Sénégal : politique et élevage au menu des journaux

Les quotidiens sénégalais parvenus ce lundi à APA traitent d’une diversité de sujets allant de la politique à la journée de l’élevage.La restauration du poste de Premier ministre continue d’alimenter les quotidiens sénégalais. Dans Sud Quotidien, le président du groupe parlementaire de la majorité Benno Bokk Yakaar (ensemble pour l’espoir) y voit deux « impératifs » : « la forme de gouvernance appliquée au Sénégal et le souci de donner au Parlement la possibilité de procéder aux évaluations des politiques publiques ».

Pendant ce temps, l’opposant Ousmane Sonko, dans le même journal, « suspecte Macky Sall d’envisager cette option afin d’organiser les législatives anticipées ».

Pour Vox Populi, le retour du poste de PM va entraîner de nouveau une « requalification » des rapports entre l’exécutif et le législatif car « au moins 25 articles de la Constitution seront touchés. »

Pour l’ancien Premier ministre Abdoul Mbaye repris par Le Quotidien, « Macky Sall veut faire porter son échec au futur PM ». En tout état de cause rappelle le journal, le projet de loi passera en plénière le 10 décembre prochain.

La presse est revenue aussi sur la journée de l’élevage célébrée ce week-end à Dahra. Le Soleil parle de « belles promesses de Dahra Djolof » puisque huit (8) milliards seront investis dans le secteur en 2022 avec une subvention de 50% sur les importations de génisses et une accentuation de la lutte contre le vol de bétail annonce Macky Sall. 

Macky Sall « dope » les acteurs de l’élevage indique L’AS. A Dahra, Macky Sall a exprimé « sa détermination à moderniser le secteur pour permettre au pays d’atteindre l’autosuffisance alimentaire ».

Walf Quotidien revient sur l’audience « polémique » accordée par le président de la République à Djibril Ngom, ex mandataire Yewwi Askan Wi (Libérez le peuple, opposition) qui avait fui avec les listes d’investitures de cette coalition. Le journal parle d’une « audience qui vire scandale d’Etat » et une « prime aux transhumants ».

L’Observateur donne la parole au Professeur Moussa Seydi qui parle du nouveau variant de la covid-19 « Omicron ». Selon le chef des maladies infectieuses et tropicales de l’hôpital Fann, « le nombre de mutations et leur siège font suspecter des conséquences graves ».

Libération réalise une enquête sur le contrat d’affermage liant Sen’eau et l’Etat du Sénégal. En plus de la mauvaise qualité de l’eau, le journal parle de « cafouillages dans la distribution, d’absence d’investissements et cachotteries dans l’actionnariat ». Une grosse nébuleuse qui fait dire au journal que la nouvelle société qui exploite l’eau est « tout simplement un scandale ».

En sport, l’identité du ballon d’or 2021 sera connu ce lundi à 19h30. Lionel Messi, Robert Lewandowski et Karim Benzema sont les principaux prétendants selon le quotidien sportif Stades. Pour Lionel Messi, déjà sextuple vainqueur, record absolu, ce sera l’occasion de glaner un septième trophée à 34 ans.

Sénégal : le débat sur la restauration du poste de PM à la Une

Les quotidiens sénégalais parvenus vendredi à APA alimentent le débat sur la restauration du poste de Premier ministre.Primature, « le casting est lancé » titre Walf Quotidien à sa Une. Le journal donne les profils et les noms qui se dégagent avec les photos d’Amadou Bâ, Aminata Touré, Mouhamadou Makhtar Cissé à l’intérieur du journal.

Pour EnQuête, Macky Sall s’est lancé dans des « calculs » en restaurant le poste de Premier ministre. Ismaïla Madior Fall dans le même journal, estime que « tout ne doit pas tomber sur le président, il doit y avoir une sorte de fusible ». Abdoulaye Cissé, journaliste chroniqueur soutient de son coté, qu’en décidant de supprimer le poste en 2019, « Macky Sall visait à brimer les appétits autour de sa succession ».

Seydou Guèye dans Vox Populi donne les vraies raisons de la résurrection du poste de Premier ministre avec comme argument l’agenda « surbooké » du président. Un argument battu en brèche par Moussa Taye, conseiller politique et porte-parole de l’opposant de Khalifa Sall qui parle « d’errance politique » en évoquant ce rétropédalage

L’Alliance pour la République et le Gouvernement assurent le service après-vente (SAV) après la restauration du poste de Premier ministre indique L’AS. Pendant que l’APR bénit la mesure, Oumar Guèye, porte-parole du gouvernement, soutient qu’il n’y pas point de tâtonnement.

L’Observateur pour sa part consacre un dossier sur le « futur PM ». Un aperçu du profil est décliné dans les colonnes du journal qui peint le futur Premier ministre comme un « homme consensuel, transversal et politique ». Macky Sall a désormais le choix entre nommer le futur PM avant les élections locales du 23 janvier ou après ces joutes.

Pour Le Quotidien, la « pression (est) maximale » sur les potentiels successeurs. Le journal estime que Macky Sall met une pression sur son candidat à la ville de Dakar pour les Locales, Abdoulaye Diouf Sarr. Une défaite rebattra les cartes et Macky Sall cherchera d’autres profils pour l’emploi.

Sud Quotidien donne la parole aux « droits-de-l’hommiste en mode procès » sur les dernières décisions du conseil supérieur de la magistrature. Seydi Gassama, directeur exécutif international Sénégal estime que la « justice n’est pas une réalité au Sénégal aujourd’hui ». Son collègue, Alassane Seck, secrétaire exécutif de la Ligue sénégalais des droits de l’homme (LSDH) embouche la même trompette : « la justice n’est pas indépendante ».

Dans Le Soleil, il est question de justice mais pour les femmes. « Que cesse la loi du silence » lance le président Mack Sall sur les violences faites aux filles et femmes. Selon le président de la République présent à Kinshasa sur la première conférence des chefs d’Etat sur la « masculinité positive », « il n’est pas acceptable que la moitié de l’humanité continue de subir de tels traitements au 21ème siècle »

Stades fait un focus sur le portier des Lions du Sénégal. Entre racisme, manque de respect, injustice, le journal met en lumière Edouard Mendy de Chelsea, des « gants qui dérangent en Europe ».

Sénégal : le retour du poste de Premier ministre à la Une

Les quotidiens sénégalais parvenus jeudi à APA, sont largement revenus sur la restauration annoncée du poste de Premier ministre lors du conseil des ministres mercredi.« Macky Sall rétablit le poste de Premier ministre en fast track (en procédure accélérée) » titre L’AS. Le journal parle d’un « rétropédalage institutionnel après la suppression du poste de 2019».

Pour Le Quotidien, « Macky Sall retourne en arrière » en restaurant le poste de Premier ministre. Un projet de loi a été adopté hier (mercredi) en conseil des ministres et sera soumis à l’Assemblée nationale.

Face à l’échec du fast track, Macky Sall annonce le retour du poste de PM titre le Témoin. Le journal raille le « un pas en avant, deux pas en arrière » de Macky Sall. Une décision qui fait dire à EnQuête que les « pressions de la realpolitik » ont eu raison de Maky Sall. La suppression du poste du Premier ministre, ajoute le journal, était une « mauvaise décision et le Président s’en est rendu compte ».

Alors « pourquoi Macky déterre le poste de Premier ministre » s’interroge Vox Populi. Avec ce projet de révision de la Constitution, le chef de l’Etat veut se « décharger de ses pouvoirs pour ne plus avoir à incarner à lui tout seul l’exécutif », renseigne le journal.

Ainsi Sud Quotidien explique qu’en réintroduisant le poste de PM, « Macky (Sall) remet son fusible ». A deux ans de la présidentielle de 2024, « les supputations vont encore aller bon train sur la succession de Macky Sall qui se refugie dans son « ni oui, ni non ».

Walf Quotidien constate un virage à 180 degrés de « Macky Sall (qui) fait preuve d’un aveu d’échec ». Ce revirement renseigne le canard « sur la précipitation dans la prise de décisions à fortes implications politico-institutionnelles ».

Supprimé en 2019, « vers un retour du poste de Premier ministre » annonce Le Soleil avec une révision en vue de la Constitution. Pour L’Observateur, « Macky Sall casse son je » en restaurant le poste de PM. Le journal revient sur les raisons invoquées pour la restauration du poste avec un agenda surtout diplomatique chargé du président à cumuler avec le quotidien du gouvernement.

Cette décision devrait entraîner dans un proche avenir la dissolution du gouvernement selon le Professeur de droit constitutionnel Ismaïla Madior Fall, ancien ministre de la Justice. Ce dernier, dans les colonnes de L’Observateur soutient qu’il « faudra nommer un nouveau gouvernement si le poste de Premier ministre réintégre le dispositif constitutionnel».

La presse est aussi revenue sur la conférence de presse d’Ousmane Sonko, leader du parti Pastef. Dans Vox Populi, le leader de l’opposition assène ses vérités, « Macky Sall devra s’abstenir de poser des actes irréparables dont les conséquences seront incalculables lui mêmes ».

Sud Quotidien informe qu’Ousmane Sonko refuse de signer la « charte de la non-violence ». Le leader du Pastef estime que les « Imams initiateurs de la charte n’ont aucun pouvoir sur Macky Sall qui n’écoute même pas les khalifes généraux ».

En sport, Stades revient sur la grave blessure de l’international sénégalais Krépin Diatta, sociétaire de l’AS Monaco. Le journal touché aux ligaments du genou est « forfait pour les barrages du Mondial 2022 et la CAN 2022 au Cameroun ».

La politique, sujet dominant dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus mercredi à APA, traitent principalement de la marche vers les élections locales du 23 janvier 2022.À deux mois du rendez-vous, L’AS indique que le « spectre des émeutes de mars » plane sur le Sénégal. C’est pourquoi, souligne ce journal, les « appels à la paix » se multiplient.

Ces joutes électorales sont « sous haute tension » à en croire Sud Quotidien. Dans les colonnes de ce journal, Alioune Tine, président et fondateur du think-tank Afrikajom Center, déclare que « certains leaders (politiques) pensent à tort ou à raison que seul l’équilibre de la peur peut les sauver ».

Poursuivant dans Sud Quotidien, l’ancien président de la Rencontre africaine pour la défense des droits de l’Homme (Raddho) estime que le chef de l’Etat « doit prendre les initiatives politiques audacieuses allant dans le sens d’assurer la neutralité de l’administration, de la justice et des organes de régulation des élections, et l’opposition doit s’abstenir d’appeler à la violence ».

Justement, Le Quotidien annonce que la coalition de l’opposition Yewwi Askan Wi (Libérer le peuple, en langue wolof) « reçoit aujourd’hui » le Cadre unitaire de l’Islam (Cudis), porteur d’une charte de non-violence.

De son côté, WalfQuotidien pointe les « germes d’un contentieux » car le mandat de Doudou Ndir, président de la Commission électorale nationale autonome (Cena), a expiré depuis « le 31 mai 2011 ». Ce qui pourrait, conclut ce journal, amener l’opposition « à remettre en cause les résultats » des urnes.

On n’en est pas encore là puisque la validation des listes dans certaines circonscriptions électorales est suspendue momentanément en raison des recours déposés par le ministère de l’Intérieur qui conteste la réhabilitation de listes de l’opposition rejetées par les autorités administratives.

