Covid-19: 202 morts enregistrés en Côte d’Ivoire un an après la notification du 1er cas

La Covid-19 a fait 202 morts en Côte d’Ivoire près d’un an après la notification du premier cas de cette maladie dans le pays, a appris APA lundi de source officielle dans la capitale économique ivoirienne.

«  Au total, le pays enregistrait à la date d’hier ( dimanche 07 mars), soit près d’un an après l’identification de son premier cas de Covid-19, c’est-à-dire depuis le 11 mars 2020, 35187 cas de Covid-19 diagnostiqués  sur 442. 583 échantillons, soit 7,95% des cas testés dont 32.708 déclarés guéris et  202 décès », a a annoncé Dr Édith Kouassy, Conseiller technique du ministre ivoirien de la Santé et de l’hygiène publique.

 Elle s’exprimait dans un point-presse où elle a fait le point de la maladie à Coronavirus en Côte d’Ivoire du 22 février au  07 mars 2021. Ainsi sur cette quinzaine ( du 22 février au dimanche 07 mars 2021), la Côte d’Ivoire  a enregistré 3166 nouveaux cas de Covid-19 sur 37.471 tests analysés, soit 8,44% de l’échantillons, 2312 nouvelles guérisons et 16 décès. 

Par ailleurs, Mme Kouassy s’est inquiétée de l’évolution de la pandémie en Côte d’Ivoire ces dernières semaines marquées par une augmentation significative de nouveaux cas avec un pic 691 cas le 04 mars dernier.  

« Il en est de même pour le taux de positivité qui a connu des pics de 15,5 à 19,6% au cours de la semaine écoulée », a-t-elle ajouté. En outre, la Conseillère du ministre Eugène Aka Aouélé, a souligné que 95% des cas de Covid-19 se retrouvent toujours dans le  «Grand Abidjan » qui demeure l’épicentre de la maladie contre 5% des cas concernant l’intérieur du pays. 

 «  La Covid-19 est loin d’être terminée. Poursuivons la mise en œuvre des mesures sanitaires en vigueur», a exhorté Mme Kouassy.  La Côte d’Ivoire a lancé depuis le 1er mars dernier, une campagne de vaccination contre la Covid-19. La première cible de cette campagne est constituée des forces de défense et de sécurité, du personnel de santé et des enseignants. 

A cette première cible, se sont ajoutées depuis ce lundi, les personnes âgées de plus de 50 ans ou celles porteuses de pathologies chroniques.

La Côte d’Ivoire reçoit 50 000 nouvelles doses de vaccin contre la Covid-19

Le Côte d’Ivoire a réceptionné à l’aéroport international Félix Houphoüet Boigny d’Abidjan, 50 000 nouvelles doses de vaccin contre la Covid-19, a appris APA vendredi sur place dans la capitale économique ivoirienne.

Selon une note d’information du ministère ivoirien de la Santé et de l’hygiène publique, ces nouvelles doses de vaccin anti-covid 19 qui ont été offertes par le gouvernement indien à travers son ambassadeur en Côte d’Ivoire, Salias Thangal, ont été réceptionnées par Pr Joseph Acka, le directeur de cabinet du ministre ivoirien de la Santé et de l’hygiène publique. 

Lundi dernier, rappelle-t-on, les autorités ivoiriennes ont réceptionné 504 000 doses de vaccins AstraZeneca/Oxford via le mécanisme Covax. Le vaccin AstraZeneca sera administré en deux doses espacées d’un mois. 

Pour la première phase de vaccination, la campagne va concerner uniquement le District d’Abidjan qui constitue l’épicentre de l’épidémie au niveau du pays avec 95% des cas positifs.

 Ainsi cette première phase de vaccination contre la Covid-19, selon les autorités ivoiriennes, concerne le personnel de santé, les forces de défense et de sécurité et les enseignants. Les personnes âgées de plus de 50 ans feront l’objet de la deuxième phase et celles de 18 à 49 ans, la troisième phase.

Côte d’Ivoire: prolongation de l’hospitalisation d’Hamed Bakayoko en France

La présidence ivoirienne a annoncé vendredi dans un communiqué transmis à APA, la prolongation de l’hospitalisation du Premier ministre ivoirien Hamed Bakayoko en France où il séjourne depuis mi-février pour des raisons de santé.

« Au cours de son séjour ( En France), le Président Alassane Ouattara a rendu visite au Premier ministre, Hamed Bakayoko, actuellement hospitalisé à Paris. Compte tenu de l’état de santé du Premier ministre, il a été recommandé une prolongation de son hospitalisation », a indiqué l’exécutif ivoirien.

Le président ivoirien Alassane Ouattara, a effectué un séjour en France du 26 février au 4 mars dernier  au cours duquel il a eu un entretien suivi d’un dîner avec le président  français Emmanuel Macron.

Depuis le 18 février dernier, Hamed Bakayoko, le chef du gouvernement ivoirien, par ailleurs ministre de la défense, séjourne à Paris en France pour des raisons de santé.

 Selon la primature ivoirienne, M. Bakayoko devrait y effectuer une série d’analyses médicales et observer par la suite, un repos médical avant de rejoindre Abidjan.

Covid-19 : Interpol démantèle un réseau de distribution de faux vaccins en Afrique du Sud

La police sud-africaine a démantelé un réseau impliqué dans la vente de faux vaccins contre la Covid-19 lors d’une opération qui a également mis au jour un racket similaire en ChineDans une alerte mondiale diffusée jeudi, Interpol a indiqué que les autorités sud-africaines ont saisi quelque 400 ampoules – l’équivalent d’environ 2400 doses – contenant de faux vaccins dans un entrepôt situé à l’extérieur de Johannesburg.

Selon l’alerte, les agents des forces de l’ordre ont également récupéré une grande quantité de faux masques faciaux et ont arrêté trois ressortissants chinois et un ressortissant zambien.

Une opération similaire a permis d’arrêter quelque 80 suspects en Chine après que la police a fait une descente dans les locaux de fabrication et saisi plus de 3000 faux vaccins sur place.

Le secrétaire général d’Interpol, Jürgen Stock, a averti que la découverte du réseau n’était « que la partie émergée de l’iceberg » de la criminalité liée aux vaccins contre le coronavirus.

 « Bien que nous nous réjouissions de ce résultat, ce n’est que la partie émergée de l’iceberg en ce qui concerne la criminalité liée au vaccin contre la Covid-19 », a déclaré M. Stock.

 Interpol a indiqué que les enquêtes se poursuivent et qu’en plus des arrestations en Afrique du Sud et en Chine, il reçoit également des rapports supplémentaires sur la distribution de faux vaccins et sur des tentatives d’escroquerie visant des organismes de santé, tels que des maisons de retraite.

Côte d’Ivoire: 691 nouveaux cas de Covid-19 enregistrés au terme de la campagne législative

Six cent quatre vingt et un (691) nouveaux cas de Covid-19 ont été enregistrés jeudi au terme de la campagne pour les élections législatives en Côte d’Ivoire.

Selon le ministère de la Santé et de l’hygiène publique 691 nouveaux cas de Covid-19 ont été notifiés sur 3 518 échantillons prélevés soit 19,6 % de cas positifs, 208 guéris et deux décès.

A la date du 4 mars 2021, la Côte d’Ivoire compte donc 33 976 cas confirmés dont 32 245 personnes guéries, 196 décès et 1 535 cas actifs, précise le bilan du ministère de la Santé. 

