Sénégal : plusieurs opposants libérés après les manifs du 17 juin

Les quotidiens sénégalais parvenus mardi à APA titrent principalement sur la libération de la plupart des opposants arrêtés le 17 juin dernier lors de la manifestation interdite de la coalition Yewwi Askan Wi (YAW, libérer le peuple, opposition).Le député Déthié Fall et le maire Ahmed Aidara « condamnés, mais libres », indique Vox Populi. Ils ont écopé de six mois avec sursis et 100.000 FCFA d’amende pour l’un et un mois avec sursis et 50.000 FCFA d’amende pour l’autre. Au même moment, les 83 autres prévenus dans l’affaire de la manifestation non autorisée du 17 juin ont été « relaxés ».

« Sursis en marche », note Le Quotidien sur le procès des membres de la coalition Yewwi Askan Wi (YAW, libérer le peuple, opposition). Pour Sud Quotidien, « Dame justice calme le jeu » en procédant à la libération des personnes arrêtées dans le cadre de la dernière manifestation interdite de YAW. La coalition d’Ousmane Sonko, Khalifa Sall et Cie réclame la réintégration de sa liste nationale pour les élections législatives du 31 juillet 2022.

EnQuête note que les députés Déthié Fall et Mame Diarra Fam ainsi que le maire Ahmed Aidara ont connu des « fortunes diverses » lors de leur jugement, hier. Le journal plonge en même temps « au cœur de la prison des opposants », « une maison de correction victime de la surpopulation et des carences du système carcéral ». Mais selon un agent pénitentiaire, « on est loin de la surpopulation ».

Pour Walf Quotidien, le président Macky Sall a « l’art de créer ses adversaires » en arrêtant et emprisonnant des opposants. « Depuis son arrivée au pouvoir en 2012, le régime du président Macky Sall a transformé de nombreux illustres inconnus en leaders. (Des opposants) Ousmane Sonko à Karim Wade en passant même par Assane Diouf », un activiste dépeint comme un insulteur public, illustre le journal.

Malgré ce tableau, le chef de l’Etat poursuit son séjour en Allemagne où il assiste au sommet du G7. D’après Le Soleil, le président en exercice de l’Union africaine (UA) a axé son plaidoyer sur « huit thèmes ». Face aux dirigeants des « pays les plus riches de la planète », il a notamment abordé le climat, l’énergie, la sécurité alimentaire, l’équité genre, la gouvernance mondiale, la santé, la résilience économique et la résilience sociale.

Par ailleurs, l’UA qu’il dirige « hausse le ton » sur les « cascades de mort de migrants aux frontières » entre le Maroc et l’Espagne, souligne L’AS. Dans un communiqué, l’organisation continentale « appelle à l’ouverture immédiate d’une enquête » suite à la mort de plusieurs migrants vendredi dernier à la frontière des deux pays et qui a « suscité une vague d’indignations ».

Si le président Macky Sall s’est dit « choqué » sur cette tragédie, Boubacar Sèye, président de l’ONG Horizons sans frontières, « parle de génocide et de massacre » dans Vox Populi. Ce dernier « va décréter de façon symbolique un deuil africain pour la mémoire des disparus », indique le journal.

Macky Sall reçu avec tous les honneurs à Tivaouane et Munich

Les quotidiens sénégalais parvenus vendredi à APA titrent principalement sur les exhortations du khalifat général des Tidjanes au chef de l’Etat, qui participe depuis hier au sommet du G7 en Allemagne.« Tivaouane monte au créneau » lors de la célébration du centenaire du décès d’El Hadj Malick Sy, icône de cette ville située à une centaine de kilomètres de Dakar et un des précurseurs de la confrérie soufie tidjane au Sénégal, titre EnQuête. A cette occasion, le khalife Serigne Babacar Sy Mansour « appelle au calme et à la discussion » là où le président Macky Sall dit à l’opposition qu’il « y a des frontières à ne pas franchir ».

Ces derniers jours, la scène politique sénégalaise est devenue hyper tendue suite au rejet de la liste nationale de la principale coalition de l’opposition, à savoir Yewwi Askan Wi (YAW, libérer le peuple) d’Ousmane Sonko, Khalifa Sall et Cie. Les manifestations interdites du 17 juin ont conduit à l’arrestation de plusieurs opposants qui seront jugés cette semaine en flagrant délit.

« Tivaouane indique la voix de la paix et avertit », note de son côté Vox Populi. « Quel que soit ce qui se passe, n’ouvrez jamais la bouche pour répondre. Il faut alors accepter d’endurer tout ce qui vient des serviteurs de Dieu », a notamment recommandé le khalife au chef de l’Etat. Mais « s’il vous vient l’obligation de prendre des décisions, il faut les prendre », a rétorqué dans L’Observateur son porte-parole Serigne Maodo Sy Abdou.

« Avec toutes les qualités que vous incarnez, vous ne laissez jamais d’autres brûler ce pays », a poursuivi le chef religieux dans L’AS qui note que « Tivaouane déroule le tapis rouge à Macky » Sall. Se réjouissant de cet accueil et de la célébration du centenaire du décès d’El Hadj Malick Sy, le chef de l’Etat a indiqué dans Le Soleil que « Maodo Malick est un grand par son legs ».

En outre, Macky Sall a posé la première pierre du futur hôpital de « niveau 3 » de Tivaouane qui portera le nom d’El Hadj Malick Sy. Après cet acte, signale le quotidien national, le président a quitté le pays depuis hier pour participer, en Allemagne, « au nom de l’Afrique », au sommet du G7, à savoir le groupe des sept pays les plus industrialisés du monde.

« Pourquoi les présidents occidentaux veulent tous rencontrer Macky », s’interroge Walf Quotidien dans sa manchette, à propos de l’invitation du président sénégalais, également président en exercice de l’Union africaine (UA), au sommet du G7. « Les grands du monde se bousculent chez Macky Sall », remarque pour sa part L’AS.

Le Quotidien met en exergue « l’agenda surbooké de Macky Sall » à Elmau, où se tiendra le sommet du G7, et note que « l’Afrique est en jeu ». Selon le journal, le président sénégalais « va encore attirer l’attention des dirigeants des grandes puissances sur l’impact de la guerre en Ukraine et de certaines sanctions occidentales sur la Russie, sur l’Afrique »

Le Sénégal en ébullition politique, Dakar change de visage

Les quotidiens sénégalais parvenus vendredi à APA titrent principalement sur les suites judiciaires de l’actualité politique des derniers jours relative aux élections législatives du 31 juillet 2022 et le projet d’aménagement de la corniche ouest de Dakar.Le Quotidien titre sur le rejet du recours en annulation du parrainage pour les élections législatives du 31 juillet 2022 et note que « l’opposition perd la bataille suprême ». Auteur de la saisine auprès de la Cour suprême, Me Abdoulaye Tine dénonce une « décision scandaleuse » et promet de « saisir la Commission de la Cedeao pour des sanctions contre le Sénégal ».

Une partie de l’opposition risque toutefois de ne pas participer aux prochaines élections, une situation qui met « le Sénégal dans le tourbillon » en raison des manifestations souvent sanglantes et les « menaces de mort tous azimuts », note Walf Quotidien, soulignant que « les clignotants sont au rouge ».

Pour le moment, « 11 présumés terroristes de la +Force spéciale+ (se dirigent) vers le parquet » après avoir prévu de semer le chaos lors de la manifestation de Yewwi Askan Wi (libérer le peuple, opposition) du 17 juin dernier.

A ce sujet, L’Observateur parle de « complot contre l’autorité de l’Etat, de commission d’un acte terroriste » parce que le projet d’attaque était destiné « contre des intérêts français ». Ainsi, « l’Etat lance Interpol aux trousses de Akhenaton », un Sénégalais établi en Europe. Le journal informe qu’une « réunion (a été) tenue hier à Dakar pour un partage d’informations en vue de l’arrestation de Ousseynou Seck » alias Akhenaton.

Sur un autre sujet, L’AS note que « Macky change le visage de la corniche ouest de Dakar » pour plus de 18 milliards FCFA. Mais pour EnQuête, « Macky marche sur Khalifa Sall et Barthélémy Dias », l’ancien maire de Dakar et son successeur, tous deux opposants à son régime.

Le journal indique que le projet d’aménagement et d’embellissement de la corniche-ouest vise à « calmer les populations +rebelles+ de la capitale ». Mais l’autre objectif est d’« enterrer les projets initiés par l’ancien maire de Dakar, Khalifa Sall ».

Sénégal : l’opposition en casseroles, Sadio Mané au Bayern

Les quotidiens sénégalais parvenus jeudi à APA titrent principalement sur la réussite du concert de casseroles de l’opposition et le transfert de Sadio Mané au Bayern Munich.« Méga concert : les Sénégalais se sont défoulés au son de casseroles et de klaxons » à l’appel d’Ousmane Sonko, « le chef d’orchestre qui a donné le ton devant son domicile », indique Vox Populi. Aussi bien dans les différentes localités de Dakar que dans les régions, les manifestants ont assuré le show, constate le journal.

Sud Quotidien indique que la coalition Yewwi Askan Wi (libérer le peuple, opposition) « réussit son coup » là où Walf Quotidien note que « Yewwi réussit son +Grand bal+ », le traditionnel concert du célèbre chanteur Youssou Ndour organisé à Bercy, en France. Pour L’AS, le concert de casseroles de la principale coalition de l’opposition est l’expression d’« une vibration démocratique ».

