Centrafrique : 20 milliards Fcfa de la Bad pour moderniser l’aéroport et la sécurité alimentaire

La République centrafricaine et la Banque africaine de développement (Bad) ont signé deux protocoles d’accord de dons pour financer la modernisation de l’aéroport de Bangui et lutter contre l’insécurité alimentaire dans deux préfectures du centre-nord du pays.Les deux documents ont été paraphés par le ministre centrafricain de l’Économie, du Plan et de la Coopération, Félix Molou, et le responsable-pays de la Banque africaine de développement, Mamady Souaré. Les protocoles d’accord portent, d’une part, sur le Projet d’appui à la Modernisation de l’Aéroport international de Bangui-Mpoko, phase II (Pamab II) et, d’autre part, sur le Projet d’appui à la résilience et à la sécurité alimentaire et nutritionnelle dans les préfectures de la Kemo et de l’Ouaka (Parsanko).

Saluant la signature de ces accords, Mamady Souaré a indiqué, dans le communiqué parvenu ce jeudi à APA, que ces derniers reflètent « l’excellente coopération » entre la République centrafricaine et la Bad.

Le PAMAB II, financé à hauteur de 11,44 millions de dollars américains (6,23 milliards de francs CFA), vise à consolider le rôle du transport aérien pour la desserte de la République centrafricaine à travers des services aéroportuaires sécurisés, sûrs, efficaces et de qualité, conformes aux standards internationaux.

Cette deuxième phase complète le Pamab I et le Projet d’appui à l’autorité nationale de l’aviation civile. L’ensemble du projet de modernisation de l’aéroport est doté d’une enveloppe de quelque 18,36 millions de dollars (10 milliards FCFA), y compris la contrepartie nationale.

Les activités retenues dans le cadre du Pamab II concernent l’amélioration de la sûreté et de la qualité aéroportuaires, la facilitation et la signalétique ainsi que l’appui au secteur aérien. Le projet permettra ainsi de mettre à niveau l’aérogare, d’améliorer le contrôle des passagers, le traitement des bagages et de mieux équiper la zone de fret.

Le Parsanko dont le financement s’élève à 27,39 millions de dollars (14,92 milliards FCFA), comprend un cofinancement du fonds multilatéral Global Agricultural Food Security Programme (GASFP). Ce projet soutient la transformation du secteur agricole.

Le GASFP doit permettre de stimuler les investissements dans l’agriculture, de promouvoir le secteur privé national et l’emploi des jeunes à travers l’adéquation formation-emploi. Il favorisera l’émergence de Micro, Petites et Moyennes Entreprises (MPME), dans le but d’améliorer l’employabilité des jeunes dans ce secteur.

La réalisation du Parsanko a pour objectif d’appuyer la production agropastorale et les initiatives communautaires. Pour la production végétale, la priorité sera donnée aux filières du maïs, du manioc, de l’arachide et du riz-paddy. L’accent sera mis sur la volaille, le porc et les caprins et ovins pour la production animale.

Afin de permettre aux populations bénéficiaires de tirer profit durablement du projet, des efforts seront consacrés à l’éducation financière, la structuration et la professionnalisation des unions de producteurs et le développement de l’entreprenariat rural, notamment celui des jeunes et des femmes.

Le Parsanko appuiera également la promotion de la nutrition, l’accès à l’eau et à la santé à travers un soutien aux cantines scolaires, la construction de centres de santé et de forages.

L’Afrique du Sud va vendre ses doses d’AstraZeneca à l’UA (ministre)

L’Afrique du Sud a décidé de vendre et non de partager comme annoncé précédemment son million de doses de vaccin AstraZeneca contre le coronavirus achetées il y a trois semaines à l’Inde à l’Union africaine.Après avoir abandonné le vaccin d’AstraZeneca, l’Afrique du Sud s’est tournée vers le vaccin Johnson & Johnson pour immuniser sa population, à commencer par ses agents de santé la semaine dernière.

Selon le ministre de la Santé Zweli Mkhize, l’efficacité de 85% du vaccin Johnson & Johnson contre la variante mutante était la mieux adaptée à l’Afrique du Sud dans ses efforts pour contenir le virus qui a tué à ce jour plus de 49.000 personnes depuis son entrée dans le pays en mars 2020.

Mkhize a souligné que le vaccin AstraZeneca avait une efficacité limitée contre les maladies légères et modérées causées par la variante Covid-19 dominante dans ce pays.

« En ce qui concerne la vente du stock d’AstraZeneca à l’UA, je peux confirmer que nous vendons les doses – et non pas en faire don. Par conséquent, il n’y a pas de dépenses inutiles ou inutiles ici », a déclaré Mkhize au Parlement qui voulait en savoir davantage sur ce sujet. « C’est une situation gagnant-gagnant », a-t-il ajouté.

Selon lui, l’Afrique du Sud préférerait que le vaccin Johnson & Johnson fût distribué à d’autres pays de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC).

« Nous avons en outre proposé que Johnson & Johnson soit déployé préférentiellement dans les régions du sud de l’Afrique, afin que nous puissions rapidement traiter la variante qui prédomine en Afrique du Sud et dans certaines parties de la SADC » a indiqué le ministre.

Avant d’ajouter: « cela dit, nous nous joignons à l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et à la communauté scientifique pour soutenir le déploiement d’AstraZeneca, même dans les régions touchées par des variantes », a déclaré le ministre.

Pretoria a surpris le monde en annonçant qu’elle ne vaccinerait pas ses agents de santé avec le vaccin AstraZeneca inspiré d’Oxford, une semaine seulement après son arrivée en provenance de l’Inde sous les acclamations du président Cyril Ramaphosa, de Mkhize et des ministres du Cabinet venus diriger la cérémonie d’accueil organisée pour le vaccin à l’Aéroport international OR Tambo le 1er février.

Ethiopie : la FAO met en garde contre une nouvelle invasion acridienne

L’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), a averti mercredi l’Ethiopie, contre une nouvelle invasion de criquets pélerins à la suite des dernières pluies.Au cours des derniers jours, des pluies légères à modérées sont tombées dans le sud de l’Ethiopie, ce qui pourrait être suffisant pour permettre aux essaims présents dans le pays de mûrir et éventuellement de pondre des œufs, ce qui donnerait lieu à une autre génération de reproduction, a déclaré la FAO dans un communiqué.

Cependant, l’ampleur de la reproduction printanière devrait être limitée en raison des opérations de lutte en cours qui continuent de réduire le nombre d’essaims et la probabilité de mauvaises pluies printanières à partir du mois prochain, a-t-il ajouté.

Des essaims immatures persistent dans les régions d’Oromia (zones East Harerghe, Arsi, Borena) et SNNP (South Omo, Konso), notamment les zones sud de la vallée du Rift où plusieurs essaims ont été signalés, selon le même communiqué.

Selon la FAO, la situation actuelle dans la Corne de l’Afrique diffère considérablement de celle d’il y a un an, les essaims actuels étant de plus petite taille et d’un nombre plus limité.

La FAO a récemment déclaré que l’infestation de criquets pèlerins en Ethiopie s’était aggravée, malgré les opérations de lutte terrestre et aérienne en cours.

Il a indiqué que les œufs éclosent abondamment et forment des bandes larvaires dans la région éthiopienne de Somalie, en raison des fortes pluies de novembre de l’année dernière.

Les bandes larvaires enregistrées à ce jour ont couvert plus de 351 km2 et ont consommé au moins 1.755.000 tonnes de végétation verte par jour.

Gabon: un mouvement de contestation anti-Covid19 vire au drame

Deux personnes sont mortes à Libreville dans un mouvement de contestation contre les mesures restrictives contre le coronavirus.Ce mouvement dénommé la « révolution des casseroles » a viré au drame à Libreville dans la nuit du 18 février. Deux « révolutionnaires » ont perdu la vie lors du deuxième acte de la manifestation. 

Chaque soir à 20h 00, les Gabonais sont invités à se mettre devant les portes ou fenêtres et à taper sur une casserole durant cinq minutes. 

Ce mouvement non violent a été lancé pour protester contre les mesures gouvernementales visant à endiguer la propoagation du coronavirus. 

