Guinée : le parti d’Alpha Condé cherche un nouveau souffle

Le Rassemblement du Peuple de Guinée (RPG), ex-parti au pouvoir, tient, ce jeudi à Conakry, une convention nationale extraordinaire pour élire ses membres exécutifs provisoires.En Guinée, la date des prochaines élections n’est toujours pas connue. Mais le parti de l’ancien chef de l’Etat, Alpha Condé, en séjour médical à Abu Dhabi depuis le 17 janvier, ne veut pas être pris de court. Sous la houlette de l’ancien Premier ministre, Ibrahim Kassory Fofana, le RPG va se doter d’un Conseil exécutif provisoire. 

Cette instance aura la lourde tâche de réorganiser le parti et préparer les prochaines joutes électorales dans un contexte difficile pour cette formation politique. Ce congrès ne fait en effet pas l’unanimité auprès des différents membres du Rassemblement du Peuple de Guinée. Et Ibrahim Kassory Fofana, désigné pour diriger cette nouvelle structure, est contesté.

Plusieurs caciques du parti affichent leurs ambitions. C’est le cas notamment de l’ex-ministre de la Défense, Dr Mohammed Diané, ou encore l’ancien président de l’Assemblée nationale, Amadou Damaro Camara, militant des premières heures du RPG. Ibrahim Kalil Kaba, ancien ministre des Affaires étrangères très populaire chez la jeune garde du parti, lorgne également la tête du RPG.

La soixantaine de délégués venue des huit régions du pays devra donc élire les conseillers avec l’espoir de n’avoir qu’un seul candidat pour briguer la tête de la nouvelle instance.

Mauritanie; la nouvelle mission du Premier ministre reconduit

Le président mauritanien Mohamed Ould Cheikh El-Ghazouani a reconduit Mohamed Ould Bilal, en tant que Premier ministre, et lui a confié la formation d’un nouveau gouvernement. Après d’interminables heures d’attente  pour connaître l’identité du « nouveau Premier ministre », chargé de conduire une nouvelle équipe gouvernementale après la demision mardi 29 de de celle qui était jusqu’ici aux affaires, les Mauritaniens ont appris mercredi 30 mars que le chef de l’Etat a décidé de conserver Mohamed Ould Bilal comme Chef de gouvernement.  

La volonté de garder l’ingénieur Mohamed Ould Bilal, et de lui redonner confiance, malgré les tourbillons médiatiques que cette décision pourrait provoquer suscite déjà une question: Sommes-nous face à une nouvelle posture du Premier ministre, et à un passage d’un poste de « coordinateur » de l’action gouvernementale, à celui d’un chef d’équipe de proximité avec le citoyen?

Les Mauritaniens se souviennent du tollé suscité par la première déclaration de l’ingénieur Mohamed Ould Bilal, lorsqu’il a été nommé à la tête du gouvernement en août 2020, en disant qu’il était essentiellement chargé de « coordonner l’action du gouvernementale.

La déclaration qui a fait l’objet de différents commentaires au sein de l’opinion mauritanienne, dont la plupart critiquait la nouvelle fonction du chef de l’exécutif dans un pays habitué à des premiers ministres plus proches des chefs de gouvernement et jouissant d’un espace d’une marge de manœuvre non négligeable.

Certes, depuis une vingtaine de mois, Ould Bilal s’est engagé dans la tâche qui lui a été confiée : « Coordonnateur du gouvernement », une fonction qu’il n’a quitté à aucun moment, dirigeant les commissions élargies ou mini-ministérielles, et soumettant des rapports à la présidence, sans entrer dans les luttes de pouvoir et de l’influence.

Aujourd’hui, l’ingénieur semble vouloir montrer un nouveau visage, tenant un discours nouveau, dans lequel il promet un nouveau gouvernement qui sera « proche du citoyen », sans pour autant donner d’amples explications sur le sens et la portée de cette proximité annoncée.

Cependant, le Premier ministre reconduit a fait référence au discours tenu en fin de semaine dernière par le président Ghazouani devant les diplômés de l’École nationale d’administration, de journalisme et de la magistrature.

Dans ce discours, le président s’etait exprimé très franchement en déclarant : « Il est temps pour nous de construire une administration moderne et efficace centrée sur le service au citoyen, et d’être un levier de développement et de croissance. Ce n’est plus acceptable, de continuer avec de tels comportements qui ne servent pas le citoyen ».

Les réponses au discours du président ont été faibles au sein des ministères et des administrations, si l’on exclut les quelques décisions de certaines sociétés de prestations (électricité, eau et Agence des documents sécurisés). Mais au niveau des ministères, rien n’a changé, comme s’ils n’étaient pas concernés par ce discours.

L’ingénieur Ould Bilal semble donc vouloir sortir de l’étape de la « coordination » censée accélérer le rythme de réalisation des projets d’infrastructures défaillants, pour entrer dans le cercle de la « proximité » dont la ligne principale semble être la gestion des situations exceptionnelles résultant des contrecoups de la crise de la hausse des prix qui frappe de plein fouet le monde.

Le gouvernement de la « proximité » avec le citoyen projeté  par Ould Bilal devra faire face à de grands défis, notamment la hausse des prix, la confrontation avec les commerçants, le changement des mécanismes de négociation au niveau des marchés internationaux, et même penser à sortir de la logique du marché libre en plus  des problèmes liés à l’approvisionnement du marché en carburant et en denrées de base.

Les défis sont grands. Avec sa nouvelle équipe gouvernementale qu’il doit bientôt former, le discret ingénieur Oule Bilal réussira-t-il cette « seconde  épreuve » dans sa carrière de Premier ministre qu’est  la « proximité »? 

Le président mauritanien Mohamed Ould Cheikh El-Ghazouani a repris confiance en l’ingénieur Mohamed Ould Bilal, en tant que Premier ministre, et lui a confié la formation d’un nouveau gouvernement. Après des heures d’attente durant lesquelles les Mauritaniens ont vécu sur leurs nerfs pour connaître l’identité du « nouveau premier ministre », le chef de l’Etat mauritanien a décidé de reconduire Ould Bilal dans son poste.

La décision de garder l’ingénieur Mohamed Ould Bilal, et de lui redonner confiance, malgré les tourbillons médiatiques qu’il va provoquer, s’est accompagnée d’un changement de discours : sommes-nous face à une nouvelle posture du Premier ministre, et à un passage d’un poste de « coordinateur » de l’action gouvernementale, à celui d’aller à la proximité du citoyen?!

Les Mauritaniens se souviennent du tollé suscité par la première déclaration de l’ingénieur Mohamed Ould Bilal, lorsqu’il a été nommé à la tête du gouvernement en août 2020, en disant qu’il était chargé de « coordonner l’action du gouvernement ».

C’était nouveau pour les Mauritaniens, une déclaration qui a fait l’objet de différents commentaires, dont la plupart critiquait la nouvelle fonction du chef de l’exécutif dans un pays habitué à des premiers ministres plus proches des chefs de gouvernement, et jouissant d’un espace de parole raisonnable.

Certs, depuis une vingtaine de mois, Ould Bilal s’est engagé dans la tâche qui lui a été confiée : « Coordonnateur du gouvernement », une fonction qu’il n’a quitté à aucun moment, dirigeant les commissions élargies et mini-ministérielles, et soumettant des rapports à la présidence, sans entrer dans la lutte des ailes du pouvoir et de l’influence.

Aujourd’hui, l’ingénieur nous a montré un nouveau visage, tenant un discours différent du précédent, dans lequel il a promis un nouveau gouvernement qui sera « proche du citoyen », sans pour autant donner d’amples explications sur le sens et la portée de cette proximité.

Cependant, le Premier ministre reconduit a laissé en tête une référence au discours du président Ould Ghazouani devant les diplômés de l’École nationale d’administration, de journalisme et de la magistrature, le week-end dernier.

