Plusieurs matériels de guerre saisis à Duékoué dans l’ouest ivoirien

La cellule anti-drogue de Daloa (ouest ivoirien) a interpellé sur l’axe Duékoué-Guessabo ( Ouest ivoirien), un individu qui circulait à bord d’un véhicule de transport en commun avec plusieurs matériels de guerre dissimulés dans un sac de voyage, a appris APA mardi de source sécuritaire.

Selon « Police Secours», une plateforme numérique de la police nationale ivoirienne qui rapporte l’information, il a été découvert sur cet individu le 31 décembre dernier, des matériels militaires, notamment, 07 tenues treillis type FACI, un fusil calibre 12, 01 gilet par balles, deux jumelles, 01 grenade offensive, 01 couteau, deux machettes, 01 paires de rangers, 50 munitions de calibre 7,62 mm, un chargeur vide de AK47, 10 cartouches de calibre 12 mm, des effets d’instruction militaire et 02 matelas.

Le suspect identifié sous les initiales de S. O. de nationalité ivoirienne et se disant militaire à la retraite, à, par ailleurs, précisé la note, a aussitôt été mis à la disposition des services de police pour enquête.

Arrestation d’un bandit après l’échec du braquage d’un supermarché à Abidjan

La police nationale ivoirienne a annoncé l’arrestation d’un bandit après l’échec du braquage d’un supermarché dans la matinée de ce mardi à Angré, un quartier huppé à l’Est d’Abidjan. 

« La police nationale voudrait rassurer la population que la tentative de braquage de ce supermarché à Angré non loin du terminus 81-82 a échoué. Par ailleurs, un des malfrats a été arrêté », a annoncé l’institution policière ivoirienne dans une note d’information précisant que l’enquête suit son cours.

Globalement, les ivoiriens ont célébré les fêtes de fin d’année dans la quiétude. Plus de17 mille soldats ivoiriens, rappelle-t-on, ont été mobilisés et déployés depuis le 16 décembre dernier dans le cadre de l’opération dénommée «Mirador 2020» visant la sécurisation des fêtes de fin d’année en Côte d’Ivoire.

Niger : l’opération Almahaou est en cours de déploiement

Le président nigérien, Mahamdou Issoufou, a ordonné le déploiement immédiat des forces spéciales de l’opération Almahaou pour sécuriser l’Ouest du pays.Il a pris cette décision au terme d’un Conseil national de sécurité suite aux attaques qui ont fait plus de 100 morts samedi dernier dans cette partie du pays.

Le Niger qui se dirige vers un second tour de la présidentielle le 21 février, doit en plus faire face au défi sécuritaire dans un contexte électoral. L’attaque des villages de Tchombangou et de Zaroumdareye qui a fait au moins 100 victimes, constitue la plus meurtrière perpétrée par des jihadistes contre des populations civiles depuis le début de l’insécurité dans cette partie frontalière avec le Mali.

Mahamadou Issoufou a pris des mesures fortes lundi en ordonnant la saturation sécuritaire de toute la zone par le renforcement exceptionnel en soldats.

Au sortir d’un conseil extraordinaire de sécurité,  un déploiement immédiat de 2500  hommes des forces spéciales de l’opération Almahaou a été annoncé.

Parmi les autres mesures prises par Issoufou, l’organisation d’un forum à Ouallam sous l’égide du ministre de l’Intérieur et de tous les chefs de cantons, de villages et de tribus des deux départements de Banibangou et Ouallam. Cette flambée de la violence dans un contexte électoral, risque d’alimenter des conflits intra-communautaires, selon les autorités qui veulent prévenir tout risque d’affrontements.

Les attaques perpétrées samedi sur des villageois n’ont pas toujours été revendiquées, même si les autorités nigériennes l’attribuent à des jihadistes.

Le Niger s’apprête à élire le 21 février 2021 le successeur de Mahamadou Issoufou lors d’un second tour de la présidentielle qui opposera Mohamed Bazoum, le candidat du pouvoir, crédité de 33,67% et Mahamane Ousmane, son challenger qui a récolté 16,99% des voix.

Niger: l’ONU condamne les attaques contre deux villages

Le Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, a fermement condamné les attaques meurtrières perpétrées samedi dernier contre deux villages de l’ouest du Niger.Dans une déclaration de presse publiée au lendemain des attaques et dont APA a obtenu copie lundi, M. Guterres s’est dit « convaincu que les autorités nigériennes ne ménageront aucun effort pour identifier et traduire rapidement en justice les auteurs de cet acte odieux tout en renforçant la protection des civils ».

Par la voix de son porte-parole, le Secrétaire général de l’ONU a exprimé ses plus sincères condoléances aux familles endeuillées ainsi qu’au peuple et au gouvernement du Niger et souhaité un prompt rétablissement aux blessés, indique le document.

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« Le Secrétaire général réaffirme la solidarité et le soutien des Nations unies au gouvernement et au peuple du Niger dans leur lutte contre le terrorisme, l’extrémisme violent et le crime organisé », a ajouté son porte-parole, cité dans la note.

Le 2 janvier, des individus armés non identifiés ont attaqué les villages de Tchombangou et de Zaroumbareye situés dans la région de Tillabéri, à environ 120 kilomètres au nord de la capitale Niamey et près de la frontière avec le Mali et le Burkina Faso.

Dans des propos rapportés par la presse, Almou Hassane, le maire de Tondikiwindi, commune qui administre ces deux villages, a indiqué qu’au moins 100 personnes sont mortes dans ces deux attaques.

Niger : deux attaques jihadistes font une centaine de morts

Une vengeance suite à la mort de deux éclaireurs des groupes armés, tués par des comités d’auto-défense, serait à l’origine du drame survenu samedi, jour de la proclamation des résultats de la Présidentielle.Le Niger vient de subir un des pires massacres de civils enregistrés sur son sol. En effet, les attaques qui se sont déroulées ce week-end dans deux villages situés à l’ouest du pays, à environ 120 kilomètres au nord de la capitale Niamey, auraient fait une centaine de morts et plusieurs blessés.

Si ces assauts sanglants n’ont pas encore été revendiqués, les autorités n’excluent pas la piste jihadiste. Les attaques ont eu lieu dans la zone dite « des trois frontières » proche du Mali et du Burkina Faso et cible régulière des jihadistes.

La double attaque a été perpétrée « par des terroristes venus à bord d’une centaine de motos ». « Pour attaquer les deux villages (distants de 7 kilomètres), les assaillants se sont divisés en deux colonnes : pendant que l’une attaquait Zaroumadareye, l’autre a attaqué Tchoma Bangou », a expliqué Almou Hassane, le maire de Tondikiwindi, commune qui administre les deux villages, situés dans le département de Ouallam.

Cette double attaque avait été annoncée samedi par des élus locaux. Mais sans bilan précis. Une source avait alors évoqué « une cinquantaine de morts ». Sur les antennes de la Télé Sahel (publique), le Premier ministre, qui s’est rendu dimanche sur les lieux, a déploré « un bilan désastreux », « une situation horrible », en parlant de 70 morts à Tchoma Bangou et « une trentaine » à Zaroumadareye. Il a confirmé le bilan de 100 morts au total précédemment établi par le maire. Celui-ci a aussi fait état de « 25 blessés ».

Accompagné des ministres de l’Intérieur, Alkache Alhada, de la Défense Issoufou Katambé et du Gouverneur de Tillabéri Tidjani Ibrahim Katiella, le Premier ministre a promis « des enquêtes pour que ces crimes ne soient pas laissés impunis ». Il a aussi affirmé que « le gouvernement prendra très bientôt des mesures pour que les populations de ces villages soient sécurisées dans les meilleures conditions ».

Selon la chaîne publique nigérienne, les autorités prévoient d’installer « une compagnie militaire » dans le cadre de l’opération anti-jihadiste « Almahaou » (tourbillon en langue locale) « pour sécuriser tous les villages menacés » dans la zone.