C’est « la guerre totale », souligne EnQuête, notant que le concert de casseroles a été suivi par plusieurs localités du pays « pour protester contre le régime ». L’opposition continue de dénoncer le rejet de sa liste nationale pour les  élections législatives de fin juillet prochain et les menaces sur la liberté de manifestation. Toutefois, Walf Quotidien note que « Macky reste inflexible » sur le maintien de la date des élections législatives au 31 juillet prochain.

En outre, « dix personnes accusées de délits graves et liés aux manifestations du 17 juin dernier sont arrêtés » alors que « la société civile sénégalaise vilipende Macky Sall à l’international », note EnQuête.

Par ailleurs, le chef de l’Etat a effectué un « grand chamboulement » dans le commandement territorial avec la nomination de nouveaux gouverneurs et préfets, notent Sud Quotidien et L’AS.

Sur un autre sujet, Le Soleil indique que « Sadio Mané affiche ses ambitions » après sa signature au Bayern Munich, le meilleur club allemand de l’histoire. « J’ai toujours travaillé dur pour jouer dans les plus grands clubs comme le Bayern », a affirmé le désormais ex-joueur de Liverpool qui rappelle que « toute (sa) vie est un défi ». Dans le club bavarois, déclare la star sénégalaise dans Stades, « je suis venu pour gagner plus de trophées ».

Sénégal : des caciques du pouvoir s’opposent à Macky Sall

Les quotidiens sénégalais parvenus lundi à APA titrent principalement sur la sortie au vitriol de responsables du parti présidentiel prenant fait et cause pour l’opposition dans sa volonté de manifester et de participer intégralement aux élections législatives du 31 juillet 2022.« Le Macky se fissure », indique Sud Quotidien, notant que des leaders de l’Alliance pour la République (APR, pouvoir) adoptent depuis quelques jours des positions courageuses pour espérer sortir de l’impasse entre le pouvoir et l’opposition.

Parmi ces responsables du parti présidentiel, l’ancienne présidente du Conseil économique, social et environnemental (CESE), Aminata Tall. Elle a effectué une sortie au vitriol pour défendre le droit de manifester de l’opposition et fustiger le rejet de sa liste nationale pour les prochaines élections législatives.

« Feu sur Aminata Tall », titre L’AS, notant que les femmes cadres de l’APR « dénoncent un chantage archaïque et démodé ». En outre, « Macky se radicalise » avec l’arrestation et le jugement d’opposants, note Walf Quotidien qui souligne que « les faucons prennent le pouvoir » au palais de la République.

Après Déthié Fall, Mame Diarra Fam et Ahmed Aidara de Yewwi Askan Wi (YAW, libérer le peuple) et Wallu Sénégal (secourir le Sénégal), Guy Marius Sagna a été placé hier sous mandat de dépôt à Ziguinchor (sud) après la manifestation interdite de vendredi dernier, rapporte le Quotidien. Vox Populi précise qu’il sera « jugé mardi » là où Le Soleil indique que « cinq lourdes charges (sont retenues) contre Guy Marius Sagna et Cie ».

Dans le compagnonnage entre YAW et Wallu, principales coalitions de l’opposition, EnQuête note des « germes de scission » après des divergences notées dans la manière de lutter. « On ne peut changer un pouvoir que par les urnes », indique Mamadou Lamine Thiam, mandataire national de Wallu, une coalition qui est « contre le report des Législatives ».

Sénégal : l’opposition déroule un nouveau plan d’action

Les quotidiens sénégalais parvenus lundi à APA titrent principalement sur le nouveau plan d’action de l’opposition après sa violente manifestation de vendredi dernier, demandant le rétablissement de sa liste nationale pour les élections législatives du 31 juillet 2022.« Yewwi bis repetita », titre Sud Quotidien sur la nouvelle manifestation prévue le 29 juin par la coalition d’Ousmane Sonko et Cie à Dakar et dans les régions. « Yewwi active son 2ème plan » avec au menu un « concert de casseroles et de klaxons » ainsi que des « manifestations spontanées », souligne Walf Quotidien.

Le Témoin note une « levée de boucliers contre l’arrestation des leaders de Yewwi Askan Wi (YAW, libérer le peuple) » là où Le Quotidien indique que « YAW reste sur scène ». Déthié Fall, Mame Diarra Fam et Ahmed Aidara, trois de leurs membres placés hier sous mandat de dépôt, seront jugés « demain et vendredi » pour participation à une manifestation non autorisée.

S’il a été empêché de sortir de chez lui vendredi dernier, Ousmane Sonko a fait savoir hier qu’il sortira le 29 juin pour manifester : « Que Macky soit prêt à m’arrêter ou me liquider. Le 29 (juin), personnellement, je ne serai pas confiné dans ma maison. Je manifesterai ».

Revenant sur les manifestations du 17 juin, L’Observateur note que « 10 des arrêtés risquent la prison à vie ». « Dénommé +la force spéciale+, le groupe d’assaillants présumés prévoyait, selon la police, de s’attaquer à la Centrale électrique du Cap des biches, aux intérêts français et aux domiciles de certaines autorités de l’Etat », rapporte le journal.

Sur la mort d’un manifestant à Ziguinchor (sud), le journal note qu’il « n’a pas été tué par balle », citant le rapport d’expertise médico-légale. Le Soleil précise de son côté que la mort d’Idrissa Goudiaby à Ziguinchor est due à « +une arme blanche contondante et tranchante comme une hache ou un sabre+ que les policiers et les gendarmes n’utilisent évidemment pas contre des manifestants ».

Après la manifestation de l’opposition, le Sénégal « panse ses plaies »

Les quotidiens sénégalais parvenus lundi à APA titrent principalement sur l’heure du bilan après les manifestations de l’opposition de vendredi dernier, ayant fait trois morts à Dakar et Ziguinchor (sud).Sud Quotidien titre sur la « suite et pas fin de la manifestation interdite de la coalition Yewwi Askan Wi (YAW, libérer le peuple, opposition) » et note que « Dame justice prend le relais ». Le journal renseigne que les députés Déthié Fall et Mame Diarra Fam ainsi que le maire Ahmed Aidara  feront « face au parquet ce lundi ».

« Heurts des comptes », indique Walf Quotidien, soulignant que « Dakar panse ses plaies ». Le Quotidien parle pour sa part de « l’heure de la justice » après la répression de la manifestation de vendredi. « Quand on viole la loi, on doit en assumer les conséquences », dit Me Malick Sall, le ministre de la Justice.

L’Observateur revient sur les manifestations du 17 juin, allant « de la rue à l’enfer des cachots ». Outre certains leaders politiques, le journal note que « plus de 250 manifestants sont entre les mains de la police ». Vox Populi renseigne que l’activiste « Guy Marius Sagna allonge la liste des arrêtés » à Ziguinchor où « une grande marche est annoncée vendredi ».

EnQuête place « dans l’œil du cyclone » le maintien de l’ordre et les manifestations sanglantes dans le pays. Le quotidien décompte « au moins 16 morts » entre mars 2021 et juin 2022 à l’occasion de manifestations de l’opposition. Selon une source policière, « c’est difficile de gérer ces situations, parce qu’il y a des étourdis qui sont parfois prêts à mourir ».

Par ailleurs, l’ancien ministre Abdoulaye Bathily constate dans Vox Populi que « cette jeunesse, aujourd’hui, se battra avec les armes et moyens de son époque ». Présentant ses mémoires « Passion de liberté », l’historien note qu’il « y a des dynamiques sociales qui s’imposent toujours aux individus avec leur ambition ».

L’AS indique que « Bathily expose ses mémoires de vieux combattant » en évoquant « la liberté de réunion, l’alternance démocratique et la lutte démocratique », entre autres. Sud Quotidien note de son côté que « Pr Abdoulaye Bathily sort du bois ». A l’occasion de la présentation de son livre, il semble déplorer la « dégradation des mœurs politiques ».

Sénégal : manifestations à haut risque de l’opposition

Les quotidiens sénégalais parvenus vendredi à APA titrent principalement sur la manifestation à haut risque de l’opposition pour réclamer le rétablissement de sa liste nationale pour les élections législatives du 31 juillet 2022.« Il faut sortir de l’impasse », note EnQuête, titrant sur les manifestations de la coalition Yewwi Askan Wi (YAW, libérer le peuple) prévues aujourd’hui et les « risques d’affrontements » inhérents. « Ce vendredi 17 juin est la journée de tous les dangers », alerte le journal.

Bés Bi a également la même impression sur la manifestation de l’opposition, faisant ressurgir le spectre de « mars sur juin ». C’est un « vendredi de peurs à Dakar et Ziguinchor (sud) » où la coalition de Ousmane Sonko, Khalifa Sall et Cie prévoient des rassemblements pour fustiger le rejet de leur liste nationale pour les prochaines élections législatives. Pour empêcher cette manifestation interdite par le préfet, « un imposant dispositif de sécurité quadrille Dakar depuis hier », ajoute Vox Populi.

