Economie, justice et foot, sujets dominants dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus mardi à APA, traitent principalement de la conjoncture économique, de l’enlisement de La Poste et de la mise au point de Patrice Motsepe sur la Coupe d’Afrique des nations de football.Sous le titre « À l’heure de la survie », Sud Quotidien se fait l’écho de la hausse des denrées de première nécessité. Cette situation, soutient ce journal, plonge des ménages dans une atmosphère infernale. « Mon mari se débrouille pour me donner la dépense quotidienne, mais cela ne couvre plus nos besoins alimentaires », raconte avec amertume une ménagère dans Sud Quotidien.

À en croire WalfQuotidien, il y a des « goulets qui “ Assome ” Aminata Diatta », la ministre du Commerce et des Petites et Moyennes Entreprises. Poursuivant, ce journal explique que « le Sénégal a abandonné l’administration des prix. Ce qui a entraîné un dérèglement du marché et une hausse généralisée. En face, le ministère du Commerce semble être impuissant à cause d’un manque (criant) de moyens humains et techniques » à quoi s’ajoute « l’option libérale de l’Etat ».

Sur un tout autre sujet, L’Observateur indique que La Poste est « un colis piégé au cœur de l’Etat ». En effet, souligne ce quotidien, la pension de retraite, la bourse familiale et les comptes particuliers constituent des « bombes qui risquent d’emporter la face du régime ».

En tout cas, note L’AS, il y a des soupçons de « détournements de deniers publics à La Poste ». D’après ce journal, « le préjudice est estimé à plus de 4 milliards F CFA » et deux agents de cette société nationale, poursuivis entre autres pour blanchiment de capitaux, faux et usage de faux sur des documents administratifs, « seront déférés aujourd’hui au parquet ».

Dans une autre affaire au parfum de scandale, Le Soleil informe que « Boubacar Biaye et Mamadou Sall (feront) face (ce lundi) au juge d’instruction du deuxième cabinet près le Tribunal de grande instance de Dakar ». Le quotidien national rappelle que ces deux députés sont cités dans une affaire de trafic de passeports diplomatiques.

En sports, Patrice Motsepe, le président de la Confédération africaine de football (Caf) « confirme l’organisation », du 9 janvier au 6 février, de la Coupe d’Afrique des nations, se réjouit Stades. Poursuivant dans Record, le patron de l’instance faîtière du foot africain a affirmé qu’il sera au Cameroun dès « le 7 janvier avec (sa) petite famille ».

La presse sénégalaise ressuscite Léopold Sédar Senghor

Les journaux sénégalais, reçus lundi à APA, font un focus sur l’an 20 du décès de l’ancien président de la République.« Il était une fois Senghor », s’exclame Le Soleil. Sur trois pages entièrement consacrées « au fondateur de l’Etat sénégalais », le quotidien national indique qu’il « a un parcours politique atypique : député, maire, Secrétaire d’Etat et président de la République ».

WalfQuotidien se demande « vingt ans après » sa mort, « que reste-t-il de Senghor » ? En tout cas pour ce journal, le natif de Joal (Centre) est « une référence africaine aux oubliettes » parce qu’ « on n’a encore entendu rien de prévu » pour célébrer ce grand homme.

Pour sa part, L’AS diagnostique les deux faces du prédécesseur d’Abdou Diouf : « l’humaniste intégral et la bête politique ». Dans son ouvrage Liberté 1, rappelle ce quotidien, l’ex-membre de l’Académie française a affirmé que le but des religions révélées « est de réaliser la volonté de Dieu » et pour ce faire il faut réaliser ici-bas la fraternité entre les Hommes par la justice pour tous. Toutefois, signale L’AS, le poète était aussi « un homme politique rusé » qui a notamment ferraillé avec Mamadou Dia et Cheikh Anta Diop.

Tout compte fait, Jean-Pierre Langéllier, auteur de la dernière biographie de Léopold Sédar Senghor cité par Vox Populi, déclare que le père de l’indépendance du Sénégal « tout au long de sa vie, a fait de bonnes rencontres avec des gens qui ont tenu à l’aider. Une chance qu’il avait tout fait pour mériter ».

« Senghor, sa nègre attitude », c’est le titre d’un livre récemment paru. Il porte la signature d’Ibou Fall, un journaliste « à la plume truculente et incisive » qui, selon Le Quotidien, permet au lecteur de découvrir « des facettes inédites » de celui qui a dirigé le Sénégal pendant vingt ans.

En sports, Record annonce que « le Sénégal va accueillir la 2e fenêtre des éliminatoires de la Coupe du monde de basketball masculin du 25 au 27 février prochain ». À vingt jours du coup d’envoi de la Coupe d’Afrique des nations de football, le débat sur la libération des joueurs par les clubs européens fait couler beaucoup d’encre. Dans Stades, Diomansy Kamara, ancien international sénégalais, soutient qu’ « il est hors de question qu’on exerce une pression malsaine » sur les Africains.

Enfin, en lutte avec frappe, Boy Niang 2 a perdu, hier dimanche à l’Arène nationale, son combat face à Tapha Tine « sur décision arbitrale », informe L’Observateur. À en croire ce journal, il « rate encore » son entrée dans la cour des grands en butant sur le géant du Baol (Centre).

La presse sénégalaise à fond sur le procès de la Justice

Les journaux sénégalais, reçus samedi à APA, traitent principalement de la lutte pour l’indépendance de la Justice et des nouveaux rebondissements dans une autre affaire de trafic de passeports diplomatiques.Le Quotidien se fait l’écho du rassemblement initié par Y en a marre et le Front pour une révolution anti-impérialiste populaire et panafricaine (Frapp). Ce journal informe que « tous les indignés s’étaient donné rendez-vous, hier vendredi, sur les allées du Centenaire pour clouer au pilori le régime de Macky Sall ».

D’après Les Échos, les discours étaient « musclés ». Dans les colonnes de ce quotidien, l’activiste Guy Marius Sagna déclare : « Une Justice au service du développement, c’est une Justice qui protège nos deniers publics. Une Justice ne serait pas spectatrice devant la spoliation foncière. Une Justice au service du développement, c’est une Justice qui protège les agriculteurs et les éleveurs contre les bandits fonciers qui gravitent autour du président Macky Sall ».

« La Justice (était) au banc des accusés », rapporte Bés Bi. En effet, précise ce journal, à travers le slogan « Yoona ngui jëng », les manifestants ont dénoncé « une Justice à deux vitesses ».

Pour sa part, L’AS fait savoir que « l’opposition et les organisations citoyennes déchirent la charte de non-violence » proposée notamment par des religieux pour pacifier le champ politique en perspective des élections locales du 23 janvier 2022.

Cité par ce journal, Dame Mbodj estime que « toute personne qui veut la paix ne doit pas tenter de faire signer aux Sénégalais une charte. Le chef de l’État doit arrêter le forcing (sinon) le peuple va continuer à résister ».

Tout compte fait, EnQuête souligne qu’on assiste à « la montée de la fronde sociale » parce que « le mécontentement touche plusieurs corps professionnels et sociaux inquiets de leur avenir politique ». Pour Me Masokhna Kane, président de SOS Consommateurs interviewé par ce quotidien, il y a « une agrégation des colères susceptibles de constituer un cocktail explosif ».

Dans Vox Populi, Docteur Mamadou Bodian, chercheur à l’Institut fondamental d’Afrique noire (Ifan), affirme que « les insuffisances de la Justice découlent de (son) assujettissement à l’exécutif » et « dans un pays où les criminels sont acquittés et les innocents emprisonnés, appliquer la loi n’est pas forcément rendre la justice ».

Sur un tout autre sujet, L’Observateur remarque que dans l’affaire de trafic de passeports diplomatiques, « plus l’enquête avance, plus la Division des investigations criminelles (Dic) découvre des ramifications à des niveaux insoupçonnés ». En tout cas, signale ce journal, l’Adjudant-chef de Gendarmerie, Ousmane Bâ, en poste au palais de la République, a été déféré hier vendredi au Parquet ainsi qu’un de ses collègues.

À en croire Libération, ces arrestations ont été faites grâce aux « révélations explosives de Limamou Laye Seck » présenté comme le cerveau de cette mafia. De l’avis de ce journal, les membres de l’organisation passent aux aveux car « ils n’avaient pas trop le choix » avec l’infiltration de leur réseau par un élément de la Dic.

Sénégal : Macky Sall et divers autres sujets à la Une

Les quotidiens sénégalais parvenus vendredi à APA reviennent la sortie de Macky Sall l’exploitation du pétrole et du gaz et divers autres sujets.Dans Le Quotidien, Macky Sall « enflamme » le débat sur l’exploitation des ressources pétrolières et gazières. « Il n’y a pas un seul expert qui maîtrise toute la chaîne de valeur » déclare le président de la République. Dans Le Soleil, le chef de l’Etat enfonce le clou : « ce n’est ni une fatalité ni une malédiction ». Le président Sall, ingénieur géologue de formation estime que « dans le domaine du pétrole, ceux qui parlent ne connaissent pas ».

Et nous parlons de la sortie de Macky Sall jeudi sur le « recrutement anarchique » dans l’administration. Pour Walfadjri, « Macky Sall fait son propre procès ». Faut-il en rire ou en pleurer s’interroge le journal, qui estime que le président de la République nomme aux « emplois civils et militaires » et qu’il devrait lui-même revoir sa copie dans ses nominations.

L’Observateur perçoit les « dessous de la colère du président » dans ce recrutement anarchique. Le journal livre les chiffres et estime de 91.401 agents en 2011, l’effectif de la fonction publique est passée à 160.367 en 2021. Cela s’accompagne d’une explosion de la masse salariale passée de 428 milliards de F CFA à 904 milliards, qui va atteindre 952 milliards en 2022 et 1040 milliards en 2023.

L’AS revient sur ce projet de loi de l’opposition pour « criminaliser l’homosexualité ». Le journal indique que cinq députés de l’opposition ont déposé, le 14 décembre dernier, la proposition de loi. Ces parlementaires estiment que « le phénomène de la déviance sexuelle prend des proportions inquiétantes et dangereuses au Sénégal ».

Vox Populi reparle « des confrontations pas diplomatiques » à la Division des investigations criminelles entre civils et gendarmes dans l’affaire des passeports diplomatiques. Deux gendarmes sont en garde à vue, tous les interpellés déférés au parquet ce matin, renchérit le journal.

En Sport, Record revient sur la 17ème journée de Premier League marquée par la victoire de Liverpool de Sadio Mané (3-1) devant Newcastle. Les Reds collent à City en tête, pendant que Chelsea et Edouard Mendy perdent du terrain en concédant le nul à domicile devant Everton (1-1).

Stades pour sa part, lance son compte à rebours pour la Can 2022. Le journal fait un focus sur Sadio Mané, Idrissa Gana Guèye et Cheikh Kouyaté, les « fidèles compagnons d’Aliou Cissé ». Ces joueurs inamovibles sont présents en sélection depuis 2012, disputant au passage les Jeux olympiques de 2012 à Londres, la Can 2015, 17, et 19 et le Mondial 2018 en Russie.