Le président Mahamadou Issoufou a présenté dimanche, dans un tweet, ses « condoléances les plus émues aux populations de Tchombangou et Zaroumdareye, suite à l’attaque lâche et barbare de leurs villages ».

A en croire un haut responsable de la région de Tillabéri, l’attaque meurtrière a été perpétrée vers midi (11h GMT). Au même moment que la proclamation des résultats du premier tour de l’élection présidentielle du 27 décembre.

Mohamed Bazoum, le candidat du parti au pouvoir, est arrivé en tête avec 39,33% des suffrages exprimés. Cet ex-ministre de l’Intérieur entend renforcer la lutte contre les groupes jihadistes.

Dans une vidéo, il a indiqué avoir une « pensée pieuse » pour les populations touchées par ce « drame (qui) rappelle que les groupes terroristes constituent une menace grave pour la cohésion au sein de nos communautés et un danger à aucun autre comparable ».

Atteinte autorité de l’Etat: Ouattara se « réjouit » de la mise en liberté conditionnelle des opposants inculpés

Le président ivoirien, Alassane Ouattara, s’est « réjoui » jeudi de la mise en liberté sous contrôle judiciaire de certains opposants inculpés pour atteinte à l’autorité de l’Etat, dans le cadre de la présidentielle d’octobre 2020, dans un discours à la Nation à la veille du nouvel an. »Je me réjouis de la mise en liberté sous contrôle judiciaire de certains inculpés, détenus à titre préventif dans le cadre des procédures judiciaires ouvertes pour complot et atteinte à l’autorité de l’Etat commis à l’occasion de l’élection présidentielle du 31 octobre 2020″, a dit M. Ouattara.

Il a  fait observer que « les violences à la désobéissance civile de certains partis de l’opposition se sont hélas soldées par des pertes en vies humaines, des blessés et des dégâts matériels importants ».

« Bien évidemment, la justice fera son travail afin que les responsabilités soient situées et la loi sera appliquée dans toute sa rigueur », a déclaré le président ivoirien, s’inclinant à nouveau devant la mémoire des 87 victimes de ces violences. 

Affi Nguessan, porte-parole de l’opposition, incarcéré après son arrestation le 6 novembre 2020, a été libéré et mis sous contrôle judiciaire, mercredi. Et ce, au lendemain de la clôture de la troisième phase du dialogue politique.

Lors de sa prestation de serment, le président ivoirien Alassane Ouattara avait instruit son Premier ministre Hamed Bakayoko afin de relancer le dialogue politique avec l’opposition et la société civile. 

Les discussions se sont déroulées du 21 au 29 décembre 2020 en vue de la préparation des élections législatives qui doivent avoir lieu « impérativement » selon M. Ouattara au mois de mars 2021. Le rapport final a requis la libération des responsables de l’opposition incarcérés.

M. Ouattara a salué l’adhésion de toutes les parties concernées à ce dialogue qui a enregistré la participation de tous les partis et groupements politiques et la société civile, tout en se félicitant de la « qualité du dialogue inclusif et des points de convergence qui se sont dégagés ». 

Côte d’Ivoire: un gendarme tué à Doropo dans le nord-est lors d’une attaque

Les forces de défense et sécurité ( FDS) ivoiriennes en patrouille au poste frontalier de Koguiénou sur l’axe Doropo ( nord-est ivoirien) à la frontière avec le Burkina Faso, ont été attaquées mercredi aux environs de 21h ( heure locale et GMT) par des inconnus causant la mort d’un gendarme ivoirien, a appris APA jeudi de source sécuritaire.

Selon  «Police Secours», une plateforme numérique de la police nationale ivoirienne qui rapporte l’information, la patrouille des soldats ivoiriens a été prise pour cible par des inconnus « qui au vu des circonstances pourraient être des passeurs  ».

Un gendarme en service à la brigade de Doropo a perdu la vie pendant cette attaque. Au plan matériel, un fusil Kalachnikov a été emporté par les agresseurs, une moto a également été calcinée, 47 étuis des assaillants et neuf munitions de AK ont été saisis sur les lieux.

En juin dernier, une attaque terroriste perpétrée à Kafolo (nord-est ivoirien) sur une position des forces de défense et de sécurité ivoiriennes a causé la mort de 13 soldats ivoiriens.

Côte d’Ivoire: le poste de péage de Thomasset attaqué par des individus armés

Le poste de péage de Thomasset sur la route de l’Est ivoirien, a été attaqué jeudi aux environs de 3h du matin ( heure locale et GMT) par des individus non encore identifiés, rapporte un communiqué de la Direction générale du Fonds d’entretien routier (FER) parvenu à APA.

« Cette attaque a occasionné de nombreux dégâts matériels. Heureusement, aucune perte en vie humaine n’a été enregistrée », a expliqué le FER précisant que les enquêtes sont en cours pour déterminer la nature, les circonstances et le bilan de cette attaque.

Par ailleurs, assure le communiqué, des mesures sécuritaires d’urgence ont été prises en vue de renforcer la sécurité de la gare de Thomasset et de ses environs.

La direction générale du FER conclut en rassurant les usagers et les populations que les dispositions ont été également prises pour sécuriser l’ensemble des gares.

Le Maroc enregistre 58.785 accidents physiques de la circulation en 2020

Le Maroc a enregistré 58.785 accidents physiques de la circulation en 2020 contre 70.915 en 2019, soit une baisse de plus de 18%, un indice qui se reflète directement à travers le nombre total des blessés graves et légers dont le nombre a reculé de plus de 23%, selon le bilan annuel de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN).Le nombre de morts en périmètre urbain a accusé une baisse dépassant 26,40% en 2020 en comparaison avec l’année 2019.

Dans le même sens, cette tendance à la baisse a été relevée au niveau du bilan des opérations de contrôle routier, avec 454.399 procès d’infractions au Code de la route au cours de cette année, contre 567.714 en 2019, soit une baisse d’environ 20%. La même baisse a été observée concernant les procès d’infractions et des amendes forfaitaires et transactionnelles, qui sont passés de 1.456.517 en 2019 à 1.176.954 au titre de l’année en cours.

De même, les services de sûreté ont continué d’équiper la police de circulation d’outils de contrôle routier de pointe qui consistent, cette année, en la distribution d’un deuxième lot de 140 radars mobiles fonctionnels en toute heure et quelles que soient les conditions météorologiques, en plus de l’achèvement et de la diffusion d’une version révisée du guide du contrôle routier au profit des agents et fonctionnaires de police, afin de garantir leur formation en matière de sécurité routière, fait savoir la même source.

Mali: le dialogue avec les djihadistes peut aboutir à un «cessez-le-feu» (analyste)

Le dialogue annoncé, hier lundi, par le président malien Ibrahim Boubacar Keïta avec les chefs djihadistes de son pays devrait aboutir à « un cessez-le-feu », analyse pour APA le Béninois, Maurice Mahounon, spécialiste des questions de sécurité.Ce dialogue pourrait aboutir à « un cessez-le-feu, un accord classique comme dans les guerres », estime le docteur en Sciences Politiques, par ailleurs spécialiste de défense et de sécurité en Afrique de l’ouest.

Pour lui, ce type de négociations « a marché en Algérie et ça peut marcher également au Mali ». Présent au 33e sommet de l’Union Africaine (UA) à Addis-Abeba (Ethiopie) tenu les 9 et 10 février, le président IBK a annoncé, dans des médias français, l’ouverture d’un dialogue avec les chefs djihadistes Iyad Ag Ghaly et Amadou Koufa.

Quelques jours auparavant, son prédécesseur et Haut représentant pour le centre, Dioncounda Traoré, expliquait avoir mandaté des émissaires pour prendre contact avec les groupes terroristes.

