L’Onu, l’Afrique et « l’apartheid vaccinal »

L’Afrique ne représente que 2% des doses utilisées pour combattre le coronavirus dans le monde, un « apartheid vaccinal » contre lequel les Nations unies ont récemment lancé une campagne.Le Conseil de sécurité de l’Onu, dans une résolution adoptée à l’unanimité au début de la semaine, a exhorté les nations africaines à améliorer l’accès aux vaccins.

La nature du réseau de distribution mondial des vaccins fait l’objet d’une critique généralisée pour son manque de réaction face à « l’inégalité des vaccins » qui va contre les intérêts du continent africain.

A ce jour, seulement 24 millions de doses ont été mises à la disposition de l’Afrique sur près de 1,4 milliard de doses administrées dans le monde, selon l’Onu.

Suffisant pour qu’elle mène la campagne pour ce qu’elle appelle « un accès équitable à des diagnostics, des thérapies, des médicaments et des vaccins anti-Covid-19 de qualité, sûrs, efficaces et abordables ».

Cette campagne intervient à un moment où l’Organisation mondiale de la santé (OMS) avertit que les pays africains sont confrontés à une pénurie de vaccins, craignant que de nouvelles doses ne soient pas disponibles sur le continent.

Alors que les pays du monde entier sécurisent leurs vaccins de deuxième dose, l’OMS déconseille de les stocker, pendant que les pays africains ont du mal à acquérir les premières doses.

Le patron de l’Onu, Antonio Guterres, a déclaré que la croisade du continent contre le coronavirus était sapée par un approvisionnement insuffisant en doses de vaccins.

Les restrictions à l’exportation imposées par des pays plus prospères sont également un défi pour les pays africains d’accéder facilement aux doses.

Guterres a indiqué que le programme mondial Covax qui a été initié pour assurer la distribution équitable des vaccins anti-Covid-19 dans le monde devrait être renforcé.

Depuis que le premier cas de coronavirus sur le continent a été confirmé en Egypte le 14 février 2020, les cas de Covid-19 en Afrique s’élèvent actuellement à près de cinq millions, avec quelque trois millions de guérisons et plus de 118.000 décès.

Af’Sud : le deuxième programme de vaccination lancé

Le ministre sud-africain de la Santé, Zweli Mkhize, a donné le top départ de la deuxième phase du programme qui vise à vacciner cinq millions de personnes d’âge avancé d’ici le 30 juin prochain.Lancée officiellement, hier mardi, la deuxième phase du programme de vaccination contre le coronavirus en Afrique du Sud se déroule parallèlement à la vaccination continue des travailleurs de la santé. Cette première opération a débuté en mars dernier.

Le ministre a appelé à la patience avec le déploiement du vaccin, qui a commencé avec le vaccin à dose unique Johnson & Johnson, mais qui utilise maintenant les vaccins Pfizer à double dose, après l’épuisement des vaccins Johnson & Johnson.

Les injections de Johnson & Johnson devraient cependant être en stock bientôt, après des discussions avec les fabricants pour réapprovisionner le pays vers la fin de la semaine.

L’Afrique du Sud ambitionne de vacciner 46 millions de personnes pour obtenir une immunité collective qui devrait ralentir la propagation de la pandémie qui a fait plus de 50.000 morts depuis mars 2020.

Rwanda : 17 millions USD pour un centre pour les vaccins

Le Centre régional d’excellence (RCE) pour les vaccins, l’immunisation et la chaîne d’approvisionnement en santé situé dans le district de Rwamagana (est du Rwanda), a obtenu de l’Allemagne, un financement de 17 millions de dollars.Le financement permettra l’expansion de la numérisation de la composante gestion de la chaîne d’approvisionnement de la santé, de la gestion de la chaîne du froid, du contrôle de la qualité et de la sécurité des médicaments, a indiqué mardi un communiqué officiel.

Entre autres missions du Centre figure le renforcement des capacités et la compréhension des vaccins par les étudiants universitaires, les stockages de vaccins, mais aussi la définition de plans de fabrication de vaccins dans le pays.

Cette contribution financière fait partie des fonds de vaccination (30 millions de dollars) qui devraient financer l’achat d’au moins quatre types de vaccins différents (pentavalent, rotavirus, pneumocoque et la deuxième de rougeole), destinés à la vaccination de routine et à la campagne de vaccination pour les enfants dans les six Etats membres de la Communauté de l’Afrique de l’est.

La convention de financement a été signée par le Secrétaire général de la Communauté de l’Afrique de l’est (CAE), le Dr. Peter Mathuki et Regine Hess, l’ambassadrice d’Allemagne à Arusha en Tanzanie.

Ce nouveau financement s’ajoute aux dix millions d’euros utilisés pour la construction de l’institution, et qui ont été apportés l’année dernière par la KfW Bankengruppe, une banque de développement publique allemande, basée à Francfort.

Selon le document de la CAE, l’Allemagne engagera des fonds supplémentaires de l’ordre de 6,6 millions de dollars pour la préparation et la réponse à la pandémie de Covid-19 en 2021.

Cette réponse doit être mise en œuvre dans le cadre du programme CAE-Allemagne sur la capacité de réaction en cas de pandémie, l’intégration économique et le renforcement des compétences numériques.

Guinée: résurgence de la fièvre Lassa

La maladie a fait une victime dans la préfecture de Yomou (sud) selon un communiqué du ministère de la Santé parvenu ce mardi à APA.Alors qu’elle fait face deux épidémies (Covid-19 et Ebola) sur son territoire, la Guinée vient d’être frappée par une nouvelle maladie virale : la fièvre Lassa. Cette dernière a déjà tué une personne selon les services du ministère de la Santé.

Trente personnes qui ont été en contact avec la victime ont été identifiées et sont actuellement suivies par les mêmes services. Une investigation est également en cours dans les villages environnant pour identifier d’éventuels malades.

Pour faire face à cette nouvelle pathologie, le département de la Santé dit avoir pris des dispositions urgentes,  notamment la sensibilisation des populations et la surveillance sanitaire pour  contenir l’épidémie. 

Par ailleurs, le pays a lancé un appel aux partenaires nationaux et internationaux afin que ceux-ci l’aident à circonscrire l’évolution de l’épidémie.

Covid-19 : l’Afrique du Sud redoute une troisième vague

Le pays a enregistré plus 3.000 cas de Covid-19 en une seule journée, selon le ministre de la Santé, Zweli Mkhize.Sur 42.073 tests effectués au cours des dernières 24 heures, 3.221 sont revenus positifs, soit un taux de positivité de 7,7%, a précisé M. Mkhize. Cela porte le nombre de cas confirmés à 1.605.252 dont 55.012 décès depuis le début de la pandémie en mars 2020. 

« Si la nouvelle courbe des cas confirmés est inquiétante, le pays n’a pas encore franchi le seuil national d’une nouvelle vague », a rassuré le ministre de la Santé.

 « Nous voulons assurer aux Sud-Africains que nous n’avons pas encore atteint la troisième vague. Cependant, nous sommes en danger. Nous devons donc faire preuve d’une vigilance accrue en tant que pays », a déclaré Mkhize. 