Mercredi, le nombre de nouveaux cas de Covid-19 a connu un pic avec 356 cas de personnes infectées,  portant à 870 les cas actifs et les cas confirmés à 33.285. Un mort enregistré a accru les décès à 194. 

Or, le mardi 2 mars 2021, seulement 138 nouveaux cas ont été relevés. Les deux derniers jours de la fin de campagne pour les législatives ont enregistré une hausse remarquable des cas de positivité.

La Côte d’Ivoire a lancé lundi la campagne de vaccination contre la Covid-19, trois jours après avoir été le premier pays d’Afrique Francophone à recevoir 504.000 doses du vaccin AstraZeneca via le mécanisme Covax. 

Covid19: l’engagement des chefs traditionnels sud-africains salués

L’engagement actif des chefs traditionnels sud-africains pour soutenir le gouvernement dans la lutte contre la pandémie de coronavirus a été salué jeudi par le président Cyril Ramaphosa.Cyril Ramaphosa s’exprimait lors de l’ouverture de la Maison nationale des chefs traditionnels au Parlement au Cap, dans la ville mère. Il s’adressait aux chefs pour leur engagement à aider le gouvernement et leur peuple durant la pandémie.

« Je voudrais vous exprimer notre gratitude, à vous, chefs traditionnels de notre peuple, pour vous être joints au gouvernement dans la lutte contre cette pandémie. Vous avez travaillé ouvertement et de manière démonstrative avec nous pour veiller à ce que les communautés respectent les règlements et les protocoles sanitaires, y compris le respect des règlements relatifs aux funérailles et autres rassemblements », a-t-il déclaré.

Le président s’est dit particulièrement impressionné par la réponse des chefs traditionnels à la demande du gouvernement de reporter les « cérémonies d’initiation » que les chefs traditionnels organisent chaque année pour les jeunes lors de leur transition de garçon à « homme ».

M. Ramaphosa a déclaré que le processus d’initiation était un test pour le gouvernement, mais que les chefs traditionnels ont veillé à ce que les règlements de prévention de la pandémie de Covid-19 soient respectés.

« Vous avez été créatifs, vous avez proposé des idées, ce qui a prouvé une fois de plus que travailler ensemble est le meilleur moyen de s’attaquer aux problèmes qui assaillent notre pays ».

 « J’ai été heureux que nous ayons pu nous retrouver autour d’une question très difficile et éprouvante comme les cérémonies d’initiation en acceptant de suspendre les rituels d’initiation lorsque la pandémie était à son apogée pendant la deuxième vague », a déclaré le président.

« Nous avons ainsi pu faire en sorte que moins de personnes soient exposées au virus. Nous savons que la mort d’un seul initié est une mort de trop », a-t-il ajotué.

Le président a également rendu hommage aux chefs traditionnels qui sont morts depuis le début de la pandémie, qui font partie des plus de 50.000 Sud-Africains qui ont succombé au coronavirus depuis mars 2020. 

Covid-19 : l’Angola réceptionne 600 000 doses de Covax

L’Angola a reçu ce mercredi plus de 600 000 doses du vaccin développé par Oxford/Astrazeneca.Ce premier lot entre dans le dispositif Covax, l’initiative de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) visant à donner un accès équitable aux pays à revenu moyen et faible.

« Nous espérons que, d’ici fin juillet, nous pourrons, selon la promesse de Covax, recevoir les vaccins pour 20% de la population, comme promis. Le gouvernement a aussi ses propres initiatives. Nous nous occupons des acquisitions par d’autres moyens. Nous avons un plan de vaccination flexible, assez ambitieux et nous espérons vacciner 53% de notre population en deux étapes. Mais cela pourrait prendre un certain temps », a déclaré la ministre angolaise de la Santé, Silvia Lutucuta.

La vaccination a débuté dès l’arrivée du premier lot, puisque 50 personnes parmi lesquelles des professionnelles de la santé se sont vu administrés les piqûres. 

L’occasion d’inaugurer l’entrepôt central des vaccins à Luanda, la capitale angolaise.

Plus de 200 millions de doses Astrazeneca/Oxford, fabriquées en Corée du Sud et par le Serum Institute of India, seront livrées d’ici fin mai dans 142 pays grâce à une opération logistique sans précédent.

Sénégal : arrivée des vaccins AstraZeneca

Les premières doses de l’initiative Covax ont été réceptionnées, tôt ce mercredi, à l’aéroport international Blaise Diagne de Diass situé à une soixantaine de kilomètres de Dakar.En ces temps de crise sanitaire mondiale, la réception de vaccins est un évènement. Grâce au dispositif de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), le Sénégal a reçu un lot de 324.000 doses d’AstraZeneca/Oxford.

Dimanche dernier, le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Abdoulaye Diouf Sarr, a réceptionné les consommables composés notamment de seringues et de boîtes de sécurité. Ce jour-là, Irène Mingasson, l’ambassadeur de l’Union européenne (UE) à Dakar, a déclaré que huit millions de doses sont destinés au Sénégal dans le cadre de l’initiative Covax.

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A en croire les autorités sanitaires, « près d’un million de doses supplémentaires sont déjà prévues au cours du second trimestre 2021, et d’autres vont suivre tout au long » de l’année.

Au Sénégal, la campagne nationale de vaccination a été lancée, le 23 février dernier, avec 200.000 doses du vaccin chinois Sinopharm. Deux jours plus tard, le président Macky Sall s’est fait vacciner au palais de la République.

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A ce jour, 39.938 personnes ont reçu leurs injections dans ce pays de 16 millions d’habitants. L’objectif de l’initiative Covax est d’assurer un accès équitable aux vaccins dans le monde.

Covid-19 : le Nigeria réceptionne 4 millions de doses de Covax

Il s’agit du premier lot des 16 millions de doses AstraZeneca/Oxford qui doit arriver au Nigeria dans les prochains mois.Un vol transportant 3,94 millions de doses est arrivé peu avant midi à l’aéroport international Nnamdi Azikiwe, dans la capitale Abuja.

Pays le peuplé d’Afrique avec 219 millions d’habitants, le Nigeria a donné la priorité dans cette campagne de vaccination « au personnel soignants et les professions à risque » à partir de vendredi, a déclaré le porte-parole de la présidence Garba Shehu

Le président Muhammadu Buhari et le vice-président recevront également une injection dès samedi ajoute la même source.

« C’est un grand jour pour le Nigeria », a déclaré le directeur de l’agence nationale en charge des programmes d’immunisation, le Dr Faisal Shuaib. « Nous avons travaillé dur pour être prêts à administrer le vaccin au personnel de santé. »

Le Nigeria veut vacciner au moins 70% des Nigérians de plus de 18 ans d’ici les deux prochaines années. Mais ce chiffre paraît très ambitieux, compte tenu des immenses défis sécuritaires et logistiques dans ce pays immense, très peuplé, aux conditions météorologiques difficiles et où les routes sont difficilement praticables.

Le Nigeria comptait lundi soir 156.017 cas de Covid-19 recensés, pour 133.904 guérisons et 1.915 décès.

Les chiffres de l’an 1 de la Covid-19 au Sénégal

Le ministère de la Santé et de l’Action sociale a détaillé ce mardi les chiffres de la Covid-19 au Sénégal.Un an après la détection du patient zéro le 2 mars 2020, le pays a enregistré à ce jour 34.832 cas, a déclaré le directeur du Centre des opérations d’urgence sanitaire, Dr Abdoulaye Bousso, qui faisait une analyse détaillée de la pandémie.