« Les préfets et sous-préfets ne pouvant agir en tant qu’institution ou autorité, c’est à la hiérarchie qu’ils se sont référés pour passer à l’acte. N’ayant pas non plus une personnalité juridique pour ester en justice, c’est par le biais de l’agent judiciaire de l’Etat que le ministère de l’Intérieur a saisi la Cour suprême », précise L’Observateur.

Doudou Wade, quant à lui, n’est pas directement concerné par ces contentieux. Le candidat de la coalition Wallu Sénégal (Sauver le Sénégal, en langue wolof) est « en embuscade », selon EnQuête, pour s’asseoir sur le fauteuil de maire de Dakar.

Pour ce faire, ajoute ce quotidien, Abdoulaye Wade, chef de l’Etat du Sénégal de 2000 à 2012, est « attendu prochainement pour booster la campagne de son neveu ». Abdoulaye Diouf Sarr, ministre de la Santé et de l’Action sociale et candidat de la coalition au pouvoir Benno Bokk Yakaar (Unis par le même espoir, en langue wolof) est l’un des favoris dans la course à la mairie de la capitale.

Le Témoin s’intéresse au profil du maire sortant de Yoff. Cité par ce quotidien, Professeur Moussa Diaw, enseignant-chercheur à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis (Nord), explique qu’Abdoulaye Diouf Sarr est « l’une des personnalités les plus représentatives de la mouvance présidentielle à Dakar » là où le journaliste Ibrahima Bakhoum considère que « Barthélémy Dias peut être un vrai barrage » pour le seul candidat de Benno Bokk Yakaar dans le département de Dakar à s’être imposé lors des élections locales de 2014.

Dans Vox Populi, Moundiaye Cissé, président de l’ONG 3D, affirme que « nous allons vers des élections (avec) un enjeu stratégique global de la participation que l’Etat, les partis politiques et la société civile doivent relever ensemble ».

Enfin, Le Soleil ressuscite « Majmouth Diop (1922-2007) ». Pour le quotidien national, même si « le précurseur de la Gauche sénégalaise n’a pas eu beaucoup de victoires sur le plan électoral, il a participé à la conscientisation des masses ».

Sénégal : la presse narre les nominations dans la justice

Les quotidiens sénégalais parvenus mardi à APA sont largement revenus sur le vaste chamboulement au sein de la magistrature.« La magistrature chamboulée » titre EnQuête à sa Une. Le journal revient sur les « nouveaux visages de la juridiction de Dakar » marqués par le retour de l’ancien Procureur de la République, Ousmane Diagne, désormais nommé Procureur général de la Cour d’appel de Dakar. Un moyen pour la justice de « réconcilier » avec les citoyens s’interroge le journal.

Pour le Quotidien, c’est un « coup de balai chez Thémis » avec le départ du Procureur de la République Serigne Bassirou Guèye détaché à la Présidence et remplacé par Amady Diouf. Le cabinet du doyen des juges trouve preneur avec la nomination de Oumar Maham Diallo en remplacement de Samba Sall décédé. Le journal est aussi revenu sur le retour d’Ousmane Diagne qui prend désormais le Parquet général.

Pour le Témoin, c’est « un vaste chamboulement dans la magistrature » qui consacre la nomination d’Amady Diouf, comme nouveau procureur de la République en remplacement de l’inamovible Serigne Bassirou Guèye, qui a occupé le poste pendant huit (8) ans.

« Macky Sall secoue le temple du Thémis » indique L’AS qui revient sur les différentes nominations du Conseil. Habsatou Babou, devient présidente de la Cour d’appel de Thiès, en remplacement de Souleymane Teliko, ancien président de l’Union des magistrats du Sénégal, affecté à Tambacounda. L’ancien président de l’UMS, informe Walf Quotidien « récolte les fruits de sa témérité ». Le journal assimile en effet son déploiement à Tamba, comme « une nomination punitive ».

Le Soleil parle de « vaste mouvements à tous les niveaux » et livre les détails complets de toutes les nominations dans son édition du jour. Le retour d’Ousmane Diagne, ancien procureur sous Abdoulaye Wade au parquet général à la place de Lansana Diaby, d’Amady Diouf comme nouveau procureur de la république et d’Oumar Maham Diallo, comme nouveau doyen des juges sont les grandes décisions dans le secteur de la justice.

Pour Sud Quotidien, « Macky (Sall) rebat les cartes » lors du conseil supérieur de la magistrature avec une pluie de nominations et aussi de disponibilité accordé au directeur général de la société de transport public Dakar Dem Dikk. Oumar Boun Khatab Sylla, magistrat et engagé politiquement, bénéficie d’une disponibilité de trois ans jusqu’en 2024.

L’Observateur, se démarque avec une interview exclusive de Kabirou Mbodje, ex Pdg de Wari. Dans un entretien vérité, Kabirou Mbodje solde ses comptes et dénonce « des magouilles orchestrées par un ancien Premier ministre et son beau-frère » pour torpiller l’achat de Tigo (devenu Free) par Wari.

En Sport, Stades revient sur la soirée européenne de ce mardi en Ligue des champions. Barcelone est en position de force contre Benfica souligne le journal alors que Manchester United doit ramener un résultat à Villarreal pour sortir de la crise.

Sénégal : politique et diplomatie au menu de la presse

Les quotidiens sénégalais parvenus ce lundi à APA sont revenus sur le meeting d’investiture de Barthélémy Dias à la mairie de Dakar et la visite du Secrétaire d’Etat américain Antony Blinken.Officiellement investi candidat à la ville de Dakar, Barthélémy Dias annonce « la mort programmée de Benno Bokk Yakaar (coalition présidentielle) » informe Walf Quotidien. En plus de Barthélémy Dias, les 19 autres candidats de la coalition Yewwi Askan Wi (Libérez le peuple) des autres communes de Dakar ont été investis renchérit le journal.

Vox Populi montre un Barthélémy Dias affûté à sa Une. « Il n’y aura pas d’élection le 23 janvier 2022 » entonne M. Dias avant d’afficher sa confiance dans les colonnes du journal « ce sera une formalité, c’est le maire qui vous parle. »

Dans Le Quotidien, Barthélémy Dias lance des piques au régime de Macky Sall. « Que le monde sache que le Sénégal a tourné le dos à ce régime liberticide et dictatorial ».

L’Observateur affiche un Barthélémy Dias qui décline sa vision pour la capitale. « Il nous faut réinventer Dakar » dit-il, avant d’ajouter que « si son rêve se réalise au soir du 23 janvier, il compte travailler avec les 19 communes de Dakar sans coloration politique ».

Sud Quotidien, revient sur la grande mobilisation du dimanche 21 novembre 2021 lors du meeting d’investiture de Barthélémy Dias et indique que « Yewwi active sa task force ». Devant une foule acquise à sa cause, Barthélémy Dias « promet de relever le défi » au soir du 23 janvier 2022.

L’autre actualité phare du week-end est la visite du Secrétaire d’Etat américain à Dakar. Dans LES ECHOS, Antony Blinken vante la « démocratie » sénégalaise avant d’exhorter à « continuer à protéger les libertés et à offrir des espaces d’expression aux différentes opinions ». Son homologue Aïssata Tall Sall dans le journal L’AS soutient que « le Sénégal développe une diplomatie de souveraineté qui n’exclut la coopération avec aucun pays ».

Le quotidien national Le Soleil revient sur les retombées de la visite de Blinken à Dakar avec quatre accords signés et 580 milliards Fcfa investis par les Etats-Unis sur les infrastructures et la sécurité au Sénégal.

Affaire du viol présumé suivi de grossesse de Miss Sénégal 2020 suite et pas fin. L’Observateur informe que l’organisatrice de l’événement prise dans un tourbillon médiatique contre-attaque. Amina Badiane dépose une plainte devant le Procureur pour « dénonciations calomnieuses, mise en danger de la vie d’autrui et diffamation ».

Libération évoque de son coté la « bamboula » à la Sénégalaise des travaux d’équipement agricoles et des énergies renouvelable (Senteer) qui mouille le gérant député-maire de Keur Samba Kane, Khalil Ibrahima Fall qui serait au « cœur du scandale ».

Se basant sur un rapport, le journal évoque dans une enquête exclusive de « déclaration de chiffre d’affaires biaisée avec un différentiel de 5.638.124.269 Fcfa en partant des contrats signés, exécutés et normalement facturés, d’absence de procédures administratives et comptables et financières, du non versement de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) et de diminution considérable de l’impôt sur les sociétés.. ».

Le scandale miss Sénégal 2020 en vedette dans la presse

Les quotidiens sénégalais parvenus vendredi à APA traitent principalement de la polémique née des accusations de viol suivi de grossesse portées par la miss Sénégal 2020, Ndèye Fatima Dione.« Le label +miss Sénégal+ se démaquille », indique Walf Quotidien là où EnQuête souligne qu’il s’agit d’une « sale affaire ». En effet, la miss Sénégal 2020, Ndèye Fatima Dione, indique avoir été « violée » et qu’elle est mère d’un garçon de cinq mois dont elle ignore le père. D’après le journal, elle accuse le comité d’organisation de miss Sénégal de son viol suivi de grossesse.

Mais pour Amina Badiane, présidente de ce comité, « ses accusations ne sont pas fondées, car, si on te viole, c’est que tu l’as cherché ». Depuis cette sortie, elle est accusée de faire « l’apologie du viol », faisant que « l’auto-saisine du parquet se dessine », selon Libération.

En revanche, L’Observateur pointe « le +Je+ de cache-cache de miss 2020 » après son accusation de viol suivi de grossesse. Evoquant « les incohérences d’un récit double » et « la grosse bourde de Amina Badiane sur le viol », le journal se demande s’il s’agit d’une « omission volontaire ou oubli de la chronologie des évènements ».

Prenant prétexte de cette affaire, Vox Populi décrit « l’envers glauque du monde des reines de beauté » là où Le Quotidien présente le « Miss Sénégal 2020 dans un défilé de polémiques ».

Sur un autre sujet, l’ancienne présidente du Conseil économique, social et environnemental (CESE), Aminata Touré, appelle dans L’AS à « arrêter de jouer avec le feu ». Pour elle, « la politique, ce n’est pas le concours général d’invectives », ajoutant que « l’opposant Macky Sall n’a jamais proféré des propos déplacés ».

Ainsi, Sud Quotidien indique que « la société civile (entre) en action » pour la croisade contre la violence pré et post-électorale.

Le Quotidien titre sur « un autre cas », en l’occurrence le recours contre la candidature du magistrat Amadou Lamine Dieng, candidat aux élections locales de janvier prochain. Pour le journal, la Cour d’Appel de Kaolack (centre) est « saisie » là où l’autre magistrat Cheikh Issa Sall, candidat à la mairie de Mbour, est « entendu aujourd’hui ».

Sur l’élevage, le quotidien national Le Soleil souligne que « le premier recensement du cheptel (sera) bientôt lancé ».

En football, le quotidien Stades note que « le détonateur » Ismaila Sarr, deuxième joueur le plus décisif sous le sélectionneur Aliou Cissé, est le « fidèle lieutenant de Mané » en équipe nationale du Sénégal.