Cependant, l’institut sud-africain des maladies transmissibles (NICD) a estimé que la récente augmentation rapide du pourcentage de tests positifs pour la Covid-19 et la moyenne mobile sur sept jours des cas confirmés au niveau national constituaient une source d’inquiétude.

Le directeur exécutif par intérim du NICD, Adrian Puren, a prévenu que si la trajectoire ascendante des nouveaux cas se poursuivait, l’Afrique du Sud allait probablement franchir le seuil d’une nouvelle vague dans les semaines à venir. 

M. Puren a appelé les Sud-Africains à mettre rapidement en œuvre l’application « méticuleuse » de la distanciation sociale et à adhérer à des mesures autres que pharmaceutiques, ce qui, selon lui, permettrait de réduire les transmissions actuelles et de retarder la troisième vague. 

A ce jour, l’Afrique du Sud a vacciné 455.169 professionnels de la santé sur un objectif de 1,5 million de personnes. L’objectif final est de vacciner 46 millions de Sud-Africains afin d’atteindre une immunité collective permettant de ralentir la pandémie.

Covid-19 : l’Ethiopie dépasse le million de personnes vaccinées

Plus de 1,3 million de personnes sont vaccinées contre la Covid-19 en Ethiopie, a révélé le ministère de la Santé.Ce pays d’Afrique de l’Est connaît une tendance baissière des infections au nouveau coronavirus. La ministre de la santé, Lia Tadesse justifie cela par la vaccination à grande masse. Au total, 1,3 million personnes vivant dans ce pays ont reçu leur dose de vaccin.

« Les vaccins contre la Covid-19 ont été administrés dans toutes les régions du pays », a-t-elle dit, sans préciser les noms des vaccins administrés par le gouvernement d’Addis-Abeba.

Toutefois, Mme Tadesse s’est réjouie du fait que la majorité de la population a accepté le vaccin contre le nouveau coronavirus.

A son avis, il y a également le respect des mesures barrières dans le pays. « Des résultats louables sont observés en ce qui concerne l’utilisation de masques et la distanciation sociale », a fait remarquer la ministre éthiopienne de la santé.

A ce jour, l’Ethiopie comptabilise 264.960 cas de Covid-19 dont 215.734 guéris et 3.951 décédés.

Covid-19 : la Chine vient en aide au Sénégal

Le gouvernement sénégalais doit recevoir, ce week-end, 300.000 doses du vaccin Sinopharm et 300.800 seringues avec aiguilles offertes par l’Empire du Milieu.C’est un coup de pouce significatif de la Chine. Elle déclare, dans une note parvenue à APA, vouloir « accompagner (le Sénégal dans) ses efforts de lutte contre la pandémie ». Avec « ce don important », la deuxième puissance mondiale « réaffirme son amitié et sa solidarité à l’égard du Sénégal
ainsi que son attachement à la coopération » entre les deux pays.

Sur Twitter, le président Macky Sall n’a pas manqué d’apprécier « ce geste de la Chine », non sans remercier vivement son homologue, Xi Jinping. En février 2021, rappelle le document, la Chine était le premier Etat à fournir au Sénégal un lot de 200.000 doses du vaccin Sinopharm. Cette livraison avait permis à ce pays ouest-africain de lancer, dès le 23 février, sa campagne de vaccination.

L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a homologué, le 7 mai dernier, le vaccin produit par le laboratoire chinois Sinopharm, basé à Pékin. Pour elle, cet « ajout a le potentiel d’accélerer rapidement l’accès aux vaccins contre la Covid-19 ».  

Sinopharm est le sixième vaccin que l’OMS recommande après avoir eu des garanties sur « sa sécurité, son efficacité et sa qualité ». A ce jour, le Sénégal a recensé 40.762 cas de coronavirus pour 1121 décès. Le décompte de personnes vaccinées s’établit à 431.468.

Covid-19 : l’Afrique confrontée à une pénurie d’oxygène

A côté de l’accès difficile aux vaccins dans plusieurs pays, certains pays africains doivent aussi faire face à une pénurie d’oxygène médical alors que les craintes d’une troisième vague de contaminations sont réelles.Plusieurs pays africains sont au bord de l’asphyxie face à la pénurie d’oxygène dans les hôpitaux pour soigner les cas graves de coronavirus. Une situation qui a réuni en urgence les ministres de la Santé de l’Union africaine par visioconférence ce week-end. « L’offre d’oxygène dans les hôpitaux publics n’est pas suffisante par rapport à la demande. Il y a eu une augmentation de la demande à cause de la deuxième vague. Plus de gens sont atteints de la Covid-19 et ont besoin d’oxygène pour survivre », avance le Dr. Ibukun Tunde-Oni, ministre de la Santé de la RD Congo.

Des inquiétudes renforcées par la présence du variant indien dans certains pays comme la RDC où cinq cas ont été identifiés positifs ces derniers jours selon le ministre de la Santé. « Ces cinq variants indiens sont le fruit d’une double mutation du variant britannique et du variant sud-africain. Mais la situation est calme, au niveau clinique, il n’y a aucune crainte également donc la population doit se rassurer parce que toutes les mesures ont été prises » rassure-t-il.

A côté de la RD Congo, la Tunisie a des difficultés pour se procurer de l’oxygène nécessaire pour soigner les cas plus graves. L’inquiétude monde du côté des autorités alors que le pays a enregistré au mois d’avril un nouveau pic de contaminations et des dizaines de décès.

L’oxygène manque aussi à Madagascar, submergé par une seconde vague de malades depuis l’arrivée du variant sud-africain.

Selon l’Organisation mondiale de la santé (Oms), une personne sur cinq souffrant du Covid-19 aura besoin d’oxygène. Dans les cas graves, ce chiffre peut grimper de trois sur cinq.

Certains experts attribuent cette pénurie aux deux multinationales : Le groupe britannique Linde Group et le groupe français Air Liquide qui dominent le marché mondial. Ces deux géants sont accusés de surfacturer l’oxygène médical, limitant parfois l’approvisionnement des hôpitaux, en essayant d’empêcher la concurrence d’entrer sur ce marché

Cette problématique de l’oxygène médicale vient s’ajouter à la question liée à l’accès aux vaccins. Plusieurs pays africains ont pu être approvisionnés dans le cadre du système Covax, un mécanisme mis en place par l’Organisation mondiale de la Santé (Oms) pour un accès mondial et équitable aux vaccins. Mais l’initiative Covax ne permet pour le moment de vacciner que 20 % de la population africaine alors que la menace d’une troisième vague plane toujours sur le continent.

Covid-19 : l’Afrique, parent pauvre de la vaccination

Alors qu’une personne sur deux est vaccinée dans une grande partie de l’Occident, ce taux est de moins d’une sur 100 en Afrique subsaharienne, révèle un décompte établi lundi par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS). Une personne sur deux est vaccinée dans certains pays riches contre une sur 500 dans certains pays pauvres », alertait déjà à la mi-avril, le Chef de l’Agence sanitaire mondiale de l’Onu, Tedros Adhanom Ghebreyesus.

L’Afrique qui représentait, il y a encore deux semaines, 2% des doses de vaccin administrées dans le monde, ne pèse plus que 1%. En effet, du fait du report de la livraison des doses de vaccin contre le nouveau coronavirus fabriquées par le Serum Institute of India, la campagne de vaccination a pris un sacré coup dans les pays africains.