Parmi ces patients, 29.402 ont été guéris, soit un taux de 84%, là où 888 personnes sont décédées du virus, soit un taux de létalité de 2,5%.

Dr Bousso a souligné que sur les 465 personnels de santé contaminés, deux sont décédés.

Selon le directeur du COUS, 54% des victimes de la pandémie sont des hommes contre 46% de femmes.  L’hypertension artérielle, le diabète et toutes les maladies cardio-vasculaires sont les trois comorbidités observées chez les malades de la Covid-19, a révélé Dr Bousso.

Tous les 74 districts sanitaires que compte le Sénégal sont touchés par la pandémie, celui de Goudomp (sud) étant le dernier a enregistré de cas le 16 février dernier.

Au total, les régions de Dakar, Thiès, Diourbel, Kaolack, Saint-Louis ont eu chacune à franchir la barre des 1000 contaminations, celles de Kaffrine (centre) et Sédhiou (sud) sont les seules à avoir enregistré moins de 200 cas.

« L’épidémie a eu à passer tous les stades au Sénégal. Nous avons eu des cas importés, des contacts, des cas localisés et la transmission communautaire. Il y a eu beaucoup de cas communautaires (47%), cas contacts (21%) et cas importés (2%) », a détaillé Dr Abdoulaye Bousso.

Il a souligné qu’il y a deux vagues de la pandémie au Sénégal. « La première allait du 2 mars au 16 novembre 2020, avec un pic dans la première quinzaine du mois d’août 2020. La deuxième vague va du 23 novembre jusqu’à nos jours. Ce qui est notable, la 2e vague est plus sévère et ses proportions de contaminations pour 100.000 habitants est de 12,7 contre 5,5 pour la première vague », a indiqué Dr Bousso.

Pour cette deuxième vague qui touche davantage de personnes âgées de +60 ans, le pic de contaminations quotidien est de 462 cas, contre 207 pour la première qui a contaminé la tranche d’âge 20-35 ans.

« La courbe chute grâce aux stratégies de gestion de la pandémie et à l’implication de la population. Nous avons une stratégie dynamique basée sur les réalités locales et la transparence dans la communication, avec le bilan quotidien. A cela s’ajoutent la résilience de notre système de santé qui fonctionne bien malgré la hausse des cas, et une coordination stratégique », s’est-il réjoui.

Toutefois, Dr Bousso note que les défis à relever sont la prise en charge des cas graves et cas sévères.

Au total, 25.299 personnes sont vaccinées contre le coronavirus au Sénégal, une semaine après le lancement de la campagne de vaccination.

Intervenant à la suite du Dr Boussou, le professeur Moussa Seydi, chef du service des maladies infectieuses et tropicales de l’hôpital de Fann, à Dakar, a estimé que la prévention doit être centrée maintenant sur la vaccination.

« C’est le seul appel qu’il faut faire à l’endroit des populations », a-t-il dit.

Côte d’Ivoire: Patrick Achi reçoit la première injection du vaccin contre la Covid-19

Le ministre d’Etat Patrick Achi, secrétaire général de la présidence de la République de Côte d’Ivoire, a reçu lundi à Abidjan la première injection du vaccin contre la Covid-19 AstraZeneca/Oxford, lors du lancement de la campagne nationale de vaccination.

Trois jours après avoir été le premier pays d’Afrique Francophone à recevoir 504.000 doses de vaccins AstraZeneca/Oxford via le mécanisme Covax, la Côte d’Ivoire est le premier pays à lancer la campagne de vaccination contre la Covid-19 avec les vaccins du mécanisme Covax.  

Le lancement officiel de cette campagne nationale de vaccination a eu lieu au Centre de vaccination contre la Covid-19 au Parc des sports de Treichville, cité cosmopolite, dans le Sud d’Abidjan, en présence de membres du gouvernement, de partenaires techniques et financiers.

Le représentant de l’OMS en Côte d’Ivoire, Jean-Marie Yaméogo, a salué le leadership des autorités ivoiriennes, invitant les personnes cibles à se faire vacciner car « ce vaccin est efficace et il nous a montré partout ailleurs un impact positif sur la pandémie de Covid-19 ».

« Dans le contexte épidémique mondial actuel, se faire vacciner est plus qu’un geste personnel, c’est un acte de santé public, de solidarité et de charité envers les plus vulnérables, et un geste de salut public pour les économies en souffrance », a-t-il dit.

M. Patrick Achi qui a nom du chef de l’Etat, Alassane Ouattara, a procédé au lancement de cette campagne, a indiqué qu’outre ces 504.000 doses de vaccins AstraZeneca/Oxford, la Côte d’Ivoire en recevra « 1,5 million autres prochainement ».

Le pays envisage d’acheter des millions d’autres doses sur ses ressources propres pour être à même de vacciner chaque citoyen qui en aura besoin, a ajouté M. Patrick Achi, exhortant les populations à continuer à respecter les gestes barrières.

Après la pré-qualification de certains vaccins par l’OMS, la Côte d’Ivoire a déjà homologué trois vaccins à travers son agence de régulation pharmaceutique, a fait savoir le ministre ivoirien de la Santé et de l’hygiène publique, Aka Aouélé. 

La première phase de vaccination concerne le personnel de santé, les forces de défense et de sécurité et les enseignants. Les personnes âgées de plus de 50 ans feront l’objet de la deuxième phase et celles de 18 à 49 ans, la troisième phase. 

Cette campagne, selon le ministre de la Santé, vise 70% de chaque cible identifiée. Et la cible prioritaire est estimée à environ 5,670 millions personnes et représente 20% de la population totale.

Il a souligné que cette cible est composée en deux phases, la première concerne 3% de la population totale, regroupant le personnel de santé, des forces de défense et de sécurité ainsi que les enseignants. La phase deux concerne 17% de la population totale et vise les personnes âgées de plus de 50 ans, les porteurs de pathologies chroniques et les voyageurs.

Poursuivant, il a mentionné que « le pays se propose d’étendre la vaccination à la population carcérale et aux personnes âgées de 18 à 49 ans, constituant ainsi la troisième phase. La population de cette phase est estimée à près de 14 millions, soit environ 49,3% de la population totale ». 

Les coûts opérationnels relatifs à cette campagne seront supportés par le pays et ses partenaires. Le ministère de la Santé prévoit plus de 19, 6 millions qui seront vaccinés contre la Covid-19, soit environ 69,4% des populations totales. 

Le vaccin AstraZeneca sera administré en deux doses espacées d’un mois. Pour cette première phase, la campagne va concerner uniquement le District d’Abidjan qui constitue l’épicentre de l’épidémie au niveau du pays avec 95% des cas positifs.

La campagne devrait se dérouler sur une période de dix jours, soit du 1er au 10 mars 2021. Après le palais des sports, la campagne devrait se déployer progressivement à l’hôpital militaire d’Abidjan et dans d’autres sites. 

Le chef d’état-major général des armées, Lassina Doumbia, le directeur général de la police nationale Youssouf Kouyaté, le ministre de la Promotion de la jeunesse et de l’Emploi des jeunes Mamadou Touré et la ministre de la Culture et de la Francophonie, Raymonde Goudou se sont également faits vacciner. 

Ghana: la première dose de vaccin Covax injectée à Nana Akufo

Le président ghanéen a reçu une première injection du vaccin Oxford/AstraZeneca ce lundi à l’hôpital militaire 37 d’Accra, la capitale.Nana Akufo-Addo, 76 ans, est ainsi devenu la première personne à se faire vacciner par les doses du dispositif Covax, selon les images diffusées en direct par la télévision nationale ghanéenne. « Il est important que je donne l’exemple et montre que ce vaccin est sûr », a déclaré le chef de l’État.