Sénégal: le « bras de fer » police-opposition en vedette dans la presse

Les quotidiens sénégalais parvenus jeudi à APA traitent d’une diversité de sujets dominés par les arrestations et libérations d’opposants candidats aux élections locales du 23 janvier 2022.Le Quotidien se fait l’écho des « bruits de campagne » suite à la libération de Barthélémy Dias, candidat de la coalition de l’opposition Yewwi Askan Wi (libérer le peuple en wolof) pour la mairie de Dakar.

Interpellé quelques heures hier  par la police, il s’apprêtait à faire une randonnée pour rencontrer de potentiels électeurs dans la capitale.  « J’ai le droit de me déplacer où je veux », a-t-il déclaré, avant d’être soutenu par sa coalition qui « demande à ses mandataires de se tenir prêts ».

« YAW engage le bras de fer avec le préfet » de Dakar, souligne Vox Populi. « On a un calendrier établi qu’on va exécuter. On est très déterminés à faire face », a indiqué le mandataire national de cette coalition, Déthié Fall.

Toutefois, dans le même journal, « Barth Dias renonce à défier le commissaire de Dieuppeul », estimant qu’il est « un homme de paix ». Par ricochet, il annonce la suspension de ses « dox mbokk » (aller à la rencontre des proches) « pour ne pas créer de tension ».

Analysant cette situation, le Témoin indique que « la Police et le Préfet +votent+ Barthélémy » Dias pour l’élection de la mairie de Dakar. Parce qu’en multipliant les arrestations du principal candidat de l’opposition à la ville de Dakar ainsi que les interdictions à son encontre, ces deux gardiens de l’ordre public lui « ouvrent un large boulevard ».

De son côté, Walf Quotidien voit en ces arrestations et libérations d’opposants que le ministre de l’Intérieur « Antoine Diome perd son sang froid ». En revanche, « une vraie démocratie a davantage besoin d’oxygène que de lacrymogènes », estime dans Sud Quotidien Abdou Aziz Tall, ancien ministre et directeur de cabinet du président Abdoulaye Wade. 

Sous le titre « Un style et des convictions fortes », le quotidien national Le Soleil publie l’entretien exclusif que lui a accordé Cheikh Mouhamadou Mahi Ibrahima Niass, khalife général de la Fayda Tidianiya. « Je ne me considère pas comme un khalife, je suis un Khadim (serviteur). La question politique ne doit pas rythmer la vie des Sénégalais », a-t-il déclaré entre autres morceaux choisis.

Sur un autre sujet, EnQuête s’intéresse aux mauvais résultats au concours CAMES 2021, sous le titre évocateur : « Peur sur l’université ». Les résultats de cette année sont « catastrophiques ». Toutefois, « les dames sauvent l’honneur dont la major Angélique Ngaha de l’université de Bambey (centre) », rapporte le quotidien.

Ainsi, « il faut améliorer l’environnement (universitaire), en mettant les collègues dans des conditions de performance », a plaidé le secrétaire général du Syndicat autonome de l’enseignement supérieur (Saes), Malick Fall.

Sénégal: cherté du loyer et Locales 2022 au menu de la presse

Les quotidiens sénégalais parvenus mardi à APA traitent principalement des mesures annoncées par le ministère du Commerce pour la baisse des prix du loyer et les recours de l’opposition en cassation après le rejet de certaines de ses listes pour les prochaines élections locales.« Application de la loi sur la baisse du loyer : l’Etat avoue son échec », titre Sud Quotidien, soulignant que ministère du Commerce et acteurs « préconisent un observateur » pour le secteur.

L’AS fait le « diagnostic d’un secteur hors de contrôle » et liste un nombre de maux comme la non application des textes, les charges exorbitantes des bailleurs, l’absence d’accompagnement.

Ainsi, parmi « les mesures fortes de la réunion sur le loyer » organisée hier par le ministère du Commerce, Vox Populi note qu’il a été annoncé la création d’un observatoire, la limitation de la caution à deux mois, l’enregistrement des contrats et la réglementation de l’activité des agences, entre autres.

Pour sa part, Walf Quotidien lance une « alerte sur le coût de la vie » et indique que « le pire est à venir ».

Sur les élections locales du 23 janvier 2022, le journal souligne que « l’opposition affûte ses armes » après le rejet des listes des coalitions Yewwi, Wallu et Geum Sa Bopp. Sous le titre « les Locales en cassation », L’Observateur note une « veillée d’armes au sein de l’administration territoriale » et se fait l’écho des propos des préfets de Pikine, Kaolack et Vélingara.

Dans Vox Populi, le préfet de Kaolack « s’indigne » après les attaques des opposants : « Nous ne sommes pas des anges, pas des esprits supérieurs ; Pourquoi dans le code on aménage des dispositions autour du contentieux ? ».

Malgré les critiques, le ministre de l’Intérieur « Antoine Diome encense gouverneurs, préfets et sous-préfets » dans ce quotidien. Il loue le « travail exemplaire » de « l’épine dorsale de la République », le « dévouement et engagement au service exclusif de l’Etat » de ces « fonctionnaires émérites et piliers de l’action publique ».

Sur un autre sujet, le quotidien national Le Soleil indique que « Macky Sall va envoyer 15 professeurs de médecine et docteurs ».

EnQuête s’entretient pour sa part avec le lauréat du Goncourt 2021, le Sénégalais Mohamed Mbougar Sarr. Son livre « La plus secrète mémoire des hommes » (Jimsaan et Philippe Rey), publié en 2021, a été accueilli diversement dans son pays au regard de la manière qu’il a abordée certains thèmes liés à l’homosexualité et d’autres tabous.

Cependant, « chacun est libre de penser ce qu’il veut de moi ou (…) de mes romans » parce qu’un « écrivain ne doit pas trop s’expliquer », a-t-il répondu dans le journal.

Sénégal : Macky Sall et ses opposants en vedette dans la presse

Les quotidiens sénégalais parvenus lundi à APA titrent principalement sur le durcissement du discours politique entre le chef de l’Etat Macky Sall et ses opposants.« L’opposition s’indigne », titre Le Quotidien à propos de la sortie de Macky Sall à Paris, disant que « personne ne peut l’intimider », des propos vraisemblablement adressés à ses opposants après les récentes et brèves manifestations suite à la convocation du maire Barthélémy Dias au tribunal.

Ainsi pour Ousmane Sonko, « Macky a peur ». « Le tigre ne crie pas sa tigritude », indique Abdoul Mbaye là où Bougane Guèye Dany estime qu’il « devrait faire preuve d’humilité ». « L’opposition tacle (donc) sévèrement le patron de Benno » Bokk Yakaar (unis pour un même espoir en wolof) après sa sortie musclée dans la capitale française sur les manifestations, note Walf Quotidien là où Vox Populi indique qu’il s’agit d’un « tir groupé de l’opposition ».

EnQuête évoque « l’équilibre de la terreur » entre le président Macky Sall et ses opposants. Le journal interroge plusieurs analystes dont le professeur Moussa Diaw qui estime que « l’opposition est dans son jeu. Le président n’a pas besoin de dire qu’il détient la force ».

Sur les élections locales du 23 janvier 2022, Walf Quotidien place « Macky entre dédit et aveu d’impuissance » après avoir déclaré également à Paris qu’il a autorisé la création de listes parallèles dans Benno. « J’ai autorisé des listes parallèles dans certaines zones pour éviter la dispersion des voix », souligne-t-il dans Sud Quotidien qui note que « Macky Sall sort du bois ».

De toute façon, « à la sortie des Locales, l’opposition sera davantage divisée et affaiblie », a soutenu dans Vox Populi le maire de Ndioum (nord) et ministre de l’Enseignement supérieur, Cheikh Oumar Anne.

Dans le quotidien national Le Soleil, Macky Sall dit aux cadres sénégalais en France que « le Sénégal a besoin de l’expertise de sa diaspora ».

Sur un autre sujet, L’AS se fait l’écho du taux de prévalence du diabète et rapporte que « Saint-Louis bat le sinistre record ». Le journal note que « plus de 10 % de la population sont diabétiques » tandis qu’en Afrique, « 70 % des malades ignorent qu’ils ont le diabète ».

L’Observateur titre sur l’effectif carcéral et les conditions de détention : « C’est juste inhumain ». Le journal présente comme suit « les chiffres du scandale » dans les prisons sénégalaises : 10.352 détenus pour une capacité d’accueil de 4924 et 1,5 m2 d’espace de vie, 1150 FCFA de ration journalière.

L’Observateur termine sur une note moins triste, en football, avec la fin de parcours des Lions dans les éliminatoires de la Coupe du monde Qatar 2022. Vainqueurs (2-0) dimanche soir du Congo, les partenaires du capitaine Kalidou Koulibaly ont consolidé leur place de leader en obtenant 16 points sur 18 possibles dans leur poule. Ils attendent maintenant de connaître leur adversaire pour le match de barrage dont le vainqueur sera directement qualifié à cette compétition mondiale.

« On gagne de la confiance en direction de la CAN » prévue en janvier prochain au Cameroun, se réjouit le défenseur de Naples (série A italienne) dans Stades. Le journal sportif constate que les protégés d’Aliou Cissé, « suspendu » pour ce match, ont terminé « une Der tout en maîtrise ».

Sénégal: la réhabilitation de l’opposition pour les Locales 2022 à la Une

Les quotidiens sénégalais parvenus vendredi à APA titrent principalement sur la réhabilitation des listes de l’opposition par les Cours d’appel après avoir été recalées par certains préfets et sous-préfets.Le recours de l’opposition a décroché un « appel entendu », titre Le Quotidien, notant qu’après Saint-Louis (nord), les juges valident les listes de la coalition Yewwi Askan Wi (libérer le peuple en wolof) et autres à Mbour, Thiès etc.

« YAW prend sa revanche sur l’administration territoriale », souligne VOX populi, indiquant que la justice est « en train de désavouer des préfets et sous-préfets un peu partout avec des décisions remises en cause ».

« Les juges +corrigent+ les préfets », note de son côté le Témoin. Les Cours d’Appel de Saint-Louis et Thiès ont rétabli les listes de l’opposition dans leurs droits après avoir été « rejetées par des préfets qui semblent rouler pour… Benno Bokk Yakaar (unis pour un même espoir en wolof) », la coalition présidentielle.

EnQuête explique « comment l’opposition a été sauvée » après le rejet de ses dossiers de candidature par l’administration territoriale. Plusieurs listes ont été réhabilitées par les juridictions du pays hier, indique le journal. Il précise que « le manque de maîtrise des textes par certains agents a sauvé l’opposition de la déroute ».

Ce faisant, « Dame justice désavoue les préfets », selon Sud Quotidien. « Ils ont outrepassé leurs compétences et violé la loi », regrette notamment la Cour d’Appel de Thiès dans Walf Quotidien. Ce journal s’intéresse principalement aux profils des candidats pour les prochaines Locales et estime que « ça nivelle par le bas ».

Sur un autre sujet, Macky Sall intervient depuis le Forum de Paris sur la paix et note dans le quotidien national Le Soleil que « le monde a intérêt à voir l’Afrique se développer ». Le président sénégalais ajoute que « l’aide ne pourra jamais être la solution ».