C’est le discours dans lequel le président s’est exprimé très franchement, et a dit : « Il est temps pour nous de construire une administration moderne et efficace centrée sur le service au citoyen, et d’être un levier de développement et de croissance. Ce n’est plus acceptable, de continuer avec de tels comportements qui ne servent pas le citoyen ».

La réaction au discours du président a été faible au sein des ministères et des administrations, si l’on exclut les quelques décisions de certaines sociétés de prestations (électricité, eau et Agence des documents sécurisés), mais au niveau des ministères, rien n’a changé, comme s’ils n’étaient pas concernés par ce discours.

L’ingénieur est sorti de l’étape de la « coordination » censée accélérer le rythme de réalisation des projets d’infrastructures défaillants, pour entrer dans le cercle de la « proximité » dont le titre principal semble être la gestion des situations exceptionnelles résultant des contrecoups de la crise de la hausse des prix qui frappe de plein fouet le monde.

Le gouvernement de la « proximité » avec le citoyen devra faire face à de grands défis, notamment la hausse des prix, la confrontation avec les commerçants, le changement des mécanismes de négociation au niveau des marchés internationaux, et même penser à sortir de la logique du marché libre outre les problèmes liés à l’approvisionnement du marché en carburant et en denrées de base.

Les défis sont grands dans un monde en grande difficulté… L’ingénieur silencieux réussira-t-il sa « seconde » épreuve ?

Le Maroc propose la création d’un Forum Économique des pays de la CEN-SAD

Le Maroc propose la création d’un Forum Économique des pays de la Communauté des Etats Sahélo-Sahariens (CEN-SAD) comme plateforme de coopération entre les opérateurs de la région,  a indiqué mardi le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita. »Le Maroc propose la création d’un Forum Economique des pays de la CEN-SAD, qui viendrait compléter l’architecture de notre organisation en matière de développement, et servirait de plateforme d’échange et de coopération entre les opérateurs économiques dans notre espace », a affirmé Bourita lors de la réunion préparatoire à la 21ème Session Ordinaire du Conseil Exécutif de la CEN-SAD.

Le Maroc se propose d’en abriter la première édition. Cette proposition s’inscrit en droite ligne avec la vision royale, qui accorde davantage d’attention aux investissements davantage qu’au commerce.

Conformément à cette vision, le Maroc « a œuvré pour la co-construction de partenariats favorisant la prospérité et la stabilité partagée avec ses pays frères sahéliens, a soutenu le ministre, puisant dans le discours royal dans lequel le Souverain a souligné que « le Maroc croit à un co-développement fondé sur la coopération intra-africaine et la complémentarité économique, sur la solidarité active et la mutualisation des moyens et des efforts ».

La CEN-SAD est une véritable miniature de l’Afrique – dans sa richesse, sa diversité et ses défis, a fait observer le ministre, relevant que ce Continent dispose d’un potentiel important pour s’affirmer en tant que région dynamique, pleine de complémentarité, productrice de valeur ajoutée et à même de mutualiser les défis socio-économiques de ses membres.

Mais, malgré son potentiel, la CEN-SAD peine à atteindre sa vitesse de croisière, et à être ce catalyseur de stabilité et de prospérité partagées auxquelles aspirent ses populations, a déploré Bourita, arguant que la région continue d’afficher une performance en deçà de ses capacités, dans plusieurs chantiers de l’Agenda 2030 de l’ONU et de l’Agenda 2063 de l’UA.

« C’est pour cela que nos efforts doivent tendre à faire émerger notre Communauté comme un creuset de nos efforts collectifs, en faisant avancer notre groupement vers une intégration régionale réelle », a insisté Bourita, soutenant que l’action de la CEN-SAD devrait, dans les prochaines années, tendre vers la mise en place des différentes structures institutionnelles prévues par le traité révisé de la CEN-SAD, notamment le Conseil Permanent Chargé du Développement Durable.

Elle devrait tendre également à l’élaboration d’une stratégie dédiée au développement humain dans l’espace sahélo-saharien et de programmes destinés à l’insertion des jeunes et à l’opérationnalisation de la Stratégie de Sécurité et de Développement de la CEN-SAD (2015-2050).

Pour le ministre marocain, la sortie de crise pandémique et les évolutions des contextes régional, continental et mondial, « nous appellent à maintenir un appui constant à notre Organisation » et aussi à optimiser le rôle qu’elle peut jouer..

Cela passe, dit-il, par quatre pré-requis, à savoir la restauration d’une cadence normale des travaux des instances dirigeantes de la CEN-SAD car son rôle en tant que levier de développement régional, est tributaire de son dynamisme interne et de sa capacité à répondre aux défis de la région, aux côtés de la CEDEAO, la Communauté économique des États de l’Afrique centrale, et le G5-Sahel.

Le second pré-requis est de compléter et opérationnaliser l’architecture de l’Organisation, par la mise en place des nouveaux organes prévus par le Traité Révisé, en particulier le Comité des Ambassadeurs et Représentants Permanents, le Conseil Permanent de Développement Durable, le Conseil Permanent de Paix et de Sécurité, ainsi que le Centre de Lutte contre le Terrorisme – dont il faut relancer les travaux.

Dans ce sens, Bourita a proposé la mise en place d’un groupe de coordination des pays de la CEN-SAD membres du CPS de l’Union Africaine, faisant savoir que ce mécanisme serait bien utile pour coordonner le suivi et la défense des priorités chères à la CEN-SAD en matière de paix et de sécurité.

Le troisième pré-requis concerne le renforcement des moyens d’action du Secrétariat Exécutif, a noté le ministre.

« Nous ne pouvons que féliciter les membres du Secrétariat, qui font tant, avec si peu de moyens », a-t-il souligné, estimant nécessaire d’apporter du renfort, en ressources humaines compétentes, en expertise et en moyens, « si l’on veut un Secrétariat à même de déployer la pleine mesure de son efficiente ».

Il a appelé, à cet égard, à repenser la politique de la Banque Sahélo-Saharienne pour l’Investissement et le Commerce, notant que cette institution stratégique, doit accompagner les efforts de la Communauté dans les domaines de Développement et sa relation avec les investisseurs potentiels dans cette zone.

 Par ailleurs,. Bourita a déploré le fait d’évoquer la thématique sécuritaire à chaque fois que nous parlons du Sahel”, notant que “le fait est qu’en l’espace d’une décennie, notre région est devenue non seulement un lieu de retour et de redéploiement des combattants étrangers, mais aussi un espace producteur de groupes terroristes ».

Le Sahel reste, malheureusement, la 2ème zone la plus affectée par le terrorisme dans le monde, a fait savoir le ministre, soutenant que s’arrêter sur les défis à la paix et à la sécurité, “notre espace sahélo-saharien n’est, donc, pas une figure de style, mais une préoccupation de fond ».

Dans ce cadre, il a appelé la CEN-SAD plus que jamais, à accélérer l’opérationnalisation de son Conseil de Paix et de Sécurité, relevant qu’ elle gagne, également, à transformer son Forum des services de sécurité en un Comité du renseignement au service de la paix et la sécurité, et à mettre en place un Etat-Major des pays sahélo-sahariens pour lutter plus efficacement contre le terrorisme et le narcotrafic.

« Le renforcement des capacités des Etats de notre région, ressort, donc, comme une nécessité structurante », a-t-il insisté, rappelant, à cet égard, que le Bureau du Programme des Nations Unies pour la lutte contre le terrorisme, inauguré au Maroc en juin 2021, pourrait apporter un appui certain.

 « Le Maroc s’y attèlera, en étroite coordination avec le Centre CEN-SAD de lutte contre le terrorisme. Mais d’ores et déjà, l’on pourrait mettre en place une coopération judiciaire entre les Etats de l’espace CEN-SAD, comme première action de coordination, immédiate et à coût zéro », a fait savoir Bourita.