Le Ghana a reçu, mercredi dernier, la première livraison mondiale de vaccins Covax. Cette initiative vise à permettre un accès équitable à la vaccination contre la Covid-19 dans 200 pays à faible revenu.

Covid-19 : l’Afrique du Sud assouplit son confinement

Les restrictions liées au coronavirus sont assouplies en Afrique du Sud.Près d’un an après avoir placé le pays en confinement stricte à cause de la pandémie de Covid-19, le président Cyril Ramaphosa a fait passer, hier dimanche, les mesures de restrictions du niveau 3 au niveau 1.

Dans un discours télévisé adressé à la nation, le chef de l’Etat sud-africain a déclaré que son pays « est désormais clairement sorti de la deuxième vague » de la Covid-19.

« Les nouvelles infections, les admissions à l’hôpital et les décès ont diminué de manière significative et continuent à diminuer régulièrement », a-t-il annoncé.

Il a révélé que l’Afrique du Sud a enregistré un peu moins de 10.000 nouvelles infections au cours de la semaine dernière, contre plus de 40.000 cas enregistrés en janvier dernier.

Il a toutefois averti que si les restrictions ont été assouplies en raison d’une chute des nouveaux cas de Covid-19, les autres Sud-Africains ne devraient pas baisser leur « garde » par crainte d’une éventuelle troisième vague.

« En assouplissant les restrictions, nous ne pouvons pas baisser la garde. Les quelques restrictions restantes au niveau d’alerte 1 sont destinées à maintenir de faibles niveaux d’infection et, en particulier, à prévenir les événements de super-épandage », a déclaré M. Ramaphosa.

Il a ajouté que ces nouvelles mesures des restrictions permettraient de créer une atmosphère plus propice pour les activités commerciales dans l’espoir que les entreprises reviennent à leurs plans d’affaires pour réemployer ceux qui ont perdu leur emploi pendant la pandémie et créer plus d’emplois pour l’économie.

Il a toutefois rappelé à ses compatriotes que les protocoles de prévention sont toujours en vigueur et que ceux qui ne portent pas de masque en public seraient arrêtés ou contraints de payer une amende pour ne pas avoir protégé les autres de la maladie.

Dans le cadre du niveau 1 des restrictions de confinement, les heures de couvre-feu actuelles passeront de minuit (22 : 00 GMT) à 4 heures du matin, soit une heure plus tard qu’au niveau 3.

Avec l’assouplissement des restrictions, les rassemblements (religieux, sociaux, politiques et culturels) sont autorisés, mais sous réserve de limitations de nombre de participants, du respect de la distanciation physique et d’autres protocoles sanitaires.

La vente d’alcool sera désormais autorisée selon les dispositions normales des licences.

La Covid-19 a coûté la vie à 49.000 personnes en Afrique du Sud depuis son apparition en mars 2020, selon le ministre de la Santé, Zweli Mkhize.

Journée mondiale du Rein: Bien vivre avec une maladie rénale, un objectif ultime

L’Association marocaine « Reins » célèbre chaque année la journée mondiale du Rein, en développant différentes activités. Le thème de cette année est celui de « Bien vivre avec une maladie rénale ».La maladie rénale chronique (MRC) représente de plus en plus un problème mondial de santé publique avec près de 900 millions de personnes dans le monde atteintes et près de trois millions de décès par an.

L’objectif de cette année est à la fois d’accroître l’éducation et la sensibilisation et développer l’autonomie dans la vie quotidienne, indique un communiqué de « Reins », parvenu à APA.

Selon l’Association, les avancées thérapeutiques ont permis des moyens efficaces pour prévenir la MRC, sa progression et son traitement par la substitution.

Cependant les patients atteints de MRC dépendant de la dialyse ou de la transplantation ont besoin d’être accompagnés et soutenus particulièrement les temps difficiles. L’impact de la pandémie Covid-19 plane sur la célébration de la journée mondiale en 2021, et nécessite d’accentuer l’attention sur les patients avec MRC et en particulier ceux en dialyse.

D’ailleurs, l’insuffisance rénale est apparue comme la maladie chronique la plus à risque de développer une forme sévère de la Covid-19. Le rôle des communautés associatives parait de plus en plus important, estime « Reins », qui note que le diagnostic de la MRC, est un défi pour le patient et son entourage et sa prise en charge, en particulier aux stades avancés, a un impact sévère sur leur vie en réduisant leur capacité et leur socialisation.

L’apparition de nombreux effets secondaires peut venir dégrader encore plus cette situation. Les patients atteints de MRC expriment la volonté de bien vivre, maintenir leur rôle et leur fonctionnement social, essayant de se rapprocher de la normalité.

Actuellement, la prise en charge de la MRC vise à prolonger la vie en remplaçant la fonction rénale, une approche centrée sur la maladie et ses techniques de traitement qui n’implique pas de manière significative les patients dans la gestion et le traitement de leur maladie et qui peuvent percevoir fréquemment le traitement comme étant imposé et hors de leur contrôle.

Le thème de cette année appelle à l’inclusion de la participation à la vie comme un objectif clé dans les soins des patients atteints de MRC et comme élément de base pour atteindre l’objectif ultime de bien vivre avec une maladie rénale, lance l’Association Reins présidée par Mme Amal Bourquia, Professeur de médecine, spécialiste en néphrologie et néphrologie pédiatrique, experte en éthique et communication médicales.

Côte d’Ivoire : une ambulance médicalisée pour réduire les décès à Grand-Lahou

Le ministre secrétaire général adjoint de la présidence ivoirienne en charge de la Coordination des Grands Projets, Claude Isaac De a remis une ambulance médicalisée à la direction départementale de la Santé de Grand- Lahou dans le sud ivoirien en vue de réduire le taux de décès dans cette localité.

Selon une note d’information transmise vendredi à APA, ce don d’ambulance fait au nom du Président ivoirien Alassane Ouattara, va au-delà de la réduction des décès pour permettre de renforcer le parc de transport de ce département sanitaire et améliorer sa capacité de mobilité.

« Toutes ces initiatives visent à améliorer  la santé de nos populations dans le cadre de la potentialisation du Programme social du gouvernement par une meilleure prise en charge des cas urgents et réduire le taux de décès à Grand-Lahou (…)», a indiqué le ministre Claude Isaac De cité dans la note.

Il a également saisi cette tribune pour inviter les populations de cette localité à continuer à faire confiance au président ivoirien et à l’ensemble du gouvernement  « qui ne cessent d’œuvrer pour la prise en compte de leurs préoccupations afin de doter le département d’infrastructures sociales pour son épanouissement ».

En retour, le directeur départemental de la santé de Grand-Lahou, Dr Kouassy Rémi a dit sa gratitude à l’exécutif ivoirien pour cette action sociale.

  « Cette ambulance vient renforcer notre parc de transport hospitalier. Nous saluons à sa juste valeur ce don qui traduit les sacrifices consentis par le président de la République et le gouvernement dans sa dynamique de renforcement du plateau technique sanitaire de notre région », s’est félicité M. Kouassy.

Ces actions sociales, a rappelé la note, s’inscrivent dans le cadre du programme social du gouvernement et visent à renforcer les capacités opérationnelles des structures sanitaires.