Sénégal : La sortie de Macky Sall sur la fonction publique à la Une

Les quotidiens sénégalais parvenus jeudi à APA analysent la sortie de Macky Sall sur le recrutement dans la fonction publique.« Macky Sall tape du poing sur la table » titre L’AS. Le chef de l’Etat fustige le recrutement anarchique dans la fonction et l’a fait savoir lors d’une réunion au Palais de la République.

Dans Sud Quotidien, Macky Sall est en croisade contre « le recrutement anarchique » dans la fonction publique. Le chef de l’Etat déplore « l’absence de qualification » du personnel et demande une accélération de la « transformation digitale de l’administration ».

Ce qui fait dire à Walfadjri, que « Macky Sall fait la morale aux agents de l’Etat ». Le président de la République appelle les serviteurs de l’Etat à la loyauté et à l’intégrité ». Un appel intervenu après les révélations sur le scandale des passeports diplomatiques qui mouillent des fonctionnaires de l’Etat.

Le quotidien national Le Soleil informe que la Présidence de la République obtient la certification Iso 9001-2015. Au plan de la bonne gouvernance, le journal informe que le Sénégal figure dans le Top 10 du rapport de la Fondation Mo Ibrahim. Le pays est classé premier de la zone Uemoa (Union économique monétaire ouest-africaine) et troisième de l’espace Cedeao (Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest).

Au chapitre éducation, L’Observateur fait le compte rendu d’un mercredi de « cendres » à Dakar, Saint-Louis et Diourbel avec la grève dans les universités. Le journal informe que trois étudiants de l’Université Alioune Diop de Bambey ont été envoyés en prison.

En société, le Ceebu jën (riz au poisson) sénégalais enfin à la table de l’Unesco (l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture) nous dit Sud Quotidien. Après le Xooy (cérémonie de divination sérère » et le Kankourang (rituel mandingue célébrant la circoncision), le Ceebu Jën sénégalais est désormais inscrit au patrimoine immatériel de de l’humanité.

En Sport, plusieurs journaux sont revenus sur la rumeur d’une annulation de la Can 2022 au Cameroun. Walfadjri parle de la « farce des clubs européens », pendant que Le Soleil ajoute que ces derniers menacent de ne pas libérer leurs joueurs à cause de la pandémie de la Covid-19.

La Can n’a pas encore démarré, mais le portefeuille du ministère des Sports chauffe déjà. Le quotidien sportif Record informe que les Lions du Sénégal) «dévorent 186 millions millions Fcfa » de primes de qualification.

A Jour J-24, Stades s’interroge sur l’état de forme de l’équipe nationale du Sénégal. « Sont-ils plus forts ou plus faibles » que l’édition de 2019 » se demande le journal. La parution pose le débat dans ses colonnes et indique que l’effectif de 2019 a été renouvelé presque de moitié en trois ans.

La presse sénégalaise se fait l’écho de la violence dans les universités

Les journaux sénégalais, reçus mercredi à APA, traitent principalement des tensions universitaires et du trafic de passeports diplomatiques.Sud Quotidien note l’ « élan de solidarité » des étudiants de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad, Ouest) et de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis (UGB, Nord) envers leurs pairs de l’Université Alioune Diop de Bambey (UADB, Centre).

Toutefois, précise ce journal, la Coordination des étudiants de Saint-Louis s’est exprimée à travers un communiqué, mais les étudiants de l’Ucad ont affronté, hier mardi, les forces de l’ordre devant le campus social.

WalfQuotidien en conclut que « les universités (sont) sous l’emprise de la violence ». à Dakar, rapporte ce journal, les étudiants ont réussi à bloquer, pendant des heures, l’avenue Cheikh Anta Diop très empruntée par les automobilistes.

À Bambey, la franchise universitaire a été violée. Sous le titre « L’Etat sans franchises », Le Quotidien fait savoir que le Professeur Mahy Diaw, Recteur de l’UADB, « reste ferme sur l’application des décisions prises par l’Assemblée de l’université qui a requis la présence des Forces de l’ordre dans le campus pédagogique ».

Dans les colonnes d’EnQuête, l’autorité déclare qu’il est « autorisé à recueillir la puissance publique pour maintenir l’ordre » dans son espace universitaire. L’opposant Ousmane Sonko, cité par Vox Populi, tient le président Macky Sall « pour personnellement responsable de tous les dérapages et des dégâts humains irréparables ».

Pour sa part, Ndiassé Diop, médiateur de l’Ucad, soutient dans L’Observateur que le problème est « à la fois d’ordre pédagogique (la question de la session unique) et le social (le maintien ou non de l’amicale) », mais une solution peut être trouvée autour d’une table de discussion.

Sur un tout autre sujet, L’AS informe qu’une « enquête disculpe la Présidence (de la République) et le ministère des Affaires étrangères » dans l’affaire de trafic des passeports diplomatiques.

D’après WalfQuotidien, des personnes « utilisaient les noms d’anciens ministres, de grandes personnalités pour dire (au chef de l’Etat) qu’ils sont malades et lui demander l’obtention d’un passeport diplomatique ou d’un appui financier ».

Cette mafia, renseigne Libération, a été neutralisée par la Division des investigations criminelles (Dic) entre le ministère des Affaires étrangères et la Présidence de la République après un signalement du Général Meïssa Cellé Ndiaye.  Pour ce quotidien, « l’affaire El Hadj Diadié Condé, impliquant les députés El Hadj Mamadou Sall et Boubacar Biaye, n’est que la face visible de l’iceberg ».

Education et commerce alimentent la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus mardi à APA, traitent essentiellement des perturbations notées dans le système éducatif et de la hausse du prix de la baguette de pain.Sud Quotidien s’intéresse aux « menaces qui pèsent sur l’école ». Elles ont pour nom, précise le journal, réchauffement du front social et retour des grèves cycliques. Dans les colonnes dudit quotidien, la Coalition nationale éducation pour tous (Cnept) se désole des crises qui « continuent d’affecter » l’école sénégalaise.

Actuellement, le Cadre unitaire des enseignants du moyen secondaire (Cusems), le Syndicat autonome des enseignants du moyen secondaire (Saemss), le Syndicat unitaire et démocratique des enseignants du Sénégal / Enseignement Supérieur et Recherche (Sudes/ESR) sont en grève.

De son côté, Le Soleil se fait l’écho « de la cherté des études dans le privé ». À en croire le quotidien national, c’est un « fardeau » que doivent supporter les parents avec notamment « les mensualités, le transport, la restauration, les cours de renforcement… ». 

Cité par Le Soleil, Mouhamed Moustapha Diagne, Directeur de la Formation et de la Communication au ministère de l’Education nationale, affirme que « des Assises sont prévues pour réguler le secteur. L’offre éducative dans le privé sera revue et des décisions importantes prises ».

En tout cas, souligne L’AS, l’Etat, qui « peine à appliquer les accords signés avec les syndicats d’enseignants », est au banc des accusés. Le gouvernement a du pain sur la planche, conclut ce journal.

Le pain, il en est question dans Vox Populi puisque le prix de la baguette est passé, depuis hier lundi, de « 150 à 175 F CFA ». Cette décision, rapporte ce journal, fait suite à la série de rencontres entre la Fédération nationale des boulangers du Sénégal, les meuniers et le ministère du Commerce.

Tout compte fait, « les boulangers tiennent leur pain béni », constate WalfQuotidien. Dans EnQuête, Aminata Assome Diatta, ministre du Commerce et des Petites et Moyennes Entreprises, explique la hausse par des facteurs exogènes : « Les cours du blé sont restés en constante progression, atteignant 340 euros en octobre, soit 223.000 F CFA. Les mesures de soutien pour maintenir le prix homologué du sac de 50 kg de farine à 16.600 F CFA (étaient insuffisantes pour juguler l’inflation) ».

Cependant, renseigne Le Quotidien, il doit y avoir « plus de blé pour le pain » car le poids de la baguette est fixé à 200 grammes contre 190 auparavant. Poursuivant dans ce journal, la ministre du Commerce soutient que l’Etat a tout tenté pour éviter l’augmentation du prix avec entre autres « la suspension de l’application des droits de Douanes sur le blé, mais aussi la diminution du taux de la TVA sur la farine ».

Pour sa part, L’Observateur plonge « au cœur du dopage des politiques » qui consomment des stimulants ou prennent des compléments alimentaires pour tenir le rythme. Selon ce quotidien, « vitamines, pastilles, graines de Moringa… (sont les) produits qui aident à ne pas sombrer ».

De l’entrain, les membres de Y en a marre et du Front pour une révolution anti-impérialiste populaire et panafricaine (Frapp) en ont à revendre. Libération informe que ces mouvements citoyens doivent tenir, vendredi 17 décembre à Dakar, un rassemblement pour « l’indépendance de la justice ».

Politique et économie au menu de la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus lundi à APA, traitent principalement des enjeux des prochaines élections et du rebond de l’économie.Sous le titre « Khalifa (Sall), toutes griffes dehors », WalfQuotidien estime que l’ancien maire de Dakar « joue sa survie politique ». À en croire ce journal, l’annonce de sa candidature pour l’élection présidentielle de 2024 découle d’une « stratégie bien structurée » avec notamment « un discours de plus en plus musclé ».

Avant cette échéance, Khalifa Sall, chef de file de Taxawu Sénégal (Au service du Sénégal, en langue wolof), est focus sur les élections locales du 23 janvier prochain. Sa coalition Yewwi Askan Wi (Libérer le peuple, en langue wolof) compte bien « sécuriser le vote », rapporte Vox Populi.

Dans les colonnes de ce journal, Déthié Fall, mandataire national de cette entité politique déclare que les tenants du pouvoir « ont mis en place une stratégie de fraude » que doivent contrecarrer les jeunes avec « une surveillance optimale du scrutin ».

Ababacar Fall, le Secrétaire Général du Groupe de recherches et d’appui à la démocratie participative et la bonne gouvernance (Gradec) évalue, dans Sud Quotidien, le processus électoral : « Le dépôt des listes a été caractérisé par de nombreuses difficultés relatives au manque de maîtrise des procédures par certaines coalitions et la rigueur exercée par des autorités administratives ».

Pour sa part, L’AS s’intéresse aux ministres qui vont à l’assaut des municipalités. Selon ce quotidien, il faut « gagner ou disparaître ».  Un « pari risqué » donc, conclut ce journal, pour les collaborateurs du président Macky Sall ayant récemment ressuscité le poste de Premier ministre.

D’après des constitutionnalistes, cités par L’Observateur, la nomination d’un Pm après les élections locales peut « porter un coup à l’action » de l’Etat puisque que « le gouvernement sera considéré comme démissionnaire dès la promulgation de la loi, c’est-à-dire bien avant l’ouverture de la campagne » pour ces joutes.

En économie, Le Soleil indique que le Fonds Monétaire International (FMI) « salue les résultats conséquents » de la Délégation à l’entrepreneuriat rapide (Der). En visite au Sénégal, Kristalina Georgieva, la Directrice Générale de l’institution de Bretton Woods, a affirmé, dans le quotidien national, que « l’entrepreneuriat et l’innovation sont importants dans un monde en constante et rapide mutation ».