Le dispositif Covax, une initiative dirigée par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) visant à assurer l’égalité d’accès aux vaccins contre la Covid-19, n’a ainsi pu expédier que quelque 59 millions de doses de vaccin dans 122 pays et territoires à travers le monde.

Covax fait ainsi les frais de la crise en Inde, son principal fournisseur. Depuis plusieurs semaines, ce pays, confronté à une flambée meurtrière de la pandémie, a bloqué l’exportation de doses vers l’étranger. Avant cette vague foudroyante et l’interruption actuelle de l’approvisionnement en raison de la nécessité de réorienter les doses en Inde, le Serum Institute of India avait fourni 20 millions de doses de vaccin.

Des sérums qui ont été expédiés dans le monde entier vers des pays autres que l’Inde.

Désormais, l’objectif de l’OMS est de combler l’écart. L’objectif est d’obtenir 20 millions de doses supplémentaires pour les pays dépendant du dispositif Covax afin qu’ils puissent administrer leurs deuxièmes doses à ces populations.

C’est dans ce contexte que Gavi, l’Alliance du Vaccin, a annoncé, le 6 mai dernier, qu’elle avait signé avec le laboratoire Novavax un accord d’achat anticipé de son candidat vaccin (NVX-CoV2373) qui s’est avéré très efficace contre la Covid-19.

L’accord porte sur un engagement d’achat permettant de sécuriser 350 millions de doses du candidat vaccin de Novavax, au nom de la Facilité Covax. La fourniture du vaccin devrait débuter au troisième trimestre de cette année, avant les autres livraisons prévues au cours du second semestre de cette année et en 2022.

Au total, ce sont exactement 1.171.658.745 de doses de vaccins anti-Covid qui ont été administrées dans le monde, près de six mois après le début des premières campagnes de vaccination de masse en décembre. Les pays riches concentrent près de la moitié contre seulement 0,2% pour les pays à plus faibles revenus.

Covid-19: Ramaphosa plaide pour la fin de «l’apartheid vaccinal»

Le président sud-africain Cyril Ramaphosa a déclaré lundi que la renonciation aux droits de propriété intellectuelle dans la fabrication de vaccins contre la Covid-19 est nécessaire pour permettre au reste du monde de faire face de manière égalitaire, à un problème médical mondial sans précédent.Dans son message hebdomadaire à la nation, Ramaphosa a déclaré que l’Organisation mondiale du commerce (OMC) devrait examiner la proposition de l’Afrique du Sud et de l’Inde de déroger temporairement à certains aspects des droits de propriété intellectuelle qui touchent au commerce (ADPIC).

Depuis que la proposition a été faite par l’Afrique du Sud et l’Inde, une centaine de pays dont les Etats-Unis l’ont soutenue en ce sens qu’elle valait la peine d’être examinée avec les fabricants de vaccins anti-Covid-19 en Europe, en Amérique, en Chine et en Russie.

Actuellement 55% de la capacité de fabrication de vaccins se trouve en Asie de l’est ; 40% en Europe et en Amérique du Nord et moins de 5% en Afrique et en Amérique du Sud.

Le président sud-africain a admis que l’application des droits de propriété intellectuelle était essentielle à la recherche et au développement et à l’innovation dans la quête du progrès humain.

« Mais notre position en tant qu’Afrique du Sud est qu’une telle dérogation est nécessaire en ce moment. Elle est temporaire et répond directement à une urgence », a déclaré Ramaphosa.

Il a ajouté : « C’est une situation sans précédent qui exige que toutes les propriétés intellectuelles, connaissances, technologies et données relatives aux technologies de la santé Covid-19 soient mises à la disposition de tous et pas seulement aux plus offrants ».

Selon le président, « une situation dans laquelle les populations des pays riches et avancés sont inoculées en toute sécurité, tandis que des millions de personnes dans les pays plus pauvres meurent dans des files d’attente, équivaudrait à un apartheid vaccinal ».

Af’Sud /Covid-19 : Pfizer et Johnson efficaces contre les variants

Un expert a assuré aux Sud-Africains que les deux vaccins anti-coronavirus disponibles dans le pays étaient capables de les protéger contre les variants de la Covid-19, comme celle découverte en Inde.Le pays a récemment acquis des doses du vaccin Pfizer pour renforcer son stock de vaccins Johnson & Johnson qui sont utilisés dans une campagne nationale pour vacciner 46 millions de personnes contre la pandémie.

L’expert de l’Institut national des maladies transmissibles, Anne von Gottberg, a déclaré dimanche qu’il fallait poursuivre la recherche sur la variante indienne, ajoutant que « des mutations de la variante et des informations actuelles suggèrent que nos vaccins seront efficaces ».

« Si vous regardez la mutation, et si vous regardez les détails de ces variantes pour le moment, nous prévoyons que les vaccins devraient toujours fonctionner. C’est une chose qui sera étudiée et recherchée très soigneusement dans les laboratoires – puis dans les communautés où les vaccins ont été administrés », a ajouté Anne von Gottberg.

Le ministre de la Santé, Zweli Mkhize, a fait part de sa vive préoccupation au sujet de la hausse des cas de Covid-19 dans le pays au cours des deux dernières semaines.

« Nous avons remarqué une tendance inquiétante à l’augmentation du nombre de cas détectés dans un certain nombre de districts », a poursuivi le ministre, qui a révélé qu’il y avait eu 2.191 nouveaux pour la seule journée de dimanche et la mort de 37 personnes – ce qui donne au pays un total de 54.724 décès de la Covid-19 depuis le déclenchement de la pandémie en mars 2020.

Le taux de guérison en Afrique du Sud, cependant, est resté stable à 95%, a déclaré Mkhize, qui a également encouragé ses compatriotes à adhérer aux interventions non pharmaceutiques, pour empêcher que l’augmentation des infections se transforme en une troisième tant redoutée à travers le pays.

Maroc : le ministère public s’attaque à la commercialisation illégale des médicaments

Le ministère public marocain s’attaque à la commercialisation illégale des médicaments et des produits pharmaceutiques non médicamenteux.Ainsi, le Procureur général du roi près la Cour de Cassation, président du ministère public, El Hassan Daki a exhorté les responsables judiciaires à lutter contre la commercialisation illégale de ces produits.

Dans une circulaire, le président du ministère public a appelé à la mise en œuvre des dispositions de la loi portant code du médicament et de la pharmacie, interdisant l’exposition à la vente et la vente des médicaments et des produits pharmaceutiques non médicamenteux au public, en dehors du cadre légal.

Cette question nécessite une attention particulière, à travers notamment le recours à la police judiciaire pour coordonner avec les services régionaux du ministère de la Santé ou les services centraux de la direction du médicament et de la pharmacie, pour le suivi et la surveillance de toutes les formes de vente et de distribution illégales de médicaments.

Pour rappel, l’article 55 portant code du médicament et de la pharmacie stipule que les lieux d’exercice de la pharmacie sont l’officine de pharmacie, les réserves de médicaments dans les cliniques et établissements pharmaceutiques.

De même, la fabrication, l’importation, l’exportation et la vente en gros des médicaments ne peuvent être effectuées que par les établissements pharmaceutiques industriels.