L’Observateur évoque « Macky et la rallonge de 3,5 milliards », à propos du Budget 2022. Le secteur des Transports se verra attribuer 58 milliards de plus pour le projet Bus Rapid Transfer (BRT) tandis que 54 milliards seront investis dans l’agriculture, souligne le journal.

En football, L’Observateur se fait l’écho de « Aliou Cissé et le gros nul de Lomé ». « Les Togolais nous ont mis dans l’inconfort » même si « on a eu cette force de caractère » pour égaliser (1-1) en toute fin de partie, a réagi dans L’AS et Stades le sélectionneur sénégalais. Et c’est l’attaquant Habib Diallo qui s’est transformé « en sauveur » pour inscrire son deuxième but en sélection.

Les Lions ont été « sauvés in extremis d’une humiliation », d’après L’AS. « Les Lions l’ont échappé belle » dans ce match comptant pour la cinquième journée des éliminatoires de la Coupe du monde Qatar 2022, indique de son côté Stades.

Sénégal: la journée mouvementée de l’opposition à la Une de la presse

Les quotidiens sénégalais parvenus jeudi à APA traitent principalement des heurts entre les forces de l’ordre et les militants de l’opposition à la suite du renvoi du procès en appel de Barthélémy Dias.Selon Sud Quotidien, « Dakar frôle mars 2021 » suite à la convocation mouvementée de l’opposant Barthélémy Dias hier devant la Cour d’appel. Il a été arrêté par la police en compagnie d’Ousmane Sonko et Malick Gakou, « puis libérés dans l’après-midi ».

Walf Quotidien fait le « récit d’une journée mouvementée » et note que « les avocats font capoter l’audience ». Sous le titre « chaud et froid », Le Quotidien souligne que le procès du maire de Mermoz Sacré-Cœur est « renvoyé au 1er décembre ».

Vox Populi indique que c’est un « échec de la 2e vague » prophétisée après mars par Sonko qui, cette fois, « se drape du manteau de la paix ». « Nous sommes des promoteurs et des adeptes de la paix, mais pas à n’importe quel prix », a soutenu le président de Pastef. Il fait partie également des leaders de la coalition Yewwi Askan Wi (libérer le peuple en wolof) qui ont appelé à la résistance et la mobilisation en accompagnant Barthélémy Dias au tribunal.

« Sonko, Barth et Gakou gazés, chassés, arrêtés puis relaxés », note L’AS. EnQuête souligne que « les FDS (forces de défense et de sécurité) dictent la loi ». Barth raconte : « On a été chargés. On s’est retrouvés dans une maison à la Médina », en centre ville. De son côté, la coalition Benno Bokk Yakaar (unis pour un même espoir en wolof) « traite les leaders de Yewwi de tous les noms d’oiseaux ».

L’Observateur s’intéresse aux « dessous du report du procès » en interrogeant Cheikh Makiyou Siby, « le prévenu qui a demandé le renvoi du jugement en appel ». Quoi qu’il en soit, Barthélémy Dias déclare : « Je ne retournerai pas au tribunal ».

En fait divers, le journal évoque une affaire de traite de personnes : « Une trentaine de Sierra-Léonaises en partance pour Beyrouth arrêtées à l’AIBD (Aéroport international Blaise Diagne) » de Diass. Libération précise que « la filière libanaise (est) cernée à Dakar ».

« Ses membres promettaient un travail de domestique rémunéré à des jeunes filles avant de les forcer à la prostitution ou les transformer en +esclaves+ une fois à Beyrouth », explique le quotidien, ajoutant que le recruteur Abdul Fofana, un Sierra-Léonais, est arrêté à Wakhinane-Nimzatt, dans la banlieue dakaroise.

En football, l’international sénégalais Idrissa Gana Guèye raconte ses « dix ans dans la Tanière » au quotidien national Le Soleil. Présent à Lomé, la capitale du Togo, il fait partie du groupe qui doit affronter ce soir les Eperviers.

Selon Stades, l’objectif pour les Lions est de « laver l’affront de 2004 et poursuivre le sans-faute » dans ces éliminatoires de la Coupe du monde Qatar 2022.

Sénégal: la convocation de Barthélémy Dias en vedette dans la presse

Les quotidiens sénégalais parvenus mercredi à APA titrent principalement sur la convocation à risque de l’opposant Barthélémy Dias au tribunal et la levée de l’immunité parlementaire de deux députés de la majorité présidentielle.« Un mercredi de tous les dangers », titre le Témoin, soulignant que le candidat de Yewwi Askan Wi (libérer le peuple en wolof) à la mairie de Dakar, convoqué devant la Cour d’appel aujourd’hui, a battu le rappel de ses troupes, soutenu en cela par Ousmane Sonko. De son côté, le ministre Yankhoba Diattara appelle les jeunesses de la majorité présidentielle à se mobiliser pour faire face à l’opposition.

Walf Quotidien souligne que « Benno bande les muscles » même si c’est un « combat pour la survie » pour Yewwi Askan Wi. C’est un « temps show », indique Le Quotidien là où EnQuête relève « manip, calcul et menaces » dans l’affaire Barthélémy Dias.

Vox Populi note aussi que « pouvoir et opposition se braquent », ajoutant que les différents états-majors « abattent leurs cartes ». « L’opposition radicale est dans une dynamique de violence insurrectionnelle qui ne dit pas son nom », dénonce le ministre Mor Ngom.

Sur un autre sujet, L’AS indique que les députés Boubacar Biaye et Mamadou Sall, cité dans l’affaire de trafic de passeports diplomatiques, sont « livrés à la justice ». Sollicitée par le parquet, leur immunité parlementaire a été levée mardi. « L’Assemblée livre Sall et Biaye », note ainsi Sud Quotidien.

« C’est douloureux de voir un des nôtres devoir répondre devant la justice », souligne le ministre de la Justice Malick Sall. Le député Boubacar Biaye indique de son côté : « J’aurai la possibilité de me défendre au lieu indiqué ». Se confiant par la suite à L’Observateur, il déclare n’avoir « jamais été affecté par cette affaire de trafic de passeports diplomatiques ».

A propos du drame de la famille Paye, L’Observateur donne « les détails renversants de l’autopsie ». Le dentiste « Falla Paye a tué ses trois enfants, selon le légiste, par strangulation entraînant une asphyxie mécanique » avant de se donner « la mort par arme blanche ».

Le journal prend prétexte de cette affaire pour mener une enquête sur le divorce au Sénégal. « L’amer en furie », indique le journal dans sa manchette, soulignant que « le soulagement ne peut provenir que de la destruction du partenaire ».

Sénégal: politique et société au menu de la presse

Les quotidiens sénégalais parvenus mardi à APA titrent principalement sur le procès en appel de l’opposant Barthélémy Dias et le rejet des listes de candidats de l’opposition pour les élections locales du 23 janvier 2022.« Barth souffle sur les braises », titre EnQuête, notant que le candidat à la mairie de Dakar est attendu mercredi au tribunal pour le dossier Ndiaga Diouf, du nom du nervi qui a perdu la vie en 2011 aux abords de la mairie de Mermoz Sacré-Cœur que dirige Barthelemy Dias.

Comme Sonko en mars dernier, il appelle à la « résistance » face à un complot politique, ajoutant qu’il ne répondra « plus à une autre convocation du tribunal ». On s’achemine « vers un mercredi de feu à Dakar » dans le procès en appel de Barthelemy Dias, indique Walf Quotidien.

« Du pain sur la planche », souligne de son côté Le Quotidien sur les risques de violence. A l’inverse, la coalition présidentielle Benno Bokk Yakaar (unis pour un même espoir en wolof) « avertit qu’il n’y aura pas d’autres mois de mars ». Dans L’Observateur, où il qualifie le défunt Ndiaga Diouf de « vulgaire nervi », « Barthelemy Dias exige d’être jugé et appelle à la résistance ».

Sur la cascade de rejets des listes de l’opposition pour les Locales 2022, la coalition Yewwi Askan Wi (libérer le peuple en wolof) « engage le combat ». Pour Sud Quotidien, « Yewwi et Benno (entrent) en guerre ». Si l’opposition « cherche la bête noire » dans les listes de Benno, les avocats de cette coalition déclenchent « la grande offensive contre Yewwi ».

Sur un autre sujet, Vox Populi se fait l’écho de la grève des boulangers. Ces derniers « se radicalisent », déclenchent « trois jours sans pain » et mettent « les Sénégalais dans le pétrin ». Ils « exigent la révision de la structure du prix du pain à un FCFA le gramme ». Malgré « la guerre du pain », le directeur du Commerce intérieur indique dans Walf Quotidien que « le prix de la baguette ne bougera pas ».

Le Soleil et EnQuête titrent sur la journée des forcées armées, présidée par le chef de l’Etat. En effet, Macky Sall « +arme+ les jeunes soldats » et « exhorte les Armées à s’adapter » face aux périls sécuritaires, sanitaires et nouveaux défis.

Sénégal : la « folie meurtrière » du Dr Falla Paye en vedette dans la presse

Les quotidiens sénégalais parvenus lundi à APA titrent principalement sur le suicide d’un médecin-dentiste et la mort de ses trois enfants dimanche dans une clinique dakaroise.L’AS titre sur l’« horreur à Sacré-Cœur », quartier dakarois, où le dentiste Falla Paye a tué dimanche après-midi ses trois enfants avant de se suicider. Evoquant une « folie meurtrière », EnQuête note que le docteur « a administré une injection mortelle à ses trois enfants » avant de se donner la mort. Il avait tout planifié et balayé les soupçons puisque la veille du drame déjà, « Falla Paye disait être à Mbour avec sa famille ». Mais avant de passer à l’acte, le chirurgien-dentiste a laissé une « terrible lettre d’adieu », souligne le quotidien.

Expliquant « pourquoi Dr Falla Paye a tué ses 3 enfants et s’est suicidé », Vox Populi révèle « le contenu explosif de la lettre d’adieu dans laquelle il se défausse sur son ex-épouse », sinon la femme avec qui il est en instance de divorce. « Il ne faut pas qu’il y ait une descendance issue de ce mariage sans amour car j’ai été pour toi une roue de secours », a-t-il écrit.

L’Observateur fait également un « récit glaçant d’une tragédie familiale » et revient sur « les horribles constats de la police sur les lieux du crime ». Selon le journal, « les 3 enfants étaient tous alignés, aucune trace de violence sur leur corps ». Toutefois, Libération indique qu’«un des enfants présentait aussi des traces de blessures sur le corps ».

Le journal souligne que « le tribunal avait provisoirement confié la garde des enfants à leur maman avec qui il était en instance de divorce, le temps de juger l’affaire dans le fond ». « Arrivée sur les lieux du drame, la maman des enfants pique un malaise avant d’être évacuée ». En outre, Dr Falla Paye a indiqué dans sa lettre posthume : « Je ne regrette rien et que personne ne me juge ».

Sur un autre sujet, Walf Quotidien note que « Sonko et Khalifa (sont) prêts pour le combat » après la convocation par la justice de Barthélémy Dias et l’invalidation des listes de leur coalition Yewwi Askan Wi (libérer le peuple en wolof).