Poursuivant, la Bulgare a plaidé en faveur de la vulgarisation du « modèle sénégalais » partout en Afrique, précise Le Quotidien. Soucieux de maintenir le cap, Abdoulaye Daouda Diallo, le ministre des Finances et du Budget, a annoncé dans EnQuête « de belles perspectives pour les années à venir ». En effet, a-t-il renchéri dans Libération, le Sénégal est en train de se désendetter dans un contexte où « (ses) politiques ont été redimensionnées et (ses) priorités redéfinies ».

Le retour du Premier ministre, sujet dominant dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus samedi à APA, traitement particulièrement de la restauration de ce poste actée par l’Assemblée nationale.Le Soleil annonce que « les députés ont examiné et adopté, hier vendredi, en séance plénière, le projet de loi N°38-2021 portant révision de la Constitution » pour le rétablissement du poste de Premier ministre.

À l’hémicycle, rapporte le quotidien national, Me Malick Sall, ministre de la Justice, a déclaré que cette décision était nécessaire « pour prendre en compte les impératifs de relance de l’économie et d’une meilleure coordination de la mise en œuvre des politiques publiques ».

Sur ce point, note L’AS, tous les députés sont « sur la même longueur d’onde ». Toutefois, l’opposition parlementaire assimile, dans ce journal, « ce rétropédalage institutionnel (à) un aveu d’échec » du chef de l’État.

C’est pourquoi, explique Vox Populi, « la Primature (a été) restaurée dans la douleur ». En effet, il y a eu « une farouche et longue bataille d’arguments et de procédures » entre les deux camps.

Dans Les Échos, le député Mamadou Lamine Diallo (opposition) pointe du doigt « la procédure d’urgence », mais Abdou Mbow de la mouvance présidentielle considère que cette restauration « arrive à son heure ».

Cité par Libération, l’opposant Déthié Fall a rappelé que le président de la République avait invoqué lors de la suppression du poste le fast-track dans l’exécution des programmes, avant d’en tirer la conclusion selon laquelle les résultats attendus n’ont pas été atteints puisque « la pauvreté et le chômage n’ont pas reculé ».

Au terme d’un débat houleux, indique Bés Bi, « le Pm (est) plébiscité » car le projet de loi a été adopté avec 92 votes pour, 2 contre et 8 abstentions. Qui va maintenant occuper le poste ? C’est la question qui taraude les esprits. À en croire ce nouveau quotidien, « son nom (est déjà) dans la tête » de Macky Sall.

Tout compte fait, déduit Le Quotidien, avec le retour du Premier ministre, le gouvernement (re)devient responsable devant le Parlement qui retrouve sa motion de censure. Inversement, renseigne ce journal, le président de la République peut dissoudre l’Assemblée nationale selon les conditions fixées par la loi.

En sports, L’Observateur informe que le Comité National de Gestion (CNG) de la lutte a pris des sanctions suite aux violences ayant compromis le combat entre Siteu et Papa Sow du 5 décembre dernier.

La Commission règlement et discipline du CNG a notamment suspendu, de toutes activités liées à la lutte, Siteu et son tambour major à « 6 mois avec sursis et 15 ans ferme ».

La presse sénégalaise met en exergue Khalifa Sall

Les journaux sénégalais, reçus vendredi à APA, se font l’écho de la déclaration de l’ancien maire de Dakar déterminé à participer à l’élection présidentielle de 2024.« InchaAllah, je serai candidat », soutient Khalifa Ababacar Sall dans Vox Populi qui a exploité une interview que l’opposant a accordée à France 24 et RFI. Le leader de Taxawu Sénégal (Se battre pour son pays, en langue wolof) estime que malgré sa peine de prison ferme « aucun juge n’a prononcé » son inéligibilité.

Lors de ce grand oral, Khalifa Sall a indiqué, dans EnQuête, que les élections locales du 23 janvier 2022 doivent être remportées par l’opposition « pour dissuader définitivement » le président Macky Sall » de viser un troisième mandat anticonstitutionnel.

À en croire l’ancien ministre sous la présidence d’Abdou Diouf (1981-2000), l’actuel chef de l’Etat « n’a pas le droit de se représenter » car c’est lui-même qui a inscrit dans la Loi fondamentale que « nul ne peut faire plus de deux mandats consécutifs », rapporte Sud Quotidien.

En tout cas, « Khalifa (Sall est) droit dans ses bottes », remarque WalfQuotidien. « Je n’avais pas demandé à aller en prison. Je n’avais pas demandé à en sortir. Et je ne vais pas demander une amnistie », clarifie l’ex-édile de la capitale.

Le Parti Démocratique Sénégalais (PDS, opposition) abonde dans le même sens à propos du dossier Karim Wade condamné dans le cadre de la traque des biens mal acquis. « Le PDS n’est pas demandeur d’une amnistie, (mais plutôt) un réexamen du dossier conformément à la demande de la Commission des droits de l’Homme », a confié Doudou Wade à L’Observateur.

Tout comme le fils du président Abdoulaye Wade (2000-2012),  Khalifa Sall n’a pu briguer en 2019 le suffrage des Sénégalais à cause de son emprisonnement à Rebeuss. Dans Le Quotidien, le mentor de Barthélémy Dias, candidat à la mairie de Dakar, avertit Macky Sall pour la prochaine échéance : « On n’acceptera plus que le pouvoir choisisse ses adversaires. S’il n’arrête pas de poser certains actes, les émeutes de mars 2021 peuvent se reproduire ».

Le président sénégalais est accusé par une frange de la population d’entraver l’indépendance de la Justice. Cette perception est la cause, relate Libération, de l’organisation aujourd’hui d’une « marche pacifique » à l’initiative du Mouvement pour la défense de la Démocratie (M2D) afin de « libérer des pans entiers de la Justice qui ne servent plus que les intérêts de Macky Sall, ceux de son clan et ses courtisans ».

En attendant 2024, la coalition Yewwi Askan Wi (Libérer le peuple, en langue wolof), que Khalifa Sall a formée avec notamment Ousmane Sonko et le guide religieux Serigne Moustapha Sy, est focus sur les Locales. « Ces élections sont essentielles pour déterminer le devenir du cours démocratique de notre pays », a-t-il expliqué dans les colonnes de L’AS.

De son côté, Le Soleil informe que « la distribution des cartes d’électeur, suite à la révision exceptionnelle des listes » a commencé « un peu partout au Sénégal ». Dans le département de Louga (Nord-Ouest) par exemple, renseigne le quotidien national, 2715 cartes sont disponibles ».

Sénégal : Macky Sall en vedette dans la presse

Les quotidiens sénégalais parvenus jeudi à l’Agence de Presse africaine (APA) dissèquent la sortie médiatique de Macky Sall sur Radio France internationale (RFI) et France 24.« Macky parle du troisième mandat, du Premier ministre de Karim (Wade) et Khalifa (Sall) » barre à sa Une Vox Populi. Le chef de l’Etat a abordé les sujets brûlants de l’heure dans cet entretien.

S’agissant du troisième mandat, Macky Sall a expliqué que les « Sénégalais seront édifiés à temps voulu ». Le chef de l’Etat n’apporte pas de réponse claire sur la question rapporte le journal.

Ce qui fait dire à Walf Quotidien que « Macky Sall survole l’essentiel » en refusant de s’exprimer sur le troisième mandat. Dans L’AS, le chef de l’Etat explique avoir déjà choisi « dans sa tête » son futur Premier ministre. Le poste supprimé après sa réélection de 2019 a été récemment réinstauré.

Le Témoin évoque l’amnistie agitée pour Khalifa Sall et Karim Wade. Le chef de l’Etat s’est dit « favorable » avec comme soubassement de « pacifier le milieu politique » mais pour cela, dit-il, il faut trouver « la bonne formule qui respectera le droit et la loi ».

 EnQuête parle des violences notées dans nos stades et indique « Macky Sall siffle la fin ». Le journal signale que le président de la République réclame la lumière sur la mort d’un jeune à Rufisque lors d’un match de national populaire. A ce titre renseigne la parution, il a instruit le ministre des Sports, Matar Bâ de prendre des « mesures conservatoires dont la suspension des compétitions ».

Walf Quotidien donne la parole à Abdoulaye Diouf Sarr, candidat de la majorité présidentielle pour la mairie de Dakar. Dans les colonnes du journal, il promet en cas d’élection d’injecter 1250 milliards à Dakar sur les cinq prochaines années. L’actuel ministre de la Santé par ailleurs maire de la commune de Yoff (commune de la capitale), martèle que le « rôle d’un maire n’est pas de mener une bataille acharnée contre l’Etat ».

Sud Quotidien pose le débat de l’eau au Sénégal avec la cherté des factures, son accès et surtout de l’assainissement. Le « diagnostic du mal » réalisé par le journal donne la parole au ministre de tutelle Serigne Mbaye Thiam qui informe qu’un « audit sur le système de facturation de Sen’Eau » sera effectué.

Le dossier santé de L’Observateur parle des méfaits de la « surconsommation » du sel. « L’étude réalisée par les onze experts sénégalais alertent sur le danger enfoui dans nos plats ». En effet, les sénégalais ont une consommation jusqu’à 646,8%% supérieure à la moyenne.

Sans la santé, impossible de pratiquer du sport pour parler de la consécration d’Edouard Mendy par l’Association nationale de la presse sportive sénégalaise (ANPS). Réhabilité au niveau local, le gardien des Lions et des Blues de Chelsea est plébiscité meilleur footballeur sénégalais évoluant à l’étranger indique Le Soleil. Il détrône Sadio Mané qui avait remporté les six précédentes distinctions.

La politique en taille patron dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus mercredi à APA, traitent principalement du contentieux des listes électorales qui risque, si l’on n’y prend pas garde, d’attiser le feu.Pour les élections locales du 23 janvier 2022, Libération informe que « 3112 déclarations de candidature » ont été déposées sur toute l’étendue du territoire national. À l’occasion du vote de son budget à l’Assemblée nationale, le ministre de l’Intérieur, Antoine Félix Diome, a précisé que « 72 décisions ont été rendues (dont) 38 rejets et 34 annulations ».

Selon WalfQuotidien, le magistrat de formation a reçu une « charge virale » à l’hémicycle. En effet, souligne ce journal, « Antoine Félix Diome a subi les assauts des députés de l’opposition » qui l’accusent notamment d’être « responsable du blocage des listes de la coalition Yewwi Askan Wi (Libérer le peuple, en langue wolof) ».

Le député Déthié Fall, membre de ladite coalition avec notamment Ousmane Sonko et Khalifa Ababacar Sall, s’adresse en ces termes au ministre de l’Intérieur : « Votre incompétence et votre manque de maturité politique maintiennent ce pays sous tension. Vous serez responsable de tout ce qui arrivera lors des élections de janvier prochain », rapporte L’AS.

EnQuête explique la colère de l’ex-proche d’Idrissa Seck par le fait que les décisions de justice ordonnant l’acceptation de listes de Yewwi Askan Wi rejetées par « les préfets et sous-préfets » ne sont toujours pas exécutées. Très remonté contre Antoine Félix Diome, Déthié Fall soutient que « dans toutes les circonscriptions où (leurs) listes ne sont pas présentes, les élections ne se tiendront pas ».

