux observés chez les patients atteints de variole, bien qu’elle soit cliniquement moins grave.

Elle se transmet à l’homme par contact avec une personne, un animal ou un objet porteur du virus. Elle peut être contractée par contact direct avec le sang, les fluides corporels ou les lésions cutanées d’un animal infecté. Parmi les animaux qui la transmettent, on trouve différents rongeurs et des primates.

Cette maladie guérit spontanément souvent sous 14 à 21 jours. Elle peut être bénigne mais des liaisons infectieuses causées par la maladie peuvent provoquer des douleurs ou des démangeaisons.

Zimbabwe : hausse de 23% des envois de fonds de la diaspora

Le Zimbabwe a enregistré une augmentation de 23% des transferts de fonds de la diaspora au cours des six premiers mois de 2022 par rapport à la même période de l’année dernière, a annoncé jeudi le gouverneur de la banque centrale, John Mangudya.Dans une déclaration de politique monétaire à mi-parcours, le chef de la Reserve Bank of Zimbabwe (RBZ) a déclaré que le total des envois de fonds internationaux s’élevait à 1,372 milliard de dollars au 30 juin de cette année, ce qui représente une augmentation de 23% par rapport aux 1,113 milliard de dollars enregistrés au cours de la même période en 2021.

« Sur ce montant total, les envois de fonds de la diaspora se sont élevés à 797 millions de dollars, soit une augmentation de 23% par rapport aux 650 millions de dollars reçus au cours de la même période en 2021 », a déclaré M. Mangudya.

Le reste est constitué de transferts de fonds internationaux reçus par le biais du système bancaire normal pour le compte d’organisations internationales. Ceux-ci ont augmenté de 24%, passant de 463 millions de dollars US au cours du premier semestre de 2021 à 575 millions de dollars US, a précisé M. Mangudya.

Le Zimbabwe compte une importante diaspora, principalement en Australie, en Afrique du Sud, au Royaume-Uni et aux Etats-Unis.

Mangudya a également révélé que les recettes totales en devises étrangères pour les six premiers mois de 2022 s’élevaient à 5,45 milliards de dollars US, contre 4,07 milliards de dollars US pour la même période en 2021.

Af’Sud : arrestation de 4.000 mineurs clandestins

La Nation arc-en-ciel a lancé une campagne contre l’orpaillage clandestin.L’Afrique du Sud engage le bras de fer contre les mineurs clandestins. Son ministre de la Police, Bheki Cele, a démenti, mercredi 10 août 2022, les accusations selon lesquelles les policiers vont perdre la bataille contre les mineurs illégaux connus sous le nom de « Zama Zamas » dans les sites miniers en difficulté des quartiers ouest de Johannesburg.

Au contraire, M. Cele a déclaré que ses agents avaient arrêté 4.000 personnes au cours de la campagne actuelle et qu’ils avaient intensifié leurs efforts pour lutter contre les mines illégales dans tout le pays.

« Mon gouvernement ne perd pas la bataille contre les activités criminelles liées aux Zama Zamas », a-t-il déclaré lors d’un débat diffusé sur une radio locale.
La campagne contre les mineurs illégaux a débuté il y a plus de trois semaines, lorsque des dizaines de « Zama Zamas » ont violé collectivement huit femmes qui tournaient une vidéo dans une décharge minière du canton de Kagiso.

La police avait d’abord arrêté au moins 80 personnes trois jours plus tard, et attend maintenant des échantillons d’ADN avant de les inculper de divers délits.

L’Afrique du Sud lance une campagne de réhabilitation des routes

Le programme sera déroulé pendant seize mois.L’Afrique du Sud a lancé, ce lundi 8 août 2022, une campagne dotée d’un budget de 13,3 milliards de dollars pour réparer ses routes. Le top départ du projet, dont le nom de code est « Opération Vala Zonke », a été donné dans la ville de Vereeniging et fait partie d’une campagne de 16 mois visant à réhabiliter toutes les routes provinciales et municipales du pays, explique l’Agence nationale des routes.

« Les pneus sont si chers. S’ils pouvaient juste réparer les nids de poule pour les voitures ce serait bien », a déclaré un automobiliste mécontent lors du lancement par le ministre des Transports, Fikile Mbalula.

Afrique du Sud : baisse des prix de l’essence

La décision a été prise en raison de la baisse des prix du pétrole brut Brent sur le marché mondial.Les consommateurs sud-africains ont eu une agréable surprise, mercredi 2 août 2022, en apprenant que le prix de l’essence a baissé de 1,32 dollars américains. La baisse a touché toutes les qualités d’essence, de diesel et de paraffine, mais une légère augmentation du prix du gaz de cuisine, a précisé le ministère sud-africain de l’Energie.

Le diesel à 0,05% de soufre coûte désormais 88 cents de moins, tandis que le prix du diesel à 0,005 % de soufre a diminué de 91 cents. Le prix de gros de la paraffine d’éclairage a baissé de 1,44 R1, et le prix de détail d’au moins 1,92 R1.

Cependant, le prix de détail maximum du gaz a augmenté de 57 cents ce mois-ci.

Le ministère a expliqué que l’un des principaux facteurs de cette baisse est la diminution du prix du pétrole brut Brent sur le marché mondial, avec les craintes de récession et la Chine toujours aux prises avec la pandémie de coronavirus.

L’Af’Sud et le Botswana discutent de leur coopération économique

Une table ronde commerciale de haut niveau entre l’Afrique du Sud et le Botswana se tiendra jeudi à Gaborone, la capitale du Botswana.Le président Cyril Ramaphosa devrait conduire la délégation de son pays à ce rassemblement d’entreprises, a déclaré la présidence sud-africaine, ce mercredi 3 août 2022.

La rencontre a pour toile de fond la 5e session de la Commission binationale Afrique du Sud-Botswana qui s’est tenue à Pretoria en avril dernier, selon le cabinet de M. Ramaphosa.

« Les deux voisins marquent cette année 28 ans de coopération diplomatique et bilatérale », a déclaré la présidence.

Cette coopération « s’étend au commerce et aux investissements, à l’énergie, à l’agriculture, au tourisme, à la jeunesse, au sport, au développement des infrastructures, à la culture, à l’exploitation minière, à la défense, à la sécurité, à l’immigration, à la conservation et à la gestion de l’environnement, aux transports ainsi qu’aux technologies de l’information et de la communication », a-t-on précisé.