Covid-19: la Côte d’Ivoire reçoit 504 000 doses de vaccin AstraZeneca

La Côte d’Ivoire qui a reçu vendredi 504 000 doses de vaccin contre la Covid-19 AstraZeneca, démarre à partir du 1er mars 2021 une campagne de vaccination gratuite et volontaire.

Les vaccins ont été réceptionnés à l’aéroport Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan par le ministre ivoirien de la Santé et de l’hygiène publique, Aka Aouelé, qui avait à ses côtés les membres du mécanisme Covax que sont Gavi, Cepi, Unicef et l’OMS. 

« Jusqu’à la fin du premier trimestre 2021, la Côte d’Ivoire recevra plus de 2,4 millions de doses de vaccin », a fait savoir M. Aka Aouelé, indiquant qu’initialement annoncée pour le 15 mars, la campagne en Côte d’Ivoire démarre le 1er mars 2021.

Le lancement officiel de la campagne est prévu, lundi, au Parc des sports d’Abidjan avec pour « cibles prioritaires les Forces de défense et de sécurité, les enseignants, les personnes âgées de plus de 50 ans et les personnes porteuses de maladies chroniques ». 

Le ministre de la Santé a souligné que « la vaccination est gratuite et volontaire ». Et, au directeur général de la Santé, Mamadou Samba, d’ajouter qu’elle visera ensuite les personnes dans la tranche d’âge de 18 à 49 ans.

Ce vaccin du groupe pharmaceutique éponyme AstraZeneca, né de la fusion en avril 1999 du suédois Astra et du britannique Zeneca, sera administré en deux doses conformément aux recommandations de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS).

La Côte d’Ivoire bénéficie de ces doses de vaccins dans le cadre de l’initiative Covax. Après le Ghana, le pays devient le deuxième État africain à recevoir des doses de vaccins Covid-19 acheminés via le mécanisme Covax. 

Le coût total du plan de déploiement pour le premier passage de ce vaccin est estimé à 104,217 milliards Fcfa dont 86,27 milliards pour l’achat des vaccins et intrants puis 17,94 milliards Fcfa pour les coûts opérationnels, indique une note.

Pour cette première phase, la vaccination va concerner uniquement le District autonome d’Abidjan, car la capitale économique ivoirienne constitue l’épicentre de l’épidémie en Côte d’Ivoire avec 95% des cas positifs.

Le premier cas de Covid-19 a  été déclaré en Côte d’Ivoire le 11 mars 2020. Aujourd’hui, le pays enregistre plus de 32.000 personnes infectées de la maladie dont plus de 31.000 guéris et 188 décès. 

Covid-19 : Macky Sall s’est vacciné

Le chef de l’Etat Sénégalais, Macky Sall, s’est fait vacciner contre le nouveau coronavirus.Accompagné de son épouse, Marième Faye Sall, il a reçu le vaccin, ce jeudi après-midi, lors d’une cérémonie tenue dans la salle des banquets du Palais de la République.

Par la suite, le président du Conseil économique, social et environnementale (Cese), Idrissa Seck, le Directeur de Cabinet du chef de l’Etat, Mahmoud Saleh, et le ministre des Forces armées, Sidiki Kaba se sont respectivement vaccinés.

Plusieurs membres du Gouvernement, d’autres autorités étatiques et des professionnels de la santé étaient présents.

Dans son discours, Macky Sall a insisté sur « l’ampleur de la pandémie dans le monde » et « dans notre pays », estimant que « plus de 840 morts (852 au total à la date de ce 25 février), c’est beaucoup ».

C’est pourquoi, a-t-il dit, « le vaccin reste le seul moyen de prévention pour vaincre la maladie, en plus des gestes barrières qui doivent rester de rigueur. Il y a eu beaucoup de rumeur sur le vaccin, mais il a fallu beaucoup d’efforts pour arriver aux vaccins ».

« Nous devons prendre les vaccins, sinon je vais les donner aux autres pays africains qui en ont besoin », a indiqué Macky Sall, invitant les populations à se faire vacciner.

Le Sénégal a lancé mardi dernier la première phase de sa campagne de vaccination contre la Covid-19 avec les 200.000 doses reçues du laboratoire chinois Sinopharm.

Sénégal: 4087 personnes déjà vaccinées contre la Covid-19

Au total, 4087 personnes sont vaccinées contre la Covid-19 au Sénégal, a annoncé, jeudi, le ministère de la Santé et de l’Action sociale.Il s’agit de 4005 personnes vaccinées hier mercredi et 82 autres qui ont reçu la dose, mardi dernier, lors du lancement de la campagne nationale de vaccination, a détaillé le directeur de la Prévention, Mamadou Ndiaye, lors de son point quotidien sur l’évolution du coronavirus.

Le Sénégal a démarré sa campagne de vaccination avec les 200.000 doses reçus du laboratoire chinois Sinopharm.

Le président de la République, Macky Sall, a annoncé qu’il va se faire vacciner ce jeudi après-midi.

A la date de ce jeudi 24 février, le Sénégal a enregistré 33.741 cas positifs de Covid-19 dont 28.112 patients guéris, 4.776 sous traitement et 852 décès. Il a enregistré son premier cas le 2 mars 2020.

Covid-19 : l’Egypte homologue un nouveau vaccin

L’Egypte a annoncé mercredi, avoir homologué le vaccin russe Spoutnik V, afin de lutter efficacement contre la Covid-19.Un mois après le début de la campagne de vaccination, l’Egypte va élargir sa palette de vaccins. L ‘Autorité des médicaments dans un post sur sa page Facebook, a affirmé avoir « donné l’autorisation urgente pour l’utilisation des deux vaccins: le Spoutnik V et l’AstraZeneca importé de Corée du Sud ».

Auparavant, l’Egypte avait validé le vaccin chinois Sinopharm et l’AstraZeneca du groupe anglo-suédois produit en Inde, dont une cargaison avait été réceptionnée fin janvier.

Pays le plus peuplé du monde arabe avec plus de 100 millions d’habitants, l’Egypte a commencé à vacciner son personnel médical contre le coronavirus avec le vaccin Sinopharm le 24 janvier.

L’Egypte a déjà enregistré 10.495 décès liés au coronavirus au soir du 24 janvier. Le pays a déjà répertorié depuis l’apparition de la pandémie 180.051 cas positifs, pour 139.072 guérisons.

Le Ghana réceptionne 600.000 doses de vaccins Covax

Le Ghana a réceptionné, hier mercredi, 600.000 doses du vaccin AstraZeneca Covid-19 fabriqué par le Serum Institute of India (Covishield).Il s’agit du premier lot de vaccins acquis par le biais du mécanisme d’accès mondial aux vaccins Covid-19 (Covax), que le Ghana a signé avec 92 autres pays.

Selon les médias locaux, les vaccins sont arrivés à l’aéroport international de Kotoko par un vol cargo d’Emirates Airlines et ont été reçus par une délégation officielle dirigée par le ministre de la Santé désigné, Kwaku Agyeman-Manu. Le pays doit commencer la vaccination contre la Covid-19 le 2 mars.

« Nous sommes heureux que le Ghana soit devenu le premier pays à recevoir les vaccins anti-Covid-19 de l’Initiative Covax », a déclaré l’UNICEF, qui a organisé l’expédition depuis Mumbai en Inde.

Ghana : réception des premiers vaccins Covax

Six cent-mille (600.000) doses du vaccin AstraZeneca/Oxford seront livrés ce mercredi à l’aéroport d’Accra.Selon un communiqué conjoint de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) et de l’Unicef (l’Organisation des Nations unies pour l’enfance), le Ghana va recevoir cette première livraison mondiale financée par le dispositif Covax qui vise à fournir aux pays à faible revenu leurs premières doses.