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L’initiative de Bamako, qui est « une bonne chose », s’inscrit ainsi « dans la logique des Occidentaux, en l’occurrence la France et les Etats-Unis. Officiellement, c’est ça la doctrine », analyse Maurice Mahounon, soulignant que l’on « sait ce qui s’est passé en sourdine dans la libération des otages ».

Mais « si le numéro un malien opte pour cette solution, il faut toujours essayer pour voir si les leaders djihadistes sont prêts à saisir cette main tendue de Bamako », poursuit-il.

Même s’ils « sont des gens avec une idéologie que ne partage pas le commun des mortels », les djihadistes devraient exprimer par ce dialogue ce qu’ils demandent : « autonomie, développement de leurs localités, … ».

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« Il y a beaucoup de choses à mettre sur la table pour savoir ce qu’ils veulent complètement », ajoute Dr Mahounon, notant néanmoins que Bamako « n’a pas la mainmise sur tous ces mouvements (qui) poussent comme des champignons. Mais c’est déjà un pas qui peut inciter les autres également à venir à la table de négociation ».

Au-delà du dialogue annoncé, le président Keita a également confié que l’armée malienne devrait arriver vendredi prochain à Kidal. Une ville du nord du pays qui échappe au contrôle de l’Etat central depuis six ans.

Maroc : Saisie de plus de 217 tonnes de résine de cannabis en 2020

Les quantités de résine de cannabis saisies au Maroc durant l’année 2020 s’élève à 217 tonnes et 323 kg, en hausse de plus de 37 tonnes par rapport à l’année dernière, et ce en raison des opérations conjointes et ciblées menées par les services de la sûreté nationale et la surveillance du territoire national pendant le confinement sanitaire, a indiqué la direction générale de la sûreté nationale (DGSN).Quant aux quantités d’héroïne saisies, elles sont restées à leur niveau habituel avec 8 kg et 501 g, tandis que le nombre de comprimés et de psychotropes saisis s’est élevé à 476.923 comprimés, dont 145.848 comprimés de type ecstasy provenant illégalement de pays européens, soit une baisse de 66% par rapport à 2019, selon le bilan 2020 de la DGSN.

Dans le domaine de la lutte contre la criminalité et du renforcement du sentiment de sécurité, les services de sûreté nationale ont traité, durant l’année 2020, un total de 851.343 affaires, dont 817.259 ont été résolues, soit une augmentation d’environ 33% par rapport à 2019.

En ce qui concerne la lutte contre les réseaux criminels violents, l’année 2020 a enregistré l’arrestation de 779 individus pour leur implication présumée dans 469 réseaux criminels s’activant dans le vol avec violence ou sous la menace, ainsi que l’arrestation de 466 organisateurs pour leur implication présumée dans 123 réseaux criminels spécialisés dans le trafic d’êtres humains et l’organisation de l’immigration clandestine, outre l’arrestation de 9.179 candidats à l’immigration clandestine, dont 6.162 ressortissants étrangers, et la saisie de 663 documents de voyage ou d’identité falsifiés.

S’agissant du nombre de personnes arrêtées dans les affaires de drogues, il a atteint 97.564, enregistrant un recul de 23% par rapport à l’année écoulée, relève le communiqué, notant qu’il a été constaté, par ailleurs, une baisse significative des indicateurs de saisies de drogues dures à cause des répercussions des mesures de précaution mises en œuvre au niveau national et international pour endiguer la propagation de la pandémie de Covid-19, avec tout ce que cela entend comme transformations dans la géographie internationale des drogues et de neutralisation des itinéraires habituels de contrebande.

S’agissant des mécanismes de coopération internationale en matière de sécurité, l’année 2020 a été marquée par un gel des activités de coopération dans le domaine de la formation policière spécialisée, ainsi que par une baisse significative de l’aspect opérationnel de cette coopération, en raison des défis de la pandémie de Covid-19, indique-t-on.

En effet, seulement 04 opérations de livraison surveillée de drogues ont été réalisées, contre 08 opérations en 2019, qui ont abouti à l’arrestation de huit personnes et à la saisie de 11 tonnes de résine de cannabis.

Les services de sécurité nationale ont également reçu 116 commissions rogatoires émanant d’autorités judiciaires étrangères, contre 157 en 2019, dont 31 commissions relatives à des affaires de trafic de drogues, de psychotropes et de blanchiment d’argent.

En outre, relève-t-on, le Bureau central national (Interpol Rabat) a émis 113 mandats d’arrêts internationaux lancés par des juridictions marocaines à l’encontre d’individus recherchés à l’échelle internationale, lesquels mandats se sont soldés par l’arrestation de 29 personnes qui faisaient l’objet de mandats d’arrêt internationaux, en plus de la diffusion de 3.029 mandats de recherche émis par des autorités judiciaires étrangères via les bases de données de noms des personnes recherchées au niveau national.

Maroc : mise en échec d’une tentative de trafic de plus 700 kg de résine de cannabis au port de Tanger

Les services sécuritaires et de la douane du port Tanger Med au nord du Maroc ont avorté, samedi, deux tentatives séparées de trafic d’un total de 745 kg de résine de cannabis à bord d’un camion et d’une voiture utilitaire de transport international immatriculés au Maroc, a indiqué dimanche un communiqué de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN).Les opérations de contrôle et de fouille d’une voiture utilitaire, qui s’apprêtait à embarquer pour la France, ont permis la saisie de 650 kg de résine de cannabis soigneusement dissimulés dans une cargaison de sucre, précise la même source, ajoutant que des opérations similaires menées sur un camion de transport international de marchandise ont permis de mettre la main sur 95 kg de la même drogue, cachés dans une cargaison de produits agricoles.

Les mis en cause ont été placés en garde à vue à la disposition de l’enquête menée sous la supervision du parquet compétent, en vue d’identifier les personnes impliquées dans cette affaire, souligne la même source.

En terre ou en mer, les saisies de drogue se sont multipliées au Maroc, ces derniers mois, dans un contexte marqué par l’état d’urgence sanitaire décrété dans le pays depuis le 20 mars dernier et prolongé jusqu’au 10 janvier prochain.

En 2019, environ 179 tonnes de résine de cannabis ont été saisies au Maroc, selon un bilan officiel.

Conflit au Tigré: 24,6 millions $ nécessaires pour les réfugiés (Pam)

Le Programme alimentaire mondial (Pam) des Nations Unies a besoin de 24,6 millions de dollars pour répondre aux besoins immédiats des réfugiés éthiopiens au Soudan.« Ce financement supplémentaire est essentiel pour garantir que les personnes souffrant d’insécurité alimentaire, les plus vulnérables, puissent recevoir un soutien continu au cours des six prochains mois », rapporte le Pam dans un communiqué de presse parvenu dimanche à APA.

L’agence onusienne doit faire face à un déficit de 153 millions de dollars au cours des six prochains mois pour son opération visant à répondre aux besoins alimentaires des plus vulnérables au Soudan. Sur ce total, 20 millions de dollars sont destinés à l’assistance alimentaire et nutritionnelle aux réfugiés éthiopiens qui arrivent, 3,8 millions de dollars à l’augmentation du nombre de vols des UNHAS vers l’est du Soudan, et 750 000 dollars à la réparation des routes afin de permettre aux intervenants d’atteindre les zones éloignées et inaccessibles où les réfugiés arrivent.

Le conflit qui s’est intensifié le 4 novembre dans la région du Tigré, en Éthiopie, a forcé plus de 30 000 éthiopiens à fuir en franchissant la frontière vers le Soudan.

« La situation humanitaire à la frontière entre l’Éthiopie et le Soudan se détériore rapidement et est extrêmement urgente. Le Pam joue un rôle essentiel en fournissant une assistance alimentaire et un soutien logistique aux côtés des agences des Nations Unies, du gouvernement soudanais et des partenaires locaux », a déclaré le Dr Hameed Nuru, représentant du Pam et Directeur pays au Soudan.