« Dakar retient son souffle », indique L’AS là où Le Quotidien note que c’est une « marche haute pour YAW ». Pour Walf Quotidien, c’est une marche pour « l’équilibre de la terreur ». Elle fait peser de « gros nuages sur la tenue du scrutin de Dakar sous tension ». L’Observateur note pour sa part que la capitale sénégalaise est « sous la menace de flous furieux ».

Toutefois, la société civile « appelle à la décrispation », « offre sa médiation et dévoile une feuille de route de sortie de crise », selon Le Quotidien et EnQuête. Le Pacte et le Cosce « proposent une concertation entre les différentes listes de candidats ». Car pour Elimane Kane de Legs Africa, il ne doit « plus jamais (y avoir) de vies sacrifiées pour un éternel retour à la case départ ».

Sénégal : les relents politiques de l’arrestation d’un rebelle à Dakar

Les quotidiens sénégalais parvenus jeudi à APA titrent principalement sur la sortie du procureur présentant au public le profil du présumé rebelle arrêté en marge d’une manifestation de l’opposition, qui appelle de nouveau « à la résistance » vendredi prochain.L’AS titre sur « les graves révélations du procureur » portant notamment sur l’arrestation d’éléments du Mouvement des forces démocratiques de la Casamance (MFDC), un groupe rebelle qui lutte depuis plus de quarante ans pour l’indépendance du sud du pays. Face aux journalistes hier, le procureur Amady Diouf a expliqué comment la gendarmerie et les Renseignements généraux (RG) « ont pisté Ousmane Kabiline Diatta et sa bande ». En outre,  « d’autres éléments du MFDC avaient fait cap sur Dakar pour participer à la manifestation de l’opposition » de mercredi dernier, souligne-t-il.

Dans Le Quotidien, où il « sort de sa réserve », le procureur affirme que le présumé rebelle arrêté « voulait s’adonner à des opérations de pillages et à l’atteinte de l’intégrité physique des personnes (…) avec d’autres éléments du MFDC ». Précisant qu’Ousmane Kabiline Diatta « est le bras armé de l’aile dure de la rébellion dirigée par Paul Bassène », le magistrat annonce l’ouverture d’une « information judiciaire » pour « complot contre les autorités de l’Etat ». « C’est un individu dangereux, une menace pour la sécurité publique », ajoute-t-il dans L’Observateur qui retrace le « parcours d’un grand maquisard ».

« Kabiline ferré, le procureur cible des ramifications dans Yewwi » Askan Wi (YAW, libérer le peuple), la coalition de l’opposition dont l’un des leaders est Ousmane Sonko, maire de Ziguinchor (sud) et un des principaux adversaires du président Macky Sall, selon Vox Populi. « Il ne peut y avoir ni d’intouchable ni d’impunité. On va mettre tous les moyens de l’Etat pour retrouver toutes les personnes impliquées directement ou indirectement dans la venue de ces rebelles à Dakar », a déclaré le magistrat face à la presse.

En revanche, Ousmane Sonko sonne la charge contre le procureur et note que « c’est une commande politique ». « Il aurait dû avoir le courage de m’accuser de rebelle et m’arrêter », a dit l’opposant.

Ce faisant, « Yewwi persiste » dans sa décision de tenir sa manifestation du 17 juin à la Place de l’Obélisque en dépit du « niet » du préfet de Dakar, d’après Sud Quotidien. L’autorité territoriale invoque la « menace de trouble à l’ordre public et la violation de l’article L61 du Code électoral ». Cependant, Sonko et Khalifa Sall arguent que « l’interdiction n’a pas une base légale ».

« Je ne crois pas à la justice » telle qu’elle est aujourd’hui, a poursuivi Sonko avant d’appeler « à la résistance » dans Walf Quotidien. Ainsi, le journal semble inquiet de ce qu’il qualifie de « défiance de l’autorité » en titrant sur « le jeu risqué de Yewwi ».

Fort de tout cela, EnQuête se demande s’il n’est pas mieux de « reporter les élections » législatives du 31 juillet 2022. « Les opposants sont dans une logique de confrontation, l’Etat les attend de pied ferme », constate le journal. Par conséquent, « le report va profiter à tout le monde. Il va faire baisser la tension à zéro », indique Déthié Faye là où Alioune Tine note que « les logiques et enjeux dépassent les élections législatives ».

Sénégal : l’opposition en ordre de bataille, le pouvoir menace

Les quotidiens sénégalais parvenus mercredi à APA titrent principalement sur la guerre par presse interposée entre l’opposition et le pouvoir autour de plusieurs désaccords sur les élections législatives du 31 juillet 2022.« La guerre des mots », titre EnQuête, notant que Yewwi Askan Wi (YAW, libérer le peuple) « enrage pour son spécimen sans photo et maintient sa manifestation de vendredi prochain ». Pour le mandataire Déthié Fall, « YAW ne peut pas continuer à subir cette forfaiture venant du président Macky Sall ». En revanche, des responsables de la coalition présidentielle demandent de « s’organiser davantage pour +faire face à ces fauteurs de troubles+ ».

Vox Populi explique que « le spécimen de son bulletin sans la photo de Sonko » a motivé le refus de YAW de signer le « bon à tirer (BAT) » présenté par la Direction générale des élections (DGE). « Sans liste nationale de YAW, les élections ne se tiendront pas au Sénégal », menace Déthié Fall, précisant que sa coalition « maintient ses manifestations à la Place de la nation et à Ziguinchor (sud) le 17 juin ».

« Yewwi – DGE, rien de bon à tirer », note L’Observateur, soulignant que la participation de YAW aux élections est « plus que jamais compromise ». « Yewwi se radicalise », indique pour sa part Walf Quotidien. L’opposition note qu’elle tiendra sa manifestation de vendredi prochain « avec ou sans autorisation ».

« Yewwi droit dans ses bottes », indique Sud Quotidien, notant que le bras de fer entre cette coalition de l’opposition et le pouvoir continue autour de la manifestation du 17 juin et de son bulletin de vote aux législatives de fin juillet prochain.

Alors qu’on s’achemine « vers une confrontation à haut risque », selon Tribune, des leaders d’opinion alertent en attirant surtout l’attention du chef de l’Etat. « Monsieur le président, le Rubicon est franchi, préservons la paix » nationale, appelle Boubacar Camara, homme politique proche de l’opposition. « Une étincelle suffit pour que le pire survienne », fait-il remarquer à Macky Sall.

La presse aussi n’est pas en reste dans les appels à la paix. Mamadou Oumar Ndiaye et Abdoulaye Bamba Diallo, deux ténors de la presse nationale, deux membres « encore vivants de ce qu’on a appelé +les quatre mousquetaires+ », ont adressé une lettre ouverte à Macky Sall : « Monsieur le président de la République et Maître du jeu, sortez-nous, donc, de l’impasse actuelle ».

Le Sénégal inaugure son école de marine nationale

Les quotidiens sénégalais parvenus mardi à APA titrent principalement sur l’inauguration de l’école de la Marine nationale et le verdict du procès de Boffa Bayotte, à Ziguinchor (sud).L’AS titre sur « la montée en puissance de la Marine nationale » après l’inauguration de l’Ecole de la marine et l’acquisition de navires de combats. « La Marine nationale monte en puissance », constate aussi Le Soleil, soulignant que son école a été inaugurée hier par le président Macky Sall.

« Le Sénégal prend son indépendance » dans la formation des Forces de défense et de sécurité, souligne pour sa part Le Quotidien. Le journal note qu’avec l’inauguration de l’Ecole de la marine, tous les corps ont leur propre centre de formation. « Au regard des enjeux, le renforcement de la Marine est un acte de souveraineté », précise Macky Sall.

Revenant sur le procès de la tuerie de Boffa Bayotte, Sud Quotidien a assisté à un « verdict en mode perpète ». Trois accusés, en l’occurrence René Capin Bassène, Omar Ampoi Bodian et César Atoute Badiate, « écopent de la réclusion criminelle à perpétuité ». Le journal rapporte également les cas de deux condamnations à six mois avec sursis et onze acquittements après plus de quatre années passées en prison.

Pour EnQuête, « l’Etat sabre le MFDC », le Mouvement des forces démocratiques de Casamance, un groupe rebelle qui lutte pour l’indépendance de la partie sud du Sénégal depuis plus de quarante ans. Ainsi, « le verdict de la Chambre criminelle sonne comme un procès intenté contre le MFDC », indique le journal.

Si le chef rebelle César Atoute Badiate est jugé par contumace et qu’un mandat d’arrêt contre lui est « confirmé » par la Cour criminelle, l’avocat de la défense, Ciré Clédor Ly, précise que « les trois ont été catalogués comme étant des éléments du MFDC ».

« Prison à vie pour Capain, Ampoi et César », souligne Vox Populi. Dans Vox Populi, Me Clédor Ly dénonce « une injustice criarde, une décision surprenante, désespérante ». « Même si je ne dis pas que c’est une décision politique, elle rencontre les aspirations ou les désirs politiques et c’est cela qui discrédite la justice », estime l’avocat.

En outre, rappelle-t-il que l’un de ses clients, à savoir le journaliste René Capin Bassène, menaçait déjà de se suicider s’il est condamné. « Je viens de parler à son épouse, nous ferons tout pour qu’il renonce à son projet », promet son avocat qui promet d’interjeter « appel pour Ampoi ».