Le président du pays hôte, Eric Mokgweetsi Masisi, devrait également assister à la table ronde au cours de laquelle les chefs d’entreprise et de gouvernement des deux pays vont identifier un ensemble de mesures concrètes visant à créer un environnement propice au renforcement des liens inter-entreprise.

Quelque 22 entreprises sud-africaines issues d’un large éventail de secteurs feront partie de l’exposition commerciale des entreprises opérant dans les deux pays au Centre international de convention de Gaborone.

L’Afrique du Sud est la première source d’importations du Botswana, et est classée comme le septième marché d’exportation de Pretoria – les exportations vers Gaborone atteignant près de cinq milliards de dollars en 2021, a indiqué le Haut-commissariat.

Les exportations vers le Botswana ont augmenté de 2,53%, soit un peu moins d’un milliard de dollars, au cours des cinq dernières années.

Le Rwanda signe un accord judiciaire avec le Zimbabwe

Kigali cherche à juger des auteurs présumés du génocide de 1994.L’accord signé, le 30 juillet 2022, vise à accélérer « deux affaires criminelles spécifiques », indique un communiqué de presse publié par le ministère rwandais des Affaires étrangères.

Les autorités rwandaises cherchent à obtenir l’extradition de personnes soupçonnées d’avoir commis le génocide et qui se trouvent depuis 1994 au Zimbabwe.

Selon le ministère rwandais de la Justice, le nouvel accord, qui intervient après deux ans de négociations, favorisera également l’entraide judiciaire entre le Rwanda et le Zimbabwe dans les affaires pénales.

Les autorités judiciaires rwandaises estiment que le Zimbabwe pourrait abriter autant de hauts gradés de l’armée rwandaise recherchés dans le cadre du génocide de 1994, qui a fait plus d’un million de morts.

Selon certaines sources, quelques-uns de ces anciens officiers supérieurs de l’armée rwandaise étaient basés à Harare, où ils auraient dirigé des entreprises commerciales florissantes. Ils auraient tous changé d’identité et pris de nouveaux noms.

Ils sont arrivés au Zimbabwe en 1996 après avoir été initialement basés dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC).

En mai de cette année, le corps de Protais Mpiranya, l’ancien commandant de la garde présidentielle rwandaise inculpé de génocide, a été retrouvé enterré sous une dalle de pierre portant un faux nom dans la banlieue de Harare, que les enquêteurs de l’ONU ont retrouvé et identifié grâce à une piste essentielle trouvée sur un ordinateur confisqué.

Son corps a été exhumé à la demande des enquêteurs de l’ONU, et l’identité de Mpiranya a été confirmée par une analyse ADN.

Chute de la croissance économique du Malawi

L’estimation initiale de la croissance annoncée par le gouvernement au début de l’année était de 4%.Le taux de croissance économique du Malawi devrait décélérer à 1,7% en 2022 en raison de la guerre Russie-Ukraine, le changement climatique et la pénurie de devises étrangères, a déclaré vendredi la Banque centrale du pays.

Le gouverneur de la Reserve Bank of Malawi (RBM), Wilson Banda, a déclaré qu’après avoir montré des signes d’une reprise prometteuse, l’économie nationale connaît un ralentissement.

« Sur une base préliminaire, la croissance économique devrait ralentir à 1,7% en 2022, contre une croissance estimée à 3,9% en 2021, reflétant l’impact des pluies irrégulières enregistrées dans certaines parties du pays ; les tempêtes tropicales Ana et Gombe qui ont frappé de janvier dernier ; la faible offre de devises étrangères ; et l’impact de la guerre Russie-Ukraine qui ont entraîné une production sectorielle plus faible que prévu », a déclaré Banda.

Les tempêtes tropicales Ana et Gombe qui ont frappé ce pays d’Afrique australe ont affecté sa production agricole et paralysé sa production d’électricité. A ces dernières, s’ajoute le conflit russo-ukrainien qui a fait grimper les prix du carburant et des denrées alimentaires dans le monde entier.

« L’économie nationale a été durement touchée par l’escalade des tensions géopolitiques entre la Russie et l’Ukraine, car les engrais et le pétrole sont des importations stratégiques pour le Malawi », a poursuivi le gouverneur de la Banque centrale, Wilson Banda.

Les prix mondiaux élevés de ces produits de base ont contribué à une augmentation de 191 millions de dollars des importations, qui ont atteint 762,2 millions de dollars au cours du deuxième trimestre de 2022.

Cette hausse intervient dans le contexte d’une baisse de 14,3 millions de dollars des recettes d’exportation, qui ont atteint 168,7 millions de dollars.

La balance commerciale du Malawi s’est donc détériorée, passant de 456,6 millions de dollars au cours des trois mois précédents à moins 593,5 millions de dollars au cours du deuxième trimestre.

L’inflation a atteint une moyenne de 19,4% au cours du deuxième trimestre, contre 13,1% au cours des trois mois précédents.

L’Afrique du Sud passe à 60,6 millions d’habitants (officiel)

Pour avoir plus de détails sur sa population, le gouvernement fera cette année un recensement général de la population.La population sud-africaine a augmenté en 2022, malgré les effets de la Covid-19, le pays étant parmi les plus touchés par la pandémie en Afrique. Ainsi, la Nation arc-en-ciel compte désormais 60,6 millions d’habitants, selon un rapport de Statistics South Africa (Stats SA, agence publique) publié ce vendredi 29 juillet 2022 à Pretoria.

« Un taux de croissance positif indique que la population augmente malgré l’impact dévastateur de la Covid-19 dans le monde et à l’intérieur des frontières de l’Afrique du Sud », a expliqué l’agence publique de statistique sud-africaine.

Selon Stats SA, la pandémie de Covid-19 « a attiré l’attention, non seulement sur l’importance des soins de santé et des autres services sociaux dont la population a besoin, mais aussi sur le profil d’âge de la population et la vulnérabilité des populations clés du pays ».

La population âgée est le groupe le plus vulnérable aux comorbidités d’autres maladies et le plus susceptible de subir les effets dévastateurs de la Covid-19, selon le rapport.

L’accélération du programme de vaccination contre la Covid-19 afin de s’assurer que les travailleurs de la santé et les personnes âgées de 60 ans et plus ont été vaccinés a permis de sauver les personnes âgées, ce qui a entraîné une augmentation du taux de croissance de la population âgée (2,11%) en 2022, précise la Stats SA.