« Le Ghana doit recevoir 600 000 doses du vaccin AstraZeneca/Oxford du fabricant Serum Institute of India à Pune, en Inde. Ces vaccins ont été expédiés par l’Unicef de Mumbai (Inde) à Accra et font partie de la première vague de vaccins Covid-19 à destination de plusieurs pays à revenu faible et intermédiaire », lit-on dans le document.

« Cette livraison représente le début de ce qui devrait être la plus grande fourniture et distribution de vaccins de l’histoire », poursuit la note.

Cette dernière précise que « le dispositif Covax prévoit de fournir près de deux milliards de doses de vaccins anti-Covid-19 cette année. C’est un effort mondial sans précédent pour assurer un accès aux vaccins à tous les citoyens ».

Comme prévu un peu partout à travers le monde, les travailleurs en première ligne dans la lutte contre le virus seront les premiers vaccinés.

Le système Covax vise à fournir cette année des vaccins contre le coronavirus à 20 % de la population de près de 200 pays et territoires participants, mais il comporte surtout un mécanisme de financement qui permet à 92 économies à faibles et moyens revenus d’avoir accès aux précieuses doses.

Il a été mis en place pour tenter d’éviter que les pays riches n’accaparent l’ensemble des doses de vaccins qui sont encore fabriquées en quantités trop réduites pour répondre à la demande mondiale.

Sénégal : lancement d’un projet de recherche Covid-19 et protection sociale

Un projet de recherche sur la riposte au nouveau coronavirus par la protection sociale a été lancé, hier lundi, au Sénégal.Intitulé « Riposte à la Covid-19 par la protection sociale et le renforcement des systèmes alimentaires locaux : Le cas des Niayes au Sénégal : Le cas des Niayes au Sénégal (Copsa) », ledit projet est mené par l’Initiative prospective agricole et rural (Ipar) avec l’appui du Centre de Recherche pour le Développement International (CRDI).

Le Copsa s’intéresse aux mesures de restriction et de protection sociale prises par l’État dans le cadre de la lutte contre la pandémie de la Covid-19 et compte évaluer les effets du programme de distribution de kits alimentaires sur la sécurité alimentaire des ménages. Il évaluera aussi les mesures restrictives sur les systèmes alimentaires locaux des Niayes.

« Il (projet) vise plus spécifiquement à analyser la réponse du gouvernement à la situation d’insécurité alimentaire et nutritionnelle par le biais d’opérations d’aide alimentaire d’urgence ; documenter les effets des interventions du gouvernement sur les systèmes alimentaires locaux et les mesures prises par les différents acteurs pour renforcer la résilience et lancer une réflexion sur l’avenir possible des systèmes alimentaires dans la zone des Niayes », explique un communiqué de presse parvenu à APA.

Cité par le texte, Dr Cheikh Oumar Bâ, directeur exécutif de l’Ipar explique que du point de vue de la recherche, le projet vise à produire des connaissances et des outils d’aide à la décision pour contribuer à améliorer les mécanismes de protection sociale et renforcer les systèmes alimentaires locaux.

« Comme on le constate, hélas, les chocs multidimensionnels de la Covid-19 accroissent les vulnérabilités existantes des systèmes alimentaires locaux tout en favorisant l’émergence de nouvelles », a dit Dr Bâ.

A l’en croire, « les causes sont multiples et vont du manque de structuration de certaines chaînes de valeur agricoles, la prépondérance des circuits de distribution informels, la faiblesse des financements, le manque d’infrastructures de stockage et de conservation et les incertitudes liées à la qualité des produits ».

Il a ajouté : « Étant donné que les ménages ruraux consacrent généralement plus de la moitié de leur budget à l’alimentation, ils sont particulièrement vulnérables aux chocs de production alimentaire et aux chocs de prix qui en résultent ».

A son avis, l’insécurité alimentaire et nutritionnelle du Sénégal est fortement corrélée à la qualité de la consommation alimentaire, peu diversifiée.

« La forte prévalence de la malnutrition infantile reste un défi majeur avec la prévalence de l’anémie chez les enfants (79%) et le taux d’émaciation des moins de 5 ans qui reste également élevé à 9,1%, dépassant la moyenne africaine de 7,8% », a indiqué Cheikh Oumar Bâ.

Covid-19 : le Sénégal lance sa campagne de vaccination

Le top départ a été donné, ce mardi 23 février, au siège du ministère de la Santé et de l’Action sociale à Dakar.10h12. Abdoulaye Diouf Sarr, le ministre de la Santé et de l’Action sociale, reçoit la première dose devant l’objectif de nombreux cameramen et photographes. « Ce jour historique doit être inscrit en lettres d’or dans notre Histoire. Le Sénégal fait partie des sept pays, parmi les 54 que compte le continent africain, à avoir démarré la vaccination contre la Covid-19 », s’est félicité M. Sarr.

Ce dernier a souligné que le Sénégal, « comme beaucoup de pays, (pouvait) attendre l’initiative Covax pour recevoir (sa) quote-part et démarrer la vaccination ». Mais, a-t-il poursuivi, le président Macky Sall a voulu que le processus commence maintenant « dans le cadre d’une initiative propre (et) avec les ressources nationales ».

A ce jour, le Sénégal a acquis « 200.000 doses du vaccin Sinopharm » produit par un laboratoire chinois et dont le taux d’efficacité est proche de 80 %. Les cibles prioritaires retenues par le gouvernement sénégalais sont les personnels de santé de première ligne, les personnes vivant avec des comorbidités et celles ayant plus de 60 ans.

A en croire Abdoulaye Diouf Sarr, la campagne de masse est pour bientôt : « Le chef de l’Etat est en train de finaliser notre relation commerciale avec la Russie pour que nous disposions prochainement du vaccin Spoutnik V. Dans le courant du mois de mars, le Sénégal recevra aussi son premier lot de l’Initiative Covax ».

Au Sénégal, le premier cas de Covid-19 a été détecté le 2 mars 2020. Près d’un an plus tard, le virus s’est propagé sur toute l’étendue du territoire national avec un cumul de 33.342 cas et 832 décès. Dans le cadre du déploiement du précieux liquide, le président de la République accorde une importance particulière à deux principes : l’équité et la transparence.

« Le premier principe nous a permis d’amener le vaccin dans les 14 régions du Sénégal. Pour le second, il faut absolument respecter les cibles prioritaires », a indiqué Abdoulaye Diouf Sarr.

C’est pourquoi « une Commission nationale de suivi et de contrôle de la vaccination a été mise en place au ministère de la Santé. Au niveau territorial, les gouverneurs prendront toutes les dispositions (nécessaires) », a affirmé le ministre de la Santé et de l’Action sociale.

Le Sénégal, frontalier de la Guinée Bissau et de la Gambie, prévoit d’offrir à ces deux pays 10 % de son lot de doses livrées par Sinopharm. En valeur absolue, ce sont 20.000 doses. « Nous sommes dans un environnement où nos pays sont interdépendants (car) liés par la Géographie et l’Histoire », a justifié M. Sarr.

Ces derniers mois, la courbe des contaminations a obligé le gouvernement à instaurer un couvre-feu à Dakar et Thiès (ouest). En outre, le variant anglais est présent au Sénégal. Suffisant pour que l’ex-ministre du Tourisme et des Transports aériens soutienne que « la vaccination est une chose mais le respect des gestes barrières est fondamental. Il faut absolument porter un masque, se laver régulièrement les mains, respecter la distanciation physique et éviter les regroupements ».