Aéroport d’Abidjan: le coût du test Covid-19 PCR passe de 50 000 à 25 000 Fcfa

L’Etat de Côte d’Ivoire a révisé à 25.000 Fcfa le coût du test Covid-19 réalisé par la technique PCR pour les voyageurs au départ et à l’arrivée de l’aéroport d’Abidjan, en application d’une décision de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Uemoa.

Initialement fixé à 50 000 Fcfa, « le coût a été révisé et harmonisé par la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union économique et monétaire ouest africaine (Uemoa), tenue le 25 mars 2021 », indique une note officielle. 

Dans cette note signée, le 5 mai 2021, par le ministre de la Santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle (MSHPCMU) et le ministre des Transports, il est « fixé désormais à 25.000 Fcfa le coût du test PCR de la Covid-19 pour les voyageurs utilisant le transport aérien ». 

La nouvelle mesure, entrée en vigueur depuis le 5 mai 2021, réduit de moitié le prix du test Covid-19 négatif réalisé par la technique PCR. Il passe désormais de 50 000 Fcfa à 25 000 Fcfa au sein de l’espace Uemoa.  

Covid-19 :eSwatini assouplit les mesures restrictives

Le gouvernement eSwatini a encore assoupli les mesures Covid-19 avec la baisse des taux d’infection dans le pays, où aucun mort du virus n’a été rapporté depuis près de trois semaines.Le Premier ministre par intérim, Themba Masuku, a déclaré jeudi soir que le nombre de nouvelles infections était relativement faible, avec seulement 15 cas enregistrés au cours de la semaine dernière et aucun décès signalé en 18 jours.

Forts de ces chiffres, les autorités d’eSwatini ont décidé d’un nouvel assouplissement de certaines mesures Covid-19, notamment une augmentation du nombre de clients autorisés lors de spectacles musicaux et d’autres événements de divertissement, a-t-il déclaré.

« Nous sommes heureux d’annoncer que le nombre maximum de personnes autorisées à un événement de divertissement en plein air a été porté à 500 », a déclaré Masuku dans un communiqué.

La limite pour les événements en salle serait de 300 personnes, selon la taille du lieu et compte tenu des protocoles de distanciation sociale.

« Toutes les activités de divertissement seront limitées à deux heures et demie sans autorisation de piste de danse », a déclaré le Premier ministre, ajoutant que l’alcool ne serait pas autorisé dans ces lieux de divertissement.

Masuku a annoncé la reprise d’activités sportives tels que le basket-ball, le netball, le rugby à sept, le volleyball et le football féminin.

« Ces activités sont désormais autorisées à reprendre pleinement, à ce titre, les clubs et associations peuvent commencer à organiser des séances d’entraînement, des matchs d’entraînement et des compétitions officielles ».

Le football masculin avait déjà été autorisé à reprendre, suite aux mesures annoncées il y a quelques semaines.

Les services commémoratifs sont désormais autorisés dans le strict respect de tous les protocoles de santé Covid-19 pendant une période ne dépassant pas deux heures et demie, tandis que les organisations religieuses « auront désormais droit à un service en milieu de semaine dans le strict respect des protocoles établis ».

Les autorités d’eSwatini ont également prolongé jusqu’au samedi,la vente d’alcool, les points de vente d’alcool étant autorisés à fonctionner entre 11 h 00 (9 h 00 GMT) et 19 h 00, du lundi au vendredi et de 9 h 00 à 14 h 00 le samedi.

« L’alcool est encore une fois strictement destiné à la consommation domestique, sauf lorsqu’il est servi avec les repas dans les restaurants », a conclu Masuku.

Vaccins Covid : l’éventuelle suspension des brevets, un espoir pour l’Afrique

Les Etats Unis se disent désormais favorables à la levée de la propriété intellectuelle sur les vaccins contre le nouveau coronavirus. Un revirement qui emporte l’adhésion de l’Europe au grand bonheur de l’Afrique.Mal engagée dans la course au vaccin, l’Afrique l’est à coup sûr. À ce jour, d’après l’agence de santé publique de l’Union africaine (Africa CDC), 1,14 % de la population du continent a reçu la première dose d’un des vaccins sur le marché et 0,37 % a pris la seconde.

Pour un peu plus d’un milliard d’habitants, c’est dérisoire. L’appel des Etats-Unis en faveur de la démocratisation des vaccins sonne donc comme une délivrance.

« Il s’agit d’une crise sanitaire mondiale et les circonstances extraordinaires de la pandémie de Covid-19 appellent des mesures (exceptionnelles) », a récemment déclaré Katherine Tai, la représentante pour le commerce des USA.

La première puissance mondiale est convaincue que sa stratégie contribuera à « accélérer la production » des vaccins au moment où les différents laboratoires producteurs croulent sous les commandes.

A travers la voix d’Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission européenne, le Vieux continent s’est engagé « à discuter de toute proposition qui réponde à la crise de manière efficace et pragmatique ».

L’Ethiopien, Tedros Adhanom Ghebreyesus, Directeur Général de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), a déclaré que « c’est un moment monumental dans la lutte contre la Covid-19 ».

Il reste à savoir, cependant, si les laboratoires, ayant dépensé des fortunes pour élaborer de façon express les vaccins, renonceront à leurs droits de propriété intellectuelle au service de la fin de cette pandémie. L’Organisation Mondiale du Commerce (OMC) devrait être mise à contribution pour faciliter un consensus sur les modalités pratiques d’un tel accord.

La Covid-19 a déjà causé dans le monde la mort de 3,2 millions de personnes sur 156 millions de cas répertoriés. Le pays de l’oncle Sam est le plus touché avec 33 millions d’infections pour plus de 594.000 décès. Dans le continent noir, c’est l’Afrique du Sud qui paie le plus lourd tribut avec 1,5 million de contaminations qui ont entraîné la mort de 54.620 individus.

Hadj 2021: la 1ere dose du vaccin anti-Covid obligatoire avant le 12 mai en Côte d’Ivoire

Le Commissariat du Hadj en Côte d’Ivoire qui rassure que l’édition 2021 du pèlerinage à la Mecque « aura bel et bien lieu », indique que la première dose du vaccin anti Covid-19 est obligatoire avant le 12 mai 2021, dans une note.

« La première dose du vaccin anti Covid-19 est obligatoire avant le 12 mai 2021 », mentionne une note d’information du Commissariat du Hadj en Côte d’Ivoire, qui rapporte que « tous les pèlerins déjà inscrits sont concernés ».

Le Commissariat du Hadj souligne qu' »il faut attendre deux semaines après le vaccin avant d’aller renouveler son certificat d’aptitude du CMPP (Consultations médicales pré-pélerinage) bientôt ouvertes ». 

La Côte d’Ivoire comptait, mercredi, 46 231 cas confirmés dont 45 733 personnes guéries, 291 décès et 207 cas actifs. Le 4 mai, 14 191 personnes ont été vaccinées soit un total de 197 492 personnes vaccinées contre la Covid-19. 

Maroc : une Malienne accouche de 9 nouveau-nés

Une femme malienne a accouché, par césarienne, de neuf nouveau-nés (cinq filles et quatre garçons) dans un hôpital au Maroc et les bébés et la maman se portent bien.L’annonce a été faite mardi par la ministre malienne de la Santé et du Développement social, Docteur Fanta Siby.