« Yewwi se braque » et fait « recours à la colère », notent respectivement Sud Quotidien et Le Quotidien. Pour le mandataire national de cette coalition de l’opposition, Déthié Fall, il est « hors de question de laisser cette forfaiture passer ». En revanche, la coalition présidentielle Benno Bokk Yakaar (unis pour un même espoir en wolof) « les traite d’incompétents et promet de faire face ».

En sport, le quotidien national Le Soleil se fait l’écho de la 8e édition du tournoi de lutte de la Cedeao où « le Sénégal impose sa suprématie ». Pour Sud Quotidien et EnQuête, l’équipe nationale de lutte « survole les débats » et « conserve son titre » dans cette compétition qui a pris fin ce week-end.

Sénégal : la « folie meurtrière » du Dr Falla Paye en vedette dans la presse

Les quotidiens sénégalais parvenus lundi à APA titrent principalement sur le suicide d’un médecin-dentiste et la mort de ses trois enfants dimanche dans une clinique dakaroise.L’AS titre sur l’« horreur à Sacré-Cœur », quartier dakarois, où le dentiste Falla Paye a tué dimanche après-midi ses trois enfants avant de se suicider. Evoquant une « folie meurtrière », EnQuête note que le docteur « a administré une injection mortelle à ses trois enfants » avant de se donner la mort. Il avait tout planifié et balayé les soupçons puisque la veille du drame déjà, « Falla Paye disait être à Mbour avec sa famille ». Mais avant de passer à l’acte, le chirurgien-dentiste a laissé une « terrible lettre d’adieu », souligne le quotidien.

Expliquant « pourquoi Dr Falla Paye a tué ses 3 enfants et s’est suicidé », Vox Populi révèle « le contenu explosif de la lettre d’adieu dans laquelle il se défausse sur son ex-épouse », sinon la femme avec qui il est en instance de divorce. « Il ne faut pas qu’il y ait une descendance issue de ce mariage sans amour car j’ai été pour toi une roue de secours », a-t-il écrit.

L’Observateur fait également un « récit glaçant d’une tragédie familiale » et revient sur « les horribles constats de la police sur les lieux du crime ». Selon le journal, « les 3 enfants étaient tous alignés, aucune trace de violence sur leur corps ». Toutefois, Libération indique qu’«un des enfants présentait aussi des traces de blessures sur le corps ».

Le journal souligne que « le tribunal avait provisoirement confié la garde des enfants à leur maman avec qui il était en instance de divorce, le temps de juger l’affaire dans le fond ». « Arrivée sur les lieux du drame, la maman des enfants pique un malaise avant d’être évacuée ». En outre, Dr Falla Paye a indiqué dans sa lettre posthume : « Je ne regrette rien et que personne ne me juge ».

Sur un autre sujet, Walf Quotidien note que « Sonko et Khalifa (sont) prêts pour le combat » après la convocation par la justice de Barthélémy Dias et l’invalidation des listes de leur coalition Yewwi Askan Wi (libérer le peuple en wolof).

« Yewwi se braque » et fait « recours à la colère », notent respectivement Sud Quotidien et Le Quotidien. Pour le mandataire national de cette coalition de l’opposition, Déthié Fall, il est « hors de question de laisser cette forfaiture passer ». En revanche, la coalition présidentielle Benno Bokk Yakaar (unis pour un même espoir en wolof) « les traite d’incompétents et promet de faire face ».

En sport, le quotidien national Le Soleil se fait l’écho de la 8e édition du tournoi de lutte de la Cedeao où « le Sénégal impose sa suprématie ». Pour Sud Quotidien et EnQuête, l’équipe nationale de lutte « survole les débats » et « conserve son titre » dans cette compétition qui a pris fin ce week-end.

La politique alimente la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus vendredi à APA, traitent principalement des élections locales du 23 janvier 2022 avec notamment la clôture du dépôt des dossiers de candidatures.Le Soleil informe que le processus « a été bouclé le mercredi 3 novembre à minuit ». Le quotidien national rapporte que ces « dépôts pourraient susciter des contentieux » dans la mesure où « tout électeur peut saisir la Cour d’appel pour inéligibilité d’un candidat ».

C’est « l’heure des mécomptes » d’après EnQuête selon qui le président Macky Sall a opéré des « choix douloureux » et « l’opposition est brisée en mille morceaux ». De l’avis de Lamine Ba du Parti Démocratique Sénégalais (PDS, opposition), les « logiques de coalitions risquent de tuer la démocratie », relate ce journal.

Candidat de la coalition de l’opposition Yewwi Askan Wi (Libérer le peuple, en langue wolof) à Dakar, « Barthélémy (Dias est) entre deux recours », indique Le Quotidien. En effet, précise ce journal, la section Pastef (parti d’Ousmane Sonko) de Mermoz-Sacré-Cœur a déposé « un recours en annulation » contre Barthélémy Dias, le maire de cette commune dakaroise et « l’affaire Ndiaga Diouf (est) jugée en appel le 10 novembre » prochain.

Cela fait dire à L’AS que « Barthélémy Dias (est) dans l’œil du cyclone ». Poursuivant, ce quotidien annonce que le fils de Jean-Paul Dias a reçu, hier jeudi, « une assignation à comparaître ».

Me Khoureychi Bâ, avocat de Barthélémy Dias, assure dans Le Témoin qu’ « il ira répondre absolument. Il est en bonne santé et ça n’entrave en rien l’exercice de son travail et sa candidature » à la mairie de la capitale.

En 2011, le projet de 3e mandat du président Abdoulaye Wade (2000-2012) attise le feu. Quelques mois avant le scrutin, des nervis font une descente à la mairie de Mermoz-Sacré-Cœur. Sur les lieux au moment des faits, Barthélémy Dias dégaine son arme à feu. L’un de ses tirs atteint mortellement Ndiaga Diouf, un jeune lutteur.

Dans le cadre de cette affaire, le proche de Khalifa Ababacar Sall a été condamné, rappelle L’AS, à deux ans de prison dont six mois ferme » et au paiement de « 25 millions F CFA » à la famille de la victime.

À en croire Vox Populi, ce dossier est « pollué par la politique ». Dans les colonnes de ce journal, un soutien du leader socialiste se veut clair : « Nul ne pourra nous détourner de l’essentiel. Le régime en place est gagné par une peur bleue après la confirmation de la candidature de Barthélémy Dias ».

Pour sa part, Sud Quotidien estime que la coalition au pouvoir, Benno Bokk Yakaar (Unis par le même espoir, en langue wolof), est « en danger » avec « la prolifération de listes parallèles ».

Selon des spécialistes en communication politique, interviewés par L’Observateur, les responsables de la mouvance présidentielle, qui dirigent des listes parallèles, jouent leur va-tout mais s’exposent à des sanctions s’ils échouent.

Enfin, WalfQuotidien se fait l’écho de la candidature d’Ousmane Sonko à la mairie de Ziguinchor (Sud). L’ancien Inspecteur des Impôts et Domaines marche ainsi « sur les pas de Macky Sall » qui était l’édile de Fatick (Centre) avant d’accéder à la magistrature suprême.

La politique alimente la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus vendredi à APA, traitent principalement des élections locales du 23 janvier 2022 avec notamment la clôture du dépôt des dossiers de candidatures.Le Soleil informe que le processus « a été bouclé le mercredi 3 novembre à minuit ». Le quotidien national rapporte que ces « dépôts pourraient susciter des contentieux » dans la mesure où « tout électeur peut saisir la Cour d’appel pour inéligibilité d’un candidat ».

C’est « l’heure des mécomptes » d’après EnQuête selon qui le président Macky Sall a opéré des « choix douloureux » et « l’opposition est brisée en mille morceaux ». De l’avis de Lamine Ba du Parti Démocratique Sénégalais (PDS, opposition), les « logiques de coalitions risquent de tuer la démocratie », relate ce journal.

Candidat de la coalition de l’opposition Yewwi Askan Wi (Libérer le peuple, en langue wolof) à Dakar, « Barthélémy (Dias est) entre deux recours », indique Le Quotidien. En effet, précise ce journal, la section Pastef (parti d’Ousmane Sonko) de Mermoz-Sacré-Cœur a déposé « un recours en annulation » contre Barthélémy Dias, le maire de cette commune dakaroise et « l’affaire Ndiaga Diouf (est) jugée en appel le 10 novembre » prochain.

Cela fait dire à L’AS que « Barthélémy Dias (est) dans l’œil du cyclone ». Poursuivant, ce quotidien annonce que le fils de Jean-Paul Dias a reçu, hier jeudi, « une assignation à comparaître ».

Me Khoureychi Bâ, avocat de Barthélémy Dias, assure dans Le Témoin qu’ « il ira répondre absolument. Il est en bonne santé et ça n’entrave en rien l’exercice de son travail et sa candidature » à la mairie de la capitale.

En 2011, le projet de 3e mandat du président Abdoulaye Wade (2000-2012) attise le feu. Quelques mois avant le scrutin, des nervis font une descente à la mairie de Mermoz-Sacré-Cœur. Sur les lieux au moment des faits, Barthélémy Dias dégaine son arme à feu. L’un de ses tirs atteint mortellement Ndiaga Diouf, un jeune lutteur.

Dans le cadre de cette affaire, le proche de Khalifa Ababacar Sall a été condamné, rappelle L’AS, à deux ans de prison dont six mois ferme » et au paiement de « 25 millions F CFA » à la famille de la victime.

À en croire Vox Populi, ce dossier est « pollué par la politique ». Dans les colonnes de ce journal, un soutien du leader socialiste se veut clair : « Nul ne pourra nous détourner de l’essentiel. Le régime en place est gagné par une peur bleue après la confirmation de la candidature de Barthélémy Dias ».

Pour sa part, Sud Quotidien estime que la coalition au pouvoir, Benno Bokk Yakaar (Unis par le même espoir, en langue wolof), est « en danger » avec « la prolifération de listes parallèles ».

Selon des spécialistes en communication politique, interviewés par L’Observateur, les responsables de la mouvance présidentielle, qui dirigent des listes parallèles, jouent leur va-tout mais s’exposent à des sanctions s’ils échouent.

Enfin, WalfQuotidien se fait l’écho de la candidature d’Ousmane Sonko à la mairie de Ziguinchor (Sud). L’ancien Inspecteur des Impôts et Domaines marche ainsi « sur les pas de Macky Sall » qui était l’édile de Fatick (Centre) avant d’accéder à la magistrature suprême.

Mohamed Mbougar Sarr à l’honneur dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus jeudi à APA, ne tarissent pas d’éloges à l’égard de l’auteur sénégalais, lauréat du Prix Goncourt 2021 avec son roman « La plus secrète mémoire des hommes ».Mohamed Mbougar Sarr est tout simplement « la sensation littéraire de l’année », s’exclame Le Soleil. Le quotidien national souligne qu’il est devenu « le premier écrivain d’Afrique subsaharienne» à remporter le Goncourt, « cent ans après le Martiniquais René Maran avec “Batouala ” ».

C’est « le sacre d’un crack », indique EnQuête. En effet, explique ce journal, Mohamed Mbougar Sarr, passé par le Prytanée militaire Charles N’Tchoréré de Saint-Louis, au Nord du Sénégal, confirme le crédo de son ancienne école : l’excellence.