En définitive, Abdoulaye Diouf Sarr est sûr que « le respect des mesures barrières combiné à une politique de vaccination volontariste va nous permettre d’interrompre la chaîne de transmission ».

Pour donner l’exemple, Aïssata Tall Sall, ministre des Affaires étrangères, Mamadou Talla, ministre de l’Education nationale, Ndèye Saly Diop Dieng, ministre de la Femme, de la Famille, du Genre et de la Protection des Enfants, Pr Moussa Seydi, chef du service des maladies infectieuses du Centre Hospitalier et Universitaire de Fann (Dakar), El Hadj Oumar Diène, Secrétaire général des imams et oulémas du Sénégal, Abbé Gérard Diène, vicaire général de l’Archevêque de Dakar et Mansour Mbaye, président des communicateurs traditionnels se sont notamment fait vacciner.

Guinée : réception des premières doses de vaccins contre Ebola

Quelque 11 360 doses de vaccin Merck en provenance du Sénégal sont arrivées lundi soir à Conakry.C’est un ouf de soulagement qu’ont poussé les autorités sanitaires guinéennes lorsqu’un petit avion à hélice perce la brume qui assombrit le ciel de Conakry ces derniers jours. Ces mauvaises conditions météo avaient en effet causé le report pour 24h de la livraison des vaccins initialement prévue pour dimanche.

« Dans les caisses ce sont les vaccins contre Ebola, le vaccin Merck plus précisément, qui sont arrivés ce soir. Elles devaient arriver hier mais malheureusement pour des raisons climatiques, l’avion n’a pas pu se poser donc il a fallu l’intervention de beaucoup de personnalités pour que cet avion soit là ce soir pour déposer ces vaccins qui étaient tant attendus », a expliqué le directeur général de l’Agence nationale de sécurité sanitaire, Dr Sakoba Keïta.

Ces milliers de doses vont servir à circonscrire la propagation du virus dont la résurgence, en ce début d’année, a déjà coûté la vie à 5 personnes.

« La suite, c’est que les vaccins vont être déployés sur le terrain sur le théâtre de la riposte des opérations à Nzérékoré demain et dans tous les sites où on aura besoin d’eux pour protéger les contacts des malades et encercler ainsi la propagation de cette épidémie qui préoccupe non seulement la Guinée, mais aussi les pays voisins », a détaillé le représentant de l’OMS en Guinée, Georges Ki-Zerbo.

La campagne de vaccination a débuté dès ce mardi à Gouecké, épicentre de l’épidémie, à Nzérékoré (sud), ainsi qu’à Conakry, où un malade est hospitalisé.

Covid-19 : un scientifique déplore la polémique sur le vaccin

Le professeur Moussa Baldé déplore la polémique créée autour du vaccin contre le nouveau coronavirus.Cet enseignant à la faculté des sciences et techniques de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad) et ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural, souligne que plusieurs maladies ont éradiquées grâce à la vaccination.

« Depuis plusieurs décennies, le monde se vaccine. Ce n’est pas nouveau. Créer une polémique autour du vaccin, ce n’est pas sérieux, ce n’est pas scientifique. Des maladies ont été éradiquée grâce aux vaccins », dit le Pr Baldé, par ailleurs président du Réseau des universitaires républicains (RUR, mouvance présidentielle).

Selon une enquête du Bureau de prospective économique (think tank public) sur la vaccination, 43,9% des Sénégalais ne sont pas prêts à se faire vacciner, évoquant, entre autres raisons, le risque de faire face à d’éventuels effets secondaires et la rapidité de fabrication des vaccins.

Mais dans un entretien avec APA, le professeur Moussa Baldé estime que « ce vaccin (anti-Covid-19) est une chance pour l’humanité, parce qu’elle est actuellement bouleversée, l’économie est à terre ».

Le Sénégal lance, ce 22 février 2021, sa campagne de vaccination. Pour ce faire, le président Macky Sall a réception, mercredi soir, un premier lot de vaccins de Sinopharm, constitué de 200.000 doses. Il a, dans la foulée, annoncé l’acquisition prochaine de 6.798.000 doses qui permettront d’entrer dans la phase de vaccination de masse

« L’urgence aujourd’hui, c’est la protection de notre personnel de santé qui est en première ligne dans la lutte contre la pandémie. C’est aussi la protection des personnes âgées de plus de 60 ans et de celles vivant avec une comorbidité. Ce sont ces trois catégories qui constituent les cibles prioritaires pour commencer la vaccination », a dit Macky Sall.

Zimbabwe: le VP Chiwenga premier vacciné contre la Covid-19

Le vice-président du Zimbabwe, Constantino Chiwenga, est devenu la première personne à être vaccinée contre la Covid-19 dans le pays.Chiwenga, qui est également ministre de la Santé, a pris l’injection à l’hôpital Wilkins de Harare pour les maladies infectieuses au début d’une campagne de vaccination qui devrait permettre de vacciner plus de 60% de la population du Zimbabwe au cours des prochains mois.

Le pays a reçu cette semaine 200.000 doses du vaccin Sinopharm de la Chine et attend dans les prochaines semaines, plusieurs autres doses du géant asiatique et d’autres pays.

La première phase du programme de vaccination implique l’inoculation d’environ 50.000 agents de santé et des milliers d’autres agents de première ligne à haut risque, tels que le personnel de sécurité et les agents aux points d’entrée.

La phase cible également les personnes âgées et les groupes vulnérables, selon la ministre de l’Information, Monica Mutsvangwa.

Ces derniers seraient suivis par des chargés de cours des collèges et universités et des enseignants, dans le cadre de la deuxième phase du programme de vaccination, tandis que le reste de la population serait pris en charge dans la phase finale.

L’objectif est de vacciner 22% de la population dans le cadre de la première phase, suivi de 18,4% dans la phase deux et de 18,4% dans la phase finale, « représentant ainsi sur un taux de vaccination de près de 60% de la population », a annoncé Mutsvangwa en début de semaine.

Covid-19: la BM accorde un prêt de 163,5 milliards Fcfa à la Côte d’Ivoire

La Banque mondiale a approuvé mercredi un accord de prêt d’un montant de 300 millions de dollars (163,5 milliards Fcfa) de l’Association internationale de développement (IDA) en faveur de la Côte d’Ivoire pour soutenir la riposte à la Covid-19 et la relance du secteur privé, selon un communiqué de l’institution.

Cet appui budgétaire vise à « soutenir des réformes » et promouvoir une reprise économique durable, en plus de renforcer les mesures déjà en place pour accompagner les ménages, les entreprises impactés par la pandémie, et à renforcer la transparence dans la gestion des finances publiques et des fonds d’urgence Covid-19.

« La pandémie de Covid-19 continue d’affecter des vies et l’économie du pays. Cette opération vient renforcer le soutien de la Banque mondiale aux mesures de riposte entreprises par le gouvernement pour sauver des vies, venir en aide aux plus défavorisés et soutenir les entreprises à faire face aux impacts de la crise », a déclaré Coralie Gevers, directrice des opérations de la Banque mondiale pour la Côte d’Ivoire, le Bénin, la Guinée et le Togo.