Le ministre de l’Intérieur, suite aux diatribes des députés de l’opposition, a fait savoir, dans Sud Quotidien, « qu’il est impossible de réintégrer n’importe quelle liste et quel que soit son caractère favorable ou défavorable » si « les recours ne sont pas vidés ».

Outre les Législatives, il y aura en 2022 les élections législatives et celle des membres du Haut Conseil des Collectivités territoriales (HCCT). Pour l’organisation de ces joutes, un budget de « 22 milliards F CFA » a été dégagé selon Antoine Félix Diome cité par Le Quotidien.

Sur un tout autre sujet, Vox Populi indique que « Macky (Sall) tape sur la table et menace » après la mort d’un jeune lors d’affrontements entre supporters adverses dans les navétanes (tournois de foot de quartiers) à Rufisque, l’un des quatre départements de Dakar. Poursuivant dans ce journal, le chef de l’Etat exige que « la spirale de violence dans nos stades (cesse) immédiatement ».

De son côté, L’Observateur s’intéresse « aux derniers instants du jeune décédé au Stade Ngalandou Diouf ». Interviewé par ce quotidien, le lutteur Amanekh dit avoir pris la victime « dans ses bras » pour l’amener à l’hôpital, mais « il y avait des embouteillages et aucun véhicule ne pouvait passer ».

Les scènes de violence de Rufisque ne sont pas isolées car la perception au Sénégal est que « la délinquance a fortement augmenté avec des cas de vol, d’agression et parfois de meurtre », mentionne Le Soleil. 

Dans les colonnes du quotidien national, Antoine Félix Diome a plutôt noté « un recul de l’ordre de 52,98 % pour le premier semestre de 2021 ». Toutefois, a promis le ministre de l’Intérieur dans Le Soleil, les efforts consentis par l’Etat pour la sécurisation des personnes et de leurs biens « vont se poursuivre ».

Covid et sécurité au menu de la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus mardi à APA, traitent essentiellement du dispositif de riposte contre le variant Omicron, mais aussi du Forum de Dakar sur la paix et la sécurité en Afrique.Sud Quotidien indique que la riposte contre le mutant Omicron est « en phase active ». En effet, précise ce journal, le Comité National de Gestion des Epidémies du Sénégal (CNGE) s’est réuni, hier lundi, pour ajuster sa stratégie.

Docteure Khémesse Ngom Ndiaye, présidente du CNGE, tire la sonnette d’alarme dans Vox Populi : « Omicron risque de toucher les individus ayant des comorbidités, les personnes âgées… ».

Poursuivant dans L’Observateur, la Directrice Générale de la Santé informe que « le système de surveillance (sera) renforcé. Et toutes les personnes qui entrent au Sénégal (doivent présenter) obligatoirement un pass sanitaire ou un test PCR datant de moins de 72 heures ».

Cependant, le président Macky Sall, cité par L’AS, a déclaré qu’ « on doit arrêter de faire peur à l’humanité sur des sujets dont on n’a pas encore la pleine maîtrise ». Jusque-là, on ne sait pas tout d’Omicron.

Au Sénégal, la pandémie a mis en évidence l’importance du télétravail. C’est pourquoi le principe du travail à distance sera « prochainement intégré » dans le Code du Travail selon EnQuête.

Sur un tout autre sujet, « Macky Sall demande d’agir en urgence » pour promouvoir la paix et la sécurité en Afrique, rapporte Le Soleil. S’exprimant à l’ouverture du 7e Forum de Dakar qui traite de ces questions, le chef de l’Etat a fait savoir, dans le quotidien national, que « le crime organisé, la piraterie et la cybercriminalité » constituent « des défis transfrontaliers auxquels aucun pays ne peut faire face tout seul ».  

En sports, WalfQuotidien annonce qu’un match de navétanes (compétitions de quartiers) « vire au drame » à Rufisque, l’un des quatre départements de la région de Dakar. De son côté, Le Quotidien renseigne qu’il y a eu « un mort » et plusieurs blessés graves suite à une bataille rangée entre supporters de l’ASC Guiff et l’ASC Thiawlène au Stade Ngalandou Diouf.

À en croire Libération, la victime est âgée « d’une vingtaine d’années seulement ». Dans ces violences, les gradins ont été saccagés et la pelouse synthétique incendiée.

Omicron alimente la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus lundi à APA, traitent principalement du nouveau variant qui crée la panique dans le monde entier.L’AS annonce que le variant « Omicron fait son entrée au Sénégal ». En effet, précise Le Soleil, « trois cas » de ce mutant de la Covid-19 ont été détectés par l’Institut de recherche en santé de surveillance épidémiologique et de formation (Iressef) et l’Institut Pasteur de Dakar.

« Omicron (est donc) parmi nous » en déduit Le Quotidien. Ce journal affirme que le nouveau variant arrive au moment où « la fièvre de la vaccination ne cesse de baisser » et les masques de tomber.

WalfQuotidien renseigne que le premier cas est « un homme de 58 ans arrivé au Sénégal le lundi 22 novembre 2021 en provenance d’un pays de la sous-région ». À Dakar, poursuit le journal, il a participé à une rencontre avec « près de 300 individus de plusieurs nationalités ».

Pour sa part, Libération indique que le patient « a été vacciné le 13 avril 2021 avec AstraZeneca et le 25 juin avec Pfizer ». Bés Bi rapporte les propos du Docteur Mamadou Ndiaye, Directeur de la Prévention, selon qui la première personne diagnostiquée positive au variant Omicron au Sénégal « est en voie de guérison » car elle a été « prise en charge correctement ».

Sous le titre « La santé en état d’urgence », L’Observateur fait part de la réunion du Comité National de Gestion des Epidémies (CNGE) qui se tient aujourd’hui. Dans les colonnes de ce quotidien, Docteur Cheikh Sokhna, épidémiologiste, soutient que les pouvoirs publics doivent « interdire tous les rassemblements qui ne sont pas utiles ».

Le Sénégal est « le troisième pays en Afrique de l’Ouest » à être touché par le variant Omicron découvert en Afrique australe, souligne Sud Quotidien. Cité par ce journal, Abdoulaye Diouf Sarr, ministre de la Santé et de l’Action sociale, a déclaré que la riposte se prépare.

« En quoi le nouveau variant est-il dangereux ? » C’est la question à laquelle Vox Populi a tenté de répondre. À en croire ce journal, Omicron se caractérise par « un grand nombre de mutations dont certaines sont préoccupantes. Les (premières analyses) semblent indiquer qu’il présente un risque accru de réinfection par rapport aux autres variants » déjà en circulation.

Sénégal : la grève des transporteurs alimente la presse

Les quotidiens sénégalais parvenus vendredi à APA se penchent toujours sur la grève nationale des transporteurs routiers.Grève des transporteurs, « on fonce vers l’impasse » indique Walf Quotidien. Le journal révèle que des « chauffeurs (commencent) à tirer le diable par la queue ».

Malgré le manque à gagner, les transporteurs donnent le « coup d’accélérateur » en prorogeant sine die le mot d’ordre de 48 heures souligne Le Quotidien. Le journal signale que le gouvernement déplore « la volonté délibérée du cadre unitaire des transporteurs de ne pas entamer les négociations ».

Pendant ce temps, le ministre des Transports, Mansour Faye prévient dans L’Observateur les syndicalistes qu’en « respectant le préavis, la grève devrait pouvoir s’arrêter » après deux jours.

« Le supplice des usagers prolongé » titre L’AS qui évoque désormais une « grève illimitée ». Mansour Faye « charge les grévistes » qui se radicalisent indique le journal qui note que plusieurs absences sont notées dans les entreprises, écoles et universités.

Sud Quotidien parle d’échec dans les négociations entre gouvernement et transporteurs. Ces derniers refusent une tête à tête avec Mansour Faye sans la présence des ministres de l’Intérieur et des Forces armées concernés par les autres points de revendications.

A l’intérieur du pays, la grève est bien suivie. A Diourbel, elle a failli dégénérer avec le caillassage des bus de la société de transport public Dakar Dem Dikk (DDD). Sept manifestants ont été arrêtés informe L’AS qui informe qu’un important dispositif de sécurité est déployé pour éviter des troubles.

Walf Quotidien parle de cette plainte qui vise Macky Sall, son frère Aliou Sall et Karim Wade sur des « transactions suspectes » sur des contrats pétroliers. Le journal indique que Transparency international déclenche un « tsunami judiciaire ».

+Corruption d’agents pétroliers dans les contrats lucratifs du Sénégal+, « Transparency international demande une enquête » informe Sud Quotidien.

L’actualité brûlante, c’est aussi la crise qui couve à la Poste. Le limogeage du Directeur général de Postefinances crée un malaise. Ce dernier qui voulait faire la lumière sur un déficit de 1,5 milliards Fcfa a été démis de ses fonctions, martèle EnQuête.

Pour Libération, le limogeage brutal du DG de Postefinances peut être assimilé à des « représailles contre la transparence ». Saliou Fedior, félicité par le conseil d’administration le 25 novembre, ajoute le journal, a été « viré » le 1er décembre par Abdoulaye Bibi Baldé (DG Poste), après avoir débusqué « le scandale financier ».

En politique, L’AS annonce que la coalition de l’opposition Yewwi Askan Wi (Liberez le peuple) annonce une plainte contre leur ex mandataire à Matam Djibril Ngom récemment reçu par Macky Sall. Djibril Ngom avait fui avec les listes de YAW avant de transhumer vers l’Alliance pour la République (APR, parti présidentiel).

Pour sa part, Le Soleil est revenu sur l’inauguration de l’Institut de défense au Sénégal. « Un nouveau jalon (posé) dans la formation militaire » souligne le journal. A cet occasion, Macky Sall a soutenu qu’on doit arriver à « assurer l’essentiel de la formation de notre élite militaire » au Sénégal.

Sénégal : la presse relate la grève des transporteurs

Les quotidiens sénégalais parvenus jeudi à APA sont largement sur le succès de la grève nationale des transporteurs routiers.Grève des transporteurs routiers, « le Sénégal sur charrette et à moto » indique Walf Quotidien. Le journal révèle que le mot d’ordre est bien suivi à Dakar et dans les régions pour ce premier jour de grève.

Les usagers ont vécu un « calvaire », renseigne Sud Quotidien qui rappelle que la capitale est devenue en l’espace d’une journée « ville morte » à cause de la grève des transporteurs.

Et le calvaire des sénégalais risque de durer, renseigne Vox Populi. Le journal indique que la grève des transporteurs devient illimitée. « Tant qu’il n’y aura pas d’accords sérieux qui aboutissent à des points appliqués strictement », le mot d’ordre sera maintenu souligne les syndicalistes.

« Les transporteurs en rogne, les usagers trinquent » barre à Sa Une Le Soleil. Le quotidien national souligne que dans toutes les gares routières de Dakar, les véhicules de transport en commun étaient à l’arrêt.