« Dans des circonstances non encore élucidées, deux personnes à Libreville ont subi des blessures par balles et en ont succombé », a dit le général de brigade Serge Hervé Ngoma, lors d’une déclaration relayée sur les réseaux sociaux.

Dans vidéos devenues virales sur les réseaux sociaux des victimes entourées de badauds et parents en pleurs circulent, entraînant une vague d’indignation de l’opposition.

Le Procureur de la République a annoncé l’ouverture d’une enquête pour élucider ces bavures. « Les premiers éléments de l’enquête révèlent qu’un véhicule de type Toyota Prado a été vu sur les lieux avec des personnes portant des cagoules et qui ont ouvert le feu » relate certaines sources. 

Des autopsies vont être pratiquées sur les corps des victimes et un point sur l’avancée de l’enquête sera fait en temps utile indique le Procureur de la république. 

Installation d’une Commission pour matérialiser la frontière Côte d’Ivoire-Burkina

La Commission nationale des frontières de la Côte d’Ivoire ( CNFCI) et celle du Burkina Faso ont procédé vendredi à Abidjan, à l’installation officielle de la Commission mixte paritaire de matérialisation de la frontière Ivoiro-Burkinabè composée de vingt personnes, soit 10 pour chacun des deux pays, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne. 

Le Général Vagondo Diomandé, le ministre ivoirien de la sécurité et de la protection civile qui a co-présidé cette cérémonie avec son homologue Burkinabè, a soutenu que le but de la matérialisation, est de faire des frontières  « non pas des barrières, mais une passerelle pour une meilleure intégration sous-régionale ».

Selon le Général Vagondo qui représentait le premier ministre ivoirien Hamed Bakayoko, la matérialisation de la frontière Côte d’Ivoire-Burkina Faso permettra d’apporter des  « réponses définitives  » aux différends frontaliers entre les deux pays.

Pour ce faire, il a exhorté les membres de cette nouvelle commission mixte paritaire à œuvrer pour le tracé définitif de la frontière entre les deux pays. Avant lui, Clément Sawadogo, le ministre Burkinabè de l’administration territoriale, a estimé que  « la frontière peut être une source de tension et de conflit si elle n’est pas définie et acceptée de tous  ».

De son avis, cette matérialisation de la frontière Ivoiro-Burkinabè permettra de renforcer la cohabitation pacifique entre les populations et de créer une meilleure planification des zones frontalières par les États.

Auparavant dans une communication sur le thème :  «Délimitation des frontières, enjeux et perspectives  », Pr Ousmane Zina de l’université Alassane Ouattara de Bouaké ( Centre ivoirien), a soutenu que la frontière constitue un facteur de paix entre les États. 

« Il faut considérer les frontières comme des lieux de paix. Il faut les considérer comme le début de l’Etat et non la fin», a indiqué Pr Zina.

Le 30 juillet 2014 à Ouagadougou, la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso ont signé un protocole d’accord instituant une commission mixte paritaire de matérialisation de la frontière Burkina-Côte d’Ivoire. Composée de 10 membres par pays, cette commission qui a été officiellement installée ce jour, est chargée de conduire à terme le processus de matérialisation de la frontière pour le compte des deux États.

Young leaders 2021: l’appel à candidatures lancé

Après une campagne de recrutement suspendue en 2020 sur fond de crise de la Covid-19, la French African Foundation relance son programme Young Leaders, destiné à identifier et rassembler les jeunes talents africains et français engagés, porteurs de projets et souhaitant s’investir pour construire un avenir commun.

Dans un communiqué transmis à APA, vendredi, l’édition 2021 dont l’appel à candidatures s’achèvera le 21 mars, sera marquée par une « montée en puissance des effectifs triplés avec de nouvelles modalités du programme et des recommandations opérationnelles ».

Face aux défis à relever, amplifiés par la crise de la Covid-19, ce programme phare de la Fondation change d’échelle en triplant son effectif. Cette année, à l’issue du processus de sélection, 100 Young Leaders africains et français, âgés de 28 à 40 ans, seront sélectionnés dans le strict respect de la parité hommes-femmes. La composition de la promotion 2021 sera dévoilée en mai prochain.

Les lauréats seront répartis en deux groupes de 50, chacun participant à un séminaire de cinq jours, en France ou au Sénégal, sur le thème de la résilience, selon une approche en miroir, permettant de confronter les perspectives française et sénégalaise.

Ce thème a été placé au cœur de l’édition 2021 car il fait écho à la résilience dont l’Afrique a fait preuve durant cette crise inédite, et qui doit désormais servir de cap pour innover et rebondir.

«Nous nous réjouissons de lancer cette nouvelle édition du programme Young Leaders, qui se veut plus ambitieuse. Cela n’a échappé à personne, nous vivons un contexte difficile qui pousse tout un chacun à se réinventer pour trouver des solutions durables et répondre aux défis qui se présentent», souligne Alexandre Coster, co-président de la French-African Foundation.

« C’est l’ambition du programme Young Leaders 2021 : proposer une plateforme à cent décideurs prometteurs pour esquisser les contours du monde de demain », ajoute-t-il.  

Pour l’année 2021, le programme Young Leaders comportera par ailleurs un focus « Sport & Développement » afin d’engager les communautés franco-africaines mobilisées sur ce thème et mettre en évidence les enjeux économiques et sociaux de la contribution du sport au développement.

 Ces échanges et travaux déboucheront au printemps 2022 sur un rapport intégrant des recommandations opérationnelles, destiné aux décideurs nationaux et internationaux, publics et privés, les réflexions du programme Young Leaders ayant vocation à être suivies d’effets.

Fonctionnant sur un modèle associatif, la structure à l’origine du projet est la French-African Foundation, qui a pour vocation de contribuer à l’émergence d’une relève générationnelle afin de porter les défis économiques, sociaux et politiques de l’époque.

Mise en place en 2019, elle réunit chaque année une promotion de Young Leaders sélectionnés parmi les potentiels africains et français les plus prometteurs et appelés à jouer un rôle important dans les relations franco-africaines.

L’objectif est de faire émerger une communauté de décideurs capables de mettre en place des synergies entre la France et l’Afrique pour mieux appréhender l’environnement des différents pays, permettre la mutualisation des savoirs, faire émerger de nouveaux projets et favoriser l’émergence d’un secteur privé innovant.

L’approche et les valeurs de la French-African Foundation reposent sur une vision où les relations entre les africains et les français devront être bâties par les peuples plus que par leurs dirigeants politiques, à commencer par la société civile et les entrepreneurs.

L’intérêt commun est au cœur du programme Young Leaders, à l’image de l’Etat de droit, de la préservation du climat, de la promotion du développement économique ou de l’autonomie des femmes.

La Côte d’Ivoire se dote d’un référentiel des emplois et des compétences

Cinq départements ministériels du gouvernement ivoirien ont reçu jeudi à Abidjan un « Référentiel des emplois et des compétences (REC) », un outil qui permettra une gestion moderne et efficace des ressources humaines de l’Etat de Côte d’Ivoire.

Il s’agit des ministères de la fonction publique, du plan et du développement, de la modernisation de l’administration et de l’innovation du service public, des mines et de l’énergie, et  celui du Commerce et de l’industrie.

Selon Adama Coulibaly, le ministre ivoirien de l’Economie et des finances qui représentait à cette rencontre le chef du gouvernement ivoirien, le Référentiel des emplois et des compétences ( REC) qui est un outil stratégique de gestion des ressources humaines de l’Etat, permettra d’optimiser la productivité et l’efficacité des ressources humaines dans le secteur public et parapublic.

Cet instrument, a-t-il ajouté, contribuera à consolider les résultats des réformes engagées pour moderniser l’appareil administratif de notre pays.

 « La généralisation annoncée du déploiement du projet d’élaboration des référentiels des emplois et des compétences à tous les départements ministériels devrait offrir à l’ensemble de l’administration publique ivoirienne l’opportunité de perspectives encore plus heureuses », a estimé le représentant du premier ministre Hamed Bakayoko.

 Quant au général Issa Coulibaly, le ministre ivoirien de la Fonction publique, il a expliqué à son tour, que le REC est un outil  d’aide qui permet d’orienter les différentes prises de décisions.