Au Sénégal, la politique menace la paix sociale

Les quotidiens sénégalais parvenus lundi à APA titrent principalement sur les tensions sociopolitiques qui pourraient déborder avec le risque d’interdiction des prochaines manifestations de l’opposition.« Le Sénégal va droit dans le mur », indique dans Walf Quotidien Dr Abdou Khadre Sanokho, sociologue, analysant la série de violences notée ces derniers temps dans le pays. Madiambal Diagne, administrateur de Le Quotidien et proche du président Macky Sall, note dans sa chronique hebdomadaire que « Ousmane Sonko se brûlera avec le feu qu’il aura allumé ».

Ancien porte-parole de Macky Sall, Abou Abel Thiam fait une « piqûre d’Abel » dans le même journal et souligne que Sonko, « un opposant aux institutions », « veut transposer la rébellion à la Place de la Nation ». Toutefois, l’activiste Guy Marius Sagna répond au gouvernement et indique que « Macky et sa bande sont les vrais rebelles ». Une occasion formulée par plusieurs membres du pouvoir après la manifestation de Yewwi Askan Wi (libérer le peuple, opposition) de Ousmane Sonko, Khalifa Sall et Cie.

EnQuête titre sur « la fatwa du gouverneur de Dakar » interdisant la propagande électorale d’ici au 9 juillet. Le journal se demande alors si Al Hassan Sall vise par cette mesure les manifestations de Yewwi Askan Wi dont la prochaine est prévue vendredi prochain après celle du mercredi 8 juin. En revanche, précise un ancien préfet, « ceci est de la compétence du préfet, garant de l’ordre public ».

En outre, Walf Quotidien indique que Macky Sall a réussi un « coup de Poker » en annulant le rassemblement de ses partisans de mercredi prochain. Pour le journal, le chef de l’Etat « embarrasse subtilement l’opposition » qui « devra ainsi fouler au pied l’Etat de droit pour réclamer un droit ».

L’Observateur revient aussi sur la coalition présidentielle « Benno et l’ordre de Macky Sall à surseoir à sa manif’ du 15 juin ». Toutefois, Yewwi Askan Wi met en garde après avoir lu « le communiqué polémique du gouverneur de Dakar ».

Les législatives se tiendront à date échue, pour Macky Sall

Les quotidiens sénégalais parvenus vendredi à APA titrent principalement sur les assurances du chef de l’Etat sur la tenue à date échue des élections législatives du 31 juillet 2022 après que l’opposition a menacé, lors d’une manifestation, qu’elles ne se tiendraient pas sans elle.« Il y aura des élections », promet Macky Sall dans Walf Quotidien qui indique que le chef de l’Etat est « droit dans ses bottes ». Malgré les menaces de la coalition Yewwi Askan Wi (YAW, libérer le peuple) dont la liste nationale est rejetée, « le pays va faire ces élections », renchérit-il dans Le Soleil, L’AS et Vox Populi. « Les menaces sur la non organisation des élections, c’est devant nous », précise-t-il aux journalistes français.

« Le Conseil constitutionnel a décidé, et nous nous sommes soumis. Le Sénégal ne peut pas revenir en arrière. Une liste qui n’est pas paritaire n’est pas recevable, un point un trait. Pourquoi lorsqu’il s’agit de l’opposition, quand il y a une décision défavorable, on veut appeler à la fin du monde ? Il faut éviter de prendre mars 2021 comme une référence absolue », souligne le président sénégalais.

Le Quotidien note une « contre-offensive de Benno » Bokk Yakaar (BBY, unis pour un même espoir), la coalition du pouvoir, suite aux menaces de YAW. Pour l’ancien Premier ministre Aminata Touré, tête de liste de BBY aux prochaines élections, ces « menaces et insultes sont antirépublicaines et inacceptables ».

Dans Vox Populi, elle dénonce la « posture antirépublicaine, séditieuse, putschiste et rebelle » de Ousmane Sonko, Khalifa Sall et Cie. « Lorsqu’une autre décision ne répond pas à leurs désidératas, ils appellent à brûler le pays », s’indigne-t-elle de nouveau. Toutefois, les leaders de YAW ont apporté une « réplique sèche », selon L’Observateur, soutenant « qu’il n’y aura pas d’élections sans leur liste nationale ».

En outre, avec les médias français, le président Macky Sall a évoqué d’autres sujets comme sa rencontre avec son homologue russe Poutine et les crises malienne et guinéenne. « Si les céréales locales ne sont pas produites, on sera dans une situation de famine très sérieuse », alerte-t-il dans des propos repris par EnQuête.

Macky Sall précise en outre qu’il n’a « jamais été invité à Kiev » alors qu’il a été reçu à Sotchi, en Russie, par Poutine. Le président sénégalais, non moins président en exercice de l’Union africaine (UA), lui a fait comprendre que la guerre russo-ukrainienne produisait des tensions sur l’approvisionnement de certaines céréales comme le blé dans le monde, particulièrement en Afrique.

Sénégal : Yewwi mobilise une foule pour participer aux législatives

Les quotidiens sénégalais parvenus jeudi à APA titrent principalement sur la grande manifestation de l’opposition pour la participation intégrale de la coalition Yewwi Askan Wi (YAW, libérer le peuple) aux élections législatives du 31 juillet 2022.L’Observateur titre sur la manifestation de l’opposition à la Place de l’Obélisque avec « la masse critique » drainée par la coalition Yewwi Askan Wi des Ousmane Sonko, Khalifa Sall et Cie. Le journal explique « comment le ministère de l’Intérieur a infiltré la manif’ » alors que Walf Quotidien souligne que « le pouvoir rate la démobilisation ».

L’AS a vu aussi une « marée humaine à la Place de la Nation » là où Le Témoin note que ce fut un « pari réussi pour YAW-Wallu », une intercoalition de l’opposition. La manifestation avait pour but de protester contre le rejet de leur liste nationale aux prochaines élections législatives. « Si Yewwi ne participe pas, Macky Sall ne participera pas », avertit Ousmane Sonko.

« Yewwi Askan Wi se radicalise », constate EnQuête, soulignant que « la manifestation a été moins forte que ce qui était prévu ». Mais pour Vox Populi, la grande mobilisation de YAW-Wallu a manifesté dans « sa plus simple expression ». Réclamant la « démission du ministre de l’Intérieur », Ousmane Sonko « prône la loi du Talion » contre les adversaires qui seraient tentés de les agresser.

« Le Sénégal est en danger et Macky Sall est l’unique responsable », charge-t-il avant que Khalifa Sall ne dise : « Nous ferons partie de la liste nationale et qu’Ousmane Sonko sera notre tête de liste ».

Sénégal : la presse s’inquiète du risque de chaos social

Les quotidiens sénégalais parvenus mardi à APA titrent principalement sur le risque de chaos après que la coalition Yewwi Askan Wi (libérer le peuple, opposition) a appelé à une grande manifestation mercredi pour dénoncer l’invalidation de sa liste nationale pour les élections législatives du 31 juillet 2022.« Ça passe ou ça casse », indique Walf Quotidien, évoquant l’invalidation de la liste nationale de Yewwi Askan Wi (libérer le peuple), la coalition de l’opposition des Ousmane Sonko, Khalifa Sall et Cie. Pour Sud Quotidien, « Sonko et Yewwi sont mis hors jeu » après que le Conseil constitutionnel a décidé d’invalider leur liste nationale pour les élections législatives de fin juillet prochain.

« Yewwi sur le chant de mars », note L’Observateur. Pour Alioune Tine, un des leaders de la société civile nationale, « on peut revivre pire que les événements du mois de mars ». Les Echos soulignent de leur côté qu’on risque d’assister à un « mercredi 8 juin de tous les dangers ». Le journal indique en effet que « Yewwi est sur le pied de guerre, Benno promet de faire face, Serigne Moustapha Sy appelle ses disciples à se tenir prêts ».

Alors que l’ancien Premier ministre Abdoul Mbaye prédit dans Walf Quotidien la « fin de règne » de Macky Sall, le ministre de l’Intérieur Antoine Diome sollicite de son côté des prières pour un « Sénégal uni et stable, loin des contingences antidémocratiques, anarchistes, populistes et ou déstabilisatrices ». M. Diome s’exprimait hier lors de la 134e édition du pèlerinage marial de Popenguine. A cette occasion, l’Église a indexé « la violence, la corruption et le mensonge » comme les « maux » qu’il faut combattre.

A cette tension politique s’ajoute une inflation débordante sur les prix des denrées de première nécessité. L’Observateur note que le prix du super carburant a augmenté. Le quotidien précise que « l’Etat +pompe+ les particuliers et épargne les transporteurs ».

Mais une source souffle au journal que « la vérité du marché est de 1182 FCFA le litre d’essence ». Ainsi, « l’Etat braque les riches », signale Walf Quotidien où « un économiste prédit d’autres hausses ». En revanche, L’AS note que « Macky perfuse l’administration territoriale » avec une « augmentation tous azimuts de salaires ».

Sur un autre sujet, Les Echos reviennent sur la « belle victoire des Lions (3-1) face aux Ecureuils du Bénin », samedi dernier, comptant pour la première journée des éliminatoires de la CAN Côte d’Ivoire 2023. « Sadio Mané plante trois buts », note le journal là où Stades souligne qu’un « Sadio record dévore les Ecureuils ».