Sahara: Blinken réitère la position de son pays en faveur de l’initiative marocaine d’autonomie

Le Secrétaire d’État américain, Antony Blinken a réitéré, mardi à Rabat, la position des Etats-Unis en faveur de l’initiative marocaine d’autonomie pour le règlement de la question du Sahara.Lors d’une conférence de presse conjointe avec le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, à l’issue de leurs entretiens, Blinken a souligné que les Etats-Unis considèrent l’initiative marocaine d’autonomie comme une solution sérieuse et réaliste, qui répond aux aspirations des populations du Sahara.

Il a également fait part du soutien de son pays à l’envoyé personnel du Secrétaire général de l’ONU, Staffan de Mistura, dans la conduite du processus politique sur la question du Sahara, sous les auspices des Nations Unies, exprimant sa considération pour l’appui du Maroc à la mission de l’Envoyé spécial.

L’accord tripartite Maroc-USA-Israël, un message pour une solution permanente au MO (Bourita)

L’accord tripartite Maroc-USA-Israël est un message pour une solution durable et juste au Moyen-Orient dans le cadre de la solution à deux États, a souligné, mardi à Rabat, le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita.Lors d’une conférence de presse avec le secrétaire d’État américain, Anthony Blinken, à l’issue de leurs entretiens, le ministre marocain a affirmé que cette solution consiste en l’établissement d’un État palestinien aux frontières de 1967 avec al-Qods-Est comme capitale, vivant côte à côte avec l’État d’Israël, ajoutant que cela cadre avec la vision du Roi Mohammed VI, Président du Comité al-Qods, pour une ville du dialogue, de la coexistence et berceau de toutes les religions.

Le secrétaire d’État américain, Antony Blinken, est arrivé, lundi soir au Maroc, pour une visite de travail.

Cette visite, qui se poursuivra jusqu’au 30 mars, est l’occasion de passer en revue les différents volets d’une coopération solide et multiforme entre deux alliés partageant une vision et des valeurs communes et animés par la même détermination à ouvrir de nouvelles perspectives de partenariat au service du développement et de la paix régionale et internationale, selon un communiqué du Département d’État américain.

Blinken condamne la brutalité pratiquée par la Russie en Ukraine

Le secrétaire d’Etat américain, Antony Blinken a dénoncé, mardi à Rabat, « la brutalité pratiquée par Vladimir Poutine en Ukraine ».Lors d’un point de presse avec son homologue marocain, Nasser Bourita, le chef de la diplomatie américaine a déclaré qu’il n’avait vu « aucune indication de réel sérieux » de la part de la Russie dans sa recherche de la paix après son invasion de l’Ukraine, ajoutant que Moscou devrait mettre fin à son agression maintenant et retirer ses forces.

Pour sa part, le ministre marocain des Affaires étrangères a fait savoir « la position du Maroc au sujet du conflit russo-ukrainien est claire, exprimant son refus de porter atteinte à la souveraineté des pays représentés aux Nations Unies ». Et de noter que « le Maroc appelle à préserver la souveraineté et l’intégrité territoriale des États ».

Le ministre marocain a expliqué que « le Royaume est contre l’usage de la force pour résoudre les différends, soutient des relations constructives et les canaux de dialogue pour résoudre les problèmes », affirmant que « le Maroc respecte la Charte des Nations Unies et le droit international ».

S’agissant des répercussions de la guerre russo-ukrainienne, Blinken a promis d’aider le Maroc à faire face à la hausse des prix. « Les États-Unis aideront le Maroc à faire face aux problèmes soulevés par la guerre russo-ukrainienne, notamment les prix élevés de l’énergie et les pénuries d’approvisionnement, de matières premières », a-t-il dit.

Rwanda : sommet extraordinaire des chefs d’Etat de la CAE

Les chefs d’Etat de la Communauté de l’Afrique de l’Est (CAE) vont se réunir pour le 19ème Sommet Extraordinaire des Chefs d’Etat de la CAE, qui aura lieu virtuellement ce mardi à Kigali (Rwanda).Selon une source officielle contactée par APA, le Sommet devrait examiner le rapport du Conseil des ministres sur les négociations entre la Communauté d’Afrique de l’Est (CAE) et la République démocratique du Congo (RDC) sur l’admission de cette dernière au sein de la CAE.

Le Sommet extraordinaire sera diffusé en direct sur le site web de la CAE– www.eac.int– ainsi que sur d’autres plateformes de médias sociaux de la CAE.

La rencontre est précédée de la 48ème Réunion extraordinaire du Conseil des ministres de la CAE, qui s’est tenue le vendredi 25 mars 2022 pour examiner l’ordre du jour et le programme provisoires du 19ème Sommet extraordinaire des chefs d’Etat sur l’admission de la RDC dans la CAE.

La Communauté d’Afrique de l’Est est une organisation intergouvernementale régionale composée de six Etats partenaires : le Burundi, le Kenya, le Rwanda, le Soudan du Sud, la Tanzanie et l’Ouganda ; son siège est à Arusha, en Tanzanie. Uhuru Kenyatta, le président du Kenya, est le président actuel de la CAE.

Sahara: Washington réaffirme son soutien à l’initiative marocaine d’autonomie

Les Etats-Unis ont réitéré lundi leur position constante sur la question du Sahara, notant que l’initiative d’autonomie proposée par le Maroc est « sérieuse, crédible et réaliste ». »Les États-Unis continuent de considérer le plan d’autonomie présenté par le Maroc comme sérieux, crédible et réaliste », et comme une approche pour répondre aux aspirations des populations de la région, indique un communiqué du département d’Eat américain.

Dans ce communiqué publié à l’occasion de la visite au Maroc du chef de la diplomatie américaine, Antony Blinken, Washington fait part également de son soutien à l’Envoyé personnel du Secrétaire général de l’ONU, Staffan de Mistura, dans la conduite du processus politique sur la question du Sahara, sous les auspices des Nations Unies.

Le secrétaire d’Etat américain entame ce lundi jusqu’au 30 mars courant, une visite officielle au Maroc placée sous le signe de « l’engagement en faveur de la sécurité et de la prospérité », indique-t-on à Washington en mettant en avant une relation « profonde et durable ».

Zimbabwe : victoire de l’opposition aux élections partielles

La principale coalition d’opposition du Zimbabwe, la Coalition des citoyens pour le changement (CCC), a obtenu plus de 78% des sièges parlementaires lors des élections partielles.Selon les chiffres publiés dimanche soir par la commission électorale nationale, le CCC dirigé par le jeune Nelson Chamisa et qui s’appelait jusqu’en février dernier Mouvement pour le changement démocratique (MDC), a remporté 22 des 28 sièges à pourvoir à l’Assemblée nationale, tandis que la ZANU-PF du président Emmerson Mnangagwa en a obtenu six.

Les élections partielles ont été convoquées par Mnangagwa à la suite du rappel surprise de 24 députés en exercice de l’Alliance MDC de l’Assemblée nationale par un groupe dissident appelé MDC-T, qui n’avait ironiquement pas réussi à obtenir de sièges lors des élections générales de 2018, où ces législateurs avaient été élus sous la bannière de l’Alliance MDC.

Les quatre autres sièges étaient devenus vacants à la suite du décès de députés. L’élection partielle comprenait également un scrutin pour sélectionner 128 conseillers de gouvernement local qui ont été rappelés de la même manière par le MDC-T dirigé par Douglas Mwonzora.

La Cedeao maintient ses sanctions contre le Mali

La décision a été prise à l’issue d’un sommet extraordinaire des chefs d’État de la Cedeao.La Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) a décidé de maintenir ses sanctions contre Bamako.

Réunis en sommet extraordinaire, vendredi soir à Accra (Ghana), les présidents ouest africains ont maintenu le gel des avoirs maliens au sein de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO), sa suspension des aides financières, la fermeture des frontières entre le pays et les États membres de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (Cedeao), la suspension des transactions avec Bamako à l’exception des produits médicaux et de première nécessité et le retrait des ambassadeurs de tous les pays membres au Mali.