Namibie : offensive diplomatique de Hage Geingob en Jamaïque

Le président de la Namibie, Hage Geingob est attendu Kingston, la capitale de la Jamaïque pour une visite visite d’Etat de cinq joursLe communiqué du bureau du Premier ministre jamaïcain Andrew Holness, indique que M. Geingob et son épouse Monica sont attendus en Jamaïque du 4 au 8 août. Ils seront les invités spéciaux des célébrations du 60e anniversaire de l’indépendance de la Jamaïque le 6 août.

Le dirigeant namibien devrait également s’adresser à une séance spéciale du parlement jamaïcain pour marquer le 60e anniversaire de l’indépendance de l’île.

Il tiendra des discussions bilatérales avec le Premier ministre Andrew Holness et d’autres représentants du gouvernement jamaïcain et devrait rendre une visite de courtoisie au gouverneur général, Sir Patrick Allen.

Parmi les autres points de l’itinéraire figurent la participation au grand gala du 60e anniversaire de l’indépendance de la Jamaïque et le dépôt d’une couronne de fleurs au sanctuaire du premier héros national de la Jamaïque, Marcus Garvey.

Zimbabwe : hausse de la croissance démographique

La population du Zimbabwe a augmenté de plus de deux millions de personnes, soit 16% au cours de la dernière décennie, pour atteindre 15 millions, selon les résultats préliminaires du recensement de la population du pays en 2022.Selon le rapport de l’Agence nationale des statistiques du Zimbabwe (ZIMSTAT) publié mardi, la population s’élevait à 15. 178. 979 personnes en avril 2022, date du recensement. Elle était de 13 061 239 au dernier recensement en 2012.

« La population du Zimbabwe au 20 avril 2022 était de 15 178 979 habitants, dont 7 289 558 (48%) étaient des hommes et 7 889 421 (52%) des femmes, soit un sex-ratio de 92 hommes pour 100 femmes », indique le rapport de ZIMSTAT.

Il a déclaré que cela donne un taux de croissance annuel de la population de 1,5% depuis 2012.

La province de Harare comptait le plus grand nombre de personnes, soit plus de 16 % de la population, suivie de Manicaland (13,4 %), Mashonaland West (12,5 %), Midlands (12 %), Mashonaland East (11,4 %), Masvingo (11 %), Mashonaland Central (9,1 %), Matabeleland North (5,5 %), Matabeleland South (5 %) et Bulawayo (4,4 %).

Il y a 3 818 992 ménages dans le pays, ce qui donne une moyenne de quatre personnes par ménage, selon le rapport.

« Compte tenu d’une superficie de 390 757 kilomètres carrés, la densité de population qui en résulte est de 39 personnes par kilomètre carré », indique le rapport.

Afrique : la Covid-19, un tournant pour la biologie médicale

La médecine de laboratoire a contribué au ralentissement de la propagation de la pandémie du nouveau coronavirus sur le continent africain.La médecine de laboratoire a toujours été mal comprise, sous-évaluée et souvent négligée. Cependant, au cours des deux dernières années et demie, la pandémie de Covid-19 a été le catalyseur d’une plus grande appréciation de la biologie médicale et d’une augmentation des investissements dans cette composante cruciale du système de santé africain.

« La pandémie a entraîné une hausse des investissements dans les infrastructures et les services de laboratoire et de diagnostic médical à l’échelle mondiale et a donné aux intérêts de la médecine de laboratoire une plus grande influence sur les décisions importantes en matière de soins de santé », explique Cynthia Makarutse, responsable de programme de la conférence Africa Health 2022 prévue en octobre 2022 en Afrique du Sud.

« Cette importance accrue a fait suite à la reconnaissance du fait que le nouveau coronavirus était transmis par l’air et pouvait être propagé par des porteurs asymptomatiques (ou présymptomatiques), et que les tests de diagnostic (ou de laboratoire) étaient le seul moyen sûr de détecter avec précision la présence de molécules de SARS-CoV-2 », note Mme Makarutse.

On estime que l’industrie des laboratoires cliniques de la Communauté éconmique d’Afrique australe (SADC, sigle anglais) est celle qui connaît la croissance la plus rapide dans la région et qu’elle constitue aujourd’hui une sphère attrayante offrant d’abondantes possibilités de développement et d’expansion du marché.

L’infrastructure de médecine de laboratoire en Afrique, estime Mme Makarutse, s’est avérée vitale pour freiner la propagation de la pandémie sur le continent.

Héros méconnus des premiers stades de l’épidémie de Covid-19, les professionnels des laboratoires cliniques du continent ont fait preuve d’un dévouement remarquable, risquant leur vie et travaillant sans relâche pour surveiller, suivre et tester, contribuant indirectement à sauver d’innombrables vies, non seulement en Afrique mais à travers le monde, alors que le virus continuait à se propager aux quatre coins de la planète.

Les laboratoires médicaux africains sont parvenus à ce résultat même face à d’autres agents pathogènes épidémiques frappant simultanément le continent, comme Ebola en RDC, la fièvre de Lassa au Nigeria, ainsi que les efforts internationaux en cours contre la rougeole et le choléra.

Heureusement, les laboratoires de la plupart des pays africains étaient prêts à tester le virus avant qu’il n’atteigne leurs côtes, et leurs systèmes de santé ont investi dans les infrastructures des laboratoires médicaux, augmentant régulièrement les capacités de test tout au long des étapes critiques de la pandémie.

Ainsi, alors que d’autres systèmes de santé étaient rapidement submergés par le Covid-19, la plupart des pays africains ont réussi à se tenir au fait du développement de la pandémie.

« Les cliniciens, les pathologistes et les laborantins de tout le continent méritent d’être félicités pour les efforts considérables qu’ils ont déployés afin de tirer parti de l’arrivée tardive du virus par rapport à la plupart des régions », poursuit Cynthia Makarutse, responsable de programme de la conférence Africa Health 2022.

Leurs contributions, associées à de bonnes politiques de lutte contre les infections, à des services de santé publics proactifs et à des facteurs environnementaux ou biologiques, ont permis de limiter l’impact de la Covid-19 par rapport aux ravages observés en Asie et dans l’Union européenne.

« L’institution de la médecine de laboratoire et tous ses sous-domaines (suivi des patients, surveillance épidémiologique, biochimie clinique, diagnostic étiologique, hématologie, etc.) ont bénéficié d’un regain d’intérêt pendant la pandémie, non seulement au sein de l’industrie médicale, mais aussi de la part du grand public », observe Mme Makarutse.

Elle ajoute que la conférence sur la médecine de laboratoire organisée dans le cadre d’Africa Health 2022 accueillera madame Rania Sharkawy, professeur renommé et directrice de la qualité de la chimie clinique à l’université d’Alexandrie.