Le champion d’Afrique en titre et star de Liverpool devient du coup le meilleur buteur de l’histoire de l’équipe nationale du Sénégal. « Je suis content et fier », dit celui qui est ardemment annoncé pour un transfert du côté du Bayern Munich. Avec ses coéquipiers, il va affronter ce soir le Rwanda « pour la confirmation », signalent Les Echos.

Sénégal : Macky Sall sur tous les fronts

Les quotidiens sénégalais parvenus jeudi à APA titrent principalement sur les réformes demandées dans la santé par le président Macky Sall qui est attendu en même temps, ce jour, en Russie pour évoquer le conflit ukrainien.EnQuête titre sur « les chantiers de la réforme » dans le secteur de la santé « en crise ». Selon le journal, la nouvelle ministre de la Santé, Marie Khémesse Ngom Ndiaye, « a un délai d’un mois pour préfigurer +les bases d’une réforme hospitalière intégrale+ ». Aussi, le président Macky Sall « réclame un audit général des écoles de formation (publiques et privées) du secteur ».

« Macky envoie Khémesse aux urgences », note Le Quotidien, soulignant que la nouvelle ministre de la Santé a reçu « six directives pour soigner la santé ». Walf Quotidien souligne également que « Macky presse Khémesse et demande un audit des écoles privées » de santé. Le Soleil note aussi que « six mesures phares » ont été prises hier par le Conseil des ministres pour moderniser les hôpitaux et gérer le système de santé.

Sur un autre sujet, le quotidien national indique que Macky Sall et Moussa Faki Mahamat sont attendus à Moscou ce jeudi pour mener la médiation de l’Union africaine (UA) dans le conflit entre la Russie et l’Ukraine.  

« Macky Sall hôte de Poutine aujourd’hui », note L’AS  qui souligne que le président sénégalais va surtout évoquer la question du « déblocage de céréales et de fertilisants en faveur de l’Afrique ».

Sur le secteur bancaire, Le Témoin informe que « la Bicis a été rachetée par la Vista Bank du Burkinabé Simon Tempéré alors qu’on attendait l’Ivoirien Koné Dossongui ou le Sénégalais Pathé Dione ». Faisant un éditorial sur le sujet, le directeur de publication dudit journal, Mamadou Oumar Ndiaye, indique que « les Sénégalais (ne sont) ni prophètes ni charbonniers ».

Sénégal : législatives, les coalitions dans la bataille des recours

Les quotidiens sénégalais parvenus mardi à APA titrent principalement sur les recours introduits par les coalitions pour faire valider toutes leurs listes aux élections législatives du 31 juillet 2022.L’AS titre sur la « guerre des recours » des coalitions qui veulent prendre part aux élections législatives du 31 juillet après l’invalidation de certaines listes par le ministère de l’Intérieur. Benno Bokk Yakaar (BBY, unis pour le même espoir) a déjà saisi le Conseil constitutionnel « pour contester l’annulation de sa liste proportionnelle des suppléants ». De son côté, Yewwi Askan Wi (YAW, libérer le peuple, opposition) « attaque l’invalidation de la liste nationale des titulaires ». En outre, Wallu Sénégal (secourir le Sénégal, opposition) de l’ex-président Abdoulaye Wade « demande l’annulation de la liste nationale de BBY ».

Vox Populi note aussi une « pluie de recours sur les 7 Sages ». Mais selon Sud Quotidien, il s’agit des « recours de la dernière chance » après la saisine du Conseil constitutionnel pour la recevabilité ou non des listes de candidatures pour les prochaines élections. Le journal souligne que YAW, Wallu, BBY et Gueum Sa Bopp de l’homme d’affaires Bougane Guèye sont « en croisade » auprès des « sept Sages » contre le ministre de l’Intérieur Antoine Diome et son arrêté sur la publication des listes de candidatures.

Toutefois, Tribune note que « toutes les listes sont frappées d’irrecevabilité » pour non respect du délai de dépôt des candidatures. Mais pour Walf Quotidien, le rejet de la liste nationale de Yewwi, la principale coalition de l’opposition des Ousmane Sonko, Khalifa Sall et Cie, fait pousser « les germes d’un chaos » dans le pays. YAW a notamment appelé à une manifestation vendredi prochain.

Revenant sur les choix des investitures de BBY, EnQuête note qu’ils sont « énigmatiques » parce que « le président Macky Sall a bien servi ses alliés de BBY et oublié ceux de Macky 2012 ». Le journal note qu’à Dakar, « il mise sur ses alliés socialistes qui ont été les seuls à résister à YAW ».

A ce sujet, Le Quotidien souligne que Macky a fait un « Sall coup » à ses alliés de la mouvance présidentielle. Le Parti socialiste (PS), l’Alliance des forces de progrès (AFP) du président de l’Assemblée nationale Moustapha Niasse et Rewmi d’Idrissa Seck sont « réduits à leur plus simple expression », constate le journal.

Sénégal : la liste nationale de Yewwi Askan Wi déclarée irrecevable

Les quotidiens sénégalais parvenus mardi à APA titrent principalement sur le rejet de la liste nationale de Yewwi Askan Wi (YAW, libérer le peuple), la principale coalition de l’opposition des Ousmane Sonko, Khalifa Sall et Cie.Le Témoin indique que « la liste nationale de Yewwi Askan Wi (a été) rejetée », soulignant que « Macky Sall confie la bataille de Dakar aux socialistes ». « YAW out », note Le Quotidien avant de préciser que la Direction générale des élections (DGE) « rejette les suppléants de Benno » Bokk Yakaar (BBY), la coalition présidentielle. Toutefois, « Yewwi veut mobiliser 200 mille personnes le vendredi à Dakar », souligne le journal.

Pour Walf Quotidien, le ministre de l’Intérieur Antoine Félix « Diome exclut Sonko et Yewwi » là où « Benno passe sans suppléant ». Face à cette situation, « Sonko et Cie promettent une +riposte énergique+ à cette énième forfaiture et parti pris assumé du ministre de l’Intérieur », selon Vox Populi. Pour YAW, le rejet de sa liste nationale de titulaires pour les élections législatives est une « provocation inacceptable ».

Sud Quotidien rapporte les « huit listes retenues » par le ministère de l’Intérieur à l’exception de celle d’Ousmane Sonko et ses camarades de YAW. Pour l’expert électoral Ndiaga Sylla, « l’arrêté du ministre de l’Intérieur a outrepassé son objet ».

Sur la crise dans l’école sénégalaise, le quotidien informe que « le gouvernement lâche prise » dans son bras de fer avec les enseignants autour de la hausse de leurs indemnités. De son côté, EnQuête indique qu’on s’achemine « vers le dénouement » dans la crise scolaire.

En effet, « une indemnité complémentaire » a été proposée « pour régler le problème ». L’Etat « met toutes les informations utiles à la disposition des enseignants », souligne le journal. En outre, « le ministère des Finances s’engage à corriger à chaque fois qu’une erreur est constatée »

Sénégal : les enseignants en grève, Macky Sall chez le khalife

Les nouvelles perturbations de l’école publique nées des incompréhensions sur le système de rémunération des enseignants et la visite du président de la République au khalife général des mourides sont les principaux sujets traités par les quotidiens sénégalais parvenus lundi à APA.Sud Quotidien titre sur le retour de la crise à l’école sénégalaise, à moins de trois semaines des examens de fin d’études primaires : « Etat et syndicats en prolongation ». Le journal note qu’une rencontre est « envisagée ce jour, lundi, entre le ministre de la Fonction publique et les syndicats pour arrondir les angles et sauver les évaluations de fin d’année ».

EnQuête constate aussi la rupture d’accord entre les enseignants et le gouvernement avant de présenter « le document du +malentendu+ ».  Soulignant qu’une réunion de comité de suivi est prévue aujourd’hui « pour lever les équivoques », le quotidien signale tout de même que « l’attitude des syndicats d’enseignants est regrettable et surprenante aux yeux du gouvernement ».

A propos de la visite du khalife général des mourides à Dakar, Le Soleil note que le président Macky Sall promet « un poste de santé et une morgue pour la mosquée » Massalikoul Jinaan. Mais avant de terminer sa visite hier dans la capitale sénégalaise, le guide religieux a « prôné le retour vers l’agriculture ».

En outre, Vox Populi titre sur « le meeting religieusement politique de Mbackiyou » Faye, le représentant du khalife à Dakar, lors de la visite du chef de l’Etat auprès de ce dernier. « Demandez-lui tout ce que vous voulez, tout ce qu’il nous dira, on le fera. S’il demande qu’on vous soutienne, il en sera ainsi », a dit Mbackiyou Faye.

Au même moment, Macky Sall a indiqué à Jeune Afrique une phrase polémique sur son éventuelle candidature pour un troisième mandat : « Mon travail de président est loin d’être achevé ». Ainsi, L’AS note que « Macky Sall charme la communauté mouride ».

Le Sénégal encore sous le choc après la mort des 11 bébés

Les quotidiens sénégalais parvenus vendredi à APA titrent principalement sur la mort de 11 bébés dans un incendie du service de néonatalogie d’un hôpital de Tivaouane, une ville située à près de 100 km de Dakar.L’AS titre sur « l’horreur à Tivaouane ». Dans cette « ville ceinte », onze nourrissons ont trouvé la mort dans un incendie à l’hôpital Abdoul Aziz Sy Dabakh, note Le Quotidien. Il s’agit de « 11 bébés partis à jamais », pleure de son côté Sud Quotidien. L’Observateur précise qu’ils étaient « huit garçons et trois filles ».