Pourtant jeudi dernier, la Cour de justice de l’Union économique et monétaire ouest africaine (Uemoa) a suspendu les sanctions de l’instance régionale contre le Mali.

La Cedeao a menacé de sanctionner la junte guinéenne si elle ne présente pas un «calendrier acceptable pour la transition» avant fin avril 2022. Pour les militaires au pouvoir au Burkina Faso, ils sont demandés de liberer l’ex-président Roch Marc Christian Kaboré d’ici au 31 mars 2022.

Sanctions: Victoire provisoire de la junte de Bamako face à l’Uemoa

Cette décision de la cour de justice de l’Uemoa fait déjà plaisir aux partisans de la junte.C’est une victoire, pourvu qu’elle ne soit que provisoire. Les autorités maliennes de transition, frappées depuis le 9 janvier par des sanctions économiques décidées par l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa) avaient introduit, le 21 février, un recours devant la cour de justice de l’organisation sous-régionale pour faire annuler de telles mesures. Jeudi 24 mars, l’instance judiciaire de l’Umeoa a annoncé la suspension des sanctions contre Bamako. 

La nouvelle intervient à la veille d’un sommet extraordinaire de la Cedeao (Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest) sur le Mali. L’homme fort de Bamako, le colonel Assimi Goita y, a été convié, mais il a décliné l’invitation préférant y envoyer son chef de la diplomatie, Abdoulaye Diop. 

La mesure pourrait, cependant, modifier le rapport de force entre le chef de l’Etat de transition malin et ses pairs ouest-africains qui cherchent à le forcer à fixer une « date raisonnable » pour un retour à l’ordre constitutionnel depuis son installation à la tête du pays. C’était à l’issue d’un coup d’État en mai dernier, le deuxième en quelques mois depuis que le jeune colonel, 39 ans, avait évincé en août 2020 le président élu Ibrahim Boubacar Keita, décédé en janvier dernier. 

L’Uemoa avait annoncé le 9 janvier dernier, lors d’un sommet extraordinaire à Accra au Ghana, la suspension de toutes les transactions commerciales avec le Mali, à l’exception des produits de consommation essentiels : pharmaceutiques, fournitures et équipements médicaux, ainsi que le matériel pour le contrôle de la Covid-19 et des produits pétroliers et d’électricité.

Dans sa saisine de la cour de justice de l’Uemoa, porté par un collectif de six avocats mené par Me Moustapha Cissé du barreau du Mal, le gouvernement de la junte de Bamako avait introduit deux recours. Le premier visait à « à obtenir de la Cour de Justice de l’UEMOA, sise à Ouagadougou au Burkina Faso, l’annulation » des décisions prises contre le gouvernement du Mali, selon les morts de Me Cissé. Le second demandait « la suspension de l’exécution des sanctions eu égard aux effets gravement préjudiciables à l’État du Mali, aux populations maliennes et africaines vivant au Mali », ajoute l’avocat. .

Dans leurs arguments déposés devant la cour, les défenseurs du régime de transition malien avait aussi insisté sur le fait que les textes de la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) interdisent toute directive ou instruction aux institutions ou organes communautaires, des gouvernements des États membres de l’Uemoa, de tout autre instance ou individu.

Selon un communiqué du Greffier adjoint de la Cour de Justice de l’Uemoa, Hamidou Yamega, les juges estiment recevable « la requête aux fins de sursis à exécution introduite par l’Etat du Mali » et qu’ils ordonnent « le sursis à l’exécution des sanctions prononcées par la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de l’UEMOA lors de sa session extraordinaire tenue, à Accra, le 9 janvier 2022 et figurant dans son communiqué final ».

Même si elle demande à être confirmée ou pas, par une décision définitive devant intervenir plus tard, cette décision de la cour de justice de l’Uemoa fait déjà plaisir aux partisans de la junte. Sur les réseaux sociaux, ces derniers espèrent qu’elle pousser les chefs d’Etat de la Cedeao à se montrer plus conciliant avec Bamako. 

Parallèlement aux sanctions de l’Uemoa, la Cedeao avait décidé la fermeture des frontières terrestres et aériennes entre les pays de la Communauté et le Mali, la suspension de toute aide financière et des transactions commerciales, à l’exception des produits de première nécessité, et gel des avoirs du Mali dans les banques centrales et commerciales de la Cedeao.

Suspension des sanctions de l’Uemoa contre le Mali

La décision est prise par la Cour de justice de l’Uemoa.Ouf de soulagement pour les autorités de transition au Mali. Les sanctions économiques imposées à ce pays depuis le 9 janvier 2022 par l’Union économique et monétaire ouest africaine (Uemoa) suite au refus de la junte de céder le pouvoir aux civils sont suspendues par la Cour de justice de l’organisation sous-régionale.

Ces sanctions avaient, entre autres, entraîné le gel des avoirs du Mali à la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (Bceao), celui des entreprises publiques et des organismes parapublics maliens et la suspension du pays de toute assistance financière des institutions internationales.

Bamako avait contesté ces sanctions et commis un collectif d’avocats pour les faire annuler. Ces derniers avaient déposé le 21 février 2022 deux recours dénonçant leur « illégalité absolue ».

La suspension des sanctions contre le Mali intervient à la veille d’un sommet extraordinaire des chefs d’Etat de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) prévu ce vendredi 25 mars à Accra et auquel le colonel Assimi Goïta, président de la transition, est invité.

Sahara : l’Espagne « satisfaite » du nouveau cadre de relations avec le Maroc

Le gouvernement espagnol, qui considère l’initiative marocaine d’autonomie comme « la base la plus sérieuse, réaliste et crédible pour la résolution du différend » au sujet du Sahara, est « satisfait » des conclusions du nouveau cadre des relations avec le Maroc, a affirmé, mardi, la porte-parole du gouvernement espagnol, Isabel Rodriguez. »Nous entamons une nouvelle étape de nos relations avec le Maroc. Le plus important est de se tourner vers l’avenir et de ne pas revenir sur le passé. Nous sommes satisfaits de cet accord, qui signifie le rétablissement des relations diplomatiques avec un pays voisin et stratégique pour l’Espagne », a souligné Mme Rodriguez lors d’un point de presse, au terme de la réunion du Conseil des ministres.

Ce nouveau cadre des relations bilatérales, qui considère l’initiative marocaine d’autonomie comme « la base la plus réaliste pour une solution » à la question du Sahara, est « une bonne nouvelle pour l’Espagne », a insisté la responsable espagnole, précisant que le gouvernement « veille à l’intérêt général du pays ».

« Préserver de bonnes relations avec le Maroc revêt une très grande importance pour nous », a fait observer la porte-parole du gouvernement espagnol, assurant que « le Maroc est un allié stratégique avec lequel nous entretenons des liens humains, historiques, géographiques et économiques ».

Dans un message adressé au Roi Mohammed VI, le président du gouvernement espagnol, Pedro Sánchez a souligné que « l’Espagne considère l’Initiative marocaine d’autonomie comme la base la plus sérieuse, réaliste et crédible pour la résolution du différend » au sujet du Sahara.

Dakar accueille les dialogues du centre Koffi Annan de maintien de la paix

La conférence est axée sur le thème « Contribuer à la mise en œuvre du Cadre de prévention des conflits de la CEDEAO : Promouvoir le partenariat avec les organisations de la société civile dans le domaine de la paix et de la sécurité en Afrique de l’Ouest ».Le Centre international Kofi Annan de formation au maintien de la paix (KAIPTC, sigle anglais), basé à Accra (Ghana) tient dans la capitale sénégalaise, Dakar, sa deuxième édition de la série de dialogues avec les parties prenantes en partenariat en collaboration avec le Réseau ouest Africain pour l’Edification de la Paix (WANEP) et l’Agence allemande de coopération internationale (GIZ). 