Le professeur Sharkawy explorera ces sujets en profondeur dans son exposé sur l’anatomie pathologique et le Covid-19, intitulé « Covid-19 – un tournant dans le façonnement de l’avenir des laboratoires médicaux », lors de la conférence sur la médecine de laboratoire d’Africa Health 2022.

Parmi les autres exposés très attendus de ces sessions, citons celui du Dr Jean Maritz intitulé « Les écueils de l’interprétation des résultats des tests PCR pour le Covid-19 » et celui de Lesley Scott intitulé « L’utilisation des données de laboratoire de routine pour obtenir des informations épidémiologiques pertinentes pendant une pandémie ».

MedLab Africa, l’exhibition partenaire d’Africa Health, qui se tiendra au Gallagher Convention Centre de Johannesburg en octobre prochain, marque un retour bienvenu aux réunions en face à face après l’interruption due à la pandémie.

Cet événement promet aux diverses parties prenantes du secteur de la médecine de laboratoire et aux professionnels du commerce (acheteurs, utilisateurs finaux principaux et fabricants) une nouvelle occasion passionnante de se connecter et de forger des partenariats significatifs, ainsi que des présentations en personne des dernières méthodologies, technologies et produits.

Pour les distributeurs dans le domaine de la médecine de laboratoire, MedLab 2022 offre un tremplin pour lancer les dernières percées et innovations afin de renforcer leur avantage concurrentiel sur le marché très dynamique de la médecine de laboratoire en Afrique.

Au milieu d’une vague d’innovations passionnantes suscitée par la pandémie, le secteur africain de la médecine de laboratoire a été revitalisé et s’est vu conférer une voix plus forte.

Les professionnels de la biologie médicale utilisent des technologies et des techniques de pointe pour améliorer les soins aux patients et les normes de qualité des soins de santé, pour atteindre les objectifs de santé publique universelle sur le continent et améliorer les systèmes de santé.

Le Zimbabwe et la Zambie signent un accord d’importation d’électricité

Le Zimbabwe a conclu un accord de cinq ans pour importer 100 mégawatts d’électricité par jour de Zambie.Parallèlement, le pays négocie un autre accord qui lui permettra d’importer 150 MW supplémentaires du Mozambique, a déclaré un haut fonctionnaire lundi.

Le Directeur général par intérim de la Société zimbabwéenne de transmission et de distribution d’électricité (ZETDC), Howard Choga, a déclaré que le Zimbabwe commencerait à recevoir 100 MW de la société publique zambienne ZESCO début août.

Selon M. Choga, l’accord avec ZESCO a été signé il y a quelques jours mais n’a pas pu être concrétisé car la société d’électricité zambienne exigeait un paiement anticipé.

« Nous devons les payer d’avance un mois avant de recevoir l’électricité », a déclaré Choga à la presse locale. Il a indiqué que la ZETDC s’attendait à ce que son prépaiement à la ZESCO « soit réglé dans les semaines à venir » pour que le pays commence à recevoir 100 MW de la Zambie.

Par ailleurs, une délégation du Mozambique était attendue au Zimbabwe cette semaine pour finaliser les négociations en vue de fournir 150 MW supplémentaires afin d’atténuer les coupures de courant en cours, a-t-il indiqué.

Le Zimbabwe importe actuellement 50MW de Cahora Bassa et 50MW de Electricidade de Moçambique (EDM, société d’énergie publique du Mozambique).

« Nous avions signé un contrat de 200 MW avec EDM, mais nous n’avions accès qu’à 50 MW », a déclaré M. Choga. Il a ajouté : « Ils seront dans le pays pendant toute la semaine et nous allons donc discuter de la manière dont nous pouvons accéder aux 150 MW restants ».

En raison de la baisse de la production dans ses principales centrales électriques, le Zimbabwe subit des coupures d’électricité en continu.

Le Mozambique dans l’urgence humanitaire (Ocha)

Au moins 1,5 million de personnes ont besoin d’une aide alimentaire « vitale » dans le Nord du pays, a alerté le Bureau de coordination des affaires humanitaires des Nations Unies (Ocha, sigle anglais).La province de Cabo Delgado souffre de l’impact continu de la violence jihadiste. Dans un communiqué diffusé ce vendredi, le Bureau de coordination des affaires humanitaires des Nations Unies (Ocha) informe que l’insécurité alimentaire et la malnutrition se sont accentuées dans cette région en proie aux assauts répétés des Shebab.

A en croire l’agence spécialisée, une série d’attaques dans les districts d’Ancuabe et de Chiure depuis le début du mois de juin a entraîné le déplacement de 92.000 personnes à Cabo Delgado et Nampula. « Les attaques ont eu lieu dans des zones où aucun incident de sécurité n’avait été signalé au cours des deux dernières années », a indiqué l’Ocha.

Plus de la moitié des individus confrontés à cette situation « sont des enfants et plus de 60 % des adultes sont des femmes ayant fui d’horribles brutalités », a précisé l’agence onusienne dans son dernier rapport de situation sur ce pays d’Afrique australe. Selon les Nations Unies, des familles ont été parfois contraintes d’abandonner leurs maisons et leurs champs. Les pluies irrégulières ont également aggravé les pertes de récoltes, a souligné l’Ocha.

Le Bureau de coordination des affaires humanitaires affirme que plus de 1,1 million de personnes risquent de souffrir de malnutrition aiguë. Poursuivant, il note que de nombreuses communautés touchées par le conflit luttent déjà contre les conséquences d’autres chocs tels que « le changement climatique et la hausse de l’inflation, ou encore les crises alimentaires et énergétiques ».

Le Mozambique est, d’après les Nations Unies, l’un des trois pays du continent noir les plus exposés aux phénomènes climatiques extrêmes. Durant les trois dernières années, la partie nord du pays a été frappée par deux cyclones, trois tempêtes tropicales et des inondations.

Face à cette situation, a rappelé l’Ocha, plus d’un million de personnes ont été assistées entre janvier et mai 2022 dans la zone touchée. L’Onu soutient que des mesures ont été prises pour surmonter les restrictions d’accès et assurer la poursuite des opérations humanitaires. Des vols supplémentaires ont ainsi été organisés après l’ouverture de nouvelles pistes d’atterrissage. Les partenariats avec les organisations nationales sur le terrain ont aussi été renforcés pour assurer une plus grande portée des interventions.