Et le gouvernement dans tout ça ? L’Observateur informe que les négociations entamées hier entre le ministre des Transports, de l’Intérieur et des Forces armées et les syndicats des transporteurs bloquent. Ce qui fait dire au journal, que les usagers devront s’attendre à une nouvelle journée de perturbation de jeudi.

Le malheur des uns fait le bonheur des autres. Cochers et motocyclistes se frottent les mains dans cette situation, renseigne L’AS. Le journal indique que les hippomobiles font la desserte entre Dakar et la banlieue. Face à la gravité de l’heure, l’Etat convoque à nouveau une réunion d’urgence ce jeudi.

« Dakar et le reste du pays (sont) totalement paralysés » informe le Témoin. La parution annonce une nouvelle journée des souffrance ce jeudi avant d’ajouter qu’entre le gouvernement et les transporteurs, les « négociations » se poursuivent aujourd’hui.

Dans le même journal, il est question de justice avec le report au 2 mars 2022 du procès de Barthélémy Dias, candidat de Yewwi Askan Wi (Libérez le peuple, opposition) à la mairie de Dakar. Le journal souligne que la « Cour d’appel valide le vœu de Macky Sall. »

Dans Le Quotidien, le ministre de la Pêche et de l’économie maritime, Alioune Ndoye est la cible de l’Union nationale des pêcheurs artisanaux du Sénégal qui réclame son départ. L’Unapas dénonce la « raréfaction de la ressource » sous le magistère de Alioune Ndoye accusé d’être de « connivence » avec les acteurs de la pêche industrielle au détriment de la pêche artisanale.

En sport, Stades constate que 14 des 23 Lions sélectionnés pour la Can égyptienne en 2019 sont « blessés ou out » en prévision de la Can 2022. Abdoulaye Diallo, Lamine Gassama et Henri Saivet sont sans club alors que Pape Alioune Ndiaye (Aris Salonique, Grèce) non sélectionné depuis 2020 et Youssouf Sabaly (Betis, Espagne) de retour de blessure risquent de rater le train qui mènera au Cameroun en janvier prochain.

Sénégal: Politique et Infrastructure au menu de la presse

Les quotidiens sénégalais parvenus mercredi à APA titrent principalement sur la recomposition en vue du jeu politique, le procès en appel de Barthélémy Dias et le lancement des travaux du pont de Rosso.L’Observateur titre sur « le coup fourré de Macky » avec Karim Wade, Khalifa Sall et « le plan d’isolement de Sonko ». Walf Quotidien explique « comment Macky entend rester le maître du jeu » par la réhabilitation de Karim et Khalifa, condamnés pour malversations.

Le journal souligne toutefois que Taxawu de Khalifa Sall n’est « pas emballé » là où le Parti démocratique sénégalais « fait le mort ».

Sur le procès en appel ce mercredi du maire Barthélémy Dias, Sud Quotidien annonce un « avis de tempête sur Dakar ». Pour Vox Populi, « Barth pourrait citer Macky Sall comme témoin » dans cette affaire « dite Ndiaga Diouf » qui remonte à 2011.

Par ailleurs, le journal constate que le candidat à la mairie de Dakar était sans pression hier puisqu’il faisait des visites de proximité à la Médina, à la périphérie du centre-ville de la capitale.

EnQuête s’intéresse aux violences en période électorale qui constituent « un mal chronique ». Le quotidien note que Macky Sall a « bien accueilli la charte de non-violence » tandis qu’Ousmane Sonko et Cie « sont sur la défensive ». Pour Ass Guèye du parti Rewmi (mouvance présidentielle), « cette violence est amplifiée par les réseaux sociaux, avec une jeunesse à fleur de peau ».

C’est dans ce cadre d’ailleurs que L’AS renseigne que l’ancien ministre de la Justice Ismaila Madior Fall a été choisi « pour briser la mafia Kacc Kacc », une expression utilisée par le chef de l’Etat alors qu’il dénonçait les dérives dans les réseaux sociaux.

Sur un autre sujet, Le Soleil monte sur « le pont de l’intégration », indiquant que les travaux de l’ouvrage de Rosso entre le Sénégal et la Mauritanie ont été lancés hier par les présidents des deux pays. Pour le quotidien national, cette infrastructure de 1,5 km de long sera « un maillon essentiel du corridor Tanger-Nouakchott-Dakar-Lagos ». Elle sera financée à hauteur de 60 milliards de FCFA pour des chantiers qui vont durer trente mois.

Sur la propagation du nouveau variant de Covid-19, Le Quotidien souligne que « le Sénégal ferme l’omicron ». En effet, le Conseil national de gestion des épidémies (CNGE) a « réactivé le dispositif de la prise en charge ».

Sénégal : le Forum sino-africain et la politique à la Une

Les quotidiens sénégalais parvenus mardi à APA reviennent sur le Forum sino-africain qui se tient à Dakar et les élections locales de janvier 2022.Forum Chine – Afrique, « nouvelles doses chinoises » titre Le Quotidien. Beijing annonce « l’annulation de la dette des Etats membres du Forum sur la coopération sino-africaine (Focac) et fait une promesse d’un milliard de doses de vaccins pour l’Afrique ».

« Offensive dragon » titre EnQuête pour parler du sommet sino-africain. Le programme chinois annonce « neuf programmes pour le décollage des relations Chine – Afrique ». Ce n’est pas tout, puisque la « dette et la réallocation de 10 milliards de DTS sont (aussi) annulés » souligne le journal.

Le Soleil parle du « tournant de Dakar » avec une ère nouvelle qui s’ouvre pour le Focac marquée par un plan d’actions 2022-2024. Après la « ceinture et la route », la Chine et l’Afrique définissent « Vision 2035 » composé de neuf programmes (commerce, innovation, sécurité, infrastructures..»

En politique, les Locales du 23 janvier 2022 continuent d’alimenter la presse. A la découverte des ministres qui jouent leur portefeuille lors de ces élections locales à la Une de Walf Quotidien. Avec le retour du poste de Premier ministre, de nombreux ministres sont « assis sur des braises ». Ceux qui briguent des mairies devront gagner ou subir le même sort que l’ancien Premier ministre Aminata Touré.

Sud Quotidien parle de la restauration du poste de Premier ministre. Le journal indique que « Macky Sall peaufine son plan » avec une nouvelle réforme constitutionnelle qui fait planer un nouveau remaniement gouvernemental, les Locales en ligne de mire et les Législatives et la présidentielle en toile de fond.

Pour aller à l’assaut de Dakar, Abdoulaye Diouf Sarr, candidat de la majorité présidentielle, a accordé un entretien à L’Observateur. Entre le marteau du nouveau variant « Omicron » et l’enclume des Locales, le ministre de la Santé revient sur son programme pour Dakar et le nouveau dispositif de riposte pour contrecarrer le virus.

L’AS informe que l’Afrique du Sud est menacée de blocus avec l’apparition du nouveau variant « Omicron ». Macky Sall dit « niet », l’Organisation mondiale de la santé (Oms) dénonce une attaque contre la solidarité mondiale.

En sport, Lionel Messi décroche son septième ballon d’or titre Stades. Le règne « impérial » de l’Argentin  qui devance le Polonais Robert Lewandowski et l’Italien Jorginho.

Sénégal : politique et élevage au menu des journaux

Les quotidiens sénégalais parvenus ce lundi à APA traitent d’une diversité de sujets allant de la politique à la journée de l’élevage.La restauration du poste de Premier ministre continue d’alimenter les quotidiens sénégalais. Dans Sud Quotidien, le président du groupe parlementaire de la majorité Benno Bokk Yakaar (ensemble pour l’espoir) y voit deux « impératifs » : « la forme de gouvernance appliquée au Sénégal et le souci de donner au Parlement la possibilité de procéder aux évaluations des politiques publiques ».

Pendant ce temps, l’opposant Ousmane Sonko, dans le même journal, « suspecte Macky Sall d’envisager cette option afin d’organiser les législatives anticipées ».

Pour Vox Populi, le retour du poste de PM va entraîner de nouveau une « requalification » des rapports entre l’exécutif et le législatif car « au moins 25 articles de la Constitution seront touchés. »

Pour l’ancien Premier ministre Abdoul Mbaye repris par Le Quotidien, « Macky Sall veut faire porter son échec au futur PM ». En tout état de cause rappelle le journal, le projet de loi passera en plénière le 10 décembre prochain.

La presse est revenue aussi sur la journée de l’élevage célébrée ce week-end à Dahra. Le Soleil parle de « belles promesses de Dahra Djolof » puisque huit (8) milliards seront investis dans le secteur en 2022 avec une subvention de 50% sur les importations de génisses et une accentuation de la lutte contre le vol de bétail annonce Macky Sall. 

Macky Sall « dope » les acteurs de l’élevage indique L’AS. A Dahra, Macky Sall a exprimé « sa détermination à moderniser le secteur pour permettre au pays d’atteindre l’autosuffisance alimentaire ».

Walf Quotidien revient sur l’audience « polémique » accordée par le président de la République à Djibril Ngom, ex mandataire Yewwi Askan Wi (Libérez le peuple, opposition) qui avait fui avec les listes d’investitures de cette coalition. Le journal parle d’une « audience qui vire scandale d’Etat » et une « prime aux transhumants ».

L’Observateur donne la parole au Professeur Moussa Seydi qui parle du nouveau variant de la covid-19 « Omicron ». Selon le chef des maladies infectieuses et tropicales de l’hôpital Fann, « le nombre de mutations et leur siège font suspecter des conséquences graves ».

Libération réalise une enquête sur le contrat d’affermage liant Sen’eau et l’Etat du Sénégal. En plus de la mauvaise qualité de l’eau, le journal parle de « cafouillages dans la distribution, d’absence d’investissements et cachotteries dans l’actionnariat ». Une grosse nébuleuse qui fait dire au journal que la nouvelle société qui exploite l’eau est « tout simplement un scandale ».

En sport, l’identité du ballon d’or 2021 sera connu ce lundi à 19h30. Lionel Messi, Robert Lewandowski et Karim Benzema sont les principaux prétendants selon le quotidien sportif Stades. Pour Lionel Messi, déjà sextuple vainqueur, record absolu, ce sera l’occasion de glaner un septième trophée à 34 ans.

La presse commente la sortie de Macky Sall sur le secret médical

L’appel lancé par le président Macky Sall pour la préservation du secret médical, alors qu’il posait hier vendredi la première pierre de la polyclinique de l’hôpital Principal de Dakar, fait les choux gras des quotidiens sénégalais de ce samedi. »Violation du secret médical : Macky Sall sermonne les médecins », renseigne L’As, là où Les Échos titre que « Macky Sall (est) en croisade contre la violation du secret médical ».

Dans ce journal, le chef de l’État affirme que « par peur de voir leurs dossiers médicaux se retrouver sur la place publique, certaines autorités quittent en catimini le pays pour un traitement médical à l’étranger ».

« Divulgation du secret médical : Les vérités de Macky Sall », renchérit EnQuête, à côté du Quotidien qui indique que « Macky dénonce la violation du secret médical », avant de s’exclamer : « Sévère diagnostic ! »

Dans le journal, le président Sall répète que la divulgation du secret médical pousse certains à aller se soigner à l’étranger, faisant dire à L’Observateur que « le personnel soignant est rappelé à l’ordre ».