Mohamed Mbougar Sarr, meilleur élève des classes de Terminale au Concours général du Sénégal en 2009, est « au firmament » à seulement 31 ans, se réjouit L’AS. Il fait ainsi tomber le record de précocité du vainqueur du plus célèbre prix littéraire en France depuis 1976.

Une prouesse qui place le natif de Dakar en haut de l’affiche de la rentrée littéraire. Pour sa part, Libération rappelle qu’avant de séduire le jury du Goncourt, l’ouvrage primé est arrivé « en finale du Grand Prix de l’Académie et du Prix Renaudot ».

Sud Quotidien en conclut que Mohamed Mbougar Sarr « poursuit son ascension ». Dans les colonnes de ce journal, Amadou Lamine Sall, poète et lauréat des Grands Prix de l’Académie française, affirme que l’auteur de « Terre ceinte » a gagné « non pour tous, mais pour les meilleurs, ceux qui travaillent et se respectent en prenant le temps de bien travailler ».

Poursuivant dans Le Quotidien, M. Sall, critique littéraire, renseigne qu’ « il y a déjà eu quatre ruptures de stock pour ce livre. Cela veut dire que les gens l’achètent ». A en croire WalfQuotidien, c’est « “ la plus secrète ” victoire du Sénégal » grâce à Mohamed Mbougar Sarr, « prophète des lettres au pays de Marianne ». Cité dans ce journal, Alioune Badara Bèye, le président des écrivains du Sénégal, soutient que « c’est un honneur » pour les auteurs africains.

De son côté, L’Observateur retrace « le fabuleux destin de Mohamed Mbougar Sarr ». Son entrée en littérature, rapporte ce journal, s’est faite officiellement en 2014. Depuis, l’écrivain sénégalais collectionne les titres avec « le Prix Stéphane Hessel pour « La cale », le Grand Prix du roman métis, le Prix Amadou Kourouma pour « Terre ceinte », et le Prix de la Porte dorée pour « Silence du chœur ».

Dans Vox Populi, Mohamed Mbougar Sarr justifie son penchant pour les lettres : « Ce sont mes grand-mères, ma mère, mes tantes, mes cousines qui m’ont initié aux récits, aux histoires, aux légendes, aux contes, aux jeux de mémoire ».

La politique, sujet dominant dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, parvenus mercredi à APA, traitent largement des investitures pour les élections législatives du 23 janvier 2022.Pour la mairie de Dakar, L’AS annonce que « Barthélémy Dias remporte son duel face à Soham Wardini ». En effet, rapporte ce journal, l’actuel maire de Mermoz-Sacré-Cœur sera le candidat de la coalition Yewwi Askan Wi (Libérer le peuple, en langue wolof).

Dans un communiqué, traité par Le Soleil, la Conférence des leaders de ladite coalition « porte à la connaissance de l’opinion publique, qu’après de larges consultations, Barthélémy Dias a été désigné comme tête de liste de la ville de Dakar ».

« Khalifa (Ababacar Sall) choisit Barthélémy (Dias) et console Soham (Wardini) », relate Le Témoin. Selon ce journal, l’ancien édile de la capitale qui s’est rendu, hier mardi, chez son successeur pour lui annoncer la nouvelle, « a eu toutes les peines du monde pour trouver les mots justes ».

L’Observateur, de son côté, explique que le tête-à-tête « fut un grand moment de gêne de part et d’autre ». Poursuivant, ce quotidien considère la victoire de Barthélémy sur Soham comme « la conséquence heureuse d’un grand festival de Dias…politique ».

Tout compte fait, « Barthélémy (est le) Khalifa de Dakar », note Sud Quotidien. WalfQuotidien souligne que le fils de Jean-Paul Dias « passe au forceps » mais n’écarte pas l’hypothèse d’une candidature parallèle de Soham Wardini.

Furax, Badara Gadiaga, soutien de la maire sortante, déverse sa bile sur Khalifa Ababacar Sall dans Libération : « Vous dîtes avoir subi une pression. Nous vous le concédons même si c’est décevant comme explication de la part de quelqu’un qui aspire à diriger » le Sénégal.

Le socialiste Barthélémy Dias sera opposé à Abdoulaye Diouf Sarr de la coalition au pouvoir Benno Bokk Yakaar (Unis par le même espoir, en langue wolof), Doudou Wade de la coalition d’opposition Wàllu Sénégal (sauver le Sénégal, en langue wolof) et Bougane Guèye Dany du Mouvement Geum Sa Bopp (Croire en soi, en langue wolof).

« Ils se mettent en quatre », conclut Le Quotidien. Pour sa part, Vox Populi note plutôt cinq candidats parce que Mame Mbaye Niang, membre de la mouvance présidentielle, aurait également déposé une liste parallèle. En tout cas, il y aura des « combats et du spectacle pour le quintet de Dakar », dissèque ce journal.

La politique en taille patron dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus mardi à APA, traitent essentiellement de l’ébullition du champ politique à deux mois des élections locales.« C’est la grande rébellion à Benno Bokk Yakaar (Unis par le même espoir, en langue wolof) », constate Les Echos. Ce journal signale que des responsables de la coalition au pouvoir « tiennent tête à Macky Sall » en présentant des listes parallèles.

Tribune estime que « la rébellion encercle Macky Sall » au point que ce quotidien se demande si Benno Bokk Yakaar va « survivre aux contestations nées des investitures » pour les joutes du 23 janvier 2022.

« Et si Macky (Sall) était derrière » ces listes parallèles, s’interroge WalfQuotidien. En tout cas, le Parti Socialiste (PS), membre de la mouvance présidentielle, « a donné carte blanche à ses responsables qui n’ont pas été investis pour constituer leurs propres listes ».

De son côté, Libération liste les politiques qui osent défier l’autorité de Macky Sall. Il s’agit notamment de Mame Boye Diao, Mary Teuw Niane, Mame Mbaye Niang, Diène Farba Sarr, Sory Kaba, Me Aliou Sow et Jean-Pierre Senghor.

Pour l’heure, informe Le Soleil, le dépôt des cautions pour participer à ces élections « se poursuit à la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC) jusqu’au mercredi 3 novembre ». Le quotidien national remarque néanmoins que « ce n’est pas encore le grand rush ».

D’après Dakar Times, « 66 listes » de partis ou coalitions ont déjà déposé leurs cautions à la CDC. Sud Quotidien indique que ces Locales et les Législatives à venir ont tout d’un « test présidentiel » pour Macky Sall. A en croire ce journal, le président de la République « se prépare à la conservation du pouvoir en 2024 pour lui ou son dauphin qu’il protège intelligemment ».

Dans les rangs de Yewwi Askan Wi (Libérez le peuple, en langue wolof), « Khalifa lave le linge “ Sall ” », note L’Observateur. Selon ce quotidien, le Coordonnateur de la conférence des leaders de cette coalition de l’opposition travaille « à stabiliser les listes » dont celle de Dakar où Barthélémy Dias brigue le fauteuil de Soham Wardini, la maire sortante.

A Ziguinchor (Sud), Ousmane Sonko de la coalition Yewwi Askan Wi a officialisé sa candidature pour devenir « le 6e maire » de la ville, indique Le Quotidien. L’ancien Inspecteur des Impôts et Domaines multiplie les déplacements dans cette partie du pays. Malheureusement, « trois » personnes ont perdu la vie, hier lundi, dans l’accident de son cortège à Nioro (Centre), regrette ce journal.

Sénégal: Locales 2022, société et fait divers au menu de la presse

Le choix d’Abdoulaye Diouf Sarr, ministre de la Santé et de l’Action sociale, comme tête de liste à Dakar de la coalition présidentielle aux élections locales du 23 janvier 2022 retient l’attention de l’essentiel des quotidiens sénégalais parvenus vendredi à APA.Candidat de la coalition présidentielle à la ville de Dakar, « Diouf Sarr Ba Amadou », barre à sa Une Le Quotidien. Sud Quotidien précise de son côté que « Macky vote Diouf Sarr » pour diriger la liste de Benno Bokk Yakaar (unis pour un même espoir) dans la capitale.

Vox Populi se fait l’écho de la première déclaration du « capitaine » qui appelle « l’équipe » de BBY à se souder autour de lui pour se battre pour « la même cause », à savoir la victoire de la coalition aux Locales 2022.

EnQuête s’intéresse également aux « chantiers du président », soulignant que le duo Amadou Ba-Diouf Sarr « se dégage comme devant mener la bataille de Dakar ». Le journaliste et analyste politique Ibrahima Bakhoum explique au journal que celui « qui remporte Dakar se présentera de facto comme un potentiel successeur de Macky Sall en 2024 ».

Mais les choix de ce dernier dans les investitures à Benno pour les Locales 2022 créent une « implosion » qui se manifeste par des « dépôts de caution tous azimuts au sein de la majorité », indique L’AS qui souligne que les alliés se révoltent contre le « diktat Apériste ». Selon Walf Quotidien, ces derniers sont « réduits à leur +plus simple expression+ », reprenant ainsi une vieille pique de Macky Sall contre l’opposition.

En revanche, ce dernier déclare dans L’Observateur que ce sont « des choix qui peuvent éviter la fragilisation de la coalition ». Titrant sur « Macky Sall, la liste de Benno et les 166 sondages », le journal indique que le président interdit formellement « de créer des listes parallèles à Thiès et Keur Madiabel », le fief du président de l’Assemblée nationale Moustapha Niasse, « ou de rejoindre la liste de +Sénégal 2035+ », lancé par son directeur de cabinet Mame Mbaye Niang.

Par ailleurs, « le vent de révolte souffle » à Thiès où les choix d’Idrissa Seck sont également « contestés », d’après Vox Populi. Le maire de la ville sortant Talla Sylla, qui a été zappé, crache ses vérités aux Rewmistes et se met en course avec la liste « Wa Thiès ».

Sur un autre sujet, Le Soleil titre sur le VIH/SIDA au Sénégal et indique que « le taux de prévalence poursuit sa baisse ». Il est passé de 0,5 % à 0,3 % selon une enquête de l’Onusida. En termes plus clairs, selon le quotidien national, le pays ne compte plus que 39.400 malades.

En fait divers, L’Observateur revient « au centre où un volontaire français a violé 8 enfants ». Cela s’est passé à Keur Mbaye Fall, dans la banlieue dakaroise. Libération livre « les horribles révélations de l’enquête » portant sur des accusations d’abus sexuels et de pédopornographie contre Brice Theret. Déjà, « dans un mail collectif, cinq volontaires français ont révélé au Service civique les agissements » de leur compatriote.

En football, Stades fait focus sur Lamine Gassama, Salif Sané, Moussa Wagué, Henri Saivet, Mbaye Niang et Youssouf Sabaly. Ces titulaires en 2019 lors de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) en Egypte connaissent aujourd’hui des fortunes diverses (blessures, sans club…). Ainsi, ils « pourraient rater 2022 », à savoir la CAN prévue en janvier au Cameroun.