« Il a également pour objectif d’apporter une dynamique nouvelle dans la gestion prévisionnelle des effectifs et dans l’élaboration de politiques de valorisation des ressources humaines de l’Etat en les rendant plus  cohérentes et plus rationnelles», a-t-il souligné.

De son avis, le REC présente de  «réels opportunités » pour l’ensemble des parties prenantes. Ainsi, a fait savoir, le général Coulibaly, pour l’agent de l’Etat, le REC  favorise une meilleure connaissance de son emploi et une meilleure appréciation de ses besoins de formation pour construire son parcours professionnel et mieux gérer sa carrière.

Pour le supérieur hiérarchique, a dit le ministre, le REC constitue un outil pertinent qui lui permet de mettre en place et élaborer des fiches de poste en vue d’une gestion efficace des ressources humaines sous sa responsabilité, d’instituer des entretiens annuels pour l’évaluation des performances de ses collaborateurs.

Le responsable des ressources humaines quant à lui, trouve dans le REC, un bréviaire pour déterminer les emplois nécessaires à la mise en œuvre des missions de l’Etat.  Pour l’Etat, a conclu M. Coulibaly, en termes de qualité et de transparence de sa fonction publique, le REC  permet une gestion plus efficace des finances publiques.

Le gouvernement ivoirien a initié plusieurs réformes dans le cadre de son Plan national de développement ( PND). Ainsi, l’un des objectifs majeurs du REC est de permettre à l’administration ivoirienne de disposer d’outils de référence qui contribueraient à une meilleure lisibilité des emplois de l’Etat et des compétences qui leur sont associées.

Une autre tempête tropicale attendue au Mozambique (experts)

Une nouvelle tempête tropicale se dirige vers le Mozambique et pourrait se transformer en cyclone si les conditions dans l’océan Indien restent favorables, ont averti les météorologues.Le Service météorologique sud-africain (SAWS) a déclaré qu’un système tropical appelé Guambe s’est développé et s’intensifie actuellement dans la moitié sud du canal du Mozambique.

Selon les prévisionnistes du SAWS, bien que l’approche du système météorologique de Guambe soit actuellement classée comme une tempête tropicale modérée, elle « devrait néanmoins s’intensifier dans les prochains jours ».

« Alors qu’il est peu probable que l’Afrique du Sud subisse des impacts négatifs de Guambe, il est fort possible qu’une combinaison de pluies tropicales torrentielles et d’inondations importantes affecte une grande partie de la côte et de l’intérieur adjacent du sud du Mozambique, surtout la région de Beira, à travers Vilankulos et vers le sud à Inhambane », a déclaré le SAWS jeudi.

La tempête tropicale Guambe devrait être associée à des vents de surface soutenus pouvant atteindre 89 kilomètres à l’heure, ont averti les experts.

« Des vents terrestres destructeurs et une onde de tempête marine associée peuvent également être attendus le long du littoral », a averti SAWS. Guambe est le septième système tropical dans la partie sud-ouest de l’océan Indien pendant la saison des pluies qui se poursuit depuis octobre 2020 et qui devrait se terminer en avril 2021.

Le plus récent a été le cyclone tropical Eloïse qui a déversé de fortes pluies et entraîné des inondations généralisées dans plusieurs pays d’Afrique australe à la fin du mois de janvier.

Côte d’Ivoire : Yacouba Dembélé nommé DG de la HACA

Yacouba Dembélé a été nommé directeur général de la Haute autorité de la communication audiovisuelle (HACA), a appris APA, mercredi, de bonne source dans la capitale économique ivoirienne, Abidjan.

Selon cette source, ce poste désormais occupé par l’ex-président du Conseil de gestion du Fonds de soutien et développement de la presse (FSDP), M. Dembélé, était vacant depuis la nomination  Me René Bourgoin le 29 janvier 2020 en qualité de Président de la HACA.

Autorité administrative indépendante, la HACA est chargée de la régulation de la communication audiovisuelle en Côte d’Ivoire. Elle a entre autres pour missions d’assurer le respect des principes du libre exercice de la communication audiovisuelle, de garantir et d’assurer la liberté et la protection de la communication audiovisuelle dans le respect de la loi.

La HACA a également pour missions de veiller au respect de l’éthique et de la déontologie en matière d’information et de garantir l’accès, le traitement équitable des institutions de la République, des partis politiques, des associations et des citoyens aux organes officiels d’information et de communication.

Métro d’Abidjan: reprise des consultations avec les personnes impactées

Les séances de consultations publiques concernant le projet de la ligne 1 du Metro d’Abidjan ont repris avec les personnes impactées de la commune d’Anyama (Nord Abidjan), selon une note officielle transmise.

La Cellule d’exécution du Plan d’Action de Réinstallation (CE-PAR), a dans le cadre de la reprise de ses activités, sous l’autorité du Comité de Suivi (CS-PAR), rencontré lundi les personnes affectées par le projet de la ligne 1 du métro d’Abidjan, rapporte cette note reçue, mercredi à APA. 

La consultation a notamment pour objectif de vulgariser les étapes du processus d’indemnisation et faire connaître aux personnes affectées par le projet leurs droits dans la mise en œuvre du Plan d’Action de Réinstallation. 

Cette séance visait en outre à favoriser les discussions entre les populations et les gestionnaires de la CE-PAR et à créer un climat de confiance et de coopération.

M. Michel Dogoua, le chef de la CE-PAR, qui conduisait la délégation a rassuré les  parties composées des autorités municipales, de populations impactées et autres personnes venues s’informer sur l’avancement et l’effectivité du projet.  

« Le métro est une réalité. Nous avons marqué un arrêt, parce qu’il y avait des études d’actualisation du PAR initial et des études du PAR complémentaires à faire. Les études sont finies et le gouvernement nous a donné l’autorisation de reprendre l’activité », a déclaré M. Dogoua. 

Il a ajouté que toutes les personnes impactées seront prises en compte sans exception. Pour la commune d’Anyama, l’effectif des PAPs est de 711, selon les résultats du PAR actualisé (2017-2018) et le PAR complémentaire (2019). 

Ces PAPs sont réparties en plusieurs catégories: chef de ménage résident propriétaire de bâtis, chef de ménage résident locataire, chef de ménage résident héberger-gratuit.

Ils visent également les gérants d’activités économiques, gérants d’infrastructures et équipements, propriétaires de bâtis non-résident, propriétaires d’entreprise industrielle, propriétaires de culture, employés, propriétaires foncier.    

Au cours des échanges, la CE-PAR a évoqué la liste officielle des personnes affectées, les barèmes d’indemnisation, les étapes du processus d’indemnisation, le calendrier de mise en œuvre du PAR et le mécanisme de gestion des plaintes. 

Après ces consultations publiques, dira-t-il, suivront les consultations individuelles et la signature des actes de compensations avec les PAPs à partir de mars 2021 avec les documents justificatifs. 

Les valeurs d’indemnisations sont issues des études du PAR actualisé et PAR complémentaire réalisées par le Cabinet international d’ingénierie et de conseils (CIIC), a-t-il noté, soulignant qu’après le paiement des indemnisations suivra l’étape de libération des emprises. 

La rencontre d’Anyama est la première étape d’une tournée de séances de consultations publiques qui se tiendront du 15 au 24 février 2021 dans les sept communes traversées par la Ligne 1 du Métro d’Abidjan, à savoir Anyama, Abobo, Adjamé, Plateau, Treichville, Marcory et Port-Bouët. 

Ce sont plus de 8000 personnes qui sont concernées par ces séances. La ligne 1 du métro d’Abidjan est longue de 37,4 km du Nord au Sud et comprend deux voies, 18 stations, 21 ponts rails et routes,1 pont viaduc sur la lagune Ebrié. Le trafic attendu à terme est de 540 000 passagers par jour.

Ethiopie : le chef rebelle du Tigré annonce la poursuite du conflit

Le conflit entre les troupes fédérales éthiopiennes et les combattants rebelles du Front populaire de libération du Tigré (TPLF), se poursuivra sur différents fronts, a déclaré l’un des dirigeants fugitifs du mouvement.Dans un entretien accordé mardi au Tigray Media House, Getachew Reda, ancien ministre des Communications du gouvernement fédéral, a déclaré qu’il y a eu dans ce conflit des pertes importantes des deux côtés, avec 100.000 victimes.