« Le corps de mon enfant était méconnaissable, car totalement calciné », confesse dans L’AS Sokhna Anta Sèye, une des mères des victimes. Pour EnQuête, c’est un « drame de trop ». Vox Populi souligne pour sa part que « la malédiction des hôpitaux frappe à Tivaouane ».

Après le drame, le président Macky Sall a décrété trois jours de deuil national et se rendra ce soir dans la cité religieuse pour s’enquérir de la situation et présenter ses condoléances, affirment plusieurs journaux. En amont, il a limogé le ministre de la Santé Abdoulaye Diouf Sarr et nommé à sa place Dr Marie Khemesse Ngom Ndiaye, « la femme aux défis », d’après EnQuête. Elle occupait jusque-là le poste de directrice générale de la Santé.

Bes Bi note que « Diouf Sarr a été emporté par les petits anges », mais s’attend à une « résurrection de la Santé avec Marie Khemesse, son successeur ». Selon Walf Quotidien, « Diouf Sarr paie pour tous les coupables ». Le journal pointe en effet des « légèretés et négligences en série ».

Après la tragédie, le procureur de Thiès « promet une justice sans pitié ». « La justice sera implacable », précise-t-il dans Vox Populi et Le Quotidien. Sous le titre « les premières lueurs de l’horreur », L’Observateur évoque « le rapport du ministère de la Santé sur le bâtiment, les installations et le personnel soignant présent au moment de l’incendie ».

Sénégal : Yewwi et Benno reviennent dans la course aux Législatives

Les quotidiens sénégalais parvenus mercredi à APA titrent principalement sur les décisions du Conseil constitutionnel remettant en selle Yewwi Askan Wi (opposition) et Benno Bokk Yakaar (pouvoir), les principales formations du moment, dans la course aux élections législatives du 31 juillet 2022.Le Quotidien qualifie de « jugement de Salomon » les décisions du Conseil constitutionnel repêchant les listes de Yewwi Askan Wi (libérer le peuple) et Benno Bokk Yakaar (unis pour un même espoir). Vox Populi note pour sa part qu’il s’agfit d’un « partiel jugement de Salomon des 7 Sages ». Ils « donnent raison à YAW et Benno et tuent l’espoir de tous les autres requérants », souligne le journal

La validation des listes de ces deux coalitions relève « de +sages+ décisions » adoptées hier par ce Conseil. Des « avis favorables » également salués par des acteurs de la société civile dont Alioune Tine même si la coalition Aar Sénégal « soupçonne un deal ».

« Les 7 Sages remettent les pendules à l’heure », selon L’AS alors que Sud Quotidien indique que « les 7 Sages sauvent Benno et Yewwi ». Ainsi, la coalition des Ousmane Sonko, Khalifa et Cie sont autorisées à procéder à la substitution de ses démissionnaires sur la liste de Dakar contrairement à ce qu’avait décidé la Direction générale des élections (DGE).

Toutefois, Walf Quotidien indique que la validation de la liste de Yewwi à Dakar est un « cadeau empoisonné des Sages ». Tablant sur d’« éventuels contentieux à venir », L’Observateur note de son côté que cette coalition a profité d’un « vide juridique » pour rétablir sa liste à Dakar. En revanche, Bougane Guèye de la coalition Gueum Sa Bopp déclare après le rejet de son recours que « la décision des 7 Sages est une mascarade ».

Législatives au Sénégal : l’opposition hausse le ton

Les quotidiens sénégalais parvenus mardi à APA titrent principalement sur les menaces de la coalition des Ousmane Sonko, Khalifa Sall et Cie face au risque d’invalidation de leurs listes aux élections législatives du 31 juillet prochain.Le Témoin note une « montée des tensions en attendant le Conseil constitutionnel » pour trancher sur les recours déposés par les deux principales coalitions du pays, Benno Bokk Yakaar (unis pour un même espoir, pouvoir) et Yewwi Askan Wi (libérer le peuple, opposition). « Nous allons participer aux élections partout au Sénégal », menacent les leaders de Yewwi alors que Macky Sall est entré dans une « colère noire » contre Aminata Touré et Cie, d’après le journal, quand des acteurs ont soulevé des irrégularités pouvant mener à l’invalidation de la liste de Benno.

L’AS note toutefois que « les leaders de BBY entérinent les choix de Macky Sall » tandis que cette donne a causé des remous au sein de YAW. Malgré tout, Khalifa Sall et ses camarades « haussent le ton » contre le « traitement partial de la Direction générale des élections (DGE) sur les listes de Benno et YAW ».

« Yewwi se radicalise, Sonko se rebelle », souligne de son côté Vox Populi. Pour le chef de l’opposition, le temps n’est plus à la parole mais à l’action. « Appel à l’insurrection ou autre, je dis ce que je dis et je l’assume », martèle le leader de Pastef qui appelle à une « mobilisation d’au moins 200.000 personnes » pour faire face à Macky Sall.

Ousmane « Sonko bande les muscles », souligne pour sa part L’Observateur. « Je n’en ai rien à faire de l’appel à l’insurrection, j’assume mes propos », dit l’opposant arrivé troisième à la dernière présidentielle avec 15% des voix.

Toutefois, Abdou Karim Fofana, un proche du chef de l’Etat, lui a apporté une « réponse cinglante » dans le journal. « Sonko et Yewwi Askan Wi cherchent le chaos pour justifier leurs errements. Ça se sent dans leurs discours qu’ils veulent éviter d’aller aux élections », indique le directeur de cabinet du président Macky Sall.

Sud Quotidien et Walf Quotidien évoquent le retard dans la réponse du Conseil constitutionnel après la saisine par recours des coalitions. Les journaux notent que « le Conseil +attise+ la polémique » et crée une « controverse autour des délais légaux ». Pour le professeur de droit Ngouda Mboup, « le Conseil constitutionnel s’est mis en dehors des délais légaux pour statuer ».

Sur un autre sujet, Le Quotidien note une « psychose » causée par la série de meurtres dans le pays. « Silence on tue », titre de son côté EnQuête qui indique que trois personnes ont été tuées par des proches en deux jours.

Pour le sociologue Abdoulaye Ngom, « les parents n’ont pas la mainmise sur ce que font les enfants ». Mais « ces cas, bien qu’ils créent de l’émotion et de la sensation, ne peuvent pas être imputés à la défaillance de la police et de la gendarmerie », précise Massamba Camara, commissaire divisionnaire à la retraite

Sénégal : Benno et Yewwi menacées de ne pas participer aux législatives

Les quotidiens sénégalais parvenus lundi à APA titrent principalement sur les accusations de listes irrégulières que se lancent les coalitions Yewwi Askan Wi (libérer le peuple, opposition) et Benno Bokk Yakaar (unis pour un même espoir, pouvoir) en direction des élections législatives du 31 juillet prochain.

EnQuête titre sur le possible rejet des listes de Yewwi Askan Wi et Benno Bokk Yakaar : « Il faut sauver le système électoral ». Le journal note que les menaces qui pèsent sur la liste de ces deux coalitions « font craindre le pire pour la stabilité sociale ».

Malgré tout, la coalition Aar Sénégal (préserver le Sénégal, opposition) appelle à leur exclusion pour se conformer à la loi électorale. Selon Vox Populi, elle brandit la jurisprudence « Saliou Mbaye qui avait vu sa liste majoritaire frappée d’irrecevabilité pour n’avoir pas respecté le principe de l’alternance homme/femme ».

Toutefois, le journal souligne que « BBY fait invalider la liste nationale de YAW ». Selon la coalition présidentielle, Ousmane Sonko et ses camarades ont investi une même militante sur la liste des suppléants et celle des titulaires « en remplacement d’une jeune de moins de 25 ans », ce qui est contraire à la loi. Au même moment, YAW aussi demande la forclusion de BBY pour non respect de la parité.

Ces formations politiques sont suspendues ainsi à « la loi des juges » du Conseil constitutionnel, d’après Le Quotidien qui souligne que YAW et BBY mènent un « même combat pour la validité ». Pour Sud Quotidien, ces juges, appelés aussi « 7 Sages », sont « entre mille feux ».

Face à cette tension latente, la société civile tente de calmer le jeu même si son appel est rejeté par une partie de la classe politique dont la coalition Aar Sénégal. En revanche, Alioune Tine invite les partis « à sortir de la logique d’autodestruction du système politique et démocratique sénégalais ». De son côté, l’expert électoral Ndiaga Sylla « prône la remise des compteurs à zéro pour tous ».

Par ailleurs, ce désordre électoral a fini de causer une « hypothèque sur les Législatives », constate Walf Quotidien qui note que le report est « de plus en plus évoqué ».

Sénégal : le retour du Dak’Art en attraction

Les quotidiens sénégalais parvenus vendredi à APA titrent principalement sur l’ouverture de la quatorzième édition de la Biennale de l’art africain contemporain (Dak’Art), un événement artistique international.EnQuête se fait l’écho de l’ouverture de la 14e édition de la Biennale de Dakar, la capitale sénégalaise devenue depuis hier la « capitale de l’art ». Le Dak’Art revient « pour le plus grand bonheur des artistes » après la parenthèse Covid-19, souligne le quotidien.