En ce qui concerne le financement, l’Ocha a souligné que l’appel de fonds pour le Mozambique n’a généré que 72 millions de dollars, soit 18 % des besoins estimés à 388 millions de dollars.

Le statut des chutes du Lac Victoria menacé (Unesco)

Le site a été classé patrimoine mondiale de l’Unesco en 1989.L’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco) a averti que les chutes du Lac Victoria pourraient perdre leur statut de site du patrimoine mondial. Pour éviter cette situation, l’organisme onusien demande aux gouvernements de la Zambie et du Zimbabwe d’arrêter immédiatement leurs plans de développement de projets commerciaux à proximité de l’attraction touristique.

Selon des informations reçues, ce jeudi 21 juillet 2022 dans la capitale zimbabwéenne, l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, Lusaka, l’Unesco dénonce la construction par ces deux d’un terrain de golf et d’un barrage hydroélectrique à proximité des chutes, ce qui constitue une menace pour le site.

Les chutes Victoria sont la principale attraction touristique de la Zambie et du Zimbabwe. Elles sont situées à la frontière entre les deux voisins d’Afrique australe, le long du fleuve Zambèze.

C’est la plus grande chute d’eau du monde, avec une largeur d’environ 1,7 kilomètre et une chute de 108 mètres dans une gorge.

Cette grande attraction touristique a obtenu le statut de site du patrimoine mondial en 1989.

Il est prévu de construire un complexe hôtelier de 300 lits et un terrain de golf du côté zambien, ainsi que la centrale hydroélectrique de Batoka, propriété commune, qui sera située sur le fleuve Zambèze.

Le projet de centrale de Batoka « ne devrait pas être réalisé tel qu’il est actuellement proposé », car il pourrait mettre le statut de patrimoine des chutes Victoria « en danger dans un avenir proche », alerte l’Unesco.

Vaccin antipaludique : un nouveau financement pour l’Afrique

Ce soutien international de près de 160 millions $ pour la période allant de 2022 à 2025 permettra d’améliorer l’accès au vaccin pour les enfants.

L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) accueille avec satisfaction l’initiative lancée par Gavi, l’Alliance du vaccin, qui offre aux pays une occasion historique de demander un financement afin d’introduire ou d’amplifier le déploiement du vaccin antipaludique RTS,S/AS01 (RTS,S). Ce soutien international doté d’une enveloppe de près de 160 millions de dollars américains vise à améliorer l’accès au vaccin pour les enfants exposés à un risque élevé de maladie et de décès dus au paludisme, en commençant par le Ghana, le Kenya et le Malawi. Après ces trois pays africains qui ont lancé la phase pilote de l’introduction du vaccin en 2019, l’initiative sera étendue à d’autres pays éligibles où la maladie est endémique.

Le paludisme reste une cause majeure de maladie et de décès chez les enfants en Afrique subsaharienne, selon l’OMS. En 2020, près d’un demi-million d’enfants Africains sont décédés du paludisme, soit un enfant chaque minute.

Depuis sa toute première introduction en 2019, les communautés africaines ont bien accepté le premier vaccin antipaludique après un temps relativement court. La demande reste élevée malgré le contexte marqué par la pandémie de Covid-19, ce qui s’illustre par le succès en matière de vaccination et une couverture allant de 73 % à plus de 90 % pour la première dose selon le pays. À ce jour, environ 1,3 million d’enfants ont bénéficié de ce vaccin dans les trois pays pilotes d’Afrique.

« La nouvelle opportunité de financement de Gavi nous rapproche un peu plus de la possibilité d’administrer à des millions d’enfants supplémentaires en Afrique le vaccin antipaludéen RTS,S qui sauve des vies », a déclaré la Dre Matshidiso Moeti, Directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique.

Elle a ajouté : « Pendant la pandémie, alors que les services de santé de routine étaient confrontés à d’innombrables défis, les parents et les soignants ont amené leurs enfants dans les cliniques et aux centres de santé afin qu’ils soient vaccinés contre le paludisme. Ils savent très bien que des vies sont perdues chaque jour à cause du paludisme et désirent protéger leurs enfants contre cette maladie mortelle ».

Suite à la recommandation formulée par l’OMS en octobre 2021 concernant l’utilisation à grande échelle du vaccin antipaludique RTS,S chez les enfants vivant dans des régions où la transmission du paludisme à Plasmodium falciparum est de niveau modéré à élevé, un certain nombre de pays endémiques au paludisme ont exprimé leur intérêt pour l’adoption du vaccin et devraient solliciter le soutien de Gavi en vue de son introduction.

Le vaccin RTS,S agit de façon spécifique contre le Plasmodium falciparum, qui est le parasite palustre le plus mortel et le plus répandu sur le continent africain. Là où le vaccin a été introduit, on a pu observer une baisse considérable du nombre d’enfants hospitalisés pour cause de paludisme grave, de même qu’une baisse du nombre de décès d’enfants dans la tranche d’âge visée par le vaccin.

Gavi, l’Alliance du vaccin, a indiqué que la première date limite de septembre 2022 pour la soumission des demandes, est réservée aux pays qui utilisent actuellement le vaccin et pour lesquels la continuité du programme de vaccination est une priorité. Une deuxième phase de soumission des demandes ouverte à d’autres pays éligibles où le paludisme est endémique, sera clôturée en janvier 2023. Les pays peuvent soumettre des manifestations d’intérêt pendant la première phase de financement pour être inclus dans ce cycle.

« Le paludisme a dévasté des communautés en Afrique pendant trop longtemps. Nous savons qu’au départ, l’offre ne répondra pas à la demande, mais nous sommes tout de même impatients de travailler avec les pays et nos partenaires pour intégrer ce nouvel outil à nos efforts de lutte contre le paludisme et à assurer sa mise à échelle, ce qui pourrait sauver la vie de milliers d’enfants partout sur le continent », a expliqué Thabani Maphosa, Directeur général en charge des programmes pays chez Gavi.

Lesotho : tenue des élections générales le 7 octobre

Le Lesotho organisera des élections générales le 7 octobre, a déclaré le président de la Commission électorale du pays, Mpaiphele Maqutu, dans une note publiée mercredi dernier.Selon Mpaiphele Maqutu, les résultats définitifs de ces joutes électorales seront publiés le lendemain du vote.

Le chef du parti ayant la majorité au parlement de 120 sièges est élu Premier ministre.

L’annonce de la date des élections intervient une semaine après la dissolution du parlement par le roi Letsie III, conformément aux procédures de préparation de nouveaux scrutins.