Sénégal: l’enjeu Dakar aux Locales 2022 au menu de la presse

Les quotidiens sénégalais parvenus mercredi à APA traitent des investitures sur les élections locales de janvier 2022, avec un accent particulier sur les appétits déjà aiguisés autour de la mairie de la capitale.Le Témoin se fait l’écho du « jeu +clair-obscur+ de Khalifa » Sall dans le duel Soham Wardini / Barthélemy Dias pour la conquête de la mairie de Dakar. En ayant maintenu « deux fers au feu dans la course », l’ex-maire de Dakar et patron de Taxawu Dakar « a bien malgré lui encouragé une guerre de dauphins » entre ses deux protégés dans cette coalition.

Walf Quotidien décrit une « Soham, sans fard ». Dans L’AS, où elle « défie » la coalition Yewwi Askan Wi (libérer le peuple en wolof), la mairesse de Dakar sortante déclare : « Quand on me parle de forclusion, je ne me retrouve pas ». Ainsi « soutenue par une partie de Taxawu Dakar », elle « maintient sa candidature », selon Le Quotidien.

Le journal s’intéresse également aux remous dans la coalition présidentielle avec la « rébellion dans le camp de Doudou Ka » à Ziguinchor (sud). Les choix de Macky Sall dans cette région « révoltent » en effet les partisans du directeur général de l’Aéroport international Blaise Diagne de Diass.

En revanche, « Macky abat ses cartes », selon Sud Quotidien qui rapporte que Abdoulaye Diouf Sarr est nommé « +boss+ de Dakar » là où Amadou Ba devient coordonateur général de la coalition Benno Bokk Yakaar (unis pour un même espoir en wolof).

Toutefois, Le Quotidien qualifie la désignation du candidat de BBY à la ville de Dakar de « fumée noire », notant par ailleurs que le « suspense » subsiste toujours entre Diouf Sarr et Amadou Ba. Pendant ce temps, le Parti socialiste (PS), bien que membre de cette coalition, « a déposé sa caution », d’après L’Observateur.

S’agissant de l’autre grande coalition de l’opposition, Vox Populi indique que l’ex-président Abdoulaye Wade est « la botte secrète de Wallu Dakar ». La confirmation de cette candidature pour la conquête de la mairie de la capitale « va créer un tsunami dans le landerneau politique », prévient le journal qui note que le pape du Sopi devrait rentrer bientôt à Dakar pour mener la campagne de Wallu Senegaal (secourir le Sénégal en wolof).

Sur un autre sujet, le quotidien national Le Soleil annonce qu’un Centre national de cinématographie sera « bientôt » construit. Dans la même logique, le chef de l’Etat a demandé hier en Conseil des ministres « une évaluation prospective de la politique du cinéma dans l’ensemble de ses volets ».

En football, L’Observateur livre « les confidences de Cheikh Ndoye sur la méthode Habib Bèye et les Sénégalais de Red Star ». Au même moment, Stades évoque la « bonne nouvelle pour (Aliou) Cissé et certains Lions ». En effet pour la prochaine Coupe d’Afrique des nations (CAN), les sélections ont la possibilité de présenter 28 joueurs au lieu de 23.

Sénégal : un Abdoulaye Baldé furax en vedette dans la presse

Les quotidiens sénégalais parvenus mercredi à APA titrent principalement sur les contestations d’Abdoulaye Baldé, maire de Ziguinchor (sud), sur les choix de Macky Sall dans cette région pour les élections locales de janvier 2022.« Abdoulaye Baldé furieux : +Macky m’a trahi+ », rapporte Vox Populi. Le maire de Ziguinchor et allié dans la coalition Benno Bokk Yakaar (unis pour un même espoir en wolof) regrette que le président n’ait « pas respecté sa parole ».

Les Echos et L’AS se font également l’écho du départ de l’ancien baron du régime de Wade (2000-2012). « Zappé des investitures pour la mairie et le département de Ziguinchor », il se trouve ainsi courroucé par « la trahison » de Macky Sall. « Je ne baisserai jamais la tête quand nous serons en tête à tête. Au contraire, c’est lui qui baissera la sienne », a-t-il dit avant de confier qu’il va « former une coalition et les écraser comme en 2014 ».

En revanche, Benoît Sambou, responsable de la coalition présidentielle dans cette partie méridionale du pays, souligne que « le président voulait mettre Baldé au gouvernement ou à une position forte au niveau des institutions, mais il s’est arcbouté sur le poste de maire ».

C’est ainsi que « Macky choisit le duo Benoit-Seydou Sané » pour les Locales 2022 à Ziguinchor, indique Sud Quotidien qui note également que « Baldé claque la porte » de la coalition présidentielle.

Et selon L’Observateur, il se susurre que ce dernier est en négociations avec le parti Pastef de l’opposant Ousmane Sonko. « Le Baldé débutant avec Sonko », titre le journal qui reprend en sous-titre l’analyse d’un journaliste politique : « Une jonction Sonko-Baldé pourrait être fatale à BBY ».

Walf Quotidien et Le Quotidien s’intéressent plus globalement aux contestations dans les investitures au sein des coalitions pour les prochaines élections. « Ça part dans tous les sens », note le premier journal là où le second indique qu’on est « au temps d’épreuves ». En effet, la coalition de l’opposition Yewwi Askan Wi (libérer le peuple en wolof) « se déchire » aussi à Saint-Louis (nord) après Dakar et Thiès, précise Vox Populi.

A propos des sorties de Mahmoud Saleh et Mame Mbaye Niang, directeur et chef de cabinet politique du chef de l’Etat, sur son éventuel troisième mandat à la présidentielle 2024, Yakham Mbaye, directeur général du quotidien national Le Soleil et responsable du parti présidentiel à Dakar Plateau, note dans le même journal que « Macky Sall n’est lié ni de près ni de loin » à ces déclarations.

Dans Vox Populi, M. Mbaye « tire » sur ses camarades et assimile leurs sorties comme des « bavardages et vagabondages ».

Sénégal : les investitures aux Locales en vedette

Les quotidiens sénégalais parvenus mardi à APA reviennent principalement sur les investitures des candidats aux élections locales du 23 janvier 2022.Le Quotidien et Vox Populi ont mis en évidence la candidature de Barthélémy Dias à la mairie de Dakar. « Sur une note de Dias » lance le premier, qui annonce une motion de soutien de Taxawu Dakar dirigée par Khalifa Sall en faveur de Barthélémy Dias. « L’écrasante majorité de Taxawu Dakar vote Barthélemy Dias » souligne le second. 

Au sein de Yewwi Askan Wi (YAW, libérer le peuple en wolof) qui réunit Ousmane Sonko et Khalifa Sall, plusieurs cadres de Taxawu Dakar (Soutenir Dakar en Wolof) lancée par Khalifa Sall lors des dernières élections locales, « déroulent le tapis rouge pour Barthélemy Dias » informe Libération.

Pendant ce temps, la candidature du maire sortant a été déclarée forclose. « Soham El Wardini perd la manche » titre Walf Quotidien. Son recours a été rejeté par la commission des investitures de YAW indique le journal. Soham El Wardini peut toutefois aller aux élections en dehors de YAW, renseigne le journal en créant une liste parallèle d’ici novembre.

Le choc des ambitions mine aussi l’autre grande coalition de l’opposition Wallu Sénégal (Sauver le Sénégal), dirigée par la Parti démocratique sénégalais (PDS) de Me Abdoulaye Wade. Les partisans de Pape Diop, allié et ancien maire de Dakar, ont décidé de déposer leur caution au niveau de la caisse de dépôt et de consignation (CDC) par « mesure de prudence » en direction des investitures. Vox Populi annonce même que Bokk Gis Gis (Convergence de vision) et Pape Diop claquent la porte de Wade et compagnie » en déposant leur caution.

Sud Quotidien parle de la bataille dans la capitale en direction des Locales. « Dakar, casse-tête des coalitions ! ». Au cœur de toutes les convoitises politiques, le fauteuil de maire de Dakar constitue également un enjeu pour Benno Bokk Yakaar (Ensemble pour l’espoir, majorité) et aussi les deux coalitions phares de l’opposition (Yewi Askan Wi et Wallu Sénégal).

Quid de Khalifa Sall, révoqué par Macky Sall de son fauteuil de maire de Dakar en 2018, après sa condamnation dans l’affaire de la caisse d’avance?. L’Observateur note « un silence infernal » de Khalifa qui assiste à une guéguerre entre son lieutenant Barthélemy Dias et sa remplaçante à la mairie Soham El Wardini dans la course au strapontin.

Dans Vox Populi, Mahmout Saleh, ministre chef de cabinet politique de Macky Sall, théorise un troisième. Pour Saleh, « la candidature de Macky en 2024 et dans les résultats (des Locales) de 2022 ».

Sur un autre registre, EnQuête relève dans sa parution la non tenue du Conseil supérieur de la magistrature depuis plus d’un an. « Le judiciaire otage de l’Exécutif », martèle le journal. Le Conseil supérieur de la magistrature, selon les textes, doit se réunir au moins deux fois par an.

En Sport, Stades fait un focus sur deux Edouard qui brillent en Europe avec leurs clubs. Mendy (Chelsea) et Gomis (Rennes) « imposent leurs gants en Europe » souligne le quotidien sportif. « Mendy, meilleur gardien en Europe depuis janvier et Gomis, plus fort que Navas, Donnarumma (Psg) et Lopez (Lyon).. » renchérit le journal.

Sénégal: la bataille de Dakar aux Locales 2022 en vedette dans la presse

Les quotidiens sénégalais parvenus lundi à APA titrent principalement sur les investitures des candidats dans la coalition Yewwi Askan Wi (libérer le peuple en wolof) pour diriger la mairie de Dakar.Vox Populi indique que « Khalifa et Soham sèment un profond malaise à Yewwi Askan Wi », une des deux coalitions de l’opposition pour les élections locales 2022. Le journal souligne que l’ex-maire de Dakar fait du forcing pour ressusciter la candidature forclose de l’actuel maire de la capitale.

L’Observateur fait le « récit d’une tentative de mise à mort politique » de Soham El Wardini, la femme élue à la tête de la mairie de Dakar après la révocation de Khalifa Sall en 2018 alors qu’il était emprisonné pour malversations.

« Ils m’ont appelée samedi à 17h pour un nouvel acte de candidature. A 19h, ils m’ont annoncée ma forclusion », a confié Mme Wardini, indiquant toutefois avoir pris les devants « pour ne pas avoir de mauvaise surprise ». Ainsi, elle note que « Khalifa Sall doit nous entendre Barthélémy Dias et moi ». L’un des bras droits de Khalifa Sall et maire de la commune de Mermoz Sacré-Cœur, M. Dias vise loin en briguant cette fois la mairie de Dakar.

Mais quoi qu’il en soit, Soham El Wardini est « remise en selle », d’après Sud Quotidien, qui précise que Yewwi Askan Wi demande l’annulation du procès verbal pour vice de forme. En plus de cela, « le Caucus des femmes leaders parraine Mme El Wardini », qui craint en revanche dans Walf Quotidien un « complot raté ».

En outre, ce journal observe « la guerre des nerfs » entre Sonko et Khalifa au sein de cette coalition. Le sociologue Abdou Khadre Sanogo n’en démord pas : « Les égos prennent le dessus ». Pour la conquête de la capitale en effet, « Yewwi Askan Wi enregistre six candidatures », selon L’AS.