Le quotidien national Le Soleil revient sur la pose de la première pierre de la polyclinique de l’hôpital Principal de Dakar et fait état d’un « joyau de 60 milliards de f cfa prêt dans 14 mois ».

L’infrastructure, explique le journal, qui sera dotée de 100 chambres avec des suites VIP permettra, selon Macky Sall, de réduire de façon significative, les évacuations sanitaires coûteuses.

Vox Populi reste sur la restauration annoncée du poste de Premier ministre et écrit que « Benno Bokk Yaakar (coalition présidentielle) en ligne de défense pour Macky ».

Cela fait dire à L’Info que « Benno lance la grande offensive » pour la restauration du poste de Premier ministre et contre les violences politiques.

« Retour du Premier ministre : La face cachée d’une réforme. L’équation de la perle rare », titre Walf Quotidien.

Informant que le front social est sous tension, nos confrères notent que le transport et l’éducation sont en zone de turbulence.

Pendant ce temps, Sud Quotidien traite de l’augmentation de 10% sur les pensions de retraite au Sénégal, annoncée hier par Macky Sall à la clôture de la 3e conférence sociale. « Macky puissance 10 », écrit le journal.

En attendant, L’Observateur constate une « peur sur les prix » des denrées de première nécessité et des matériaux de construction. Ce journal fait état d’une hausse exponentielle du fret maritime et de son impact sur le marché.

Sénégal : le débat sur la restauration du poste de PM à la Une

Les quotidiens sénégalais parvenus vendredi à APA alimentent le débat sur la restauration du poste de Premier ministre.Primature, « le casting est lancé » titre Walf Quotidien à sa Une. Le journal donne les profils et les noms qui se dégagent avec les photos d’Amadou Bâ, Aminata Touré, Mouhamadou Makhtar Cissé à l’intérieur du journal.

Pour EnQuête, Macky Sall s’est lancé dans des « calculs » en restaurant le poste de Premier ministre. Ismaïla Madior Fall dans le même journal, estime que « tout ne doit pas tomber sur le président, il doit y avoir une sorte de fusible ». Abdoulaye Cissé, journaliste chroniqueur soutient de son coté, qu’en décidant de supprimer le poste en 2019, « Macky Sall visait à brimer les appétits autour de sa succession ».

Seydou Guèye dans Vox Populi donne les vraies raisons de la résurrection du poste de Premier ministre avec comme argument l’agenda « surbooké » du président. Un argument battu en brèche par Moussa Taye, conseiller politique et porte-parole de l’opposant de Khalifa Sall qui parle « d’errance politique » en évoquant ce rétropédalage

L’Alliance pour la République et le Gouvernement assurent le service après-vente (SAV) après la restauration du poste de Premier ministre indique L’AS. Pendant que l’APR bénit la mesure, Oumar Guèye, porte-parole du gouvernement, soutient qu’il n’y pas point de tâtonnement.

L’Observateur pour sa part consacre un dossier sur le « futur PM ». Un aperçu du profil est décliné dans les colonnes du journal qui peint le futur Premier ministre comme un « homme consensuel, transversal et politique ». Macky Sall a désormais le choix entre nommer le futur PM avant les élections locales du 23 janvier ou après ces joutes.

Pour Le Quotidien, la « pression (est) maximale » sur les potentiels successeurs. Le journal estime que Macky Sall met une pression sur son candidat à la ville de Dakar pour les Locales, Abdoulaye Diouf Sarr. Une défaite rebattra les cartes et Macky Sall cherchera d’autres profils pour l’emploi.

Sud Quotidien donne la parole aux « droits-de-l’hommiste en mode procès » sur les dernières décisions du conseil supérieur de la magistrature. Seydi Gassama, directeur exécutif international Sénégal estime que la « justice n’est pas une réalité au Sénégal aujourd’hui ». Son collègue, Alassane Seck, secrétaire exécutif de la Ligue sénégalais des droits de l’homme (LSDH) embouche la même trompette : « la justice n’est pas indépendante ».

Dans Le Soleil, il est question de justice mais pour les femmes. « Que cesse la loi du silence » lance le président Mack Sall sur les violences faites aux filles et femmes. Selon le président de la République présent à Kinshasa sur la première conférence des chefs d’Etat sur la « masculinité positive », « il n’est pas acceptable que la moitié de l’humanité continue de subir de tels traitements au 21ème siècle »

Stades fait un focus sur le portier des Lions du Sénégal. Entre racisme, manque de respect, injustice, le journal met en lumière Edouard Mendy de Chelsea, des « gants qui dérangent en Europe ».

Sénégal : le retour du poste de Premier ministre à la Une

Les quotidiens sénégalais parvenus jeudi à APA, sont largement revenus sur la restauration annoncée du poste de Premier ministre lors du conseil des ministres mercredi.« Macky Sall rétablit le poste de Premier ministre en fast track (en procédure accélérée) » titre L’AS. Le journal parle d’un « rétropédalage institutionnel après la suppression du poste de 2019».

Pour Le Quotidien, « Macky Sall retourne en arrière » en restaurant le poste de Premier ministre. Un projet de loi a été adopté hier (mercredi) en conseil des ministres et sera soumis à l’Assemblée nationale.

Face à l’échec du fast track, Macky Sall annonce le retour du poste de PM titre le Témoin. Le journal raille le « un pas en avant, deux pas en arrière » de Macky Sall. Une décision qui fait dire à EnQuête que les « pressions de la realpolitik » ont eu raison de Maky Sall. La suppression du poste du Premier ministre, ajoute le journal, était une « mauvaise décision et le Président s’en est rendu compte ».

Alors « pourquoi Macky déterre le poste de Premier ministre » s’interroge Vox Populi. Avec ce projet de révision de la Constitution, le chef de l’Etat veut se « décharger de ses pouvoirs pour ne plus avoir à incarner à lui tout seul l’exécutif », renseigne le journal.

Ainsi Sud Quotidien explique qu’en réintroduisant le poste de PM, « Macky (Sall) remet son fusible ». A deux ans de la présidentielle de 2024, « les supputations vont encore aller bon train sur la succession de Macky Sall qui se refugie dans son « ni oui, ni non ».

Walf Quotidien constate un virage à 180 degrés de « Macky Sall (qui) fait preuve d’un aveu d’échec ». Ce revirement renseigne le canard « sur la précipitation dans la prise de décisions à fortes implications politico-institutionnelles ».

Supprimé en 2019, « vers un retour du poste de Premier ministre » annonce Le Soleil avec une révision en vue de la Constitution. Pour L’Observateur, « Macky Sall casse son je » en restaurant le poste de PM. Le journal revient sur les raisons invoquées pour la restauration du poste avec un agenda surtout diplomatique chargé du président à cumuler avec le quotidien du gouvernement.

Cette décision devrait entraîner dans un proche avenir la dissolution du gouvernement selon le Professeur de droit constitutionnel Ismaïla Madior Fall, ancien ministre de la Justice. Ce dernier, dans les colonnes de L’Observateur soutient qu’il « faudra nommer un nouveau gouvernement si le poste de Premier ministre réintégre le dispositif constitutionnel».

La presse est aussi revenue sur la conférence de presse d’Ousmane Sonko, leader du parti Pastef. Dans Vox Populi, le leader de l’opposition assène ses vérités, « Macky Sall devra s’abstenir de poser des actes irréparables dont les conséquences seront incalculables lui mêmes ».

Sud Quotidien informe qu’Ousmane Sonko refuse de signer la « charte de la non-violence ». Le leader du Pastef estime que les « Imams initiateurs de la charte n’ont aucun pouvoir sur Macky Sall qui n’écoute même pas les khalifes généraux ».

En sport, Stades revient sur la grave blessure de l’international sénégalais Krépin Diatta, sociétaire de l’AS Monaco. Le journal touché aux ligaments du genou est « forfait pour les barrages du Mondial 2022 et la CAN 2022 au Cameroun ».

La politique, sujet dominant dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus mercredi à APA, traitent principalement de la marche vers les élections locales du 23 janvier 2022.À deux mois du rendez-vous, L’AS indique que le « spectre des émeutes de mars » plane sur le Sénégal. C’est pourquoi, souligne ce journal, les « appels à la paix » se multiplient.

Ces joutes électorales sont « sous haute tension » à en croire Sud Quotidien. Dans les colonnes de ce journal, Alioune Tine, président et fondateur du think-tank Afrikajom Center, déclare que « certains leaders (politiques) pensent à tort ou à raison que seul l’équilibre de la peur peut les sauver ».

Poursuivant dans Sud Quotidien, l’ancien président de la Rencontre africaine pour la défense des droits de l’Homme (Raddho) estime que le chef de l’Etat « doit prendre les initiatives politiques audacieuses allant dans le sens d’assurer la neutralité de l’administration, de la justice et des organes de régulation des élections, et l’opposition doit s’abstenir d’appeler à la violence ».

Justement, Le Quotidien annonce que la coalition de l’opposition Yewwi Askan Wi (Libérer le peuple, en langue wolof) « reçoit aujourd’hui » le Cadre unitaire de l’Islam (Cudis), porteur d’une charte de non-violence.

De son côté, WalfQuotidien pointe les « germes d’un contentieux » car le mandat de Doudou Ndir, président de la Commission électorale nationale autonome (Cena), a expiré depuis « le 31 mai 2011 ». Ce qui pourrait, conclut ce journal, amener l’opposition « à remettre en cause les résultats » des urnes.

On n’en est pas encore là puisque la validation des listes dans certaines circonscriptions électorales est suspendue momentanément en raison des recours déposés par le ministère de l’Intérieur qui conteste la réhabilitation de listes de l’opposition rejetées par les autorités administratives.

« Les préfets et sous-préfets ne pouvant agir en tant qu’institution ou autorité, c’est à la hiérarchie qu’ils se sont référés pour passer à l’acte. N’ayant pas non plus une personnalité juridique pour ester en justice, c’est par le biais de l’agent judiciaire de l’Etat que le ministère de l’Intérieur a saisi la Cour suprême », précise L’Observateur.

Doudou Wade, quant à lui, n’est pas directement concerné par ces contentieux. Le candidat de la coalition Wallu Sénégal (Sauver le Sénégal, en langue wolof) est « en embuscade », selon EnQuête, pour s’asseoir sur le fauteuil de maire de Dakar.

Pour ce faire, ajoute ce quotidien, Abdoulaye Wade, chef de l’Etat du Sénégal de 2000 à 2012, est « attendu prochainement pour booster la campagne de son neveu ». Abdoulaye Diouf Sarr, ministre de la Santé et de l’Action sociale et candidat de la coalition au pouvoir Benno Bokk Yakaar (Unis par le même espoir, en langue wolof) est l’un des favoris dans la course à la mairie de la capitale.