Le petit royaume d’Afrique australe, qui compte un peu plus de deux millions d’habitants, est secoué par une instabilité politique depuis son indépendance en 1966, une situation qui a donné lieu à plusieurs coups d’Etat et à de nombreuses élections au fil des ans.

Le pays a organisé trois élections entre 2012 et 2017 qui se sont soldées par des coalitions fracturées et des turbulences.

Aucun Premier ministre n’a effectué un mandat complet de cinq ans au cours de la dernière décennie, le royaume ayant connu deux Premiers ministres depuis les derniers scrutins de 2017.

Alassane Ouattara en visite d’État en Afrique du Sud

Le chef de l’État ivoirien, sur invitation de son homologue Cyril Ramaphosa, sera en Afrique du Sud du 20 au 23 juillet 2022.Pour renforcer l’axe Pretoria – Yamoussoukro, le président Alassane Ouattara s’entretiendra, vendredi, avec Cyril Ramaphosa. Les deux dirigeants discuteront de coopération et des actualités régionale et internationale.

En outre, ils présideront une cérémonie de signature d’accords bilatéraux et le Forum des affaires Afrique du Sud – Côte d’Ivoire. Alassane Ouattara devrait se rendre, samedi, à la prison de Robben Island où Nelson Mandela, le héros de la lutte anti-apartheid, a passé 18 ans de ses 27 années de prison.

Cette visite d’État, qui a lieu après celle du président sud-africain à Abidjan, du 1er au 3 décembre 2021, s’inscrit dans le cadre du renforcement des relations entre les deux pays. En 2020, le volume des échanges entre la Côte d’Ivoire et l’Afrique du Sud était évalué à 371 milliards F CFA.

La Namibie va offrir des guépards à l’Inde

Le pays d’Afrique australe possède l’une des plus importantes populations de guépards au monde.La Namibie veut aider l’Inde à restaurer sa population de guépards. Ainsi, les deux pays ont conclu, ce mercredi 20 juillet 2022, un accord en vertu duquel le pays d’Afrique australe accepte de donner plusieurs guépards à la nation asiatique où le félin a disparu depuis le début des années 1950.

Les guépards seront réintroduits dans le parc national de Kuno-Palpur, dans la province indienne du Madhya Pradesh.

Un haut fonctionnaire du ministère indien de l’Environnement a expliqué à APA que le premier lot, composé de quatre mâles et quatre femelles, devrait arriver en août prochain. Selon le même fonctionnaire, l’Inde discute également avec l’Afrique du Sud pour un accord similaire à celui signé avec la Namibie voisine.

Le guépard a été déclaré éteint en Inde en 1952, principalement en raison de la chasse excessive et de la perte de son habitat.

Af’Sud/Covid-19 : prolongation de l’état de catastrophe nationale

L’état de catastrophe nationale Covid-19 en l’Afrique du Sud a été prolongé jusqu’au 18 août, a annoncé Nkosazana Dlamini Zuma, ministre de la Gouvernance coopérative et des affaires traditionnelles.Annonçant cette nouvelle dans le Journal officiel, Mme Dlamini-Zuma a déclaré que : « la prolongation tient compte de la nécessité de continuer à renforcer les mesures d’urgence existantes prises par les organes de l’Etat pour atténuer et traiter l’impact des phénomènes météorologiques violents sur les communautés et les infrastructures touchées ».

En outre, le gouvernement travaille avec divers partenaires sociaux pour faire passer les communautés touchées de l’urgence humanitaire à la stabilisation et au redressement, a ajouté la ministre.

La prolongation de l’état de catastrophe nationale « doit également son existence à l’impact d’un phénomène météorologique grave qui a été initialement déclaré le 18 avril 2022 », a-t-elle poursuivi.

A ce jour, quelque 85.280 personnes ont été touchées par les inondations qui ont ravagé la province du KwaZulu-Natal, laissant sans abri des milliers de personnes dans cinq districts entourant la ville portuaire de Durban, dans l’Océan indien, et faisant 461 morts.

Plus de 4.000 maisons ont été endommagées par les intempéries, entraînant le déplacement de milliers de personnes. Les provinces du Cap-Oriental, du Nord-Ouest et de l’Etat libre ont également été gravement touchées.

Zambie : 12 chefs d’Etat au Sommet de coordination de l’UA

La réunion est prévue le 17 juillet 2022 au Mulungushi International Conference Centre de Lusaka, dans la capitale zambienne.Plusieurs dirigeants africains ont confirmé leur participation à la 4e réunion de coordination semestrielle de l’Union africaine (UA). Au total 12 chefs d’Etat sont attendus à Lusaka pour cette rencontre prévue le 17 juillet prochain, selon le ministre zambien des Affaires étrangères, Stanley Kakubo.

Parmi les participants, figurent les quatre chefs d’Etat et de gouvernement qui forment le Bureau de l’Assemblée de l’UA et les huit chefs d’Etat qui président les huit Communautés économiques régionales (CER) reconnues par l’UA.

Le Bureau de l’UA est composé de représentants des cinq régions africaines : Afrique centrale, Afrique de l’Est, Afrique du Nord, Afrique de l’Ouest et Afrique australe.

Les huit CER sont l’Union du Maghreb arabe, le Marché commun d’Afrique orientale et australe, la Communauté des Etats sahélo-sahariens, la Communauté d’Afrique de l’Est, la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest, l’Autorité intergouvernementale pour le développement et la Communauté de développement d’Afrique australe.

Selon le chef de la diplomatie zambienne, sur les cinq régions formant le Bureau de l’UA, seule l’Afrique de l’Est ne sera pas représentée à la réunion en raison de la poursuite des consultations internes sur le leadership.

Le président zambien Hakainde Hichilema participera en tant qu’hôte de la réunion qui se tiendra au Mulungushi International Conference Centre à Lusaka.

La réunion de coordination a été conceptualisée en 2017 comme le principal forum permettant à l’UA et à ses CER d’aligner leurs travaux et de coordonner la mise en œuvre du programme d’intégration continentale. Elle a remplacé les précédents sommets de mi-année qui se tenaient généralement vers juin/juillet et impliquaient les dirigeants des 55 États membres de l’organisation continentale.

La réunion de cette année devrait recevoir des rapports des présidents des différentes Communautés économiques région ales (CER) sur l’état de l’intégration régionale et examiner les résultats des négociations en cours entre l’UA, les CER et les Etats membres sur les domaines d’intégration déjà convenus.