Il a ajouté que « tous les acteurs doivent se mobiliser pour répondre à cette situation désastreuse. Nous appelons les donateurs à la générosité, afin que nous puissions sauver des vies dans cette crise ». 

Le Pam fournit des repas chauds aux réfugiés qui arrivent dans les centres d’accueil. Lorsque les installations de cuisson ne sont pas disponibles, le Pam fournit des biscuits enrichis à haute teneur énergétique. Une fois que les réfugiés atteignent les camps après être passés par les centres d’accueil, ils reçoivent des rations comprenant des lentilles, du sorgho, de l’huile et du sel.

Il fournit également un soutien logistique à la communauté humanitaire en mettant en place des centres d’approvisionnement pour le stockage de la nourriture et d’autres assistances humanitaires vitales. Elle joue un rôle primordial dans le transport du personnel humanitaire vers les zones touchées grâce au Service aérien d’aide humanitaire des Nations Unies (UNHAS), dont il assure la gestion.

Ethiopie : le conflit au Tigré crée une crise humanitaire

Le conflit entre le gouvernement fédéral éthiopien et la région semi-autonome du Tigré (nord) plonge les habitants dans une crise humanitaire.L’Ethiopie semble se diriger vers une grave crise humanitaire. Depuis le déclenchement le 4 novembre d’un conflit armé dans l’Etat semi-autonome du Tigré, plusieurs personnes sont prises au piège par les combats entre l’armée loyale et les insurgés du Front de libération du peuple du Tigré (TPLF). Près de 40.000 parmi elles ont déjà fui les combats pour se réfugier vers le Soudan voisin. 

Cette situation aggrave davantage le risque humanitaire dans la région. Les effets de plusieurs mois de sécheresse et d’une invasion acridienne en Afrique de l’Est ont rendu la vie très dure pour la nouvelle vague de réfugiés. 

Déjà, les agences de secours humanitaire s’efforcent de fournir une aide à quelque 178.000 personnes qui ont fui la répression politique, la pauvreté et la conscription militaire forcée en Erythrée, l’un des Etats les plus reclus du monde. Elles vivaient dans quatre camps à l’intérieur du Tigré, à savoir Mai-Aini, Adi Harush, Hitsats et Shemelba. 

Le Tigré est un des dix États semi-autonomes qui forment la fédération éthiopienne. Cette région montagneuse se situe au nord de l’Ethiopie et compte environ cinq millions d’habitants. Près de 500.000 habitants peuplent sa capitale Mekele. 

Le conflit actuel est issu de la rébellion du TPLF à l’encontre du gouvernement fédéral du Premier ministre Abiy Ahmed. La volonté de ce dernier de mettre fin courant 2019 au système politique ethnocentré en vigueur depuis 1994 provoque l’affaiblissement par le gouvernement éthiopien de la position de l’ethnie Tigréenne, dirigée par le TPLF. 

Cette situation amène le front à refuser son intégration politique au sein du Parti de la prospérité d’Abiy Ahmed, à conduire des élections séparées, puis à entrer en rébellion ouverte en novembre 2020. 

L’Erythrée dans tout ça… 

Aujourd’hui, le Tigré ressemble à une zone de guerre où des poches sporadiques de troupes du TPLF résistent encore aux envahisseurs que sont les forces fédérales éthiopiennes. En plus de bloquer l’accès des travailleurs humanitaires à ces camps, les deux parties belligérantes ont été accusées d’avoir commis des atrocités sur des civils innocents. Le gouvernement éthiopien a partiellement reconnu sa responsabilité. 

Des incidents ont été signalés au niveau des frontières. Les gardes éthiopiens ont empêché des personnes terrifiées par les combats de fuir vers le Soudan, ce qui a contribué à l’augmentation du nombre de déplacés à l’intérieur du pays. 

Par ailleurs, l’Erythrée, ex-voisin ennemi de l’Ethiopie, a rejoint dernièrement les combats aux côtés des forces fédérales. Son premier fait d’armes est d’avoir contribué à la dissuasion des Tigréens ordinaires qui voulaient partir. 

Le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed a annoncé en fin novembre que l’armée avait pris le « contrôle » de Mekele, la capitale du Tigré. Il s’agit selon lui de l’accomplissement de la « phase finale » de l’opération militaire démarrée le 4 novembre. Mais toutes les batailles ne sont pas encore gagnées tant l’insurrection semble longue. 

De nombreuses organisations humanitaires, faisant dans l’alerte, rapportent que l’insécurité alimentaire a fini d’assaillir les réfugiés. L’Agence des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) a livré en octobre des vivres, des médicaments et d’autres rations à des camps au Tigré. Cependant, elle déplore le fait que les belligérants lui aient refusé la poursuite des actions humanitaires auprès d’autres personnes qui ont désespérément besoin d’aide. 

L’ONU estime que deux millions de personnes, dont des déplacés, ont besoin urgemment d’assistance dans cette région, sans oublier les territoires voisins. De nombreux Tigréens qui avaient fui vers le Soudan sont repartis blessés par les tirs croisés ou par le paludisme, et sont actuellement soignés dans des camps. 

Séparations sociales 

Million, une femme de 24 ans enceinte de neuf mois, est parmi ces patients suivis dans l’un des camps par le Comité international de la Croix-Rouge (CICR). La vie dans cet endroit est comme un « trou noir » où on lui a dit de rester parce que le bébé peut venir d’un moment à l’autre, décrit-elle. 

A l’instar de dizaines de milliers de Tigréens, Million a fui la capitale Mekele quand les troupes fédérales avançaient vers la ville en début décembre. Elle a laissé derrière elle son mari sans savoir où il se trouvait. 

Naga, un réfugié de 30 ans, a raconté au CICR comment des hommes armés étaient arrivés dans son champ de sorgho, dans la localité de Humera au Tigré. Ils ont ouvert le feu sur lui alors qu’il était sur le point de commencer ses récoltes. Il n’a toutefois pas été en mesure d’identifier les assaillants. 

Avec son épouse et sa jeune fille, Yavish a réussi à s’enfuir sur une charrette tirée par un âne. Arrivés à la frontière soudanaise, ils ont pu accéder aux soins de la Croix-Rouge locale. 

Dans la ville soudanaise de Hamdayet, séparée de l’Ethiopie par le fleuve, les réfugiés font face à la réalité des camps accueillant des civils en fuite. Trouver de l’eau et des installations sanitaires est devenue une corvée quotidienne pour eux. 

Par ailleurs, les communications téléphoniques et Internet sont toujours coupés au Tigré. Malgré leur dévouement, les travailleurs humanitaires ne cachent pas leur crainte pour cette région qui est au bord de l’une de ses pires catastrophes. 

D’ores et déjà, le Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, a appelé au rétablissement rapide de la loi et de l’ordre dans la région. Il faut à tout prix éviter la catastrophe humanitaire qui pourrait briser la conscience du monde, a mis en garde le diplomate.

Crise au Tigré: des secours pas comme les autres

Les travailleurs humanitaires deviennent parfois des cibles dans le conflit au Tigré, au nord de l’Ethiopie.Le gouvernement fédéral éthiopien combat depuis le mois dernier le Front de libération des Peuples du Tigré (TPLF). Au même moment, des agents humanitaires vivent le calvaire dans la région septentrionale semi-autonome. Ils sont souvent pris pour cibles, quatre d’entre eux ayant déjà été tués. 

Le Conseil danois pour les réfugiés (RDC) a confirmé tardivement trois de ces drames, soit le 11 décembre 2020, sur son site internet. Il se dit « attristé » par le meurtre de ces« collègues » « qui travaillaient comme gardes dans l’un de nos sites de projet ». 

Cet organisme n’a toutefois pas donné de précisions sur l’emplacement où s’est produit l’incident, le site du projet et les circonstances des drames. 