En 2008, la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) a adopté un Cadre de prévention des conflits (CPCC) qui sert de cadre stratégique pour améliorer la prévention des conflits et la sécurité des individus. 

« Pour satisfaire les dispositions du CPCC, les organisations de la société civile (OSC) constituent des acteurs clés qui ont un rôle essentiel à jouer.  Ainsi, l’objectif de la série de dialogues est de créer un forum pour les OSC, les organisations nationales et internationales concernées afin de dialoguer sur leurs rôles respectifs dans la mise en œuvre du CPCC », a dit le général de Brigade, George Arko-Dadzie, commandant adjoint du KAIPTC

Pour Aseye Nani, conseillère technique au programme GIZ-KAIPTC, « la société civile constitue l’un des trois éléments essentiels d’une nation et d’une région libres, avec des gouvernements représentatifs et une économie qui fonctionne correctement ».

« Le nombre croissant de coups d’État militaires et de changements anticonstitutionnels en Afrique de l’Ouest depuis 2019 constitue un défi important pour l’ordre démocratique et le développement pacifique de la sous-région. Le poids de l’insécurité en Afrique de l’Ouest et dans la région du Sahel reste une source de préoccupation pour la bonne gouvernance régionale et les interventions extérieures, et c’est là que la société civile devrait jouer un rôle », a dit Mme Nani.

De l’avis de sa directrice, le WANEP, en tant que membre de la société civile, a joué un rôle central dans la résolution des multiples défis auxquels la région ouest-africaine est confrontée. 

« Nous avons contribué à modeler l’architecture de sécurité régionale vers la prévention des conflits, la consolidation de la paix, la reconstruction post-conflit, l’alerte précoce au niveau régional, la gouvernance et divers instruments de politique. Notre organisation a également collaboré avec la Cedeao pour renforcer la résilience des communautés et développer les capacités à répondre aux défis de paix et de sécurité auxquels la région est confrontée », a-t-elle dit.

Zambie : arrestation du chef de l’opposition pour corruption

Le principal leader de l’opposition zambienne, Given Lubinda, est soupçonné d’enrichissement illicite.La Commission anti-corruption (ACC) a annoncé que l’opposant Lubinda a utilisé sa position de membre du gouvernement de l’ancien président Edgar Lungu pour s’enrichir.

Lubinda, qui a été élu président par intérim du principal parti d’opposition, le Front patriotique, après la défaite de Lungu à l’élection présidentielle de l’année dernière, est accusé d’avoir utilisé des produits du crime pour acquérir une maison á 260.000 dollars et aurait plus de 279.000 dollars sur son compte bancaire, qui proviendraient également de pots-de-vin reçus entre 2018 et 2019.

« Les propriétés ci-dessus sont raisonnablement soupçonnées d’être des produits du crime », a déclaré l’ACC, précisant que Lubinda a été libéré après avoir été interrogé.

Lubinda a occupé plusieurs postes ministériels depuis 2011, notamment ceux des Affaires étrangères entre 2012 et 2013 et de la Justice.

Forum mondial de l’eau: l’Omvs reçoit le prix Hassan II

L’Omvs, qui a été distinguée lundi à Dakar, était parmi les favoris du Grand Prix Hassan II pour l’Eau.Ce n’est pas vraiment une surprise. À la veille de l’ouverture du neuvième Forum mondial de l’eau, son nom circulait comme grand favori de cette prestigieuse qui, tous les trois ans, récompense une personnalité ou une institution active dans le domaine de l’eau. Lundi, lors de la première journée de ce plus grand événement international lié à l’eau qu’abrite jusqu’à 26 mars la capitale sénégalaise, Dakar, le Grand Prix Hassan II pour l’Eau a été décerné à l’Omvs (Organisation de mise en valeur du fleuve Sénégal).

La distinction qui est d’une valeur de 100 000 a 500 000 dollars a été remise, ce lundi par le ministre marocain de l’Equipement et de l’Eau, Nizar Baraka, au Haut Commissaire de l’organisation Hamed Diané Séméga.

Selon le jury, l’organisation ouest-africaine, qui regroupe le Mali, la Mauritanie, le Sénégal et la Guinée, a été distinguée pour son travail en faveur de la concrétisation de la sécurité hydrique et alimentaire du grand bassin transfrontalier. Mais aussi pour son action pour la paix, la prospérité et le développement territorial de ses pays membres.

Créé en 2002, et attribué pour la première fois lors du 3ème Forum Mondial de l’Eau de Kyoto au japon en 2003, le Grand Prix Mondial Hassan II de l’Eau est une initiative menée conjointement par le Royaume du Maroc et le Conseil Mondial de l’Eau, en mémoire de Feu le Roi Hassan II pour ses actions en faveur de la coopération internationale et de la préservation des ressources en eau.

Avant cette édition de Dakar en 202, initialement prévue en 2020 mais décalée en raison de la pandémie de Covid19, le Grand Prix Hassan II pour l’Eau avait été décerné à Kyoto en 2003, Mexico en 2006, Istanbul en 2009, Marseille en 2012, Daegu-Gyeongbuk en 2015 et Brasilia en 2018.

Depuis sa création en 1997, le Forums Mondial de l’Eau est organisé tous les trois ans. L’édition organisée cette année à Dakar est la première qui se tient en Afrique subsaharienne et la seconde en Afrique après celle de Marrakech en 1997. 

Sahara: la France réitère son soutien au plan d’autonomie marocain comme « base sérieuse et crédible »

La France a réitéré, ce lundi, son soutien au plan d’autonomie marocain comme « base de discussions sérieuse et crédible » pour la résolution du différend autour du Sahara.La position de la France concernant le Sahara est « constante, en faveur d’une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable, conformément aux résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies. Dans cette perspective, le plan d’autonomie marocain est une base de discussions sérieuse et crédible », a déclaré la porte-parole du Quai d’Orsay.

Cette déclaration intervient après l’adoption par l’Espagne d’une position officielle reconnaissant que l’initiative marocaine d’autonomie est la base la plus sérieuse, réaliste et crédible pour la résolution du différend sur le Sahara.

Elle fait suite aussi aux développements positifs ayant marqué récemment les relations entre le Maroc et l’Espagne. « La France est attachée aux bonnes relations entre ses partenaires européens et ses voisins de la rive sud de la Méditerranée.

« C’est par le dialogue que les défis communs pourront être surmontés », a souligné la porte-parole de la diplomatie française. La position française est désormais en retrait par rapport à celle de l’Espagne.

À Dakar, le monde se retrouve autour de l’eau

Plus grand événement mondial en lien avec l’eau, l’événement est organisé, tous les trois ans, depuis 1997 par le Conseil mondial de l’eau, en partenariat avec un pays hôte.C’est une première en Afrique subsaharienne. Dakar, capitale du Sénégal, accueille du lundi 21 au vendredi 26 mars, la neuvième édition du Forum mondial de l’eau. L’événement, organisé à Diamniadio, le nouveau pôle urbain annexe de la capitale sénégalaise situé à 50 kilomètres du centre-ville, est placé sous le thème « Sécurité de l’eau pour la paix et le développement ». Un sujet pour lequel Dakar, « villes de tous les extrêmes » et « l’un des lieux les plus vulnérables de la planète », selon les mots de l’hydrologue Emma Haziza, et l’Afrique subsaharienne, où 500 enfants meurent chaque jour faute d’eau salubre et d’assainissement insuffisant et où 70% de la population n’est connecté à aucun réseau, ne pouvait qu’être un lieu idéal pour en débattre. 

Plus de 5000 participants, dont des chefs d’Etat, des responsables d’institutions internationales, des patrons de sociétés spécialisées dans l’eau ainsi que des acteurs de la filière, des experts et des chercheurs, sont attendus à ce Forum. 