Il a déclaré que les forces fédérales et celles de leurs alliés érythréens ont subi davantage de pertes depuis que le conflit a éclaté en novembre de l’année dernière.

« Au moment où je vous parle, les combats se poursuivent et les forces ennemies sont en déroute sur différents fronts de guerre » a-t-il déclaré, ajoutant que les combattants du TPLF ont détruit deux régiments appartenant à l’ennemi il y a quelques jours.

Addis-Abeba s’est lancée dans ce qu’elle a qualifié d’opération de maintien de l’ordre en novembre, dont le Premier ministre Abiy Ahmed a déclaré le succès un mois plus tard, après que les troupes fédérales ont capturé la capitale régionale Mekelle aux mains des combattants du TPLF.

Cependant, en réponse aux affirmations d’Abiy, M. Reda a décrit cette opération comme un vœu pieux de la part du premier ministre éthiopien, car selon lui, le TPLF est loin d’être vaincu.

« Il ne s’est pas passé un seul jour sans que des milliers de jeunes gens ne soient tués dans des combats », a-t-il ajouté.

« En fait, plus de troupes fédérales ont été tuées depuis qu’Abiy a revendiqué la fin de la guerre. De très jeunes soldats Amhara âgés de 17 ans seulement ont été tués par des tirs de mortier des forces du TPLF », a affirmé Geda.

Il a accusé une brigade de l’armée érythréenne d’être entièrement engagée dans des activités de vol.

L’Etat ivoirien invité à plafonner les loyers

Le maire de Marcory, une commune située dans le Sud d’Abidjan, Aby Raoul a invité, mardi, l’Etat de Côte d’Ivoire à «plafonner» les loyers des logements, dénonçant une hausse du mètre carré de terrain dans sa commune qui est passé de 150 000 FCFA à 500 000 FCFA.

Selon une note d’information transmise mardi à APA, M. Aby s’exprimait à la tribune du Forum des directeurs de publication de Côte d’Ivoire (FORDPCI) dont il était l’invité.

 « Sur la question de la flambée des prix du logement dans sa commune, Aby Raoul a avoué que le mètre carré d’un terrain dans sa commune est passé de 150 000 à 500 000 FCFA… il revient à l’Etat d’encadrer. La mairie ne peut pas empêcher la loi de l’offre et de la demande de s’exprimer. Je pense que c’est l’Etat qui peut plafonner», a rapporté la note.

Au cours de cette rencontre, M. Aby qui a fait son adresse autour du thème,  « Bilan à mi-parcours à la tête de la mairie de Marcory», a présenté de  «manière détaillée» les 15 objectifs, 65 engagements que son équipe et lui ont traduit en 14 projets.

 Ainsi, à en croire la note, le maire de Marcory a passé en revue plusieurs projets dont celui dénommé  « Le chômage n’est pas une fatalité ».  Selon lui,  ce projet permet chaque année à sa commune d’octroyer 150 millions FCFA de prise en charge aux enfants de Marcory et de leur donner 1000 bons de permis de conduire et 25 millions FCFA pour la réalisation des projets de jeunes. 

 «  Le cœur de notre bataille c’est la lutte contre le chômage», a-t-il soutenu. Par ailleurs, le premier magistrat de Marcory, a évoqué la réhabilitation de certaines écoles de sa commune et un  « plan d’urgence  » pour les quartiers d’Anoumabo et d’Aliodan.

Sahel: Macron annonce le maintien des forces françaises

Pour Emmanuel Macron, un retrait prématuré des troupes françaises du Sahel « serait une erreur ».Une éventuelle baisse des troupes françaises au Sahel était récemment sur toutes les lèvres. Ça ne sera pas le cas. Le président français Emmanuel Macron a annoncé, mardi à Ndjamena (Tchad), lors du sommet G5 Sahel, que « la France
ne réduirait pas dans l’immédiat » ses effectifs militaires dans la région. 

Lors de son intervention par visioconférence depuis Paris, le locataire de l’Elysée a toutefois souligné que « des évolutions sans doute significatives seront apportées à notre dispositif militaire au Sahel en temps voulu (…) », ajoutant qu’« il
serait paradoxal d’affaiblir notre dispositif au moment où nous disposons d’un alignement politique et militaire favorable à la réalisation de nos objectifs ».

D’ailleurs il a promis une « action renforcée » pour « essayer d’aller décapiter » les organisations terroristes.Car même si de « véritables résultats ont été obtenus dans la zone des trois frontières », entre le Mali, le Niger et le Burkina Faso, et le principal groupe visé, l’organisation État islamique au grand Sahara (EIGS), « a perdu son emprise et subit de nombreuses pertes », les organisations terroristes y sont toujours très actives. 

Emmanuel Macron a par la même occasion salué la décision du président tchadien Idriss Déby Itno d’envoyer 1200 soldats dans la zone des trois frontières. « Une décision forte et courageuse qui viendra conforter la force du G5 Sahel », a-t-il indiqué. 

De même, il a remercié les pays européens et les autres partenaires internationaux participant au nouveau groupement de forces spéciales Takuba, « qui acceptent ainsi de mutualiser le risque du sacrifice ultime que prennent nos soldats ». 

Pour venir à bout des groupes jihadistes, l’action militaire devra être conjuguée avec celle du développement. C’est pourquoi Emmanuel Macron a invité ses homologues du G5 Sahel à « donner une perspective aux populations du Sahel », un « deuxième sursaut : celui du retour de la sécurité et des services aux populations » et « une impulsion au plus niveau de l’État » pour réinvestir les territoires délaissés de la région.

Dans cette perspective, chacun des pays membres du G5 Sahel a signé une convention de financement avec le Fonds international de développement agricole (Fida).

Au cours du sommet de Ndjamena, le Tchad a par ailleurs été désigné pour assurer, pour la deuxième fois, la présidence tournante du G5 Sahel. Djimet Adoum du même pays a en outre été nommé nouveau haut représentant de la Coalition pour le Sahel.

« Nous avons beaucoup parlé au cours de ces rencontres de N’Djamena et nous savons tous ce qui nous attend : l’action et le concret », a écrit sur son compte Twitter le président tchadien, Idriss Déby Itno.

Lancement d’un site web pour améliorer la gestion du réseau routier ivoirien

La plateforme électronique dénommée « ageroutemarché.ci», un outil digital visant à améliorer la gouvernance et la gestion des réseaux routiers en Côte d’Ivoire, a été lancée officiellement mardi à Abidjan, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.

Selon Amédée Koffi Kouakou, le ministre ivoirien de l’Equipement et de l’entretien routier, cet outil de suivi et de gestion des contrats routiers, vise plusieurs objectifs.

Il a cité entre autres, l’amélioration et la gestion  des procédures de passation des marchés publics, l’archivage de la documentation liée à la passation des marchés, la transparence des procédures de passation des marchés publics et le suivi de l’exécution des marchés de travaux par les partenaires nationaux, internationaux et les populations.

 A ce jour, a poursuivi M. Kouakou, cette plateforme électronique compte 286 Dossiers d’appel d’offre (DAO) mis en ligne, 600 entreprises recensées et 24693 soumissions de Dossiers d’appel d’offre (DAO) .

De son côté, Adama Coulibaly, le ministre ivoirien de l’économie et des finances, a soutenu dans le même élan, que cette plateforme apportera une amélioration à la gestion des marchés routiers. 

«C’est une application pour renforcer la transparence et la bonne gouvernance des contrats routiers. Cet outil a  été envisagé par le gouvernement pour palier un certain nombre de problèmes au nombre desquels la mauvaise qualité des infrastructures routières, la faiblesse des opérateurs du secteur routier, les retards dans la réalisation des infrastructures…», a expliqué M. Coulibaly.

De façon concrète, a-t-il précisé, il s’agit d’une application web pour renforcer la transparence et la bonne gouvernance dans la gestion des contrats routiers qui permettra à l’Etat  « de gérer de manière rationnelle le budget affecté aux infrastructures routières».