Ainsi, Le Quotidien voit que ces investitures pour les Locales ne sont rien d’autres que des « jeux de chefs ». A Ziguinchor (sud), le duel Sonko-Baldé « exile Doudou Ka au département ». A Thiès, le deal Macky-Idy « frustre l’APR » alors qu’à Dakar, c’est « une équation à sept inconnues pour YAW ».

Sous le titre « les ficelles de la corruption », EnQuête se fait l’écho du nouvel ouvrage de Ngouda Fall Kane, ancien chef de la Cellule nationale de Traitement des Informations financières (Centif), sur la « criminalité financière en Afrique ».

Sur un autre sujet, le journal s’intéresse au « sacre du Somalien Khadar Ahmad » comme Etalon de Yennenga au Fespaco 2021. Le Soleil précise que Khadar Ahmad a été sacré pour son film « La femme du fossoyeur ». Au même moment, le quotidien national rapporte que le Sénégal a remporté huit prix dans ce festival panafricain du cinéma organisé à Ouagadougou, la capitale du Burkina Faso.

Sénégal: Locales 2022, société et santé au menu de la presse

Les quotidiens sénégalais parvenus vendredi à APA titrent sur une diversité de sujets même si un accent particulier est porté sur les divergences des coalitions à l’approche des élections locales de janvier 2022.Le Quotidien parle d’« aventure socialiste » dans son alliance avec Benno Bokk Yakaar (BBY, unis pour un même espoir en wolof), la coalition au pouvoir. « Patron de Dakar depuis 2009, le PS est devenu le porteur d’eau de l’APR », le parti présidentiel, souligne le journal.

Walf Quotidien titre sur « le jeu trouble du PS (parti socialiste) » au sein de BBY et « la pirouette de Pastef » dans la coalition de l’opposition Yewwi Askan Wi (libérer le peuple en wolof). Ainsi pour ces élections locales, d’après Le Témoin, les coalitions sont « à l’épreuve des investitures ».

Sud Quotidien souligne de son côté que ce sont « les investitures de tous les dangers » en raison des divergences internes et du vent de fronde à Benno et Yewwi. Jusque-là à l’abri des remous au sein des coalitions, « +Wallu Sénégal+ chope le virus » en revanche, indique L’AS.

Sur un autre sujet, Le Soleil s’intéresse au cadre de vie à Dakar et renseigne que « plus de 1400 bâtiments menacent ruine ». Le quotidien national note ainsi que le défaut d’étanchéité et d’entretien, la fuite d’eau, les fissures non réparées, la mauvaise qualité des matériaux, les modifications non prévues lors de la conception et l’extension en hauteur sont les principales raisons des effondrements.

Dans Vox Populi, le ministre de l’Urbanisme Abdoulaye Sow précise que « les recommandations formulées dans ce rapport seront mises en œuvre.

EnQuête fait focus sur les convoitises autour du site de l’hôtel des Almadies. Titrant sur « le choc des puissances », le journal indique que la surface foncière qui abrite une partie de cet hôtel dakarois situé sur la côte intéresse bien de richissimes Etats comme la Chine, les Etats-Unis et le Canada.

Sur la crise sanitaire, L’Observateur se fait l’écho des « 19 mois de lutte contre le Covid racontés par le Pr Moussa Seydi et Cie ». Le chef de la prise en charge de cette maladie au Sénégal revient aussi sur les décès de Pape Diouf, Babacar Touré et Mansour Cama ainsi que « les pertes d’agents de santé, de SDF sans comorbidité », tous emportés par le nouveau coronavirus.

Malgré la tendance baissière des cas de Covid-19 dans le pays, le ministre de la Santé Abdoulaye Diouf Sarr souligne dans Vox Populi que « cela ne veut pas dire que c’est fini, la pandémie est toujours là ».

Sénégal : les investitures aux Locales 2022 au menu de la presse

Les quotidiens sénégalais parvenus jeudi à APA se font l’écho du casse-tête des investitures, au sein des coalitions du pouvoir et de l’opposition, pour les élections locales de janvier 2022.EnQuête titre sur « les états d’âme des alliés » au sein de la coalition au pouvoir, Benno Bokk Yakaar (BBY, unis pour un même espoir en wolof). Le journal souligne que des socialistes menacent de déposer leurs cautions et de présenter leurs listes pour les prochaines élections.

Toutefois, précise le Témoin, la secrétaire générale du Parti socialiste (PS), Aminata Mbengue Ndiaye, veut « des choix judicieux et fédérateurs » pour ces joutes prévues en janvier 2022. Elle dément les rumeurs selon lesquelles son parti aurait versé une caution et réaffirme que le PS ira aux Locales sous la bannière de BBY.

Quoi qu’il en soit, Macky Sall, non moins président de cette coalition, « tranche le débat » dans L’AS. « Laissons à nos alliés leurs mairies ; pour les locales, il n’y aura pas de mandataire départemental, chaque commune aura son mandataire », a déclaré le chef de l’Etat.

Cette position a certainement la valeur de calmer les ardeurs du Parti socialiste qui « clarifie le jeu » des candidatures et de discipline de parti dans Sud Quotidien. Dans Vox Populi, la secrétaire générale Aminata Mbengue Ndiaye « impose +le choix+ d’aller avec BBY » malgré les supputations des derniers jours. Mais cela n’empêche pas pour autant à Walf Quotidien de voir « les germes d’une débâcle » dans la défiance de ténors de Benno aux Locales.

Si cette coalition au pouvoir essaie de recoller les morceaux, la coalition de l’opposition « Yewwi (Askan Wi, libérer le peuple en wolof) se fissure » en outre, d’après Le Quotidien. En effet, Pastef d’Ousmane Sonko a décidé de présenter des listes dans toutes les communes de Dakar.

« Pastef Dakar claque la porte de Yewwi
Askan Wi », souligne Vox Populi. Walf Quotidien explique que « les ambitions personnelles fracassent l’unité » là où L’Observateur indique qu’entre Khalifa Sall et Sonko c’est « la guerre d’ego ».

Sénégal: Serigne Babacar Sy Mansour en vedette dans la presse

Les quotidiens sénégalais parvenus mercredi à APA traitent principalement des traits saillants du discours du khalife général des Tidianes à l’occasion de la cérémonie officielle du Gamou 2021.L’AS se fait l’écho de « la fatwa de Serigne Babacar Sy Mansour » sur les dérives sur les réseaux sociaux et la déliquescence des valeurs.

Sud Quotidien souligne de son côté que « le sermon de Serigne Babacar Sy » a porté à l’occasion du Maouloud, la nuit de la naissance du prophète de l’islam. Il a « clamé ses vérités » sur le système éducatif, l’avortement médicalisé, les élections locales 2022, la transhumance politique et le monde rural.

D’après Le Témoin, « Serigne Mbaye Sy Mansour appelle à des élections apaisées » en janvier prochain. Lors de cette solennelle cérémonie, le journal rapporte qu’il n’a pas mâché ses mots en évoquant « les fléaux de la société sénégalaise ».

Le guide religieux a aussi parlé du « niveau intellectuel +bas+ et +dégradé+ », dénonçant au passage dans Walf Quotidien un « système éducatif corrompu ».

Le Soleil note de son côté que la commémoration du Maouloud fut une « nuit d’éloges et de grâces ». Le quotidien national retient « les leçons de vie de Serigne Babacar Sy Mansour de Tivaouane » là où, à Médina Baye, les fidèles sont invités à un retour aux enseignements de Cheikh Ibrahima Niass.

Le Quotidien se fait l’écho du Gamou des Moustarchidines et note que « Moustapha Sy ignore Yewwi », la coalition de l’opposition dont il est membre. Il n’a pas reçu en effet les leaders de la coalition et n’a pas parlé de politique lors de la cérémonie officielle.

Sur un autre sujet, L’Observateur s’intéresse à la « saisie record de 2,026 tonnes de cocaïne » à la suite d’un « piège en haute mer ». Le journal rejoue le film de l’arraisonnement du navire La Rosa et souligne que le cerveau présumé du trafic est « un Gambien d’origine sénégalaise ».

Vox Populi explique aussi « comment la marine a intercepté La Rosa et ses 2,02 tonnes de cocaïne ». Le navire a été arraisonné à 363 km de Dakar après que les autorités ont été alertées grâce à l’échange de renseignements internationaux lundi, selon le quotidien.

Sur les obsèques de Joseph Koto, le sélectionneur des Lions de moins de 23 ans décédé jeudi dernier d’un malaise, Sud Quotidien note que « le monde sportif (était) mobilisé » hier. Stades a été aussi témoin du « bel hommage (rendu) à un patriote et un passionné ».

Religion et politique au menu de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus lundi à APA traitent principalement des préparatifs du Mawlid 2021 et des élections locales 2022.L’Observateur s’immerge « dans les secrets de la mosquée de Maodo », à Tivaouane, où le khalife Serigne Babacar Sy Mansour ne célébrera pas le Gamou 2021 en raison de la Covid-19.

La célébration de la naissance du prophète de l’islam est prévue ce soir d’après L’AS qui souligne que cette nuit sera consacrée au « zikr », à la « dévotion » et aux « prières ».

Ainsi à la place de Tivaouane, Médina Baye sera « l’attraction » pour ce Gamou 2021, selon Sud Quotidien. Dans la même localité située à Kaolack (centre), L’Observateur fait une « immersion dans la vie des Haoussas et Yoroubas ».

Dans Walf Quotidien, le khalife de Médina Baye, Cheikh Mouhamadou Mahi Niass, lance à la classe politique : « Le Sénégal a besoin d’une nouvelle génération de leaders ». Il ajoute dans L’AS que « les tiraillements politiques font reculer le Sénégal alors que nous voulons avancer ».

Sur les élections locales 2022, Tribune indique que la coalition présidentielle est « en eaux troubles » après que « les alliés prennent leurs distances avec Macky Sall ». L’Observateur remarque aussi la même chose en constatant « le dépôt de caution du PS (Parti socialiste) et les graves conséquences sur l’unité de Benno ». Pour Libération, « ça part dans tous les sens ».

Face à tout cela, le ministre de l’Intérieur Antoine Diome « fixe le barème » du parrainage des candidatures indépendantes pour les Locales 2022.

Sur le trafic de passeports diplomatiques, Libération se fait l’écho « des affaires très étranges débusquées ». Selon le journal, la ministre des Affaires étrangères Aissata Tall Sall « a tenté de nier ce que ses propres services ont confirmé suite aux réquisitions des enquêteurs ».

Sur un autres sujet, EnQuête fait focus sur l’exercice illégal de la médecine qui se trouve être « un businesse mortel ». Citant une actrice du secteur, le journal note que seules 71 structures privées sont en règle sur 125 contrôlées.

En culture, le quotidien national Le Soleil souligne que « Ouagadougou est la capitale du cinéma africain ». En effet, la 27e édition du FESPACO s’est ouverte dans la capitale burkinabè, qui « brille de mille feux », constate EnQuête.

En football, Sadio Mané entre « dans le top 3 de l’histoire » après avoir inscrit son 100e but en Premier League. Walf Quotidien salue aussi « les cent coups de canon » de la star sénégalaise et souligne que cette performance a été réalisée lors de la large victoire (0-5) de Liverpool samedi devant Watford de son compatriote Ismaila Sarr.