Après un séjour médical de deux semaines à l’hôpital du Point G de Bamako, sur instruction du Président de la Transition, Bah N’daw, la dame Halima Cisse a été admise le 30 mars 2021 dans une clinique marocaine pour prise en charge de sa grossesse.

« La ministre de la Santé et du Développement social est heureuse d’annoncer que ce jour 04 mai 2021, H. Cisse a accouché, par césarienne, de  neuf (9) nouveau-nés au lieu de sept (7) annoncés par les résultats d’échographies faites au Mali comme au Maroc. Les nouveau-nés (cinq filles et quatre garçons) et la maman se portent tous bien », lit-on dans un communiqué du ministère malien de la Santé. 

« En cette heureuse circonstance, la ministre de la Santé et du Développement social remercie le Président de la Transition, dont le leadership politique et la générosité ont permis de diligenter et d’assurer la prise en charge financière de l’évacuation sanitaire de Halima Cisse », ajoute la même source.

La ministre a félicité « les équipes médicales du Mali et du Maroc, dont le professionnalisme est à l’origine de l’issue heureuse de cette grossesse » et souhaité « une longue vie aux bébés et à la maman ».

Originaire de Tombouctou (nord), la jeune femme malienne a été accompagnée au Maroc par son médecin et deux membres de sa famille. Son voyage a été financé par le gouvernement malien, avec une contribution personnelle du président de transition, Bah Ndaw.

Covid: Madagascar renforce ses capacités médicales

L’Etat malgache renforce ses capacités médicales en réponse à la pandémie de Covid-19 avec 2000 bouteilles d’oxygène aux fins de traiter de manière dilligente les personnes atteintes de cette maladie.

Le pays a réceptionné un lot de 2000 bouteilles d’oxygènes arrivé le 3 mai 2021 de l’aéroport d’Ivato de Chine, soit trois jours après l’accueil de 2000 concentrateurs d’oxygène en présence du président de la République, selon une note.  

Ce n’est pas la première vague de matériels de ce type qui est acheminée sur la Grande-Ile. Une première de 2400 unités de concentrateurs d’oxygène avait été importés en 2020 lors de la première vague pandémique. 

Les autorités locales ont été instruites à l’effet de transporter et de disséminer les concentrateurs d’oxygène dans les centres de santé et dans les hôpitaux. Les régions prioritaires ciblées sont celles de Vakinankaratra, Haute Matsiatra et Sava.

Ces kits médicaux sont destinés à équiper les personnels soignants malagasy qui sont en première ligne pour assister les personnes souffrant de la forme sévère de l’infection. 

« Désormais, aucun compatriote ne devrait plus perdre la vie à cause du manque d’équipements sanitaires tel que l’oxygène », a déclaré le chef de l’Etat Malagasy, Andry Rajoelina. 

La compagnie Air Madagascar a rapporté ces bouteilles d’oxygènes depuis la Chine. Suite à l’arrivée des 2000 bouteilles d’oxygène, Andry Rajoelina a rappelé la nécessité de «mettre tout en œuvre pour lutter efficacement contre cette pandémie et sauver la vie de nos compatriotes ». 

La réception des bouteilles d’oxygène a été suivie d’une visite du président à l’Institut Supérieur de Travail Social qui accueillera bientôt un nouveau centre de traitement de la Covid-19 (pour le district d’Atsimondrano) d’une capacité de 160 places. 

Ces centres constituent l’ossature de la stratégie gouvernementale de réponse à la crise sanitaire. L’augmentation de leurs nombres et de leur capacité est une priorité pour l’Etat et vise à éviter l’engorgement des structures sanitaires déjà en place. 

Le chef de l’Etat a par ailleurs annoncé de nouvelles consignes sur l’amélioration du suivi des primes et des équipements de protections destinés aux personnels de santé et aux bénévoles dans les centres. 

Covid-19 : 500 millions de doses de Moderrna à Covax

Les premières doses de ce vaccin d’ARN messager devraient être livrées au quatrième trimestre 2021.C’est une bouffée d’oxygène pour Gavi, l’Alliance du vaccin, confrontée à une rupture de doses. Gavi a annoncé aujourd’hui avoir signé un accord d’achat anticipé avec Moderna pour son vaccin RNA contre la COVID-19.

Les premières doses de ce vaccin à ARN messager devraient être livrées au quatrième trimestre 2021, « avec un total de 34 millions de doses disponibles en 2021 et jusqu’à 466 millions de doses en 2022 », a indiqué Gavi dans un communiqué publié ce lundi. Covax, dont le principal fournisseur reste AstraZeneca, a déjà expédié plus de 49 millions de vaccins à 121 pays et territoires participants.

L’Alliance du vaccin était confrontée ces derniers mois à une rupture de doses à cause de l’interdiction d’exportation du vaccin AstraZeneca par l’Inde, son principal fournisseur. Ce pays fait face à une flambée épidémiologique qui l’a poussé à réorienter l’intégralité de sa production vers sa propre population.

Af’Sud : sécurité renforcée avant l’arrivée du vaccin Pfizer

Les mesures de sécurité ont été renforcées, à la veille de la livraison du premier lot de 325.260 doses de vaccins Pfizer contre le coronavirus.Ce vaccin fabriqué aux Etats-Unis devraient arriver par fret aérien en Afrique du Sud dimanche à minuit, a déclaré le ministre de la Santé Zweli Mkhize.

Ce lot de vaccins américains fait partie d’un total de 1,3 million que Pretoria a obtenu de Pfizer par lots pour compléter l’approvisionnement en vaccins de Johnson & Johnson, dont la distribution a couvert la première phase du programme de vaccination lancée dans le pays il y a deux mois.

Selon le ministre qui s’exprimait dimanche, l’Afrique du Sud obtiendrait 4,5 millions de doses du médicament Pfizer d’ici de juin, alors que le pays entamait le 17 mai dernier, sa deuxième phase du programme de vaccination dont la première phase avait débuté en février.

« Suite à cette livraison initiale de Pfizer, nous nous attendons à ce que le même nombre de doses arrive sur une base hebdomadaire, pour un total de plus de 1,3 million de doses d’ici la fin du mois de mai », a expliqué le ministre.

« Par la suite, l’offre de vaccins augmentera à une moyenne de 636.480 doses par semaine à partir du 31 mai, ce qui nous permettra d’accumuler près de 4,5 millions de doses d’ici la fin du mois de juin », a poursuivi Mkhize.

Au sujet des mesures nécessaires pour assurer la sécurité des médicaments tant recherchés, le ministre a déclaré que « la structure nationale conjointe des opérations et du renseignement a examiné tous les arrangements de sécurité – depuis le moment où le vaccin atterrit à l’aéroport international OR Tambo de Johannesburg jusqu’au moment où il est transporté vers les sites de vaccination ».

Par ailleurs, Mkhize a indiqué : « Nous avons engagé toutes les agences de sécurité pour veiller à ce que toutes les procédures de sécurité nécessaires soient en place pour une livraison sûre des vaccins et avons pris les dispositions nécessaires avec la police ».