Avant lui, Coralie Gevers, la directrice des opérations de la Banque mondiale en Côte d’Ivoire, a réaffirmé le soutien de son institution à la Côte d’Ivoire, soulignant que cette plateforme électronique « va faciliter l’efficacité et la transparence des contrats routiers ».

La plateforme  « ageroutemarché.ci» a été conçue dans le cadre du Projet d’amélioration de la Gouvernance pour la délivrance des services de base aux citoyens ( PAGDS), un projet financé par la Banque mondiale et qui vise à soutenir l’Etat de Côte d’Ivoire dans ses réformes pour une gestion publique respectant les normes de bonne gouvernance. 

RD Congo : 60 morts dans le naufrage d’un bateau

Plusieurs centaines de personnes sont également portées disparues dans cet accident survenu, dans la nuit de dimanche à lundi, sur le fleuve séparant Kinshasa de Brazzaville.Le bilan pourrait s’alourdir dans les heures qui viennent. « Les recherches continuent. Des riverains nous ont dit qu’il y a des corps qui flotteraient », a indiqué Charles Mbutamuntu, porte-parole du gouvernement. Selon lui, cette embarcation motorisée en bois se rendait à Mbandaka, chef-lieu de la province de l’Équateur, à 700 km de la capitale congolaise.

Le flou persiste encore sur le nombre de passagers du bateau. « On n’a pas le nombre exact de personnes qui étaient à bord, mais il est fait état de près de 600 passagers embarqués. Ce qui laisse penser qu’il y aurait plusieurs disparus », a éxpliqué Charles Mbutamuntu.

Selon les explications du porte-parole du gouvernement, « une baleinière (péniche) surchargée de passagers et de marchandises a chaviré à 23 km de Kinshasa, vers 20 heures ». Deuxième pays le plus grand d’Afrique avec ses 2,3 millions de km2, la République démocratique du Congo compte très peu de routes praticables et les déplacements se font souvent sur le fleuve Congo, ses affluents ainsi que les lacs.                                                        

Stratégies antiterroristes : le Maroc pour un partage accru d’expériences

Dans un entretien accordé à APA News, Habboub Cherkaoui, directeur du Bureau Central des Investigations Judiciaires (BCIJ) du Maroc, a plaidé pour un renforcement de la coopération interafricaine afin d’endiguer le jihadisme.Quelles sont les performances des services sécuritaires marocains en matière de lutte contre le terrorisme et le crime transfrontalier ?

Depuis les attentats du 16 mai 2003, le Maroc est devenu extrêmement conscient du danger que représente le phénomène terroriste. De ce fait, le Royaume a mis en place, sous la conduite éclairée du Roi Mohammed VI, une stratégie sécuritaire cohérente, intégrée et multidimensionnelle. Celle-ci fait de l’anticipation et de la protection son credo.

A la faveur de cette stratégie, les services sécuritaires et notamment le Bureau Central des Investigations Judiciaires (BCIJ), créé en mars 2015, en tant qu’aile judiciaire de la Direction Générale de la Surveillance du Territoire (DGST), ont enregistré des résultats importants. Ces derniers consistent au démantèlement de 82 cellules terroristes, dont 76 liées à Daech et 6 autres actives dans le groupe appelé « Al Istihlal et Al Faye » qui mènent des activités illicites pour financer des activités terroristes. Au total, il a été procédé depuis 2002 au démantèlement de 209 cellules terroristes.

Y-a-t-il une collaboration entre le BCIJ et ses voisins sahéliens ?

Oui ! A côté des efforts consentis en matière de coopération internationale de lutte anti-terroriste et du crime organisé, le Maroc accorde une importance primordiale à la coopération avec tous les partenaires internationaux qu’ils soient européens, africains ou arabes. Cette politique fait du Royaume un partenaire crucial dans ce domaine et lui fait jouir d’une reconnaissance mondiale.

Dans ce contexte, le Maroc se trouve souvent aux premiers rangs dans la coopération internationale contre le terrorisme et il est perçu comme un partenaire écouté et respecté. La coopération avec les pays africains, qui s’inscrit dans le cadre de la coopération sud-sud, porte sur trois volets essentiels.

Il s’agit de la formation, de l’échange d’informations ou encore du partage d’expériences et d’expertise. Parmi les pays concernés, on peut citer la Mauritanie, le Gabon, la Côte d’Ivoire, le Niger et le Burkina Faso.

Par contre, avec l’Algérie voisine, la coopération sécuritaire est totalement inexistante. Cela constitue un réel danger et sape les efforts déployés dans la lutte contre le terrorisme et le crime transfrontalier.

L’exemple marocain peut-il être exporté dans les pays africains ?

Sans nul doute ! Le Maroc met son expérience en matière sécuritaire à la disposition des pays africains comme le prône le Souverain. Le Royaume est disposé à partager les informations avec autant de pays que possible pour faire face aux défis liés à la menace terroriste grandissante et au crime transfrontalier en Afrique.

Le Maroc œuvre de façon continue pour combattre le phénomène terroriste qui n’a ni religion particulière, ni race, ni patrie et qui constitue un ennemi pour tous. Notre pays est ouvert à la coopération avec les pays africains pour l’élimination des dangers imminents, la stabilisation du voisinage immédiat, la consolidation de sa sécurité et la promotion du bien-être et du développement durable en Afrique.

Le digital dans l’antre des relations au salon de l’amour d’Abidjan

La première édition du Salon de l’amour et de la séduction d’Abidjan, s’est ouverte samedi avec des expositions innovantes présentant des offres digitales pour raffermir les liens d’amitié et les relations entre partenaires.

Sandra Kohet, une jeune dame âgée de 26 ans, venue au salon de l’amour et de la séduction, a via le canal des ondes, envoyé par whatsApp une carte personnalisée à son chéri avec sa photo et un message érotique pour lui exprimer son attachement.

« Je lui ai souhaité une bonne fête de Saint-Valentin, et que Dieu le bénisse », avoue Sandra Kohet qui espère avec son amoureux, dont la rencontre dure « pas longtemps » sceller un jour leur flamme devant l’officier de l’état civil. 

Le salon de l’amour et de la séduction se veut un marché mais également une opportunité pour les personnes en couple et les célibataires pour réinventer leurs relations et donner plus d’appétence à leur vie affective.

Dans un vêtement pourpre, Sosso la marieuse, explique aux visiteurs comment elle met en relation des célibataires en vue du mariage. Via un site web, sont recueillies les prétentions des célibataires à qui elle propose des plages de rencontres. 

« Quand les gens s’inscrivent sur le site (Internet), ils prennent un rendez-vous et ensuite, avec les informations données » l’agence prépare le format de la rencontre pour croiser l’âme soeur, dit-elle.

Sosso qui a déjà organisé des rencontres, se réjouit d’avoir amené deux jeunes gens à se mettre en couple. Elle offre des rencontres B to B selon les profils exigés et des soirées des célibataires par tranches d’âges, de 18 à 35 ans et de 35 à plus de 55 ans. 

A l’apparition des problèmes, « on les accompagne aussi », ajoute Sosso la marieuse, qui recherche « plus les personnes qui ont envie de se marier ». Cette jeune dame propose également des randonnées pédestres et des pic-nics. 

Amy Foulard, une autre exposante, propose le « baya » électronique. Une sorte de ficelle que porte les femmes autour du rein. Elle révèle qu’ il y a différents types de baya, « le baya instrument, piano et tam-tam ». 

Outre l’aspect séduction, ce baya est porté « pour ne pas que monsieur s’ennuie », fait savoir Amy Foulard, indiquant que les prix sont variés: 1.500 Fcfa, 5.000 Fcfa, 10.000 Fcfa ou 25.000 Fcfa. 

Constance Zalo, elle, se dit attirée par les articles de séduction. « J’ai vu plein de choses assez originales, beaucoup de gadgets, des perles, des huiles et de l’encens », énumère-t-elle, expliquant que « l’amour est bien plus qu’ un sentiment, c’est une décision et une attitude ».