Les familles des victimes présumées ne sont pas informées en raison du « manque de communication et de l’insécurité persistante dans la région », explique le RDC. Il n’a pas communiqué non plus sur les nationalités des victimes ou leurs origines, appelant en outre au respect du « droit international humanitaire, notamment la protection des civils et des travailleurs humanitaires ». 

Par ailleurs, le Comité international de secours (IRC) a signalé qu’un de ses membres avait été tué dans le camp de réfugiés de Hitsats à Shire, dans la province éthiopienne du Tigré. Tout comme dans le cas du rapport du Conseil danois pour les réfugiés (RDC), le nom de la victime et la date de sa mort ne sont pas précisés. 

Exempts de reproches ? 

Amnesty International a publié un communiqué affirmant que « les autorités éthiopiennes doivent permettre à l’aide humanitaire internationale d’atteindre sans entraves les camps de réfugiés dans l’Etat du Tigré ». 

En revanche, le ministère éthiopien de la Paix a appelé les travailleurs humanitaires opérant dans la région agitée du Tigré à suivre les directives sécuritaires données par le gouvernement. 

Suite à un incident survenu le 6 décembre 2020, des membres du personnel des Nations Unies (ONU) ont violé les points de contrôle de sécurité dans l’Etat régional du Tigré, déplore le ministère dans un communiqué. 

Malgré les avertissements et les appels répétés des responsables de la sécurité, le document souligne qu’un convoi transportant un personnel onusien a franchi les points de contrôle en violation de l’accord conclu entre le gouvernement et l’ONU sur l’accès humanitaire. 

« Conformément à l’accord, il est important que tous les travailleurs humanitaires suivent les directives de sécurité énoncées par le gouvernement éthiopien », souligne le ministère. 

Catherine Sozi, Représentante résidente des Nations Unies et Coordonnatrice humanitaire pour l’Ethiopie, a présenté ses excuses au gouvernement éthiopien à la suite de l’incident. Saluant cet acte de l’organisme international, le gouvernement l’a ensuite invitée à mettre en place des mécanismes pour empêcher des violations similaires à l’avenir. 

La tension est encore vive au Tigré, État semi-autonome du nord de l’Ethiopie entré depuis début novembre en conflit avec le gouvernement fédéral. Il y a environ trois semaines pourtant, le Premier ministre Abiy Ahmed annonçait la fin heureuse de ce qu’il a présenté au monde comme une courte opération chirurgicale d’ordre public de l’armée nationale. 

Statu quo 

Le prix Nobel de la paix 2019 déclarait en effet que celle-ci avait pris le « contrôle » de Mekele, la capitale de la région. Il s’agit selon lui de l’accomplissement de la « phase finale » de l’opération militaire démarrée le 4 novembre. Mais la situation sur place montre autre chose. 

Le conflit oppose le gouvernement fédéral basé à Addis-Abeba aux troupes dissidentes du Front de libération des Peuples du Tigré (TPLF), dont Debretsion Gebremichael est le leader. Ce dernier est également le vice-président par intérim de la région du Tigré.

 Le différend résulte de la volonté d’Abiy Ahmed de mettre fin courant 2019 au système politique ethnocentré en vigueur depuis 1994. Cette situation a provoqué l’affaiblissement par le gouvernement éthiopien de la position de l’ethnie tigréenne, dirigée par le TPLF. Celui-ci a refusé ainsi son intégration politique au sein du Parti de la prospérité du Premier ministre fédéral, avant de conduire des élections séparées et entrer en rébellion ouverte en novembre 2020. 

Le conflit a plongé d’ores et déjà les habitants Tigréens dans une crise humanitaire, plusieurs milliers d’entre eux ayant fui vers le Soudan voisin.

Ethiopie: vers une guérilla ?

Le Premier ministre éthiopien affirmait récemment avoir rétabli l’ordre au Tigré où des hostilités continuent pourtant les affrontements continuent.La tension est encore vive au Tigré, Etat semi-autonome du nord de l’Ethiopie entré depuis début novembre en conflit avec le gouvernement fédéral. Il y a environ deux semaines pourtant, le Premier ministre fédéral Abiy Ahmed annonçait la fin de ce qu’il a présenté au monde comme une courte « opération chirurgicale d’ordre public de l’armée nationale ». 

Le prix Nobel de la paix 2019 déclarait que l’armée fédérale avait pris le « contrôle » de Mekele, la capitale de la région. Il s’agit selon lui de l’accomplissement de la « phase finale » de l’opération militaire démarrée le 4 novembre. Mais la situation sur place montre autre chose. 

Le conflit oppose le gouvernement fédéral basé à Addis-Abeba aux troupes dissidentes du Front de libération des Peuples du Tigré (TPLF), dont Debretsion Gebremichael est le leader. Ce dernier est également le vice-président par intérim de la région du Tigré. 

Le différend résulte de la volonté d’Abiy Ahmed de mettre fin courant 2019 au système politique ethnocentré en vigueur depuis 1994. Cette situation a pour conséquence de provoquer l’affaiblissement par le gouvernement éthiopien de la position de l’ethnie Tigréenne, dirigée par le TPLF. Celui-ci a refusé ainsi son intégration politique au sein du Parti de la prospérité du Premier ministre fédéral, avant de conduire des élections séparées et entrer en rébellion ouverte en novembre 2020. 

Le conflit a plongé d’ores et déjà les habitants Tigréens dans une crise humanitaire, plusieurs milliers d’entre eux ayant fui vers le Soudan voisin. 

Espoir et ressentiment 

Par ailleurs, la déclaration d’Ahmed avait suscité un espoir chez plusieurs civils. Ils s’attendaient à ce que la prise du bastion du TPLF, à Mekele, signe la fin définitive des combats et le retour de la paix. Mais le constat est que l’opération militaire des forces fédérales contre les insurgés aguerris se poursuit sans relâche à Sherero, Aksoum, Abiy Addi et dans les zones frontalières entre les régions d’Amhara et du Tigré. 

Lorsque Mekele est tombée, les insurgés ont effectué une retraite tactique dans les collines entourant la ville où ils semblent résister à une force de loin supérieure. De nombreux analystes alertaient déjà que l’armée loyale éprouverait des difficultés pour mettre au pas le TPLF, mouvement armé rompu aux activités de la guérilla. 

La plupart des dirigeants du groupe rebelle, dont le chef Debretsion Gebremichael, sont en fuite. Ex-allié d’Ahmed, devenu Premier ministre fédéral en avril 2018, Gebremichael est révulsé par le démantèlement de l’hégémonie du TPLF, construite sur une période de 30 ans. 

Le mouvement continue de conserver en revanche une puissante sympathie dans la région au nom de la défense de l’ethnie Tigréenne. Cet argument pourrait attirer les Tigréens ordinaires dans la lutte. 

L’histoire de la guerre civile éthiopienne, qui a renversé en 1991 l’un des dictateurs les plus féroces d’Afrique, Mengistu Hailé Mariam, est remplie de récits sur la façon dont les combattants du TPLF avaient utilisé des raids de guérilla comme une arme efficace. Le modus operandi serait utilisé aujourd’hui contre les forces du gouvernement fédéral qui connaissent moins bien le terrain accidenté, selon la plupart des analystes. 

Souvenirs guerriers 

En outre, des éléments du Tigré gardent encore leur expérience des combats sur la ligne de front pendant la guerre sanglante contre l’Erythrée voisine, entre 1998 et 2000. 

Fondé en 1975, le TPLF en tant que mouvement armé ne s’appuyait que sur un réseau clandestin de partisans des paysans tigréens qui devinrent une source importante d’approvisionnement et de renseignement. 

S’exprimant lors d’un forum en ligne sur le conflit, Rashid Abidi, expert en politique dans la Corne de l’Afrique, a averti que les combats sporadiques au Tigré étaient le signe puissant du début d’une insurrection de guérilla. 