Le Témoin s’intéresse au profil du maire sortant de Yoff. Cité par ce quotidien, Professeur Moussa Diaw, enseignant-chercheur à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis (Nord), explique qu’Abdoulaye Diouf Sarr est « l’une des personnalités les plus représentatives de la mouvance présidentielle à Dakar » là où le journaliste Ibrahima Bakhoum considère que « Barthélémy Dias peut être un vrai barrage » pour le seul candidat de Benno Bokk Yakaar dans le département de Dakar à s’être imposé lors des élections locales de 2014.

Dans Vox Populi, Moundiaye Cissé, président de l’ONG 3D, affirme que « nous allons vers des élections (avec) un enjeu stratégique global de la participation que l’Etat, les partis politiques et la société civile doivent relever ensemble ».

Enfin, Le Soleil ressuscite « Majmouth Diop (1922-2007) ». Pour le quotidien national, même si « le précurseur de la Gauche sénégalaise n’a pas eu beaucoup de victoires sur le plan électoral, il a participé à la conscientisation des masses ».

Sénégal : la presse narre les nominations dans la justice

Les quotidiens sénégalais parvenus mardi à APA sont largement revenus sur le vaste chamboulement au sein de la magistrature.« La magistrature chamboulée » titre EnQuête à sa Une. Le journal revient sur les « nouveaux visages de la juridiction de Dakar » marqués par le retour de l’ancien Procureur de la République, Ousmane Diagne, désormais nommé Procureur général de la Cour d’appel de Dakar. Un moyen pour la justice de « réconcilier » avec les citoyens s’interroge le journal.

Pour le Quotidien, c’est un « coup de balai chez Thémis » avec le départ du Procureur de la République Serigne Bassirou Guèye détaché à la Présidence et remplacé par Amady Diouf. Le cabinet du doyen des juges trouve preneur avec la nomination de Oumar Maham Diallo en remplacement de Samba Sall décédé. Le journal est aussi revenu sur le retour d’Ousmane Diagne qui prend désormais le Parquet général.

Pour le Témoin, c’est « un vaste chamboulement dans la magistrature » qui consacre la nomination d’Amady Diouf, comme nouveau procureur de la République en remplacement de l’inamovible Serigne Bassirou Guèye, qui a occupé le poste pendant huit (8) ans.

« Macky Sall secoue le temple du Thémis » indique L’AS qui revient sur les différentes nominations du Conseil. Habsatou Babou, devient présidente de la Cour d’appel de Thiès, en remplacement de Souleymane Teliko, ancien président de l’Union des magistrats du Sénégal, affecté à Tambacounda. L’ancien président de l’UMS, informe Walf Quotidien « récolte les fruits de sa témérité ». Le journal assimile en effet son déploiement à Tamba, comme « une nomination punitive ».

Le Soleil parle de « vaste mouvements à tous les niveaux » et livre les détails complets de toutes les nominations dans son édition du jour. Le retour d’Ousmane Diagne, ancien procureur sous Abdoulaye Wade au parquet général à la place de Lansana Diaby, d’Amady Diouf comme nouveau procureur de la république et d’Oumar Maham Diallo, comme nouveau doyen des juges sont les grandes décisions dans le secteur de la justice.

Pour Sud Quotidien, « Macky (Sall) rebat les cartes » lors du conseil supérieur de la magistrature avec une pluie de nominations et aussi de disponibilité accordé au directeur général de la société de transport public Dakar Dem Dikk. Oumar Boun Khatab Sylla, magistrat et engagé politiquement, bénéficie d’une disponibilité de trois ans jusqu’en 2024.

L’Observateur, se démarque avec une interview exclusive de Kabirou Mbodje, ex Pdg de Wari. Dans un entretien vérité, Kabirou Mbodje solde ses comptes et dénonce « des magouilles orchestrées par un ancien Premier ministre et son beau-frère » pour torpiller l’achat de Tigo (devenu Free) par Wari.

En Sport, Stades revient sur la soirée européenne de ce mardi en Ligue des champions. Barcelone est en position de force contre Benfica souligne le journal alors que Manchester United doit ramener un résultat à Villarreal pour sortir de la crise.

Sénégal : politique et diplomatie au menu de la presse

Les quotidiens sénégalais parvenus ce lundi à APA sont revenus sur le meeting d’investiture de Barthélémy Dias à la mairie de Dakar et la visite du Secrétaire d’Etat américain Antony Blinken.Officiellement investi candidat à la ville de Dakar, Barthélémy Dias annonce « la mort programmée de Benno Bokk Yakaar (coalition présidentielle) » informe Walf Quotidien. En plus de Barthélémy Dias, les 19 autres candidats de la coalition Yewwi Askan Wi (Libérez le peuple) des autres communes de Dakar ont été investis renchérit le journal.

Vox Populi montre un Barthélémy Dias affûté à sa Une. « Il n’y aura pas d’élection le 23 janvier 2022 » entonne M. Dias avant d’afficher sa confiance dans les colonnes du journal « ce sera une formalité, c’est le maire qui vous parle. »

Dans Le Quotidien, Barthélémy Dias lance des piques au régime de Macky Sall. « Que le monde sache que le Sénégal a tourné le dos à ce régime liberticide et dictatorial ».

L’Observateur affiche un Barthélémy Dias qui décline sa vision pour la capitale. « Il nous faut réinventer Dakar » dit-il, avant d’ajouter que « si son rêve se réalise au soir du 23 janvier, il compte travailler avec les 19 communes de Dakar sans coloration politique ».

Sud Quotidien, revient sur la grande mobilisation du dimanche 21 novembre 2021 lors du meeting d’investiture de Barthélémy Dias et indique que « Yewwi active sa task force ». Devant une foule acquise à sa cause, Barthélémy Dias « promet de relever le défi » au soir du 23 janvier 2022.

L’autre actualité phare du week-end est la visite du Secrétaire d’Etat américain à Dakar. Dans LES ECHOS, Antony Blinken vante la « démocratie » sénégalaise avant d’exhorter à « continuer à protéger les libertés et à offrir des espaces d’expression aux différentes opinions ». Son homologue Aïssata Tall Sall dans le journal L’AS soutient que « le Sénégal développe une diplomatie de souveraineté qui n’exclut la coopération avec aucun pays ».

Le quotidien national Le Soleil revient sur les retombées de la visite de Blinken à Dakar avec quatre accords signés et 580 milliards Fcfa investis par les Etats-Unis sur les infrastructures et la sécurité au Sénégal.

Affaire du viol présumé suivi de grossesse de Miss Sénégal 2020 suite et pas fin. L’Observateur informe que l’organisatrice de l’événement prise dans un tourbillon médiatique contre-attaque. Amina Badiane dépose une plainte devant le Procureur pour « dénonciations calomnieuses, mise en danger de la vie d’autrui et diffamation ».

Libération évoque de son coté la « bamboula » à la Sénégalaise des travaux d’équipement agricoles et des énergies renouvelable (Senteer) qui mouille le gérant député-maire de Keur Samba Kane, Khalil Ibrahima Fall qui serait au « cœur du scandale ».

Se basant sur un rapport, le journal évoque dans une enquête exclusive de « déclaration de chiffre d’affaires biaisée avec un différentiel de 5.638.124.269 Fcfa en partant des contrats signés, exécutés et normalement facturés, d’absence de procédures administratives et comptables et financières, du non versement de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) et de diminution considérable de l’impôt sur les sociétés.. ».

Scandale de Miss Sénégal, agriculture et religion à la Une

Les quotidiens sénégalais de ce samedi se focalisent sur les révélations de Ndèye Fatima Dione, Miss Sénégal 2020, qui dit avoir été violée, sur la campagne de commercialisation de l’arachide et sur la visite du khalife de Médina Baye à Dakar. »Scandale Miss Sénégal : Les dessous nauséabonds du show », titre EnQuête, expliquant que plusieurs ex-miss ont descendu, hier, Amina Badiane et le Comité d’organisation dans une séance de déballages.

« Polémique autour d’un scandale sexuel : Les dessous sales de Miss Sénégal. La crasse derrière les palettes. Déballage sans limites d’ex-miss », rapporte Vox Populi. 

Selon le journal, l’ONG islamique Jamra demande la dissolution du Comité d’organisation de Miss Sénégal et interpelle le Procureur, pendant que la pétition du mouvement Ladies Club Sénégal franchit la barre des 50.000 signatures.

« Affaire du viol présumé suivi de grossesse de Miss Sénégal : De mâle en pis », lit-on à la Une de L’Observateur. Selon nos confrères, il n’y avait aucune action judiciaire jusqu’à vendredi à minuit, alors qu’une rumeur faisait état d’une auto-saisine du Procureur.

« Miss Kaolack 2019 avoue sa relation avec un ministre, parle de sa grossesse et de son enfant, mais écarte le viol », poursuit L’Observateur, affichant « la face cachée d’Amina Badiane », présidente du Comité d’organisation de Miss Sénégal.

« Une mafia organisée-Agression sexuelle dans un hôtel étouffée, coups de poings entre Amina Badiane et une Miss, grossesse de Miss Kaolack 2019, démission d’un membre du Comité d’organisation la même année; la face cachée de Miss Sénégal », détaille Libération à sa Une.

Cela fait dire aux Échos qu’il y a « des révélations explosives sur un milieu vicieux ».

Sud Quotidien traite de la campagne de commercialisation de l’arachide 2021-2022 et voit « producteurs et opérateurs, dans l’expectative ». 

« Le prix du kilogramme fixé à 250 fcfa : le ouï…mais des acteurs », ajoute le journal.

« Les paysans peuvent vendre même à plus de 1000 f cfa le kg », dit dans L’As, le professeur Moussa Baldé, ministre de l’Agriculture.

« Production agricole 2021-2022 : Baisse sur toutes les spéculations : Péril en la demeure », titre L’Info, révélant que les résultats prévisionnels sont estimés à 3.735.753 tonnes, soit une baisse de 3%.

« Enseignement supérieur : Ucad et Ugb hors du top 30 des meilleures universités africaines », écrit Walf Quotidien à sa Une.

Ce journal revient également sur la visite du khalife du 5e Médina Baye à Dakar, notant : « Cheikh Mahi Niass, l’humilité au califat ».

« Discours très attendu du khalife de Médina Baye hier : Cheikh Makhi Niass sermonne la classe politique », renchérit Les Échos.

S’intéressant au nano crédit de la Délégation à l’entreprenariat rapide (DER) des jeunes et des femmes, Le Soleil constate qu’au quartier de Yoff, à Dakar, « les femmes se frottent les mains ».

Le scandale miss Sénégal 2020 en vedette dans la presse

Les quotidiens sénégalais parvenus vendredi à APA traitent principalement de la polémique née des accusations de viol suivi de grossesse portées par la miss Sénégal 2020, Ndèye Fatima Dione.« Le label +miss Sénégal+ se démaquille », indique Walf Quotidien là où EnQuête souligne qu’il s’agit d’une « sale affaire ». En effet, la miss Sénégal 2020, Ndèye Fatima Dione, indique avoir été « violée » et qu’elle est mère d’un garçon de cinq mois dont elle ignore le père. D’après le journal, elle accuse le comité d’organisation de miss Sénégal de son viol suivi de grossesse.