« Cette opération soutient également les réformes adoptées par le gouvernement pour stimuler l’investissement et ainsi contribuer à une reprise des activités économiques et à une croissance inclusive et durable », a fait savoir la directrice des opérations de la Banque mondiale pour la Côte d’Ivoire.

Ce fonds devrait notamment permettre de faire des reformes structurelles sur l’accès au foncier avec la numérisation du système foncier et l’accélération de la procédure de délivrance des Arrêtés de Concession Définitive (ACD) ; des garanties de crédits aux PME à travers la création d’un Fonds de garantie de crédits aux petites et moyennes entreprises, avec l’appui de la Société financière internationale (IFC) ; la gestion transparente de la dette.

En vue d’aider les pays à faible revenu et intermédiaire à faire face aux conséquences sanitaires, sociales et économiques de la pandémie de Covid-19, la Banque a approuvé une enveloppe de 12 milliards de dollars  pour aider les pays à assurer l’achat et la distribution de vaccins, de tests et de traitements anti-Covid et à renforcer leurs systèmes de vaccination.

Ces financements s’inscrivent dans le cadre plus large de la réponse déployée par le Groupe de la Banque mondiale face à la pandémie, qui aide actuellement plus de 100 pays à renforcer leurs systèmes de santé, protéger les ménages les plus pauvres et installer les conditions propices à la préservation des moyens de subsistance et de l’emploi pour les populations les plus durement touchées.

Fondée en 1960, l’Association internationale de développement (IDA) est l’institution de la Banque mondiale qui aide les pays les plus pauvres de la planète. Elle accorde des dons et des prêts à faible taux d’intérêt ou sans intérêts en faveur de projets et de programmes de nature à stimuler la croissance économique, à réduire la pauvreté et à améliorer la vie des plus démunis.

L’IDA figure parmi les principaux bailleurs de fonds des 76 pays les plus pauvres de la planète, dont 39 se trouvent en Afrique.

Gestion du coronavirus: l’action des «think tanks» magnifiée

Le ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération du Sénégal, Amadou Hott magnifie la contribution des « Thinks tanks » dans la gestion de la pandémie du coronavirus.« C’est pour moi l’occasion de remercier les « Think Tanks » (laboratoires d’idées) au Sénégal pour leur remarquable contribution qui a permis un meilleur ciblage de l’action publique. C’est pour dire qu’à côté du travail gouvernemental, l’expertise des chercheurs a été mobilisée dans le cadre de consultations. Leurs conseils et recommandations ont véritablement aidé à la prise de décisions. Cela prouve si besoin est, que l’Afrique n’est pas en reste dans la réflexion mondiale sur la pandémie et ses effets », a dit notamment M. Hott.

Il ouvrait la journée, mardi, internationale des « Think tanks », organisée en ligne par le Réseau sénégalais des « Think Tanks » (SEN-RTT). Le thème de cette année portait sur « La contribution des Think Tanks sénégalais dans la gestion de la pandémie de COVID 19 ».

Dans son discours dont APA a obtenu copie, le ministre Amadou Hott a souligné que la participation des chercheurs dans la gestion de la Covid-19 « n’est pas surprenant, au regard de l’engagement patriotique des différentes composantes qui leur permet de jouer un rôle de premier plan dans la production de connaissances et d’évidences scientifiques ».

« Face aux incertitudes sur la fin de la pandémie, le Gouvernement a pris la décision d’assurer une relance durable de l’économie en procédant à l’ajustement du deuxième Plan d’actions prioritaires du Plan Sénégal Emergent (PSE). Ce processus qui a été mené de manière inclusive en prenant en compte les contributions d’universitaires, de chercheurs et autres a été sanctionné par la mise en place du Plan d’Actions Prioritaires ajusté et accéléré (PAP2A) », a-t-il indiqué.

Selon Dr Cheikh Oumar Bâ, Directeur exécutif de l’Initiative prospective agricole et rurale (Ipar), avec la pandémie du coronavirus, les décideurs politiques n’ont jamais été autant à l’écoute de la recherche, notamment scientifique.

« Ce qui constitue une chance mais aussi un énorme défi. (…) C’est conscient de nos responsabilités, au-delà de la commande, que nous avons décidé de consacrer notre journée à l’évaluation de notre contribution et à recueillir les attentes du gouvernement, de la société civile et du secteur privé », a dit Dr Bâ.

Il a ajouté qu’avec la pandémie, le monde découvre et attend avec impatience l’avis des scientifiques pour décider de la marche à suivre.

Covid-19 : le Sénégal réceptionne 200.000 doses du vaccin chinois

Les deux cents mille doses en provenance de la Chine seront réceptionnées cet après-midi par le président Macky Sall.Le Sénégal franchit un nouveau cap dans sa lutte contre la pandémie du coronavirus. Le pays va en effet recevoir ses premières doses de vaccins anti-covid-19 achetées pour 2,2 milliards de FCFA à l’entreprise pharmaceutique Sinopharm.

Le pays a déjà reçu, il y a deux semaines, 117 réfrigérateurs, 7 chambres froides et 8 congélateurs pour la conservation des vaccins contre la Covid-19.  Ces équipements sont déployés sur toute l’étendue du territoire. Ces appareils, réceptionnés sont homologués par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et permettent de conserver les vaccins entre 2° et 8° degrés.

A en croire le journal Le Soleil qui donne l’information, de fermes décisions ont été données, en conseil des ministres, pour le démarrage effectif de la vaccination avant la fin du mois de février. Les personnes âgées, les sujets ayant une comorbidité et le personnel soignant seront les cibles principales de cette première campagne de vaccination.

Depuis mars 2020, le Sénégal a comptabilisé 31.771 cas dont 26.095 guéris, 769 décédés et 4.906 patients sous traitement dans les structures dédiées ou à domicile.

Zimbabwe : inclure les journalistes dans la priorité de vaccination

Un organisme de surveillance des médias a appelé le gouvernement zimbabwéen à inclure les journalistes parmi les premiers groupes prioritaires du programme de vaccination contre la Covid-19.« Les journalistes, ainsi que d’autres groupes prioritaires essentiels, sont des travailleurs de première ligne qui doivent être privilégiés, étant donné le rôle essentiel qu’ils jouent pour tenir la nation informée des développements et des mesures prises par le gouvernement pour contenir la pandémie de Covid-19 », a déclaré l’Institut.

Il a noté qu’en vertu de leur rôle fondamental et normatif d’information et d’éducation, les médias sont essentiels à la couverture du déploiement de la vaccination, qui doit commencer le 18 février, les travailleurs de la santé et le personnel de sécurité étant prioritaires.

« Les journalistes sont des travailleurs de première ligne qui risquent leur vie lorsqu’ils collectent et diffusent des informations, d’où la nécessité de donner la priorité à leur santé et à leur sécurité ».

« Les médias ne peuvent donc pas être laissés de côté pour un examen ultérieur car les journalistes feront des reportages en première ligne au fur et à mesure que le pays procède à la vaccination des groupes essentiels identifiés pour recevoir les premiers vaccins », a déclaré MISA Zimbabwe.

Il a appelé le gouvernement à travailler en étroite collaboration avec la Commission des médias du Zimbabwe, les médias et les organisations représentatives des médias sur la meilleure façon de mettre en œuvre la vaccination des journalistes car ils sont une composante essentielle des secteurs et des groupes qui ont été déclarés services essentiels.

L’appel de MISA Zimbabwe fait suite à l’annonce récente du gouvernement zambien selon laquelle les journalistes seraient parmi les premiers bénéficiaires des vaccins Covid-19 à leur arrivée dans le pays.