Le terrain, la géographie et l’histoire de la région laissent penser que le conflit sera long, selon M. Abidi, disant craindre d’énormes dommages collatéraux qui pourraient menacer la stabilité de toute l’Afrique de l’Est. 

Les indicateurs officiels montrent que la guerre conventionnelle semble terminée. Mais des observateurs comme Abidi soutiennent que les troupes du TPLF, certes en mauvaise posture, sont en train de se regrouper pour une guérilla. 

Tout compte fait, le Premier ministre Ahmed pourrait évaluer le degré de son annonce les jours ou semaines à venir.

Nigeria : Libération de 330 collégiens enlevés par Boko Haram

Plus de 300 élèves enlevés à l’école secondaire des sciences de Kankara, dans l’Etat de Katsina (nord-ouest du Nigeria), ont été libérés par leurs ravisseurs a appris APA de sources étatiques.Le gouverneur de l’Etat, Alhaji Aminu Masari, qui a confirmé la libération des étudiants jeudi soir, a déclaré que les garçons étaient actuellement gardés en sécurité dans l’Etat voisin de Zamfara et qu’ils seraient ramenés à Kankara vendredi.

La semaine dernière, 330 étudiants ont été enlevés de leur école située dans l’Etat de Katsina, par des hommes armés.

Les médias locaux ont déclaré que quelques étudiants avaient pu s’échapper et que le gouvernement de l’Etat était en train de négocier avec les ravisseurs pour la libération des autres.

Les médias ont par ailleurs indiqué que des insurgés de Boko Haram avaient revendiqué la responsabilité des enlèvements, montrant des séquences vidéo à l’appui de leur affirmation mercredi et jeudi.

Outre les manifestations organisées jeudi par le Parti démocratique populaire (opposition) et certains groupes du nord du Nigeria à Abuja pour demander la libération des élèves, certains législateurs de la Chambre des représentants ont appelé à la destitution du président Muhammadu Buhari pour son incapacité à obtenir à protéger les vies et les biens des Nigérians.

Côte d’Ivoire: arrestation d’un officier de police pour racket de 5000 FCFA

Le capitaine D.S, un officier de la police ivoirienne en service au 3ème arrondissement d’Adjamé ( Nord d’Abidjan) a été arrêté et déféré devant le commissaire du gouvernement pour racket de la somme 5000 FCFA à un chauffeur de taxi, a appris APA jeudi de source officielle.

Selon une note d’information du Tribunal d’Abidjan, les faits remontent au 15 décembre 2019, où à la suite d’un contrôle de routine, le policier incriminé et ses hommes ont reproché au chauffeur de taxi de rouler avec un permis de conduire non valide. 

Une fois au poste de police, le chauffeur de taxi est interrogé par l’officier de police qui lui reproche l’invalidité de son permis de conduire et lui fait savoir qu’il devra payer la somme de 22 500 FCFA à titre de contravention.  

« Après plusieurs négociations, le chauffeur paie la somme de 5000 FCFA afin de récupérer son permis de conduire. Suite à cette manière frauduleuse d’agir, le chauffeur de taxi porte une plainte à l’inspection générale des services de police qui à son tour saisit le parquet militaire», explique le Tribunal militaire dans la note.

 Le parquet militaire a conclu en appelant les victimes de racket et d’escroquerie, d’agir comme l’a fait ce chauffeur de taxi répondant aux initiales de KM.

Kigali accueille une réunion sur la sécurité en Afrique de l’Est

Une rencontre de cinq jours sur la sécurité en Afrique de l’Est se tient à Kigali, la capitale rwandaise.Elle réunit les chefs des Armées de la région et entre dans le cadre de la 28ème session ordinaire de la Force en attente de l’Afrique de l’Est (EASF, sigle anglais). La réunion vise  à faire face à la menace croissante du terrorisme dans la région, a expliqué à APA, jeudi à Kigali, une source militaire.

Le président du groupe de travail d’experts, le commandant Moujib Adaine de l’Union des Comores a appelé les délégués à contribuer de manière significative aux délibérations notamment aux points importants comme le projet de budget, le plan d’activités 2021.

Le général de brigade Getachew Shiferaw Fayisa, par ailleurs directeur de l’EASF a fait remarquer que les réunions des organes politiques jettent les bases de la réunion des chefs d’état-major et de la réunion des ministres de la Défense.

La Force d’intervention rapide de l’Afrique de l’Est (EASF) est une organisation régionale dont le mandat est de renforcer la paix et la sécurité dans la région.

Ethiopie: la police saisit 2700 armes à feu

La police métropolitaine éthiopienne a annoncé la saisie de plus de 2700 armes à feu lors d’un raid effectué au cours du dernier mois.« Lors d’un raid qu’elle a effectué sur des habitations, des véhicules et des institutions en collaboration avec les forces de sécurité régionales de la police fédérale, la police d’Addis-Abeba a également saisi plus de 80.000 balles de diverses armes à feu, en plus des armes », a déclaré la Commission de police d’Addis-Abeba.

« Les armes ont été illégalement détenues par les personnes qui ont eu des liens avec le Front de libération du peuple du Tigré (TPLF) qui a perdu la guerre contre le gouvernement fédéral », a expliqué la police.

A la suite de l’attaque du TPLF contre le commandement nord de la Force de défense nationale, la police a mené des enquêtes étroites sur des maisons et des institutions présumées, dans le but de freiner les actes terroristes potentiels d’agents du groupe rebelle à Addis-Abeba.

La police a également saisi des grenades, des mines anti-véhicules, 141 appareils de communication, 809 kalachnikovs, 2 lanceurs, 976 pistolets, 924 fusils qui appartenaient illégalement à des personnes dans la ville.

Au total, 1312 uniformes militaires et 629 téléphones portables qui auraient été utilisés pour des activités terroristes sont aussi saisis.

Le mois dernier, la Commission de police d’Addis-Abeba a saisi plus de 700 armes illégales, dont 18 bombes explosives de sable. Elle a indiqué qu’en plus des armes, il y avait 4625 balles, des GPS, des radios militaires et quelque 744 armes détenues illégalement.

Ethiopie: des mandats d’arrêt contre 40 officiers militaires

La police éthiopienne a émis des mandats d’arrêt contre 40 officiers de l’Armée.Elle les accusé des délits de trahison. « Ils ont planifié un complot pour démembrer l’Ethiopie en lançant une attaque contre la base de commandement nord des forces de défense », renseigne la police.

« Les anciens officiers militaires ont conspiré avec le Front de libération du peuple du Tigré (TPLF), parti au pouvoir de la région du Tigré pour déstabiliser l’Ethiopie et reprendre le pouvoir par la force », a indiqué la Commission de police fédérale dans un communiqué.

Laissant de côté la responsabilité qui leur a été confiée par le gouvernement et le peuple éthiopien, les suspects ont collaboré avec le TPLF pour attaquer la base militaire du nord et prendre en otages des milliers de soldats.

Actuellement, la force du TPLF, avec un effectif de plus de 200.000 hommes, a été vaincue par la force fédérale après près d’un mois de combats dans la région.

Le TPLF a dominé la politique éthiopienne et dirigé le pays d’Afrique de l’Est pendant 27 ans jusqu’à ce que le Premier ministre Abiy Ahmed prenne fonction en avril 2018.

Le TPLF a affirmé qu’il s’est transformé en rébellion, le gouvernement fédéral ayant juré d’arrêter ses dirigeants dans les plus brefs délais.

Le TPLF, le parti au pouvoir dans la région du Tigré, a admis avoir attaqué, il y a un mois, plusieurs bases militaires du commandement nord dans « une frappe permanente ». Il a également confirmé qu’ils ont saisi des armes lourdes, notamment des chars, des roquettes et des systèmes de défense aérienne, dont la majorité a été prise à l’armée fédérale.