Plus grand événement mondial en lien avec l’eau, l’événement est organisé, tous les trois ans, depuis 1997 par le Conseil mondial de l’eau, en partenariat avec un pays hôte. Cette édition de Dakar devait se tenir en mars 2021. Mais elle a été décalée d’une année en raison de la pandémie de COVID-19.

Dans une tribune parue à la veille de la rencontre sur le site officiel du Forum, le chef de l’Etat sénégalais Macky Sall a plaidé  pour que la communauté internationale place » l’eau au cœur de l’action du multilatéralisme et des politiques internationales, pour bâtir des mécanismes de riposte efficaces face aux crises multiformes et pour la construction d’un monde post-COVID-19 résilient, prospère et stable ».

Macky Sall, qui est depuis début février président en exercice de l’Union africaine, souhaite que la rencontre soit l’occasion de saisir des « leçons apprises » et de partager « des expériences innovantes issues des projets labellisés de l’Initiative Dakar 2022, en vue d’accélérer l’atteinte des Objectifs de développement durable (ODD) ».

Comme lors de chaque édition du Forum depuis 2002, « Dakar 2022 » sera l’occasion de la remise du Grand  Prix Mondial Hassan II pour l’Eau, une distinction créée par le Royaume du Maroc et le Conseil mondial de l’eau pour récompenser « l’excellence en matière de coopération et de gestion rationnelle dans le domaine du développement et de l’utilisation des ressources en eau ». 

Lors du dernier Forum, organisé en 2018 à Brasilia, le prix Hassan II pour l’Eau, qui est aujourd’hui à sa septième édition, avait été attribué à l’Organisation de Coopération et de Développement économiques (OCDE), en reconnaissance des travaux menés sous l’égide de son Secrétaire général, M. Angel Gurría, « pour avoir élevé la sécurité de l’eau au rang de grande cause mondiale, ainsi que pour les orientations pratiques fournies dans ce domaine aux pays du monde entier ».

Le prix Hassan II pour l’Eau est d’une valeur de 100 000 a 500 000 dollars. Une forte délégation marocaine conduite par le ministre de l’équipement et de l’eau, Nizar Baraka devait le remettre au nouveau lauréat. 

Mali : décès de Soumeylou Boubèye Maïga

L’ancien Premier ministre a rendu l’âme, ce lundi 21 mars à Bamako, dans une clinique où il était soigné depuis décembre dernier.Le Mali est en deuil. Le président de l’Alliance pour la Solidarité-Convergence des Forces Patriotiques (ASMA-CFP), Soumeylou Boubèye Maïga, est décédé ce lundi matin. En prison depuis août 2021, il a vu son état de santé se dégrader ces dernières semaines, poussant sa famille à demander aux autorités de la transition son évacuation à l’étranger.

Né le 8 juin 1954 à Gao, Soumeylou Boubèye Maïga a notamment servi comme chef des services de renseignements, ministre des Affaires étrangères et secrétaire général de la présidence du Mali. Il a été Premier ministre du Mali du 30 décembre 2017 au 23 avril 2019.

Côte d’Ivoire: vers un dialogue intercommunautaire régional

Le ministre de la Réconciliation et de la laCohésion nationale, Bertin Konan Kouadio dit KKB a annoncé l’ouverture d’un dialogue intercommunautaire régional en Côte d’Ivoire.« Cet atelier est fondateur, dis-je, parce qu’il est le premier à porter sur une thématique en concordance avec l’ouverture prochaine d’une séquence pilier de notre stratégie de réconciliation et de cohésion nationale, à savoir le dialogue intercommunautaire régional», a déclaré le ministre KKB, vendredi dernier à la clôture d’un atelier de réflexion stratégique sur le dialogue intercommunautaire à Grand-Bassam, dans le Sud-Est d’Abidjan.

Du 16 au 18 mars 2022, les participants constitués du corps préfectoral, de la société civile, de la chefferie traditionnelle, des jeunes, des femmes, des mouvements associatifs et des guides religieux ont débattu du thème, «Dialogue intercommunautaire, outil de renforcement de la réconciliation, de la cohésion nationale et de la paix».

Cet atelier organisé à l’initiative du ministère ivoirien de la Réconciliation et de la cohésion nationale avec l’appui technique et financier du Centre Suisse pour le dialogue humanitaire a abordé les enjeux liés à la réconciliation nationale et à la cohésion sociale en Côte d’Ivoire.

« Je ne cesserai jamais de répéter que le processus de réconciliation et de cohésion nationale se déroule sous la haute autorité et l’implication directe du président de la République (…). Chacun doit s’en imprégner pour que ne subsiste aucune ambiguïté ni équivoque à ce sujet. Je suis donc chargé de mettre en œuvre le processus, mais le véritable réconciliateur, c’est le président de la République», a ajouté le ministre KKB.

L’Etat de Côte d’Ivoire envisage de bâtir un «Ivoirien nouveau» pour sortir définitivement le pays des années de conflits qui ont été marquées par une rupture des équilibres politiques, le délitement du tissu social et la destruction des infrastructures économiques.

En outre, les pertes en vies humaines ont profondément ébranlé l’unité nationale et entamé la cohésion sociale. Il en résulte le développement du repli communautaire qui alimente les tensions au sein des communautés et entre les communautés.

Pour gagner ce pari, le ministère de la Réconciliation et de la cohésion nationale estime qu’il est indispensable de gérer objectivement les ressentis dans le présent afin d’offrir, pour le futur, des raisons de célébrer de nouveau le vivre-ensemble.

Affaire Pegasus : le Maroc demande de nouveau à AI de fournir des preuves de ses allégations

Le Maroc a demandé, de nouveau, à Amnesty International (AI) d’apporter les preuves et les arguments sur ses accusations arbitraires quant à la possession et l’utilisation malveillante par le Maroc du logiciel Pegasus contre des activistes de la société civile,  »conformément aux exigences d’objectivité et de professionnalisme dictées par la longue tradition des droits de l’Homme, en garantie de la crédibilité ».Dans un communiqué publié vendredi, la délégation interministérielle aux droits de l’Homme (DIDH) indique que les autorités publiques ont affirmé, en réponse à AI qui a publié le 9 mars un communiqué dans lequel elle persiste dans ses accusations arbitraires, que cette organisation se révèle encore une fois incapable de fournir l’argument irréfutable et la preuve matérielle étayant ses allégations.

En vue d’éclairer l’opinion publique, ajoute le communiqué, les autorités publiques réaffirment ce qu’elles ont régulièrement exprimé à ce sujet, précisant que le directeur exécutif d’AI au Maroc a été informé le 26 juin 2020 de l’étonnement des autorités marocaines face aux allégations de l’organisation et son refus de fournir les preuves matérielles qui corroborent ses allégations tout en réitérant la demande des autorités de leur soumettre des arguments de ses assertions.

De même, le chef du gouvernement a adressé le 1er juillet 2020 une correspondance à la secrétaire générale par intérim d’Amnesty International lui demandant de fournir les preuves matérielles desdites allégations, rappelle-t-on de même source.

Le communiqué souligne que les autorités marocaines ont reformulé, à l’issue du conseil de gouvernement du 2 juillet 2020, leur demande d’être informées du sort réservé aux preuves et arguments sur lesquels l’organisation s’appuie dans ses allégations.

La même source rappelle que le chef du gouvernement a donné le 9 juillet 2020 une déclaration à propos de la réponse fournie par la secrétaire générale intérimaire de l’organisation et dans laquelle il affirmait que l’Organisation n’a pas apporté dans sa réponse la moindre preuve qui puisse créditer ses précédentes accusations et allégations, réitérant l’appel lancé à cette organisation à mettre à la disposition des autorités marocaines une copie du rapport de l’expertise scientifique sur laquelle elle se base pour colporter ses allégations.

Les autorités marocaines ont adressé le 28 février dernier une lettre à cette organisation, formulant encore une fois la demande des preuves et arguments matériels desdites allégations, conclut la même source.