Elle devrait également discuter du lancement prévu de l’échange interrégional de connaissances (I-RECKE) sur l’alerte précoce et la prévention des conflits.

L’I-RECKE est une communauté institutionnelle de pratique pour l’apprentissage intracontinental et interrégional en vue de construire la paix. Il s’agit d’un mécanisme panafricain pour développer, capturer et documenter les connaissances et également partager les leçons apprises et les expériences sur la gouvernance et la prévention des conflits sur le continent.

Parmi les autres points à l’ordre du jour, figurent l’impact de la crise ukrainienne sur l’Afrique, à la lumière de la hausse vertigineuse des prix du gaz naturel, du blé et des engrais, ainsi que la réponse du continent à la Covid-19.

Mozambique: la SADC prolonge le mandat de sa force d’intervention

La force régionale au Mozambique compte 3.000 soldats.La Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) a prolongé le mandat de sa force d’intervention régionale qui soutient le Mozambique dans ses efforts visant à repousser les attaques de jihadistes de l’Etat islamique dans le nord du pays.

Dans un communiqué publié à l’issue d’un sommet extraordinaire de la troïka de sécurité de la SADC, qui s’est tenu le 12 juillet 2022 à Pretoria (Afrique du Sud), l’organisme sous-régional a annoncé la prolongation du mandat de sa Mission au Mozambique (SAMIM) au-delà du 15 juillet, date à laquelle il devait prendre fin.

« Le sommet a approuvé une prolongation provisoire du mandat de la SAMIM au-delà du 15 juillet 2022 afin de faciliter la poursuite de ses opérations, en attendant l’examen et la prise en compte d’un rapport complet sur la mission par le sommet ordinaire des chefs d’Etat et de gouvernement de la SADC qui doit se tenir les 17 et 18 août 2022 en République démocratique du Congo », explique le communiqué.

La SAMIM a été déployée par la SADC en juillet 2021 à la demande du gouvernement du Mozambique qui lutte contre une insurrection jihadiste depuis octobre 2017.

Au moins huit pays de la SADC ont déployé des troupes pour cette force régionale forte de 3.000 membres. Il s’agit de l’Angola, du Botswana, de la RDC, du Lesotho, du Malawi, de l’Afrique du Sud, de la Tanzanie et de la Zambie.

La réunion de la troïka de la sécurité de la SADC a été présidée le chef de l’Etat du Malawi, Lazarus Chakwera. Elle a vu la participation du président de la République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, du président du Mozambique, Filipe Nyusi, et du président sud-africain, Cyril Ramaphosa.

M. Ramaphosa préside l’Organe de la SADC chargé de la politique, de la défense et de la coopération en matière de sécurité.

Le meilleur athlète du Botswana suspendu pour dopage présumé

Le plus grand athlète du Botswana, Nijel Amos, a été suspendu des compétitions internationales après avoir été contrôlé positif à une substance interdite, a déclaré mercredi l’Unité d’intégrité de l’athlétisme (AIU).Dans un communiqué, l’AIU a déclaré qu’Amos a été provisoirement suspendu avec effet immédiat après qu’un échantillon prélevé sur le coureur de 800m « a été testé positif aux Métabolites de GW1516, une substance interdite au vu de la Liste des interdictions 2022 de l’AMA (Agence mondiale antidopage) car étant considérée comme un modulateur métabolique ».

« Les substances de cette catégorie modifient la façon dont le corps métabolise les graisses et GW1516 a été initialement synthétisé et évalué pour le traitement de l’obésité, du diabète et d’autres troubles causés par des problèmes métaboliques », a indiqué l’AIU dans un communiqué.

Et d’ajouter : « L’athlète a été informé du résultat d’analyse anormal et de sa suspension provisoire obligatoire », a précisé l’agence.

Amos a remporté la médaille d’argent du 800 m masculin aux Jeux olympiques de Londres en 2012. La suspension signifie qu’Amos ne participera pas aux Championnats du monde prévus le 20 juillet.

L’AIU est un organisme indépendant créé par les instances de l’athlétisme mondial pour gérer toutes les questions d’intégrité (dopage et non-dopage).

Elle se concentre sur des questions telles que la lutte contre le dopage, la poursuite des individus impliqués dans la manipulation de l’âge ou des résultats des compétitions, les enquêtes sur les comportements frauduleux en matière de transferts d’allégeance, et la détection d’autres comportements répréhensibles, notamment la corruption et les infractions aux règles définies pour les paris.

Présidentielle kényane : Mogae à la tête de la mission d’observation du Commonwealth

L’ancien président du Botswana, Festus Mogae, dirigera le groupe d’observateurs du Commonwealth pour les prochaines élections générales au Kenya, a annoncé le groupe mardi.La secrétaire générale du Commonwealth, Patricia Scotland, a déclaré que Mogae dirigerait une mission d’observation de 20 membres qui sera déployée le 2 août à l’invitation de la Commission électorale et des frontières indépendante du Kenya.

« Je suis reconnaissante au président Mogae et à tous les observateurs d’avoir accepté cette mission importante, alors que nous continuons à promouvoir et à protéger la démocratie électorale – et le droit des individus à participer aux processus qui façonnent leur société par des élections crédibles, inclusives et transparentes – conformément à la Charte du Commonwealth », a déclaré Mme Scotland.

 Les Kenyans doivent se rendre aux urnes le 9 août pour élire un président et des membres du parlement.

Mme Scotland a déclaré que le déploiement de la mission d’observation faisait suite à la visite d’une équipe d’évaluation préélectorale du Commonwealth en avril.

« L’observation électorale est une composante essentielle de nos efforts pour aider les pays membres à renforcer les processus, la culture et les institutions de la démocratie, et à permettre la participation et la représentation des citoyens à tous les niveaux.»

Avant l’arrivée de la mission d’observation, une équipe préliminaire du Commonwealth arrivera le 16 juillet pour rencontrer les principales parties prenantes telles que l’organe de gestion des élections, les partis politiques, les groupes de la société civile, les médias et d’autres observateurs internationaux.

 Le groupe d’observateurs du Commonwealth sera soutenu par une équipe du Secrétariat du Commonwealth dirigée par le secrétaire général adjoint Arjoon Suddhoo.

La présidentielle kényane mettra aux prises l’opposant historique Raila Odinga au vice-président du pays William Ruto. Fait marquant de ce scrutin, le président sortant Uhuru Kenyatta en froid avec son vice-président, soutient le candidat de l’opposition, Raila Odinga.