Côte d’Ivoire: la 1ère Dame lance la campagne 2021 de lutte contre les violences faites aux enfants

La Première dame de Côte d’Ivoire, Mme Dominique Ouattara, a lancé vendredi à Abidjan la campagne nationale de lutte contre les violences faites aux enfants, lors d’une cérémonie en présence de partenaires au développement. »Cette campagne épouse parfaitement mon engagement à la protection des enfants », a dit Mme Dominique Ouattara, la présidente de la Fondation Children of Africa, marraine de l’événement. 

Les violences, fera-t-elle remarquer, génèrent des traumatismes et laissent des stigmates dramatiques chez les enfants. C’est pourquoi il est impérieux de braquer les projecteurs sur ce drame. 

Sensible à la cause des enfants maltraités, orphelins et vivant dans la rue, Mme Dominique Ouattara a créé en 1998 un foyer d’accueil appelé la case des enfants avant de mettre en place sa fondation dans le but de formaliser ses actions d’aide aux enfants.

Inès Gouanou, la présidente du Parlement des enfants a fait observer que les enfants souffrent encore de violences de tous genres et l' »on ne doit plus garder le silence » face à ce phénomène.

Elle a relevé que les troubles liés à l’élection présidentielle ivoirienne a entraîné une perturbation des cours dans les écoles. En outre, le Parlement des enfants demande « des actes forts pour que les choses changent ».

La ministre ivoirienne de la Femme, de la famille et de l’enfant, Ly-Ramata Bakayoko, a  salué à cette occasion les partenaires au développement dont les appuis financiers contribuent de « façon significative à la protection des droits des enfants et des femmes ». 

L’Unicef accompagne l’Etat de Côte d’Ivoire dans cette campagne. L’institution qui célèbre d’ailleurs ses 74 ans ce jour, apporte un appui considérable dans la prise en charge des enfants vulnérables surtout dans le contexte de Covid-19.

Marc Vincent, le représentant résident pays de l’Unicef a indiqué que la Côte d’Ivoire fait partie des premiers États en Afrique à faire une enquête sur les violences faites aux enfants. 

Selon une enquête nationale sur les violences faites aux enfants et aux jeunes réalisée en 2018, il ressort que 71% des garçons et 47% des filles ont subi des violences physiques.

En outre, 19% des filles et 11% des garçons ont subi des abus sexuels avant 18 ans; et 40% des élèves  (garçons et filles) sont physiquement punis par les enseignants.

Cette campagne vient comme une réponse à la violence faite aux enfants. Pour l’édition 2021 le thème est : « Reinventons une Côte d’Ivoire sans violence faite aux enfants ». 

La campagne se déroulera sur six axes : création d’un groupe de réflexion de haut niveau sur la question  (1),  mobilisation des services du gouvernement (2),  média et communication.

La mobilisation du système des Nations Unies, des partenaires techniques et financiers et les ONG constitue également un axe, ainsi que la mobilisation du secteur privé  puis la mobilisation des enfants et des jeunes.

Le lancement de la campagne s’est déroulé en présence de plusieurs épouses de membres du gouvernement et de présidents d’institutions dont Yolande Bakayoko, l’épouse du Premier ministre.

Côte d’Ivoire: plus de 17 mille soldats seront déployés pour la sécurisation des fêtes de fin d’année ( Officiel)

Quelque 17 170 soldats ivoiriens seront mobilisés et déployés dès le 16 décembre prochain dans le cadre de l’opération dénommée «Mirador 2020» visant la sécurisation des fêtes de fin d’année en Côte d’Ivoire, a appris APA jeudi de source officielle.« Le Conseil national de sécurité ( CNS) a approuvé un plan de sécurisation des fêtes de fin d’année dénommé  +Mirador 2020+ qui permettra de déployer sur le terrain 17 170 forces de défense et de sécurité dès le 16 décembre 2020  »,  rapporte le communiqué sanctionnant cette rencontre du CNS présidée au palais présidentiel d’Abidjan par le président ivoirien Alassane Ouattara . 

Par ailleurs, au titre de la situation sécuritaire générale en Côte d’Ivoire, le CNS a noté une  « nette amélioration» dans le pays  «qui s’est traduite par une baisse générale de l’indice de sécurité qui se situe à 16 en novembre 2020».

Concernant les enquêtes et poursuites judiciaires ouvertes à la suite des infractions commises à l’occasion de l’élection présidentielle du 31 octobre dernier, indique le communiqué,  à ce jour, 197 personnes sont concernées par ces procédures. 

Parmi celles-ci , 177 sont détenues, 17 sont sous contrôle judiciaire, une est en liberté provisoire et deux 2 sont inculpées et non-détenues.

  « Le Conseil national de sécurité a condamné tous ces actes de violence et a approuvé la mise en place d’une Unité Spéciale d’Enquête, pour un traitement accéléré des procédures », a conclu le communiqué.

Maroc : démantèlement d’une cellule terroriste au nord du pays

Les services sécuritaires marocains ont démantelé, vendredi, une cellule terroriste qui s’activait à la ville Tétouan (Nord), indique un communiqué du Bureau central d’investigations judiciaires (BCIJ).Composée de trois éléments, dont un ayant des liens familiaux avec un combattant dans les rangs de « Daech » sur la scène syro-irakienne, cette cellule terroriste envisageait la mise en œuvre de projets terroristes, avec l’enregistrement d’une vidéo où ils prêtent allégeance au prétendu émir de l’Etat islamique, et précisent les principaux objectifs de leurs plans terroristes, ajoute la même source.

Les investigations menées sur la base des aveux préliminaires des membres de cette cellule ont permis de localiser un domicile qu’ils utilisaient pour tenir leurs réunions et planifier leurs projets terroristes, précise le BCIJ.

Les fouilles menées par les officiers du BCIJ et les experts des scènes de crimes ont permis de saisir un étendard de « Daech » en tissu, un manuscrit comportant le texte de leur allégeance au prétendu calife de l’organisation, ainsi que plusieurs armes blanches de diverses tailles et du matériel informatique et électronique, poursuit le communiqué.

D’autres produits chimiques destinés à la fabrication d’engins explosifs traditionnels, dont des sacs de soufre et de phosphore, des barils de benzène, des bouteilles d’alcool brûlant, des sacs contenant d’importantes quantités de tournevis, de balles métalliques et de clous pouvant être utilisées dans la fabrication de cocktail molotov, ont été également saisis.

Les mis en cause interpellés ont été placés en garde à vue pour approfondir l’enquête menée sous la supervision du parquet en charge des affaires terroristes.

Cinq soldats botswanais survivent à un crash d’hélicoptère

Cinq membres des forces de défense du Botswana ont échappé mercredi à la mort lorsque leur hélicoptère s’est écrasé au décollage au cours d’une opération anti-braconnage dans le nord du pays, a déclaré jeudi le porte-parole de l’Armée, Tebo Dikole.Selon lui, l’incident s’est produit près de Mombo à Chiefs Island, dans la réserve de chasse de Moremo, lorsque l’hélicoptère de marque Ecureuil AS-350 a raté son décollage.

« Les cinq membres du BDF à bord de l’hélicoptère ont survécu à l’accident et reçoivent actuellement des soins médicaux », a rassuré Dikole.

Les soldats étaient en patrouille dans la réserve de chasse située dans le delta de l’Okavango.

Le Botswana a intensifié les patrouilles le long de ses zones frontalières à la suite d’une recrudescence des activités de braconnage.

L’une des rencontres entre l’armée et des braconniers présumés avait causé une fusillade au cours de laquelle cinq ressortissants namibiens avaient été tués le mois dernier.

Côte d’Ivoire: prorogation de la suspension des manifestations sur la voie publique jusqu’au 15 décembre

Le gouvernement ivoirien a prorogé à nouveau la mesure de suspension des marches, sit-in et autres manifestations sur la voie publique à travers le pays jusqu’au 15 décembre 2020, selon un arrêté interministériel consulté par APA.« En vue de prévenir les troubles à l’ordre public, la mesure de suspension des marches, sit-in et autres manifestations sur la voie publique, sur toute l’étendue du territoire national, est prorogée jusqu’au 15 décembre 2020», mentionne l’article 1 de cet arrêté ministériel.