Mais pour Amina Badiane, présidente de ce comité, « ses accusations ne sont pas fondées, car, si on te viole, c’est que tu l’as cherché ». Depuis cette sortie, elle est accusée de faire « l’apologie du viol », faisant que « l’auto-saisine du parquet se dessine », selon Libération.

En revanche, L’Observateur pointe « le +Je+ de cache-cache de miss 2020 » après son accusation de viol suivi de grossesse. Evoquant « les incohérences d’un récit double » et « la grosse bourde de Amina Badiane sur le viol », le journal se demande s’il s’agit d’une « omission volontaire ou oubli de la chronologie des évènements ».

Prenant prétexte de cette affaire, Vox Populi décrit « l’envers glauque du monde des reines de beauté » là où Le Quotidien présente le « Miss Sénégal 2020 dans un défilé de polémiques ».

Sur un autre sujet, l’ancienne présidente du Conseil économique, social et environnemental (CESE), Aminata Touré, appelle dans L’AS à « arrêter de jouer avec le feu ». Pour elle, « la politique, ce n’est pas le concours général d’invectives », ajoutant que « l’opposant Macky Sall n’a jamais proféré des propos déplacés ».

Ainsi, Sud Quotidien indique que « la société civile (entre) en action » pour la croisade contre la violence pré et post-électorale.

Le Quotidien titre sur « un autre cas », en l’occurrence le recours contre la candidature du magistrat Amadou Lamine Dieng, candidat aux élections locales de janvier prochain. Pour le journal, la Cour d’Appel de Kaolack (centre) est « saisie » là où l’autre magistrat Cheikh Issa Sall, candidat à la mairie de Mbour, est « entendu aujourd’hui ».

Sur l’élevage, le quotidien national Le Soleil souligne que « le premier recensement du cheptel (sera) bientôt lancé ».

En football, le quotidien Stades note que « le détonateur » Ismaila Sarr, deuxième joueur le plus décisif sous le sélectionneur Aliou Cissé, est le « fidèle lieutenant de Mané » en équipe nationale du Sénégal.

Sénégal: le « bras de fer » police-opposition en vedette dans la presse

Les quotidiens sénégalais parvenus jeudi à APA traitent d’une diversité de sujets dominés par les arrestations et libérations d’opposants candidats aux élections locales du 23 janvier 2022.Le Quotidien se fait l’écho des « bruits de campagne » suite à la libération de Barthélémy Dias, candidat de la coalition de l’opposition Yewwi Askan Wi (libérer le peuple en wolof) pour la mairie de Dakar.

Interpellé quelques heures hier  par la police, il s’apprêtait à faire une randonnée pour rencontrer de potentiels électeurs dans la capitale.  « J’ai le droit de me déplacer où je veux », a-t-il déclaré, avant d’être soutenu par sa coalition qui « demande à ses mandataires de se tenir prêts ».

« YAW engage le bras de fer avec le préfet » de Dakar, souligne Vox Populi. « On a un calendrier établi qu’on va exécuter. On est très déterminés à faire face », a indiqué le mandataire national de cette coalition, Déthié Fall.

Toutefois, dans le même journal, « Barth Dias renonce à défier le commissaire de Dieuppeul », estimant qu’il est « un homme de paix ». Par ricochet, il annonce la suspension de ses « dox mbokk » (aller à la rencontre des proches) « pour ne pas créer de tension ».

Analysant cette situation, le Témoin indique que « la Police et le Préfet +votent+ Barthélémy » Dias pour l’élection de la mairie de Dakar. Parce qu’en multipliant les arrestations du principal candidat de l’opposition à la ville de Dakar ainsi que les interdictions à son encontre, ces deux gardiens de l’ordre public lui « ouvrent un large boulevard ».

De son côté, Walf Quotidien voit en ces arrestations et libérations d’opposants que le ministre de l’Intérieur « Antoine Diome perd son sang froid ». En revanche, « une vraie démocratie a davantage besoin d’oxygène que de lacrymogènes », estime dans Sud Quotidien Abdou Aziz Tall, ancien ministre et directeur de cabinet du président Abdoulaye Wade. 

Sous le titre « Un style et des convictions fortes », le quotidien national Le Soleil publie l’entretien exclusif que lui a accordé Cheikh Mouhamadou Mahi Ibrahima Niass, khalife général de la Fayda Tidianiya. « Je ne me considère pas comme un khalife, je suis un Khadim (serviteur). La question politique ne doit pas rythmer la vie des Sénégalais », a-t-il déclaré entre autres morceaux choisis.

Sur un autre sujet, EnQuête s’intéresse aux mauvais résultats au concours CAMES 2021, sous le titre évocateur : « Peur sur l’université ». Les résultats de cette année sont « catastrophiques ». Toutefois, « les dames sauvent l’honneur dont la major Angélique Ngaha de l’université de Bambey (centre) », rapporte le quotidien.

Ainsi, « il faut améliorer l’environnement (universitaire), en mettant les collègues dans des conditions de performance », a plaidé le secrétaire général du Syndicat autonome de l’enseignement supérieur (Saes), Malick Fall.

Sénégal: cherté du loyer et Locales 2022 au menu de la presse

Les quotidiens sénégalais parvenus mardi à APA traitent principalement des mesures annoncées par le ministère du Commerce pour la baisse des prix du loyer et les recours de l’opposition en cassation après le rejet de certaines de ses listes pour les prochaines élections locales.« Application de la loi sur la baisse du loyer : l’Etat avoue son échec », titre Sud Quotidien, soulignant que ministère du Commerce et acteurs « préconisent un observateur » pour le secteur.

L’AS fait le « diagnostic d’un secteur hors de contrôle » et liste un nombre de maux comme la non application des textes, les charges exorbitantes des bailleurs, l’absence d’accompagnement.

Ainsi, parmi « les mesures fortes de la réunion sur le loyer » organisée hier par le ministère du Commerce, Vox Populi note qu’il a été annoncé la création d’un observatoire, la limitation de la caution à deux mois, l’enregistrement des contrats et la réglementation de l’activité des agences, entre autres.

Pour sa part, Walf Quotidien lance une « alerte sur le coût de la vie » et indique que « le pire est à venir ».

Sur les élections locales du 23 janvier 2022, le journal souligne que « l’opposition affûte ses armes » après le rejet des listes des coalitions Yewwi, Wallu et Geum Sa Bopp. Sous le titre « les Locales en cassation », L’Observateur note une « veillée d’armes au sein de l’administration territoriale » et se fait l’écho des propos des préfets de Pikine, Kaolack et Vélingara.

Dans Vox Populi, le préfet de Kaolack « s’indigne » après les attaques des opposants : « Nous ne sommes pas des anges, pas des esprits supérieurs ; Pourquoi dans le code on aménage des dispositions autour du contentieux ? ».

Malgré les critiques, le ministre de l’Intérieur « Antoine Diome encense gouverneurs, préfets et sous-préfets » dans ce quotidien. Il loue le « travail exemplaire » de « l’épine dorsale de la République », le « dévouement et engagement au service exclusif de l’Etat » de ces « fonctionnaires émérites et piliers de l’action publique ».

Sur un autre sujet, le quotidien national Le Soleil indique que « Macky Sall va envoyer 15 professeurs de médecine et docteurs ».

EnQuête s’entretient pour sa part avec le lauréat du Goncourt 2021, le Sénégalais Mohamed Mbougar Sarr. Son livre « La plus secrète mémoire des hommes » (Jimsaan et Philippe Rey), publié en 2021, a été accueilli diversement dans son pays au regard de la manière qu’il a abordée certains thèmes liés à l’homosexualité et d’autres tabous.

Cependant, « chacun est libre de penser ce qu’il veut de moi ou (…) de mes romans » parce qu’un « écrivain ne doit pas trop s’expliquer », a-t-il répondu dans le journal.

Sénégal : Macky Sall et ses opposants en vedette dans la presse

Les quotidiens sénégalais parvenus lundi à APA titrent principalement sur le durcissement du discours politique entre le chef de l’Etat Macky Sall et ses opposants.« L’opposition s’indigne », titre Le Quotidien à propos de la sortie de Macky Sall à Paris, disant que « personne ne peut l’intimider », des propos vraisemblablement adressés à ses opposants après les récentes et brèves manifestations suite à la convocation du maire Barthélémy Dias au tribunal.

Ainsi pour Ousmane Sonko, « Macky a peur ». « Le tigre ne crie pas sa tigritude », indique Abdoul Mbaye là où Bougane Guèye Dany estime qu’il « devrait faire preuve d’humilité ». « L’opposition tacle (donc) sévèrement le patron de Benno » Bokk Yakaar (unis pour un même espoir en wolof) après sa sortie musclée dans la capitale française sur les manifestations, note Walf Quotidien là où Vox Populi indique qu’il s’agit d’un « tir groupé de l’opposition ».

EnQuête évoque « l’équilibre de la terreur » entre le président Macky Sall et ses opposants. Le journal interroge plusieurs analystes dont le professeur Moussa Diaw qui estime que « l’opposition est dans son jeu. Le président n’a pas besoin de dire qu’il détient la force ».

Sur les élections locales du 23 janvier 2022, Walf Quotidien place « Macky entre dédit et aveu d’impuissance » après avoir déclaré également à Paris qu’il a autorisé la création de listes parallèles dans Benno. « J’ai autorisé des listes parallèles dans certaines zones pour éviter la dispersion des voix », souligne-t-il dans Sud Quotidien qui note que « Macky Sall sort du bois ».

De toute façon, « à la sortie des Locales, l’opposition sera davantage divisée et affaiblie », a soutenu dans Vox Populi le maire de Ndioum (nord) et ministre de l’Enseignement supérieur, Cheikh Oumar Anne.

Dans le quotidien national Le Soleil, Macky Sall dit aux cadres sénégalais en France que « le Sénégal a besoin de l’expertise de sa diaspora ».

Sur un autre sujet, L’AS se fait l’écho du taux de prévalence du diabète et rapporte que « Saint-Louis bat le sinistre record ». Le journal note que « plus de 10 % de la population sont diabétiques » tandis qu’en Afrique, « 70 % des malades ignorent qu’ils ont le diabète ».

L’Observateur titre sur l’effectif carcéral et les conditions de détention : « C’est juste inhumain ». Le journal présente comme suit « les chiffres du scandale » dans les prisons sénégalaises : 10.352 détenus pour une capacité d’accueil de 4924 et 1,5 m2 d’espace de vie, 1150 FCFA de ration journalière.

L’Observateur termine sur une note moins triste, en football, avec la fin de parcours des Lions dans les éliminatoires de la Coupe du monde Qatar 2022. Vainqueurs (2-0) dimanche soir du Congo, les partenaires du capitaine Kalidou Koulibaly ont consolidé leur place de leader en obtenant 16 points sur 18 possibles dans leur poule. Ils attendent maintenant de connaître leur adversaire pour le match de barrage dont le vainqueur sera directement qualifié à cette compétition mondiale.

« On gagne de la confiance en direction de la CAN » prévue en janvier prochain au Cameroun, se réjouit le défenseur de Naples (série A italienne) dans Stades. Le journal sportif constate que les protégés d’Aliou Cissé, « suspendu » pour ce match, ont terminé « une Der tout en maîtrise ».