L’Espagne s’engage à garantir « la souveraineté et l’intégrité territoriale » du Maroc

Le gouvernement espagnol s’est engagé, vendredi, à garantir « la souveraineté et l’intégrité territoriale » du Maroc dans le cadre de « la nouvelle étape » entamée entre les deux pays. »Nous entamons aujourd’hui une nouvelle étape des relations avec le Maroc, basée sur le respect mutuel, l’application des accords, l’absence d’actions unilatérales et la transparence et la communication permanente. Cette nouvelle étape sera développée (…) sur une feuille de route claire et ambitieuse. Tout cela afin de garantir la stabilité, la souveraineté, l’intégrité territoriale et la prospérité de nos deux pays », souligne un communiqué de la Présidence du gouvernement espagnol.

Dans ce sens, le gouvernement espagnol a réaffirmé sa « détermination » à relever avec le Maroc « les défis communs, notamment la coopération en matière de gestion des flux migratoires en Méditerranée et dans l’Atlantique, en agissant toujours dans un esprit de pleine coopération, et à rétablir la pleine normalité dans la circulation des personnes et des biens au bénéfice de nos peuples ».

Le gouvernement espagnol « se félicite » de la programmation de la visite de son président au Maroc « en vue de l’élaboration de la feuille de route de cette nouvelle étape, ainsi que de l’invitation faite au ministre des Affaires étrangères, de l’Union européenne et de la Coopération à se rendre à Rabat avant la fin du mois », conclut le communiqué.

Cette déclaration intervient après le message adressé au Roi Mohammed VI, le Président du gouvernement espagnol, Pedro Sánchez, et dans lequel il a souligné qu’il « reconnaît l’importance de la question du Sahara pour le Maroc».

A ce titre, « l’Espagne considère l’initiative marocaine d’autonomie, présentée en 2007, comme la base la plus sérieuse, réaliste et crédible pour la résolution du différend ».

Il a, également, souligné « les efforts sérieux et crédibles du Maroc dans le cadre des Nations Unies pour trouver une solution mutuellement acceptable ».

Le Président du Gouvernement espagnol a, en outre, mis en exergue que les « deux pays sont unis inextricablement par des affections, une histoire, une géographie, des intérêts et une amitié partagée», se disant « convaincu que les destins des deux peuples le sont aussi» et que «la prospérité du Maroc est liée à celle de l’Espagne, et inversement».

« Notre objectif est de construire une nouvelle relation, basée sur la transparence et la communication permanente, le respect mutuel et les accords signés par les deux parties et l’abstention de toute action unilatérale, à la hauteur de l’importance de tout ce que nous partageons », a affirmé le Président du Gouvernement espagnol dans son message au Souverain marocain.

Le Maroc apprécie hautement les positions positives de l’Espagne au sujet de la question du Sahara

Le Maroc apprécie hautement les positions positives et les engagements constructifs de l’Espagne au sujet de la question du Sahara marocain, contenus dans le message adressé au Roi Mohammed VI par le Président du Gouvernement d’Espagne, Pedro Sánchez.Les termes de ce message permettent d’ « envisager une feuille de route claire et ambitieuse afin d’inscrire, durablement, le partenariat bilatéral dans le cadre des bases et des paramètres nouveaux, soulignés dans le discours royal du 20 aout dernier», indique vendredi un communiqué du ministère marocain des Affaires étrangères.. 

Dans ce discours, le Souverain marocain avait appelé, à « inaugurer une étape inédite dans les relations entre nos deux pays, fondée sur la confiance, la transparence, la considération mutuelle et le respect des engagements ». 

C’est dans cet esprit que s’inscrit la visite à Rabat, à la fin de ce mois de mars et avant le mois de Ramadan, du ministre espagnol des Affaires Etrangères, de l’Union Européenne et de la Coopération, M. José Manuel Albares, annonce le ministère.

Une visite au Royaume du Maroc, du Président du Gouvernement espagnol sera, également, programmée ultérieurement, souligne-t-on.

Dans un message adressé au Roi Mohammed VI, le Président du gouvernement espagnol, Pedro Sánchez, a souligné qu’il « reconnaît l’importance de la question du Sahara pour le Maroc».

A ce titre, « l’Espagne considère l’initiative marocaine d’autonomie, présentée en 2007, comme la base la plus sérieuse, réaliste et crédible pour la résolution du différend ».

Il a, également, souligné « les efforts sérieux et crédibles du Maroc dans le cadre des Nations Unies pour trouver une solution mutuellement acceptable ».

Le Président du Gouvernement espagnol a, en outre, mis en exergue que les « deux pays sont unis inextricablement par des affections, une histoire, une géographie, des intérêts et une amitié partagée», se disant « convaincu que les destins des deux peuples le sont aussi» et que «la prospérité du Maroc est liée à celle de l’Espagne, et inversement».

« Notre objectif est de construire une nouvelle relation, basée sur la transparence et la communication permanente, le respect mutuel et les accords signés par les deux parties et l’abstention de toute action unilatérale, à la hauteur de l’importance de tout ce que nous partageons », a affirmé le Président du Gouvernement espagnol dans son message au Souverain marocain.

Sahara: L’Espagne considère l’initiative marocaine d’autonomie comme la base la plus sérieuse et réaliste

«L’Espagne considère l’initiative marocaine d’autonomie comme la base la plus sérieuse, réaliste et crédible pour la résolution du différend», au sujet du Sahara, indique ce vendredi un communiqué du Cabinet Royal.Dans un Message adressé au Roi Mohammed VI, le Président du gouvernement espagnol, Pedro Sánchez, a souligné qu’il «reconnaît l’importance de la question du Sahara pour le Maroc». A ce titre, «l’Espagne considère l’initiative marocaine d’autonomie, présentée en 2007, comme la base la plus sérieuse, réaliste et crédible pour la résolution du différend».

Il a, également, souligné «les efforts sérieux et crédibles du Maroc dans le cadre des Nations Unies pour trouver une solution mutuellement acceptable».

Le Président du Gouvernement espagnol a, en outre, mis en exergue que les «deux pays sont unis inextricablement par des affections, une histoire, une géographie, des intérêts et une amitié partagée», se disant « convaincu que les destins des deux peuples le sont aussi» et que «la prospérité du Maroc est liée à celle de l’Espagne, et inversement».

« Notre objectif est de construire une nouvelle relation, basée sur la transparence et la communication permanente, le respect mutuel et les accords signés par les deux parties et l’abstention de toute action unilatérale, à la hauteur de l’importance de tout ce que nous partageons», a affirmé le Président du Gouvernement espagnol dans son message au Souverain marocain.

Dans ce contexte, «l’Espagne agira avec la transparence absolue qui correspond à un grand ami et allié». «Je vous assure que l’Espagne tiendra toujours ses engagements et sa parole», a-t-il ajouté.

Par ailleurs, le chef du gouvernement espagnol a réitéré sa «détermination à relever ensemble les défis communs, notamment la coopération pour la gestion des flux migratoires dans la Méditerranée et l’Atlantique, en agissant toujours dans un esprit de pleine coopération».

«Toutes ces actions seront entreprises dans le but de garantir la stabilité et l’intégrité territoriale des deux pays», a conclu Pedro Sánchez.

Côte d’Ivoire : Simone Gbagbo propose un Observatoire des élections

L’ex-Première dame a appelé mercredi à la création d’un deuxième organe électoral constitué de personnalités neutres à équidistance de tous les partis politiques.Simone Gbagbo a émis l’idée de la mise en place d’un Observatoire des élections au nom de la Synergie pour le Dialogue et la Réconciliation (SDR), une plateforme de formations politiques et de mouvements de la société civile. Objectif : garantir l’organisation d’élections libres et transparentes.