William Ettien Aldo, le parrain de cette première édition du salon de l’amour et de la séduction, a laissé entrevoir que la Côte d’Ivoire qui a récemment traversé des violences électorales, a besoin de l’amour pour construire une nation stable.

La directrice exécutive de cet événement, Satou Dia, a relevé que le salon ouvre ses pavillons avec des expositions jusqu’en fin de soirée et se termine par un dîner gala féerique entre amoureux dans la nuit jusqu’aux heures de la Saint-Valentin. 

Plusieurs stands d’exposition ont été aménagés: sextoys, onglerie, coiffure, lingerie, littérature, alimentation, fiance, hôtellerie, mise en forme et parfumerie. En outre, ont été tenues des conférences thématiques sur l’amour avec pour thème central « l’amour, c’est la vie ». 

Distribution des CNI: les centres ouverts samedi à Abidjan

Les centres de distribution de masse des cartes nationales d’identité (CNI) ivoiriennes resteront ouverts, samedi, dans le district d’Abidjan.

Dans un communiqué transmis à APA, la  direction générale de l’Office national de l’état civil et de l’identification (ONECI) annonce que ces « centres resteront ouverts ce samedi 13 février 2021 de 8h à 15h dans le district d’Abidjan ».

« L’ONECI invite les personnes ayant reçu un message ou un appel de ses services à se rendre dans le centre indiqué pour le retrait de leur CNI », ajoute le texte, invitant les personnes enrôlées n’ayant pas encore reçu de message ou d’appels à consulter la plateforme www.rnpp.ci pour connaître le statut de leur demande et la démarche à suivre.

Perturbation de la fourniture de l’électricité à Katiola

La fourniture de l’électricité est perturbée depuis vendredi soir à Katiola (Nord) où les équipes de la Compagnie ivoirienne de l’électricité (CIE) sont mobilisées pour un retour à la normale dans les meilleurs délais.

Dans une note d’information transmise à APA, la compagnie rapporte que Diarakokaha, Tiengala, Ounandiékaha, Pétionara, Seribokaha, Ouréguékaha, Tomorokaha, Kiohouan, Angolokaha et Folofonkaha sont les zones impactées par cette perturbation.

 Concessionnaire d’un service public, la CIE est chargée de l’exploitation des ouvrages de production, de transport et de distribution, de commercialisation, d’importation et d’exportation d’énergie électrique

La Côte d’Ivoire va élaborer un programme pays du travail décent

La Côte d’Ivoire va élaborer un programme du travail décent 2021-2025, a annoncé jeudi le ministre de l’Emploi et de la protection sociale (MEPS), Pascal Abinan, lors de la présentation du bilan 2020 et les perspectives 2021 de son département.

« Il s’agit de faire adopter le nouveau programme pays du travail décent 2021-2025 », a déclaré M. Pascal Abinan, affirmant que son ministère envisage de « faire adopter le document de politique national du travail et le mettre en oeuvre ».

Faisant état des perspectives, il a également annoncé l’élaboration d’une stratégie d’intervention des inspecteurs du travail dans le secteur agricole dans le cadre de la lutte contre le travail des enfants. 

Le secteur de l’emploi a été éprouvé suite à la crise de Covid-19 en Côte d’Ivoire,  où de grandes entreprises ont été impactées et selon les statistiques, « de mai à octobre 2020, 33 964 travailleurs ont été mis en chômage technique et 1 093 ont été licenciés ».  

En outre, « 4 507 travailleurs ont bénéficié de l’anticipation du chômage technique », au regard des données du ministère qui ressortent « une liste de 18 135 travailleurs mis au chômage et devant être appuyés par l’Etat à travers le fonds de solidarité Covid-19 ».

« Parmi ces personnes, 17 303 dossiers de travailleurs ont été validés au 15 décembre 2020 par le Comité de gestion de ce fonds », a précisé le ministre de l’Emploi et de la protection sociale, assurant que « l’Etat soutient les entreprises face à cette grave crise ». 

A fin décembre 2020, les services du ministère ont effectué 1 900 contrôles des lieux de travail et enregistré 137 conflits collectifs de travail, 14 291 conflits individuels de travail qui ont été gérés, 395 contrôles et consultations en santé et sécurité.

Pour les activités de lutte contre le travail des enfants, 73 enfants ont été identifiés dans les secteurs du BTP, a poursuivi le ministre, qui a remercié la Première dame de Côte d’Ivoire, Dominique Ouattara qui est engagée dans la lutte contre la traite des enfants. 

Il a par ailleurs indiqué que la réalisation de trois projets collectifs d’activités génératrices de revenus ont eu un impact de 500 emplois et l’insertion de 3000 jeunes dans les THIMO (Travaux à haute intensité de main d’oeuvre) dans le cadre du « CD2 Emploi » et d’une étude sur la promotion des emplois dans le domaine du numérique. 

« Le secteur informel en Côte d’Ivoire représente pratiquement 90% de l’Emploi et donc notre rôle, notre devoir, c’est de faire en sorte de réduire l’impact de cet emploi informel (qui) échappe aux impôts », a dit M. Pascal Abinan. 

Botswana : Les vagues d’exécutions suscitent des critiques

Le Royaume-Uni, le Canada, l’Australie et la Nouvelle-Zélande ont appelé le gouvernement du Botswana à reconsidérer sa position sur la peine de mort .Ces appels interviennent après l’exécution cette semaine de deux condamnés à mort. Dans une déclaration commune, les hauts-commissaires (ambassadeurs) des quatre pays ont réaffirmé leur ferme opposition à la peine capitale au Botswana et invité le gouvernement du Président Mokgweetsi Masisi à lancer un débat public sur la question de savoir si la peine capitale devait continuer.

« Nous continuons d’appeler le Botswana à lancer un débat public sur son utilisation de la peine de mort, comme le gouvernement du Botswana l’a déjà accepté lors de l’examen périodique universel du Conseil des droits de l’homme de l’ONU en janvier 2018 », ont déclaré les ambassadeurs.

La peine de mort est toujours utilisée pour les condamnations pour meurtre au Botswana, qui est le seul pays d’Afrique australe qui continue de procéder à des exécutions.

Le Service pénitentiaire du Botswana a annoncé cette semaine les exécutions de Wedu Mosalagae, 33 ans, et de Kutlo Setima, 29 ans, le 8 février à la prison centrale de Gaborone. Ils ont tous deux été condamnés à mort en 2019 pour des infractions liées à des meurtres.

Au total, six personnes ont été exécutées depuis l’investiture du président Masisi en novembre 2019. Les dernières exécutions ont également attiré les critiques d’Amnesty International, qui les a décrites comme « un rappel effrayant du mépris avec lequel les autorités botswanaises considèrent le droit à la vie ».

« La peine de mort est cruelle et inhumaine, et il n’y a aucune preuve crédible qu’elle ait un plus grand effet dissuasif sur la criminalité que l’emprisonnement », a déclaré Deprose Muchena, le Directeur d’Amnesty International pour l’Afrique orientale et australe.

Il a estimé que les autorités du Botswana devraient plutôt concentrer leurs efforts sur la lutte contre les causes de la criminalité.

L’ONECI annonce des « réponses urgentes » suite à des plaintes d’ex-agents

L’Office national de l’Etat civil et de l’identification de Côte d’Ivoire (ONECI) annonce des « réponses urgentes » suite à des plaintes d’ex-agents, qui ont créé de récents mouvements d’humeur, dans une note.

« L’ONECI, tout en dénonçant de tels agissements visant à perturber l’opération d’identification, tient à préciser qu’il s’agit en réalité de doléances d’agents en fin de contrat depuis le 31 octobre 2020 d’une part et de plaintes relatives à la gestion administrative des agents temporaires d’autre part », précise la note. 

La direction qui rassure qu’ elle mettra « tout en œuvre pour apporter une réponse urgente aux doléances et plaintes ainsi formulées par ces deux catégories d’ex-agents », relève que cela se fera « dans le strict respect de la législation et en tenant compte des ressources disponibles pour le fonctionnement de l’organisation ». 

La structure indique avoir entamé depuis le mois de décembre 2020, la préparation de l’opération d’identification 2021 par la formation et l’évaluation des agents ayant participé à l’opération d’identification 2020. Une démarche visant à réduire les erreurs commises par les agents qui impactent la production des Cartes nationales d’identité (CNI).