A l’arrivée, le lot entier sera initialement transporté vers un entrepôt central pour être conservé, tandis que des échantillons des vaccins seront envoyés au laboratoire national de contrôle pour l’assurance qualité, a-t-il déclaré.

Après autorisation, les vaccins devraient être distribués aux différentes provinces pour le programme de vaccination, a-t-il ajouté.

Le programme de vaccination contre la Covid-19 en Afrique du Sud cible 46 millions de personnes sur les 50 millions d’habitants du pays pour créer une immunité collective qui devrait ralentir la pandémie qui a éclaté dans le pays en avril 2020.

Covid-19: 875 travailleurs ivoiriens d’une centrale syndicale vaccinés

Plus de 875 travailleurs de la Centrale syndicale Humanisme ont reçu en quatre jours au moins une dose d’AstraZeneca, l’unique vaccin contre la Covid-19 en Côte d’Ivoire.

Ces doses ont été administrées lors d’une campagne de sensibilisation lancée depuis le 28 avril 2021 à travers le pays, a dit vendredi à la presse le secrétaire général de Humanisme, Mamadou Soro qui a appelé l’ensemble des travailleurs, des travailleuses et les populations à aller se faire vacciner pour éradiquer la Covid-19 en Côte d’Ivoire. 

« Nous notons qu’il y a des réticences injustifiées; certains disent que le vaccin ne serait pas bon, or l’OMS, avec son process a validé tous les vaccins mis en exécution », a-t-il déclaré.

Ce vaccin, AstraZeneca, « je l’ai fait. J’ai pris ma première dose le 17 mars 2021 et la deuxième dose le 14 avril 2021 », a-t-il rassuré. 

Pour lui, devant cette pandémie dévastatrice qui a décimé des vies à travers la planète, et qui met en péril la stabilité des emplois, il est opportun de se faire vacciner. 

« Plus vite nous allons nous vacciner, plus vite nous mettrons fin à la propagation de la Covid-19, mais plus vite nous irons vers son éradication », a-t-il poursuivi.

Selon le secrétaire général de la centrale syndicale Humanisme, depuis mars 2020, où le premier cas de Covid-19 a été détecté en Côte d’Ivoire, la question de l’emploi est devenue instable. 

Il a fait observer que la campagne de vaccination organisée ce jour au Centre hospitalier universitaire de Cocody, dans l’Est d’Abidjan, vise à saluer le personnel du secteur de la santé qui combat en première ligne cette maladie. 

La centrale syndicale Humanisme regroupe les organisations professionnelles des travailleurs et travailleuses de 23 secteurs d’activités en Côte d’Ivoire.  

La Côte d’Ivoire enregistre plus de 46.000 cas confirmés de Covid-19 dont plus de 45.500 sont guéris. Le pays compte par ailleurs plus de 220 cas actifs à ce jour et 286 décès.  

Covid-19 : l’Afrique face à un risque élevé de résurgence (OMS)

Le faible respect des mesures de santé publique, les rassemblements de masse, les faibles taux de dépistage et de vaccination seraient les principales causes de cette résurgence, souligne l’Organisation mondiale de la santé (OMS).Selon une évaluation des risques de 46 pays menée par l’organisme onusien, trois pays sont confrontés à un risque très élevé de résurgence du Covid-19, 20 font face à un risque élevé, 22 à risque modéré et un seul pays est à faible risque.

Le risque a été estimé en utilisant sept indicateurs avec des données des quatre dernières semaines, y compris les cas de Covid-19 par million de personnes; le pourcentage de changement dans les nouveaux cas; le pourcentage de changement des nouveaux décès; le nombre de reproducteurs (la vitesse à laquelle une infection se propage); la tendance pandémique; le nombre hebdomadaire moyen de tests pour 10 000 personnes; et le pourcentage de la population ayant reçu au moins une dose de vaccin, explique l’OMS.

Avec plus de 4,5 millions de cas confirmés et plus de 120 000 décès à ce jour, le continent n’a pas connu de flambée de cas depuis janvier et la courbe épidémique plafonne depuis six semaines. Cependant, le nombre relativement faible de cas a encouragé la complaisance et il y a des signes d’un respect réduit des mesures préventives, fait remarquer l’institution sanitaire mondiale.

Les récents rassemblements politiques dans des pays comme le Bénin, la Côte d’Ivoire, la Guinée et le Kenya ont provoqué un pic de nouveaux cas. Les prochaines élections à Cabo Verde, en Éthiopie, en Gambie, à Sao Tomé-et-Principe et en Zambie pourraient déclencher une augmentation des cas en raison de rassemblements de masse, alerte l’OMS.

Transmission communautaire 

« Nous ne pouvons pas nous laisser bercer par un faux sentiment de sécurité. La flambée dévastatrice de cas et de décès en Inde, et l’augmentation dans d’autres régions du monde, sont des signes clairs que la pandémie n’est pas encore terminée dans les pays africains. Une nouvelle recrudescence des infections au Covid-19 est un risque réel dans de nombreux pays même si le nombre de cas dans la région ces dernières semaines semble stable », a déclaré le Directeur régional de l’OMS pour l’Afrique, Dr Matshidiso Moeti.

A en croire cette dernière, « la lutte contre la fatigue due au Covid-19 semble être la bataille clé dans notre réponse collective à la pandémie.»

La plupart des pays de la région connaissent une transmission communautaire, mais 31 des 46 pays analysés ont effectué moins de 10 tests pour 10 000 personnes par semaine au cours des quatre dernières semaines. Cela suggère que le nombre de cas signalés au cours des 28 derniers jours peut ne pas refléter la situation réelle, car les pays continuent de cibler uniquement les personnes présentant des symptômes pour les tests, note l’OMS.

Selon Dr Moeti, « la plupart des nouveaux cas ne sont toujours pas détectés parmi les contacts connus. Les enquêtes sur des groupes de cas et la recherche des contacts sont extrêmement faibles dans la plupart des pays de la région. » Partant de ce constat, elle estime que « nous devons intensifier les tests, notamment par le biais de tests de diagnostic rapide pour améliorer la réponse à la pandémie.»

En outre, il est important, selon l’Organisation mondiale de la Santé, que les pays intensifient la recherche des cas dans les zones de transmission communautaire généralisée, augmentent la capacité d’isoler les cas et réorganisent les personnels de santé, notamment en redéployant les agents de santé dans les zones les plus touchées.

Un Sud-Africain nommé à l’organe scientifique de l’OMS

Salim Abdool Karim va intégrer le nouveau Conseil scientifique de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).Le Conseil sud-africain de la recherche médicale (SAMRC) a annoncé, ce jeudi, qu’Abdool Karim, chercheur sur le Vih/Sida et la Covid-19, fait partie des neuf membres du Conseil scientifique de l’OMS créé au début du mois pour guider la recherche scientifique.

Le Conseil comprend des experts de renommée internationale du monde entier, représentant un large éventail de disciplines qui englobent de nombreux aspects de la science.

« J’ai hâte de participer à ce Conseil pour fournir des avis scientifiques à l’OMS, sur les développements futurs de la santé auxquels le monde doit être mieux préparé », a déclaré Abdool Karim.