Dans cet arrêté signé par le ministre de l’Administration du territoire et de la décentralisation, également ministre de la Sécurité et de la protection civile, Vagondo Diomandé, il est mis en garde les contrevenants qui sont passibles de poursuites judiciaires.  

La mesure concerne notamment les manifestations ou rassemblements de personnes organisés par les partis et groupements politiques ou les associations légalement constituées dans les lieux fixes, ajoute le texte.

Ces manifestations relèvent du régime de la déclaration préalable, conformément aux dispositions légales en vigueur, et demeurent soumises au droit commun, dans le respect des mesures barrières édictées dans le cadre de la lutte contre la Covid-19, selon l’arrêté.  

Le gouvernement ivoirien a décidé de suspendre les manifestations sur la voie publique dans le pays autorisant toutefois les rassemblements dans les enceintes closes depuis le 19 août 2020.  

L’OPEP condamne l’attaque d’une station de distribution de produits pétroliers à Djeddah

-L’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) a condamné l’attaque terroriste qui a provoqué l’incendie d’un réservoir de carburant dans une station de distribution de produits pétroliers au nord de Djeddah, en Arabie Saoudite, la qualifiant d’ «acte lâche ».« Des actes de sabotage comme celui-ci sont préjudiciables à la sécurité de l’approvisionnement énergétique, tant pour les producteurs que pour les consommateurs, et peuvent entraîner beaucoup d’incertitude et de volatilité. Nous avons été extrêmement heureux d’apprendre que les pompiers ont pu éteindre l’incendie rapidement et qu’il n’y a pas eu de blessés ni de victimes », écrit l’OPEP dans un communiqué.

Selon le secrétaire général de l’OPEP, Mohammad Sanusi Barkindo « la réponse rapide et le fait que l’approvisionnement en combustibles de Saudi Aramco à ses clients n’a pas été affecté, signifient que l’incendie n’a pas eu d’impact significatif sur le marché ».

Cet incendie fait suite au récent incident survenu près d’une plate-forme flottante pour une station de distribution de pétrole à Jizan et à l’attaque terroriste de septembre 2019 contre des installations pétrolières à Abqaiq et Khurais, qui visaient à nouveau à couper l’approvisionnement en énergie et à créer une instabilité sur les marchés pétroliers, ainsi que dans l’économie mondiale.

« L’Organisation s’oppose à tout acte de terreur et de sabotage, et est fermement attachée à la stabilité des marchés et à la nécessité de rester une source d’approvisionnement fiable et sûre pour ses clients dans le monde entier », indique le communiqué de l’OPEP.

Disparition d’un gendarme ivoirien: 98 personnes interpellées et 44 téléphones portables saisis

Le procureur de la République près le tribunal de première instance d’Abidjan-Plateau, Adou Richard Christophe a annoncé samedi, dans un communiqué, que 98 personnes ont été interpellées et 44 téléphones saisis pour enquête après la découverte du présumé «corps calciné» de l’adjudant Sanogo Seydou, un gendarme disparu fin octobre dernier dans des violences électorales au centre de la Côte d’Ivoire.« (…) La sépulture ouverte en présence du procureur de la République près le tribunal de première instance de Bouaké, permettait de constater la présence d’un corps calciné, à la boîte crânienne éclatée, sommairement enseveli dans un linceul blanc. 98 personnes ont été interpellées et 44 téléphones portables saisis  pour enquête», a indiqué le procureur Adou Richard dans ce communiqué.

 Selon lui, les auditions de ces personnes, permettront d’identifier les auteurs, les complices et les commanditaires de cette «barbaries».

Par ailleurs, il a précisé que le corps découvert entre les villages d’Abouakouassikro et de Bonzi (centre) à quelques encablures du lieu de l’attaque et qui serait celui du gendarme disparu a été dirigé sur Abidjan en vue d’une autopsie médico-légale en vue de déterminer les causes de la mort.

M. Adou a conclu en assurant que  les enquêteurs sont à pieds d’œuvre pour faire toute la lumière sur les incidents graves survenus avant, pendant et après l’élection présidentielle du 31 octobre 2020.

Plus de 85 morts et 484 blessés ont été officiellement enregistrés après ces violences électorales liées à la dernière élection présidentielle ivoirienne.

Le 31 octobre dernier,  un convoi de trois véhicules à bord desquels se trouvaient trois chauffeurs et trois agents des forces de l’ordre affectés à la sécurité du ministre ivoirien du budget et du portefeuille de l’État a été pris à partie dans le village de Zatta (Yamoussoukro, centre ivoirien) par des individus agissant dans le cadre de la mise en œuvre du mot d’ordre de «boycott actif» de l’opposition ivoirienne.

 Ce convoi ministériel a réussi à s’extirper de ce traquenard avant d’essuyer des tirs nourris qui avaient atteint l’un des leurs à la tête pendant que les autres s’échappaient en gagnant la brousse voisine.

Cette « agression terroriste » avait ainsi fait un bilan de trois véhicules du ministère du budget incendiés, et un agent, l’adjudant, Sanogo Seydou qui était porté disparu.

Maroc : Mise en échec d’une tentative de trafic de plus de 2,3 tonnes de résine de cannabis au port de Casablanca

Les éléments de la sûreté nationale et les services de la douane au port de Casablanca ont mis en échec, jeudi, une tentative de trafic de 2 tonnes et 360 kg de résine de cannabis, interceptés dans des conteneurs de minerais qui étaient destinés à l’exportation.Les opérations de contrôle de cinq conteneurs destinés à l’export à bord d’un voyage commercial par voie maritime vers un pays subsaharien ont permis la saisie de cette quantité de drogue dissimulée dans des cavités creusées dans le marbre, indique un communiqué de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN).

La drogue saisie a été remise à l’administration de douane, alors que la brigade de la police judiciaire a ouvert, en coordination avec le service préfectoral de la police judiciaire, une enquête sous la supervision du parquet compétent en vue d’identifier les complices et déterminer les éventuelles ramifications nationales et internationales de cette activité criminelle, ajoute la même source.

Cette opération s’inscrit dans le cadre des efforts sécuritaires intenses et continus menés par les services de sécurité en vue de lutter contre le trafic international de drogue et des psychotropes, conclut le communiqué.

Ethiopie: mandat d’arrêt contre 76 officiers de l’Armée

La police fédérale éthiopienne a émis un mandat d’arrêt contre 76 officiers militaires, dont des généraux de l’armée, pour des crimes présumés de trahison, de corruption et de graves violations des droits de l’homme.Dans un communiqué publié ce jeudi, la police fédérale a déclaré que les responsables du Front de libération du peuple du Tigré (TPLF) et des officiers supérieurs sont accusés d’avoir commis une trahison en attaquant la division de commandement nord de la force de défense nationale et en massacrant ses membres.

La police a déclaré qu’elle a mené des enquêtes de suivi rigoureuses pour capturer les mis en cause et les traduire devant la justice pour leur prétendue implication dans des actes de trahison contre la souveraineté de la nation.

La police a accusé les hauts fonctionnaires, les officiers militaires, notamment des généraux de l’armée qu’elle appelait la « junte du TPLF », d’avoir uni leurs forces au Front de libération rebelle Oromo (OLF) pour déstabiliser la nation.

Le communiqué accuse la « Junte du TPLF » de financer les rebelles de l’OLF et de fournir une formation militaire à ses troupes dans l’Etat régional du Tigré.

Des responsables du TPLF et des généraux de l’armée ont également été inculpés d’incitation à plusieurs violences et troubles ethniques et religieux qui ont abouti au massacre et à de graves blessures sur des personnes innocentes, ainsi que la destruction de biens, indique le communiqué.