Lançant la cérémonie d’ouverture, le président Macky Sall demande aux entreprises publiques et privées de financer l’art et la culture. Le journal indique qu’il veut créer un fonds de soutien pour la participation aux grands événements du monde.

Le chef de l’Etat « réitère ses ambitions pour la culture » dans Le Soleil qui constate, comme EnQuête, « un retour plein de promesses » du Dak’Art, après une pause due à la pandémie. Ainsi, le quotidien national souligne que le démarrage des travaux de l’Ecole des arts et métiers de la culture sera pour « bientôt ».

Si c’est la réouverture pour le Dak’Art, les casques bleus sénégalais rencontrent pour leur part des difficultés pour rallier le Mali. En effet, Le Quotidien note que le colonel Assimi Goïta, chef de la junte dans ce pays voisin, « bloque les Jambaars », les soldats sénégalais engagés dans le cadre de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (Minusma).

Il s’agit d’« une mesure de représailles contre les sanctions de la Cedeao », explique le journal. Malgré tout, la Minusma ne perd pas espoir, affirmant être « dans l’attente des autorisations des autorités maliennes » de transition.

Sur les élections législatives sénégalaises du 31 juillet prochain, Walf Quotidien explique « comment le pouvoir a dribblé Yewwi » Askan Wi, la coalition de l’opposition des Ousmane Sonko, Khalifa Sall et Cie. Dans le département de Dakar en effet, la liste de cette coalition qui veut « libérer le peuple » a été rejetée pour n’avoir pas respecté la parité.

Par ailleurs, le président de l’Assemblée nationale, Moustapha Niasse, risque de céder son poste à l’issue de ce scrutin, très disputé avant l’heure. Cet homme politique octogénaire qui a servi tous les régimes du Sénégal indépendant déclare toutefois qu’il prépare « une retraite volontaire ». « Je l’ai décidé en parfait accord avec le président de la République », a-t-il souligné, avant d’ajouter qu’il continuera de soutenir Macky Sall.

Affaire Ndiaga Ndiouf, une épée de Damoclès sur la tête du maire de Dakar ?

Les quotidiens sénégalais parvenus jeudi à APA titrent principalement sur le report du verdict de l’appel de Barthélémy Dias dans l’affaire l’opposant à la famille d’un nervi tué aux abords de la mairie de Mermoz Sacré-Cœur, qu’il dirigeait en 2011.Le Témoin titre sur l’affaire Ndiaga Diouf – Barthélémy Dias et note que « le délibéré prend des vacances ». Cette affaire oppose l’actuel maire de Dakar à la famille de Ndiaga Diouf, un nervi tué en 2011, alors qu’il dirigeait à l’époque la mairie de Mermoz Sacré-Cœur. Attendu hier « avec impatience et crainte », le délibéré de ce procès en appel est reporté jusqu’au 21 septembre, « c’est-à-dire en pleines vacances hivernales ou en pleines vacations judiciaires », note le journal.

Barthélémy Dias a été condamné, en première instance, à deux ans de prison dont six mois ferme pour la mort de Ndiaga Diouf, dans des heurts survenus à Dakar, en 2011. Le contexte politique était tendu entre le pouvoir incarné à l’époque par l’ex-chef de l’Etat d’Abdoulaye Wade, vaincu un an plus tard à l’élection présidentielle par Macky Sall.

Si M. Dias avait fini de purger la peine ferme, il avait toutefois décidé de faire appel de cette condamnation. Il se considère comme la principale victime dans cette affaire et déclare n’avoir tué personne. Des images l’ont montré à l’époque en train de tirer, mais les rapports d’analyse balistique n’ont jamais réussi à confirmer que les balles qui ont tué Ndiaga Diouf provenaient de son pistolet.

Pour Sud Quotidien, « le calvaire de Barth continue ». Si l’avocat de la défense trouve que ce renvoi est « une excellente chose », le maire de Dakar note pour sa part : « Nous en prenons acte et nous continuons à inviter les populations à se mobiliser pour la démocratie ».

Venu l’accompagner au tribunal, le chef de l’opposition Ousmane Sonko, par ailleurs maire de Ziguinchor (sud), affirme que son collègue « dirigera Dakar pour les cinq prochaines années ». « Nous allons nous mettre en formation de combat et faire face à Benno Bokk Yakaar (BBY, unis pour un même espoir, coalition présidentielle) et à Macky Sall », poursuit-il dans Vox Populi.

En revanche, Oumar Sow, un des responsables de la coalition présidentielle dans la banlieue dakaroise, déclare à l’égard de Sonko que « s’il veut la guerre, il nous trouvera sur son chemin ». « Sonko n’a pas le monopole de la violence. Nous riposterons à la mesure de toute attaque », dit-il.

Les législatives s’invitent dans le procès

Malgré tout, EnQuête note que « Sonko joue son va-tout » en demandant notamment « l’invalidation de la liste de BBY » pour les élections législatives du 31 juillet prochain. « Désormais, il n’y aura qu’un combat : BBY ne doit pas être sur la ligne de départ », affirme le leader de Pastef avant d’appeler « à un grand rassemblement dans les jours à venir ».

Les opposants reprochent à la coalition de Macky Sall d’avoir dépassé le nombre de parrainages requis et invoquent la jurisprudence Malick Gakou, un opposant dont la candidature a été rejetée lors de la dernière présidentielle pour le même motif, pour justifier leur demande. Toutefois, la tête de liste de BBY pour les Législatives, l’ex-Premier ministre Aminata Touré, botte en touche dans le journal et note que l’opposition est dans une « stratégie d’enfumage ».

Au même moment, la liste de Yewwi Askan Wi (YAW, libérer le peuple, opposition), la coalition des Ousmane Sonko, Khalifa Sall et Cie, dans le département de Dakar a été rejetée par la Direction générale des élections (DGE) pour non respect de la parité. YAW a déposé dans ce sens un recours au niveau du Conseil constitutionnel pour obtenir gain de cause.

Cette situation constitue une « pression maximale sur les 7 Sages », selon Walf Quotidien qui ne s’empêche pas de pointer, en outre, « l’insoutenable légèreté des politiques » en raison des irrégularités notées dans certaines listes déposées.

Sénégal : l’opposition ne parle toujours pas le même langage

Les quotidiens sénégalais parvenus lundi à APA titrent principalement sur les remous dans les coalitions de l’opposition Yewwi Askan Wi (YAW, libérer le peuple) et Wallu Sénégal (sauver le Sénégal), nés de la confection des listes pour les législatives du 31 juillet.Le Quotidien note une « partie de frictions » suite à la polémique autour des listes électorales. Accusé de vol de parrainages par la professeure Amsatou Sow Sidibé, le journaliste Pape Djibril Fall « plaide non coupable ». Au même moment, Saliou Sarr de la coalition Yewwi Askan Wi (YAW, libérer le peuple) « menace ses accusateurs ». Ces derniers l’accusent d’avoir torpillé la liste de leur coalition à Dakar, risquant ainsi l’invalidation.

« YAW isole son Khalifa », titre EnQuête avec la photo de l’ancien maire de Dakar Khalifa Sall. Le journal note qu’il est « emmuré dans son silence » et « lâché par des membres de la conférence des leaders » de cette principale coalition de l’opposition sénégalaise.

A ce propos, Tribune note que le maire de la capitale sénégalaise Barthélémy Dias « est sur le point de quitter Khalifa Sall ». La raison est « la situation de la liste de Yewwi à Dakar ». M. Dias « voit en ça une stratégie pour l’éliminer », souligne le journal.

Pour Sud Quotidien, « Benno et Yewwi (sont) dans la tourmente ». L’Observateur dissèque de son côté « les secrets des choix du président Macky Sall » avant de livrer une « enquête sur un joker ménagé », à savoir Amadou Bâ, ancien ministre des Affaires étrangères.

En outre, Walf Quotidien s’entretient avec le député « Mamadou Lamine Diallo, toutes griffes dehors ». Pour ce membre de la coalition Yewwi-Wallu, « la bataille de Dakar aura lieu » et « des sondages sérieux disent que 78% des Sénégalais sont contre le 3e mandat » qui tient en haleine beaucoup d’observateurs et acteurs de la politique sénégalaise.

Par ailleurs, Macky Sall semble ne pas encore être préoccupé par cette question, d’après Le Soleil. Le quotidien national affiche en Une le chef de l’Etat sénégalais, se faisant « la voix de l’Afrique », lors de la Conférence économique de Dakar, tenue samedi 14 mai dernier. « Macky Sall ne lâche pas le morceau », note le journal, soulignant qu’il a parlé de la réallocation des Droits de tirage spéciaux (DTS), de la perception de risques d’endettement, de l’accès aux financements et de la mobilisation des investissements privés.

En outre, le président Sall a fait un « fort plaidoyer pour la création d’une agence de notation panafricaine ». Suffisant pour que le banquier franco-ivoirien Tidjane Thiam tombe sous son charme, en déclarant : « Nous, Africains, saluons votre combat et sommes derrière vous ».