L’organe de l’OMS « doit agir comme la voix du leadership scientifique », en lui prodiguant des conseils pour répondre aux problèmes de santé comme les menaces pour la santé mondiale. Il devra interpréter les dernières connaissances scientifiques et médicales et identifier les dernières avancées technologiques pour améliorer la santé dans le monde.

Au cours de son mandat à l’OMS, Abdool Karim va diriger l’avancement de la mission de l’organisation, y compris l’identification des problèmes scientifiques et technologiques actuels que la structure doit aborder pour un impact direct ou indirect sur la santé mondiale.

Abdool Karim a dirigé le Comité consultatif ministériel (MAC) de l’Afrique du Sud sur la Covid-19. Au mois de mars dernier, il a démissionné sans donner les raisons de sa décision.

Covid-19 : Madagascar à court d’oxygène

Indispensable pour maintenir en vie les patients souffrant de détresse respiratoire, ce gaz se raréfie dans la Grande île où est désormais présent le variant sud-africain.Madagascar est en mauvaise posture. A ce jour, il y a selon l’agence de santé publique de l’Union africaine (Africa CDC) 35.548 cas pour 620 décès dans cette île de l’océan Indien. Durant les dernières semaines, les infections ont explosé au point que des hôtels et écoles ont été transformés en hôpitaux.

Cette seconde vague de la Covid-19 a créé une pénurie d’oxygène dans les structures sanitaires du pays. De nombreuses familles, qui ne se résignent pas à l’idée de laisser leurs patients mourir à cause d’un défaut d’assistance respiratoire, se saignent pour remplir des bouteilles de gaz vides.

Face à cette situation, le président Andry Rajoelina a envoyé  « un aéronef d’Air Madagascar en Chine pour récupérer des bouteilles d’oxygène ». L’arrivée de cet avion est prévue ce week-end. L’objectif, à en croire le chef de l’Etat, « est de sauver les vies des Malagasy ».

Ce mercredi 28 avril, le président malgache a aussi réceptionné « 2000 concentrateurs d’oxygène qui viennent s’ajouter aux 2400 importés l’an dernier ». Les précieuses machines, d’après le gouvernement, « sont immédiatement acheminées vers les régions les plus atteintes dont Vakinankaratra, Hauta Matsiatra et Sava ».

Depuis le 19 avril, l’état d’urgence sanitaire a été prolongé de quinze jours dans l’île rouge. Pour casser la chaîne de contaminations, les entrées et les sorties sont interdites dans les régions placées en quarantaine.

En outre, ont décidé les autorités, l’inhumation des personnes mortes du nouveau coronavirus « devra se tenir le jour du décès dans une limite de 10 personnes » et « des cimetières communs seront mis en place dans chaque district ».

Au début de la pandémie, Andry Rajoelina a tout misé sur le Covid Organics, une tisane à base d’artemisia, présenté comme un remède miracle. Une année plus tard, le président de 46 ans en paye le prix.  

Car même si Madagascar « est déjà inscrite à l’initiative Covax » garantissant aux pays défavorisés l’accès aux vaccins, les premières doses destinées au grand public ne sont attendues qu’en juillet 2021. En attendant, l’Etat étudie « d’autres pistes » pour en disposer « le plus rapidement possible ».

Pour le moment, l’Académie nationale de médecine de Madagascar (Anamen) a retenu quatre vaccins : Covishield (AstraZeneca), Pfizer, Sinopharm et Johnson & Johnson.

RDC : vaccination massive contre la fièvre jaune

La République démocratique du Congo (RDC) a lancé une campagne de vaccination préventive contre la fièvre jaune ciblant plus de 16 millions de personnes a appris APA mercredi.C’est la première campagne de ce type contre cette maladie en Afrique en 2021. Elle est menée dans sept des 26 provinces du pays auprès de personnes âgées de neuf mois à 60 ans, dont près de 300000 réfugiés. « Bien que la fièvre jaune soit une maladie dangereuse, elle est facilement évitable avec une seule injection dans le bras. Cette campagne illustre qu’en s’adaptant à la nouvelle norme, en travaillant ensemble et en innovant, nous pouvons éviter d’autres épidémies et lutter contre le Covid-19 », a déclaré le Directeur régional de l’OMS pour l’Afrique, Dr Matshidiso Moeti.

Le lancement de cette campagne a pris plus d’un an de planification et a été en partie retardée en raison de la pandémie de COVID-19. Ce qui fait dire à Dr Moeti que « faire face à d’autres urgences sanitaires est désormais doublement difficile car les pays travaillent également dur pour contenir la pandémie de COVID-19. »

Bien que la République démocratique du Congo ait introduit la vaccination contre la fièvre jaune dans le cadre du programme national de vaccination systématique en 2003, la couverture reste autour de 56%, en dessous du minimum recommandé de 80%.

Cette faible couverture a conduit à une résurgence de la maladie dans le pays, avec six flambées qui ont éclaté entre 2010 et 2019. Une épidémie majeure dans l’Angola voisin en 2016 s’est propagée dans la capitale de la République démocratique du Congo, Kinshasa, et dans deux autres provinces.

La fièvre jaune est causée par un virus transmis par la piqûre de moustiques infectés. Certains patients peuvent développer des symptômes graves, notamment une forte fièvre et une jaunisse (jaunissement de la peau et des yeux).

«Nous saluons le lancement de cette campagne de vaccination préventive, la mobilisation des organisations partenaires ainsi que la population qui se sont approprié la campagne de vaccination et font partie des efforts collectifs pour éliminer la fièvre jaune dans le pays», a déclaré le Dr Luc Alungu, le ministre provincial de la santé de Tshopo, l’une des sept provinces où la vaccination a lieu.

La campagne de vaccination fait partie d’une stratégie globale visant à éliminer les épidémies de fièvre jaune (EYE) dans le monde d’ici 2026.

Au-delà de la vaccination, des mesures préventives à l’échelle nationale sont également nécessaires pour assurer la protection de l’ensemble de la population menacée, souligne le communiqué de l’OMS dont nous avons pu avoir copie. La détection et la riposte rapides des flambées et la prévention à long terme font partie intégrante d’une lutte durable contre la fièvre jaune, poursuit la note.

En janvier, la Guinée et le Sénégal ont mené des campagnes de vaccination réactive contre la fièvre jaune après la détection des cas. En 2021, outre la République démocratique du Congo, le Nigéria, la République du Congo et le Soudan doivent mener des campagnes de prévention contre la fièvre jaune, ciblant un total de 53 millions de personnes dans les quatre pays.

Le fardeau de la fièvre jaune en Afrique est estimé entre 84 000 et 170 000 cas graves et entre 29 000 et 60 000 décès par an. Vingt-sept pays africains sont les plus exposés aux épidémies de fièvre jaune.

Maroc : Lancement de la semaine nationale de vaccination des enfants

Le ministère marocain de la Santé a annoncé, mardi, le lancement de la semaine nationale de vaccination des enfants, et ce à l’occasion de la semaine mondiale de vaccination, célébrée par le Maroc à l’instar du reste du monde, du 26 au 30 avril sous le thème « les vaccins ça marche pour tous ».À travers l’organisation de cette semaine nationale de vaccination, le ministère vise à sensibiliser les parents et les différents acteurs à l’importance de la vaccination, en plus de leur donner accès à des informations sur sa sécurité et son efficacité, indique un communiqué du ministère, appelant les familles à respecter le calendrier national de vaccination adopté par le ministère, en vue de garantir une protection effective, individuelle et collective, contre les maladies que les vaccins peuvent prévenir.