 « Nous avons choisi Raila Odinga pour être le 5e président du Kenya », a-t-il indiqué en mars dernier, scellant le rapprochement entre les deux grandes dynasties politiques qui se sont historiquement combattues dans les urnes depuis l’indépendance du pays.

Le parlement de la SADC planche sur la gestion des finances publiques

La 51e session de l’Assemblée plénière du Parlement de l’organisation sous-régionale se tient au Malawi.Une délégation sud-africaine de haut niveau est au Malawi pour assister à une session de quatre jours du Forum parlementaire de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC, sigle anglais) qui se termine jeudi prochain. Elle est conduite par le chef du Conseil national des provinces, Seiso Mohai.

Le porte-parole du parlement sud-africain, Moloto Mothapo, a déclaré que le forum parlementaire de la SADC se veut « le porte-drapeau de la démocratisation et du développement socio-économique par l’harmonisation et la synchronisation des lois et des politiques dans la région ».

« C’est la première association interparlementaire dotée d’un organe dédié à la surveillance de la domestication des lois et des traités internationaux sous la forme du Comité régional de surveillance des lois modèles parlementaires », a expliqué Mothapo.

La 51e session est organisée conjointement par le forum parlementaire de la SADC et le parlement du Malawi.

Selon Mothapo, l’ordre du jour comprend l’examen et l’adoption du projet de loi type de la SADC sur la gestion des finances publiques et l’examen des rapports du comité exécutif et des motions des membres.

« Les autres objectifs et résultats attendus de la plénière comprennent la promotion de la solidarité et de la cohésion interparlementaire entre les parlements membres », a-t-il ajouté.

Il a informé que l’Afrique du Sud devrait accueillir la 52e session de l’assemblée plénière du forum l’année prochaine.

La Bad veut apurer la dette du Zimbabwe

Le Fonds fiduciaire multi-donateurs pour le Zimbabwe géré par la Bad est doté de 145,8 millions de dollars.En février dernier, le Groupe de la Banque africaine de développement (Bad) avait accédé à la demande du gouvernement zimbabwéen de se faire le champion de l’apurement de ses arriérés et de la résolution de sa dette auprès des institutions financières internationales et des créanciers bilatéraux.

Le Zimbabwe est le seul pays membre régional de la Bad qui soit actuellement sous le coup de sanctions, tant de la Banque que d’autres institutions financières multilatérales, en raison de plus de 2,6 milliards de dollars d’arriérés de dette.

L’institution bancaire régionale a géré, de 2010 au mois de juin 2022, le Fonds fiduciaire multi-donateurs pour le Zimbabwe, doté de 145,8 millions de dollars. Le ZimFund a été une source importante de soutien financier pour les infrastructures d’énergie, d’eau et d’assainissement du pays. Il compte sept bailleurs de fonds : Royaume-Uni, Australie, Allemagne, Suède, Danemark, Norvège et Suisse.

En visite de 48 heures au Zimbabwe à partir de ce lundi 12 juillet, le patron de la Bad, Akinwumi Adesina, doit rencontrer le président, Emmerson Dambudzo Mnangagwa, et d’autres responsables gouvernementaux, à l’instar du ministre des Finances et du Développement économique, Mthuli Ncube, qui est également le représentant du Zimbabwe au sein du Conseil des gouverneurs du Groupe de la Banque.

 Au menu des discussions, figurent les domaines potentiels dans lesquels la Banque fournira au gouvernement zimbabwéen une assistance technique. Élu en 2018, le président Mnangagwa a engagé plusieurs réformes économiques pour stimuler la reprise économique et la stabilité.

D’autres rencontres avec plusieurs ambassadeurs de pays africains et du G7, ainsi qu’avec des représentants d’institutions financières internationales accréditées au Zimbabwe, ponctueront la visite d’Akinwumi Adesina dans le pays.

Malawi : le vice-président poussé vers la démission

Le numéro 2 du régime malawite soupçonné de corruption.La pression monte sur le vice-président du Malawi, Saulos Chilima, pour qu’il démissionne après avoir été cité dans un scandale de corruption et de blanchiment d’argent impliquant l’homme d’affaires britannique Zuneth Sattar.

Un groupe se présentant sous le nom de « Citizens for Integrity and Sanity for Public Offices (CISPO) » a informé, hier lundi, le commissaire du district de Blantyre de son intention d’organiser des manifestations le 20 juillet pour obliger Chilima à démissionner et permettre au Bureau de lutte contre la corruption (ACB) de mener une enquête sans entrave sur son implication présumée dans le scandale.

Chilima a été cité dans un rapport de l’ACB comme l’un des 84 fonctionnaires des secteurs public et privé ayant reçu des pots-de-vin de Sattar pour influencer l’attribution de contrats de ministères et d’agences gouvernementales à des sociétés appartenant à l’homme d’affaires.

Le vice-président a toutefois rejeté ces allégations, accusant l’ACB d’avoir mené une enquête « préjudiciable et partiale » sans lui donner l’occasion de se défendre.

Le président du CISPO, Frederick Billy Malata, a déclaré que le public a perdu confiance dans la capacité de Chilima à continuer d’exercer des fonctions publiques après qu’il a été mis en cause dans un scandale de corruption.

Le mois dernier, le président Lazarus Chakwera a réduit les pouvoirs de Chilima pour son rôle présumé dans le scandale de corruption de Sattar. Mais il a refusé de déléguer des fonctions à Chilima en attendant les résultats des enquêtes de l’ACB sur l’implication présumée du vice-président et d’autres hauts fonctionnaires dans ce scandale.

La Zambie frappée par un séisme de magnitude 4,6

Un tremblement de terre de magnitude 4,6 sur l’échelle de Richter a frappé le nord-ouest de la Zambie mardi, selon le ‘United States Geological Survey’ (Commission géologique des Etats-Unis, USGS).Selon l’USGS, la secousse tellurique peu profonde, a eu lieu près de Mufumbwe dans la province du Nord-Ouest de la Zambie à 4h11 heure locale (02 :11 GMT) à une profondeur de 10 km.

D’après les données sismiques préliminaires, le tremblement de terre n’a pas causé de dommages significatifs, qui ont été ressentis par de nombreuses personnes comme de légères vibrations dans la zone de l’épicentre, selon l’USGS.

De faibles secousses ont été ressenties à Mufumbwe, situé à environ 47 km de l’épicentre, ainsi qu’à Kabompo (à 70 km), Kalengwa (à 78 km) et Kaoma (à 81 km).