Dans le but de rationaliser la gestion de ses ressources humaines et financières au regard de l’expérience vécue dans le cadre du traitement du personnel en 2020, l’ONECI a décidé pour l’opération 2021, de l’externalisation du processus de recrutement du personnel temporaire et de leur traitement, en accord avec le Conseil de surveillance et la tutelle financière, souligne la note.

C’est dans la phase préparatoire de cette opération d’envergure que l’ONECI constate avec regret que des mouvements d’humeur de certains agents se réclamant salariés de l’organisation ont été relayés, sur diverses plateformes numériques, poursuit la note.

L’Office assure que le processus de délivrance de la CNI a été considérablement amélioré, invitant les Ivoiriens à s’enrôler dès maintenant dans tous les bureaux ouverts à cet effet et à retirer leur CNI pour ceux ayant reçu des appels et/ou messages des services de l’organisation. 

L’objectif principal de l’opération 2021, mentionne le texte, est la délivrance des Cartes Nationales d’Identité (CNI) à l’ensemble des Ivoiriens concernés avant la date du 30 juin 2021, date d’expiration des anciennes CNI.

Les personnes enrôlées n’ayant pas encore reçu de message ou d’appel, sont priées de consulter la plateforme www.rnpp.ci pour connaître le statut de leur demande et la démarche à suivre, conclut la note. 

Plus de 54 millions Fcfa des USA annoncés au profit des communautés rurales ivoiriennes

L’ambassade des États-Unis en Côte d’Ivoire annonce près de 100.000 dollars (54,12 millions Fcfa) de subventions destinées à améliorer la qualité de vie et les moyens de subsistance dans les communautés rurales ivoiriennes, dans un communiqué publié mercredi.

Il s’agit de « neuf petites subventions dans le cadre du programme d’auto-assistance de l’ambassadeur et une subvention dans le cadre du Fonds Julia Taft pour les réfugiés », précise le communiqué de l’ambassade des Etats-Unis en Côte d’Ivoire.  

D’un montant total de 99 234 dollars, soit environ 54 millions F CFA, ces subventions visent à soutenir les efforts communautaires destinés à accroître le taux de fréquentation scolaire en fournissant des repas aux élèves, à améliorer l’état de santé par l’amélioration de l’accès à l’eau potable.

Ce projet, dont les organisations bénéficiaires sont situées dans les communautés rurales à travers la Côte d’Ivoire, devrait également permettre de stimuler le développement économique en facilitant la production agricole et animale.

Le Programme spécial d’auto-assistance de l’ambassadeur américain, financé par le Département d’État américain, fournit depuis 1982, plus de 3 millions de dollars (1,62 milliards Fcfa) en aide aux communautés rurales en Côte d’Ivoire.

Il appuie des projets initiés et gérés au niveau communautaire, impliquant des contributions significatives des communautés en termes de main-d’œuvre et de matériels. Et ce, en vue d’améliorer les conditions de vie des populations en zone rurale.

Également financé par le Département d’État américain, le Fonds Julia Taft pour les réfugiés octroie des subventions aux communautés de réfugiés actuels et réfugiés rapatriés en vue de créer des activités génératrices de revenus et promouvoir la cohésion sociale entre ces réfugiés et leurs hôtes.

« Les organisations communautaires locales savent mieux que quiconque comment elles surmontent leurs défis communautaires », a déclaré l’ambassadeur des États-Unis en Côte d’Ivoire, Richard Bell, ajoutant : « nous sommes fiers de soutenir les bénéficiaires de cette année ».   

Le diplomate américain a souligné que l’objectif de ces deux fonds de subvention, le Programme spécial d’auto-assistance de l’ambassadeur et le Fonds Julia Taft pour les réfugiés, est d’identifier et de financer les initiatives locales pertinentes.

Pour l’édition 2021, les bénéficiaires de la subvention sont les organisations communautaires.

L’ONG Nin Min Monh, elle, a reçu des fonds pour la réhabilitation d’une cantine scolaire et la création d’un jardin potager pour l’école primaire du village d’Angamankro, à Sakassou, dans le centre ivoirien. Elle souhaite fournir un repas quotidien à 330 élèves pour accroître le taux de fréquentation scolaire.   

Avec cette subvention, l’ONG Vie Sacrée souhaite améliorer les conditions de vie de 60 réfugiés ivoiriens récemment rapatriés dans le département de Guiglo à l’Ouest de la Côte d’Ivoire depuis le Libéria à travers la formation dans les techniques de production avicole.

L’organisation va en outre aider ces réfugiés ivoiriens rapatriés à fabriquer du savon et faire de l’élevage porcin, ainsi que l’achat de matériels pour la construction des installations de mise en œuvre de ces activités.

« Les bénéficiaires sont de retour au pays après avoir fui le pays lors de la crise politique de 2010. Ils ont tout perdu. L’assistance fournie à leur retour inclut souvent de l’argent et de la nourriture. Avec ce projet, nous allons les aider à reconstruire leurs vies de manière plus durable », a dit Alfred N’da, président de l’ONG Vie Sacrée.

Plusieurs autres Organisations non gouvernementales sélectionnées devraient recevoir une partie des subventions pour décliner des projets visant à améliorer les conditions de vie de populations dans des zones rurales du pays.

La villa offerte au journaliste ivoirien lauréat du prix Ebony 2009 rasée

Une villa offerte au journaliste ivoirien Jean Roch Kouamé, lauréat du super Ebony 2009, a été rasé mardi suite à une instruction du ministère de l’Entretien routier et de l’Équipement.

La villa, après le passage des Caterpillars, est devenue un tas de décombres. Il a été « totalement rasé », affirme Jean Roch Kouamé qui réside dans cet appartement depuis 2015, soit sept ans après l’obtention du prix Ebony, récompensant les meilleurs journalistes ivoiriens.  

« Ce matin, je suis au bureau et on m’apprend que les machines sont à la cité (Akissi Delta) que  j’habite. Ils nous ont laissé le temps de sortir ce qu’on pouvait (…) On a pu faire sortir en vrac les fauteuils, les lits » et quelques effets, raconte-t-il. 

Dans la zone, au moins une trentaine de personnes ont perdu leurs maisons. Après la réalisation de l’autoroute de Grand-Bassam (cité balnéaire à 40 Km au sud-est d’Abidjan), un décret a été pris pour ne pas que les gens construise jusque trop proche de l’autoroute. 

Pour ce faire, la zone a été déclarée comme une agglomération. Or, en agglomération il est requis un vide à 100 mètres de part et d’autre de l’autoroute. Les maisons se trouvant dans l’emprise public selon ce décret ont été détruits. 

La cité Akissi Delta est une promotion immobilière réalisée par M. Yed Benson. Ce promoteur dont la structure à l’époque s’appelait Proxim Finance, a signé un partenariat avec l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (Unjci).

Dans le super lot, Proxim Finance devait donner le lot au super Ebony. Le promoteur immobilier avait promis une villa de cinq pièces dont la remise des clés a eu lieu en 2011. Mais, c’est en 2015, que M. Kouamé intègre la maison. 

Depuis 2005-2006 la promotion immobilière a démarré et les premiers acquéreurs ont commencé leurs travaux. « Pendant ce temps on ne parlait pas d’autoroute », a laissé entendre M. Kouamé,  ajoutant que « c’est en 2011 que l’affaire d’autoroute a commencé ».  

« Personne ne parle de dédommagement », s’insurge-t-il, faisant remarquer que les propriétaires des lots visés ont reçu la première mise en demeure 2016. Mais, après des relances, ils ont pris un avocat qui a engagé des discussions avec la direction du domaine public. 

Décès à Abidjan de Tia Koné, ex-président de la Cour suprême ivoirienne

L’ancien président de la Cour suprême ivoirienne, le Magistrat à la retraite, Tia Koné est décédé à Abidjan, a annoncé mardi Albert Toikeusse Mabri, le président de l’Union pour la démocratie et la paix en Côte d’Ivoire ( UDPCI), un parti politique dont il était proche.