Le ministère appelle les parents et tuteurs d’enfants à leur faire administrer toutes les doses de vaccins prévues par le calendrier national des vaccinations afin de leur offrir une protection contre les maladies graves qui peuvent mener au décès ou au handicap, ajoute la même source.

Le ministère relève que l’intérêt pour le vaccin de la Covid-19 « ne doit pas nous faire oublier l’importance des autres vaccins pour préserver la santé de tous et en particulier celle des enfants de moins de cinq ans », insiste le Département de la Santé.

Selon des estimations de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), les vaccins peuvent épargner la vie, chaque année, de deux à trois millions d’enfants à travers le monde, précise la même source.

Le Maroc figure désormais parmi les pays leaders en matière de respect du droit des enfants à la Santé, à travers l’accès à une vaccination sûre, effective et gratuite dans l’ensemble des centres de Santé, conformément aux recommandations de l’OMS et du Comité national technique et scientifique consultatif de vaccination.

La couverture vaccinale au niveau national contre les maladies ciblées a atteint plus de 95%, grâce également aux efforts du ministère de la Santé dans le cadre du Programme national de vaccination, relève le communiqué.

Par ailleurs, le ministère appelle les citoyens à respecter les mesures préventives lors de l’accès aux centres de santé pour la vaccination afin de limiter la propagation du nouveau coronavirus.

La Gambie éradique le trachome

Ce pays d’Afrique de l’ouest ne compte plus de cas de trachome.L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a confirmé la fin de cette maladie oculaire tropicale en Gambie.

Le trachome affecte principalement les enfants, dans quelque 45 pays du monde, dont 29 en Afrique. Selon l’OMS, environ 137 millions de personnes vivent dans des endroits où la maladie reste endémique. Les femmes sont quatre fois plus susceptibles que les hommes d’être infectées, du fait de leurs contacts physiques étroits avec les enfants atteints.

Sur la base des résultats d’une enquête de 2018-2019 sur le trachome trichiasis en Gambie, l’OMS a déclaré que la prévalence de la maladie chez les personnes âgées de 15 ans et plus variait entre 0 et 0,02%. Cela va au-delà du seuil de l’OMS requis pour que la maladie soit déclarée éliminée en tant que problème de santé publique dans un pays.

« C’est un résultat remarquable qui a sauvé de nombreux enfants, mères et familles, d’une déficience visuelle ou de la cécité évitables et amélioré leur qualité de vie et leur bien-être », a déclaré la Directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique, Dr Matshidiso Moeti.

Le Dr Moeti a ajouté que le succès de la Gambie prouvait qu’il était possible « d’atteindre des étapes importantes grâce à des efforts dévoués pour relever les défis de la santé dans la région ».

Le ministre gambien de la Santé, Ahmadou Samateh, a déclaré que l’élimination de la maladie était une réalisation monumentale, rappelant aux Gambiens les années 1980 où la maladie représentait un cas de cécité sur cinq.

Covid-19: les Nigérians se préparent à une troisième vague

Au Nigeria, les citoyens se préparent contre une nouvelle flambée de l’épidémie de coronavirus.Les Nigérians ont été sensibilisés sur cette nouvelle vague d’infections à la Covid-19, a appris APA ce mardi.

Le pays avait connu deux vagues virulentes de la maladie vers la fin de l’année dernière, jusqu’en 2021, et si les indications des autorités sanitaires locales sont valables, le Nigeria est au bord d’une troisième vague de contaminations.

Selon la dernière mise à jour, 164.756 cas de coronavirus sont enregistrés dans ce pays depuis mars 2020 dont 2.062 décès. Il y a actuellement 7.731 cas actifs de la maladie.

Dans une mise en garde, le Comité directeur présidentiel sur la Covid-19 (PSC) a déclaré que les Nigérians ne devraient se faire aucune illusion quant à la possibilité d’une autre vague de grande envergure.

Le PCS a déclaré que le moment n’était pas venu de faire preuve de complaisance pour lutter contre le taux des infections dans le pays, où le port de masques faciaux et le respect d’autres règles de sécurité sanitaire ne sont plus bien respectés.

Afrique du Sud : reprise la campagne de vaccination

Le ministre sud-africain de la Santé, Zweli Mkhize, a annoncé que le pays allait reprendre mercredi sa campagne nationale de vaccination contre la Covid-49 afin d’inoculer 46 millions de personnes pour obtenir une immunité collective.Pretoria avait suspendu la campagne de vaccination il y a deux semaines, suite à des questions sur la sécurité du vaccin uni-dose de Johnson & Johnson, qui avait provoqué des caillots sanguins dans le cerveau de 16 femmes américaines, dont trois seraient décédées des suites de ces complications.

 Les autorités sanitaires américaines ont toutefois déclaré que l’innocuité globale des vaccins J&J l’emportait sur le risque de ne pas prendre de vaccin du tout, approuvant ainsi la poursuite de l’utilisation du vaccin.

 Selon M. Mkhize, lundi, la reprise de le campagne de vaccination intervient après la recommandation de l’Autorité sud-africaine de réglementation des produits de santé au gouvernement et l’approbation du gouvernement suite à l’avis des experts sanitaires.

 « Nous sommes impatients de rattraper le temps perdu en achevant cette campagne dans les plus brefs délais », a déclaré M. Mkhize. 

Le ministère de la santé a mis en place 95 sites de vaccination à travers le pays pour vacciner le personnel de santé durant cette première phase, a-t-il ajouté.

 Il a déclaré que son gouvernement restait déterminé à vacciner 1,2 million de travailleurs de première ligne au cours de la première phase qui se termine le 16 mai.

Pretoria mise sur les infrastructures pour sa relance économique

L’Afrique du Sud veut faire des infrastructures la clé de sa relance économique post-Covid-19.Le président Cyril Ramaphosa a souligné la nécessité d’un solide programme de développement des infrastructures dans le cadre des efforts visant à relancer l’économie de son pays.

S’exprimant lors d’une réunion du Conseil de la commission présidentielle de coordination des infrastructures, le dirigeant Sud-africain a souligné l’importance du développement des infrastructures pour la réussite du plan de reconstruction et de relance économique de l’Afrique du Sud.

Il a souligné le rôle du développement des infrastructures dans la création d’emplois et l’amélioration de l’environnement commercial dans le pays, se félicitant du regain d’intérêt pour l’amélioration des infrastructures d’eau municipales et des services connexes.

M. Ramaphosa a déclaré que la fourniture d’une eau de qualité à toutes les communautés est essentielle à la santé et au bien-être des personnes, au développement économique et à la réalisation des droits constitutionnels de tous les Sud-Africains.

Le conseil a reçu un rapport et des recommandations concernant les projets stratégiques intégrés à grande échelle, ainsi qu’une mise à jour du plan d’investissement dans les infrastructures du pays.

La réunion du conseil a rassemblé le président, son vice-président David Mabuza et d’autres membres de l’exécutif, les premiers ministres, les maires, les dirigeants de l’Association sud-africaine des collectivités locales et les entreprises publiques du pays.