Sénégal : l’opposition ne s’accorde toujours pas

Les quotidiens sénégalais parvenus vendredi à APA titrent principalement sur le branle-bas noté au sein de la principale coalition de l’opposition suite aux investitures qui ne satisfont pas tous les alliés.« Les investitures sapent la solidité des coalitions », indique Le Soleil, notant que l’opposition est face à l’épreuve des élections législatives du 31 juillet prochain. « Les incohérences sur certaines listes augmentent les frustrations », explique un chercheur en sciences politiques dans le journal.

EnQuête note que « les germes de l’implosion » s’installent dans Yewwi Askan Wi (YAW, libérer le peuple), soulignant que les investitures pour les Législatives « menacent les fondements » de la coalition.

« YAW en eaux troubles » à cause du non respect de la parité et des tirs groupés entre leaders, note de son côté L’AS. « Tout ce qui nous arrive relève de calculs politiciens de quelques uns », affirme Cheikh Tidiane Dièye, l’un des membres de la coalition frustré par son positionnement dans les listes déposées pour les élections législatives du 31 juillet prochain.

Sud Quotidien note la poursuite du bras de fer autour de la liste de YAW et des sept sièges du département de Dakar, plongeant cette coalition de l’opposition et la mouvance présidentielle « en pré-campagne ». Mais « en cas d’invalidation, Yewwi Askan Wi pourrait trouver une consolation sur la liste nationale à Dakar », signale un spécialiste interrogé par le journal.

Malgré les frustrations dans sa coalition, Ousmane « Sonko brûle les mandats », d’après Vox Populi, en réaction à la sortie du président Macky Sall. « Je ne suis pas focus sur des mandats, je ne réfléchis pas à un second mandat. Ce n’est pas mon problème », a dit l’opposant, actuel maire de Ziguinchor (sud).

Toutefois, le secrétaire général du gouvernement, Abdou Latif Coulibaly, déclare dans Walf Quotidien que « sur le mandat, le point de vue de Macky Sall n’a pas varié ». Cependant, « je n’ai pas à le contredire ou l’attaquer publiquement », a-t-il précisé.

Sénégal : l’opposition dans la tourmente

Les quotidiens sénégalais parvenus jeudi à APA titrent principalement sur la polémique née du rejet de la liste de la principale coalition de l’opposition, Yewwi Askan Wi (YAW, libérer le peuple), à Dakar.L’AS note « de l’électricité dans l’air » après le « non respect de la parité de YAW à Dakar ». Le journal rapporte que le maire de Dakar Barthélémy Dias « tente de forcer le passage pour entrer à la Direction générale des élections (DGE) ».

Même s’il a été « recadré » par la coalition présidentielle Benno Bokk Yakaar (BBY, ensemble pour un même espoir), « Barth crie au complot d’Etat et menace », selon Vox Populi. « Nous n’accepterons pas d’être forclos sur cette base. Si notre liste est bloquée, il n’y aura pas d’élections à Dakar », dit-il. En revanche, « BBY lui promet la loi du talion » en indiquant que « dorénavant la coalition sera prête à faire face ».

Par ailleurs, le professeur de droit Ngouda Mboup appelle à ne pas créer « de problèmes dans ce pays » avec le risque de rejet de la liste de YAW à Dakar. « Il y a des situations qui sont facile à gérer », explique le juriste qui invoque notamment « la jurisprudence » avec « le désistement de Djibril Ngom », le mandataire qui avait fui avec les listes de YAW lors des dernières élections locales à Matam (nord), et « la liste de BBY non paritaire à Mbacké (centre) ».

Le Soleil précise que la liste de Yewwi Askan Wi a été déclarée « irrecevable pour non respect de la parité ». EnQuête apporte « les éclairages de la loi » sur la polémique sur les listes de YAW à Dakar. « Le non respect de la parité, si c’est avéré, est une cause d’irrecevabilité », explique le journal, citant la loi électorale.

Vox Populi note en outre que « des partis frustrés dévoilent les scandales dans YAW ». Ils dénoncent des « pratiques antidémocratiques, hégémoniques, l’esprit partisan et les calculs politiciens ». Pour Le Quotidien, ils sont « tous ego à YAW ». Le journal évoque « la colère » de plusieurs leaders de cette coalition de l’opposition dont Djamil Sy, Bamba Dièye, Moustapha Guirassy et Cheikh Tidiane Dièye.

L’Observateur note de son côté que Yewwi Askan Wi est atteinte du « syndrome +poste+ traumatique », soulignant « ces éléments brandis par Bamba Dièye et Cie constitutifs d’un homicide politique volontaire ». Par ailleurs, le journal se pose des « questions autour du poids des frustrés et de l’impact d’un départ en masse ».

Sénégal : le Ter subit des actes de vandalisme

Les quotidiens sénégalais parvenus mardi à APA titrent principalement sur le sectionnement de 60 mètres de câble du système de signalisation du Train express régional (Ter) de Dakar.« Un sabotage qui a failli virer au drame », indique Le Soleil à propos de cet incident sur la ligne du Ter. Selon le directeur général de l’Agence nationale pour la promotion des investissements et des grands travaux du Sénégal (APIX), il ne s’agit rien d’autre que d’un « acte de vandalisme, d’incivisme, criminel ».

Si le trafic est revenu à la normale hier nuit, Walf souligne toutefois que le Ter a roulé pendant de longues heures « à pas de tortue ». C’est « une catastrophe ferroviaire (qui a été) évitée de justesse », d’après Sud Quotidien qui fait état de vol de câbles de signalisation sur la plateforme de cette infrastructure à Mbao, dans la banlieue dakaroise.

Le Quotidien parle de son côté de « tremblement de TER » pour qualifier ces actes de vandalisme causant des perturbations du trafic. Le journal précise, en outre, que « l’APIX porte plainte ». Son directeur, Mountaga Sy, déplore dans EnQuête que « 15 mille Sénégalais n’ont pu aller travailler ».

En politique, EnQuête note un « imbroglio », illustrant sa Une par la photo de Macky Sall. Evoquant ainsi la question du troisième mandat, le journal souligne que « le Sénégal est suspendu à la décision d’un homme, alors que les dispositions de la constitution sont sans équivoque ». Toutefois, la situation actuelle est « différente de celle de 2012 avec Abdoulaye Wade », précise-t-il. Le quotidien note que Léopold Sedar « Senghor reste le meilleur élève du Sénégal » dans le respect de la durée du mandat présidentiel.

A propos des élections législatives du 31 juillet prochain, L’AS note que le parti présidentiel APR est « un danger » pour lui-même. Walf Quotidien explique de son côté pourquoi l’alliance Yewwi Askan Wi-Wallu Sénégal (opposition) « peut faire mal ». Pour Sud Quotidien, « l’opposition joue le coup KO » contre le président Macky Sall et sa mouvance.

Désignée tête de liste de la majorité présidentielle pour ce scrutin, l’ex-Premier ministre Aminata Touré mène « le combat d’une vie », selon L’Observateur qui présente ses « atouts et faiblesses ».

Au Sénégal, les alliances de l’opposition font débat

Les quotidiens sénégalais parvenus lundi à APA titrent principalement sur l’entente de grosses pointures de l’opposition, telles qu’Abdoulaye Wade, Khalifa Sall et l’ex-chef de l’Etat Abdoulaye Wade, pour aller à travers des listes communes aux élections législatives du 31 juillet 2022.L’Observateur plonge « dans les secrets de l’accord Yewwi-Wallu », les deux principales coalitions de l’opposition sénégalaise, en direction des législatives du 31 juillet prochain. Selon le journal, les deux formations ont mené « 48 heures de négociations intenses qui ont abouti à l’unité dans quelques départements et dans la diaspora ».

EnQuête qualifie cette alliance de « deal secret », notant que les deux blocs de l’opposition ont « négocié jusqu’à la dernière minute pour mettre en place un schéma gagnant ». Yewwi Askane Wi et Wallu  Sénégal ont notamment convenu de « mettre en place des coalitions départementales », faisant naître ainsi « l’espoir d’une cohabitation ».

En revanche, d’après L’AS, l’ex-Premier ministre Aminata (Mimi) Touré est désignée « tête de liste » de la coalition présidentielle Benno Bokk Yakaar (ensemble pour un même espoir). Le Quotidien, sous le titre « Listes cent noms », précise qu’Ousmane « Sonko va affronter Mimi Touré sur la liste nationale ». Vox Populi note ainsi que ces deux figures de la politique sénégalaise constituent «  le choc des législatives ».

L’Observateur note de son côté que « Mimi Touré (est) la surprise du chef » Macky Sall qui, par ailleurs, « jette le masque » pour la présidentielle 2024, d’après Walf Quotidien. Le journal souligne qu’il « faut être Saint Thomas pour douter encore de la volonté de Macky Sall de briguer le suffrage des Sénégalais pour la troisième fois en 2024. Car il estime que les 12 ans passés à la tête du pays sont insuffisants à cause des procédures qui retardent la formulation et l’exécution des projets ».

Toutefois, « Macky ne doit jamais commettre les erreurs de Condé », l’ex-président guinéen renversé il y a huit mois par une junte militaire, affirme, dans Vox Populi, le droit de l’hommiste sénégalais Alioune Tine. Il note qu’Alpha Condé, « accroc et ivre du pouvoir, est sorti par la petite porte ».

Cependant, « Macky doit sortir par la grande porte de l’histoire. Il est jeune et jouit d’un réel prestige en Afrique et dans le monde », conseille cet expert indépendant de l’ONU chargé des droits de l’homme au Mali.