« J’ai appris avec beaucoup de tristesse le décès du président Tia Koné et de Mme Solange Woi Messé. Puisse Dieu accepter leur âme et consoler leur famille », a écrit M. Mabri sur sa page officiel Facebook consultée par APA.

M. Tia Koné, rappelle-t-on, a été le président de la Cour suprême de Côte d’Ivoire du 12 juillet 2000 au 13 avril 2011.

Maroc : Au moins 28 morts dans une usine clandestine à Tanger

Au moins 28 personnes ont trouvé la mort, lundi matin, dans une unité clandestine de textile située dans la cave d’une villa à Tanger, après que les eaux de pluies aient encerclé certains occupants de cette unité, selon les autorités locales.Aussitôt alertées, les autorités locales et les services de sûreté et de la protection civile sont intervenus pour secourir dix personnes qui ont été transférées à l’hôpital régional pour recevoir les soins nécessaires, alors que les dépouilles de 28 autres ont été repêchées, dont 19 femmes, a-t-on précisé de même source

Les opérations de recherches se poursuivent pour secourir d’éventuels autres individus encerclés, ajoute la même source.

Une enquête a été ouverte par les autorités compétentes sous la supervision du parquet pour élucider les circonstances de cet incident et déterminer les responsabilités.

Maroc : Radio Méditerranée Internationale et Medi1TV lancent Medi1News

La nouvelle plateforme numérique bilingue de traitement d’actualité locale, régionale, continentale et internationale, se décline sur le web et application mobile.Le groupe média Medi1 innove dans ses offres. Il vient de lancer une nouvelle plateforme numérique afin d’offrir  « une expérience singulière » de décryptage de l’information, à partir des contenus audiovisuels produits par lesdites rédactions et de leurs déclinaisons numériques. Celle-ci est le fruit des synergies entre les rédactions de la radio et de la télévision.

Medi1News se distingue par un contenu riche et diversifié, valorisant l’innovation, l’analyse et le décryptage pour comprendre l’actualité. En tant que référence d’information, d’inspiration et de découverte, Medi1News propose les contenus audios et vidéos (radio, TV, web et podcast) de Medi 1, conjugués à une gamme de produits numériques natifs, lit-on dans le communiqué du groupe parvenu ce lundi à APA.

Accessible sur le web « medi1news.com » et via l’application mobile « medi1news » sur les smartphones et tablettes, Medi1 News offre une expérience originale et unique de l’information sur le continent africain, conclut la note.

Maroc : Six personnes d’une même famille tuées dans leur domicile à Salé

Un crime crapuleux s’est produit, ce samedi matin, au quartier Errahma à Salé, ville mitoyenne de Rabat. Six personnes d’une même famille ont été retrouvées mortes dans leur domicile, apprend-on de source sécuritaire.Alertés pour maitriser un incendie qui s’était déclaré dans une maison située au quartier Errahma, les éléments de la protection civile ont découvert à l’entrée de la maison une personne poignardée et à l’intérieur, au milieu des flammes, les cadavres de 3 adultes, d’un bébé de 4 mois et d’un enfant de 5 ans, précise la même source.

Les premiers éléments de l’enquête révèlent que le corps de l’auteur présumé du crime a été retrouvé en premier lieu dans un état critique puis évacué, avant de succomber à ses blessures, ajoutant que l’auteur du crime aurait vraisemblablement mis le feu à la maison après avoir commis le drame.

Un communiqué de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) a indiqué que les autorités compétentes ont ouvert une enquête, sous la supervision du parquet compétent, afin d’élucider les tenants et aboutissants de ce crime crapuleux.

Et d’ajouter que les opérations de traçabilité menées par la police scientifique et technique sont en cours pour identifier les échantillons biologiques et les preuves matérielles pour jeter la lumière sur les dessous du crime.

Décès à Abidjan de l’homme politique ivoirien Laurent Dona Fologo

L’ex-secrétaire général du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci), Laurent Dona Fologo, ancien président du Conseil économique et social, est décédé vendredi à l’age de 81 ans, selon des sources proches de sa famille.

M. Fologo a tiré sa révérence dans une clinique de référence de la place, à Abidjan. Sur les réseaux sociaux, les Ivoiriens pleuraient cet homme politique, qui a été plusieurs fois ministres sous feu Félix Houphouët-Boigny.

« Il a marqué l’histoire politique de la Côte d’Ivoire. Comme un père, il a contribué à nous armer pour le combat démocratique », a écrit sur sa page Facebook, Toikeusse Mabri, le président de l’Union pour la démocratie et la paix en Côte d’Ivoire (UDPCI).

Journaliste de formation, il a été entre autres ministre de l’Information, de la Culture, et occupé le portefeuille du ministère des Sports. 

Une ivoirienne, agent de police, relaxée dans une affaire de trafic de cocaïne

Véronique Dion (43 ans), une Ivoirienne, fonctionnaire de police, a été relaxée par la justice en Côte d’Ivoire dans une affaire de trafic de cocaïne à l’international, alors que quatre autres personnes impliquées ont été condamnées.

Selon un communiqué du procureur de la République de Côte d’Ivoire, transmis jeudi à APA, les faits remontent au 17 septembre 2018, où  les services douaniers du Port de Santos au Brésil ont saisi 1,19 tonne de cocaïne dissimulée  à l’intérieur de rouleaux en acier de plusieurs engins de type Caterpillar, éventrés à cet effet. 

Ces engins devaient être embarqués sur un navire pour être déchargés au Port d’Abidjan en Côte d’Ivoire, souligne le communiqué qui note que l’analyse des documents afférents à ces engins révélait que ceux-ci avaient été commandés par la société AGL basée à Abidjan, Cocody les ll Plateaux. 

 Une enquête menée sur plusieurs mois et qui a nécessité, conformément à la convention des Nations Unies  du 15 novembre  2000 sur la criminalité transnationale, une étroite coopération des services de police ivoiriens avec les services de police étrangers, notamment  français, italiens et brésiliens a permis de découvrir les auteurs. 

 Elle a permis notamment de découvrir que les associés de la société AGL, de nationalité italienne, étaient en relation avec un fonctionnaire de police de nationalité ivoirienne et que leur activité consistait à introduire de la cocaïne  en Côte d’Ivoire lors de l’importation d’Amérique latine, d’engins de chantier de type Caterpillar. Cette drogue était par la suite reconditionnée et réexportée en Italie, incrustée dans des morceaux de bois, poursuit le texte. 

Cinq personnes ont été interpellées dans le cadre de la procédure. Il s’agit de Angelo Ardolino, 57 ans, Italien, Gérant d’AGL ; Antonio Cuomo, 54 ans, Italien, Directeur technique d’AGL ; Vincenzo Giuliano, 62 ans, Italien, Restaurateur ; Guiseppe Ramaglia, 46 ans, Italien, directeur de société et Véronique Dion, 43 ans, Ivoirienne et fonctionnaire de police. 

Le juge d’instruction saisi par le parquet, après la clôture de son information judiciaire, a renvoyé les mis en cause devant le Tribunal Correctionnel pour y être jugés conformément à la loi, rapporte le procureur de la République de Côte d’Ivoire, Richard Adou.

 Le tribunal correctionnel vidant sa saisine le 02 février 2021,  après avoir relaxé Mme Dion Véronique pour délit non établi, a déclaré les quatre autres prévenus coupables des faits de trafic international de stupéfiants, notamment de Cocaïne.

Ils sont également condamnés pour blanchiment de capitaux, de détention illégale d’armes à feu et de munitions de la première catégorie et d’association de malfaiteurs. En répression, le tribunal les a condamnés à une peine d’emprisonnement de 20 années et à cent millions (100.000.000) de F CFA d’amende.

Il a été en outre prononcé à leur encontre, la confiscation au profit de l’État de Côte d’Ivoire, de tous les biens meubles et immeubles leur appartenant, évalués à plusieurs milliards de francs CFA.

 Le procureur a assuré que les infractions à la législation  sur le trafic et l’usage illicites des stupéfiants et le blanchiment de capitaux ne sauraient rester impunies, indiquant que les auteurs desdites infractions seront activement recherchés et appréhendés par ses services  afin de leur faire subir la rigueur de la loi pénale.