S’exprimant face à la presse, l’ex-Première dame de Côte d’Ivoire a souhaité au cas échéant qu’aucun représentant de la mouvance présidentielle et de l’opposition ne fasse partie de cette structure.

Dans le but d’assurer leur indépendance, Simone Gbagbo a estimé que les membres dudit Observatoire des élections doivent bénéficier d’« un statut particulier avec des salaires et des moyens conséquents ».

Simone Gbagbo a également déclaré qu’il est « impératif de réviser en profondeur
la liste électorale », car elle comporte « de graves irrégularités qu’il faut corriger ». Au sujet du dialogue politique, tenu du 16 décembre 2021 au 4 mars 2022 à l’initiative du gouvernement ivoirien, elle a souligné que cette initiative « n’a pas laissé de place à la démarche démocratique qui devait permettre d’organiser de véritables échanges entre politiques et non politiques ».

« Certains partis, mouvements politiques et des organisations significatives de la société civile n’ont pas été invités », a fustigé l’ex-Première dame, avant de soutenir qu’à l’avenir, un tel événement doit réunir toutes les composantes de la nation.

La 5e phase du dialogue politique, selon Simone Gbagbo, « a été contrôlé et dirigé par le gouvernement qui était en position de juge et partie ». De plus, a-t-elle fait observer, ces discussions visaient seulement à régler des problèmes politiques, occultant de nombreuses questions sociales qui sapent la cohésion nationale.

Enfin, l’ex-Première dame a salué la décision pour le retour en Côte d’Ivoire de Charles Blé Goudé, mais est restée sur sa faim par rapport au sort de Guillaume Soro.

Sénégal: passe d’armes entre Ousmane Sonko et les magistrats

Après une récente sortie de l’opposant critiquant la gestion de son dossier par la justice, l’Union des magistrats du Sénégal (UMS) a tenu lundi 14 mars à apporter la réplique pour faire cesser les attaques contre ses membres.Les magistrats sénégalais veulent rester loin des querelles politiciennes même s’ils gèrent des dossiers à forts relents politiques. C’est le cas de l’affaire Sonko-Adji Sarr, sur fond d’accusations de viols et menaces de morts contre Ousmane Sonko, mais toujours en instruction. En mars 2021, elle avait mis le pays à feu et à sang après la garde à vue de celui qui est considéré comme le principal opposant du président Macky Sall.

Sous contrôle judiciaire depuis cette date, le leader de Pastef a fait récemment une sortie médiatique où il déclare qu’il n’ira plus signer le registre du juge d’instruction, après avoir respecté cette contrainte pendant dix mois. Ousmane Sonko motive sa décision par le fait que l’institution judiciaire ne respecte pas ses droits, indiquant que ce dossier sur lequel « aucun juge ne peut le condamner » doit être vidé maintenant pour lui permettre de reprendre normalement ses activités.

Toutefois, le président de l’UMS, Ousmane Chimère Diouf, a tenté de recadrer l’opposant arrivé troisième à la dernière présidentielle avec 15 % des voix. « Les attaques sont nombreuses et récurrentes. Mais je tiens à préciser qu’avant de critiquer la justice, il faut d’abord savoir comment elle fonctionne. C’est un préalable nécessaire. Ne pas se focaliser sur ses propres intérêts pour critiquer l’institution sans connaître ses règles de fonctionnement », a déclaré le magistrat face à la presse.

Sur sa décision de ne plus aller signer le registre du juge d’instruction, M. Diouf souligne qu’il « n’en a pas le droit parce que le respect de l’institution passe avant tout ».

Les magistrats, « pas des bras armés »

Au moment où le débat sur l’indépendance de la justice se fait plus actuel, le président de l’UMS précise que « les magistrats ne peuvent servir de bras armés utilisés pour la liquidation d’adversaires politiques » comme le fait croire l’opposant. Pour ce magistrat de siège, il appartient à tout citoyen poursuivi de « se défendre librement » et de « ne pas croire cependant que la politique est une cause d’irresponsabilité pénale ».

Se sentant visé par les propos du magistrat, l’opposant poursuivi pour viols et menaces de mort contre la jeune masseuse Adji Sarr a répondu ce mardi sur sa page Facebook. « Il n’y a point de plus cruelle tyrannie que celle que l’on exerce à l’ombre des lois et avec les couleurs de la justice », a introduit M. Sonko, citant une phrase de l’auteur français du 17e siècle Montesquieu, dans une longue lettre où il accuse de partialité le président de l’UMS.

« Monsieur le président de l’UMS, le manque de sincérité qui ressort de vos propos trahit d’emblée votre parti-pris flagrant et la frilosité qui caractérise désormais votre organisation +syndicale+ », a-t-il dit, avant de préciser qu’il n’a « fait aucune attaque contre l’institution judiciaire, j’ai dénoncé la gestion de ce dossier par quelques magistrats ».

Le Maroc et la Mauritanie boostent leurs relations bilatérales avec la signature de 13 conventions de coopération

La 8e édition de la haute commission maroco-mauritanienne, dont les travaux ont été co-présidé ce vendredi à Rabat par le chef du gouvernement du Maroc, Aziz Akhannouch, et le Premier ministre de la Mauritanie, Mohamed Ould Bilal Messoud, a été couronnée par la signature de 13 conventions de coopération et d’un mémorandum d’entente.

Les conventions signées couvrent un large éventail de domaines. Elles concernent notamment l’agriculture, la production et la santé animales,  la pêche maritime et l’aquaculture, la protection de l’environnement et le développement durable, le tourisme, l’industrie, la santé, la formation professionnelle, ainsi que l’aménagement du territoire, l’urbanisme et l’habitat.

Dans le domaine agricole, le ministre de l’Agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts, Mohamed Sadiki, et son homologue mauritanien, Sidina Ould sidi Mohamed Ould Ahmed Ely, ont signé un accord de coopération qui vise à donner une nouvel élan à la coopération bilatérale dans le domaine agricole, dont le développement des filières agricoles, de la recherche et de l’innovation, ainsi que l’échange d’informations dans ce domaine, ainsi que le soutien à l’investissement, aux partenariats publics et privés pour le développement de projets agricoles, agro-industriels et des services agricoles.

Les deux ministres ont aussi signé une convention de coopération dans le domaine de la production et la santé animales qui reflète l’ambition des deux pays à développer et élargir les échanges commerciaux des animaux et de la production animale et renforcer leur relation dans ce domaine.

Cette convention a également pour objectif le développement de la richesse animale en termes de santé, production et commercialisation du lait, production, industrialisation et commercialisation des viandes rouges ainsi que l’élevage de volailles et l’échange d’informations et d’expertise.

La troisième convention, qui a été signée par  Sadiki et le ministre mauritanien des Pêches et de l’économie maritime, Dy Ould Zein, intéresse la pêche maritime et l’aquaculture. Elle vise à instaurer les bases et dispositions régissant la coopération entre les deux parties dans ce domaine, ainsi que la formation maritime, la recherche scientifique, l’industrie de valorisation, de transformation et de commercialisation des produits de pêche et la lutte contre la pêche illégale sans autorisation ni organisation.

Dans le domaine de la protection de l’environnement et du développement durable, la ministre de la Transition écologique et de développement durable, Laila Benali, et Dy Ould Zein ont signé un mémorandum d’entente de préservation de l’environnement et du développement durable. Ce mémorandum ambitionne de développer la coopération bilatérale dans le domaine de l’environnement sur la base de l’égalité en matière de droits et avantages mutuels dans le cadre des prérogatives et lois de chaque pays.

En vertu de ce mémorandum, les domaines de coopération comprennent le changement climatique, la mise en œuvre des Contribution déterminées au niveau national (NDC) conformément à la convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques, la protection de la biodiversité, gestion des ressources naturelles, la protection de l’environnement marin et du littoral, la lutte contre la pollution industrielle, la gestion et la valorisation des déchets. 

Dans le domaine touristique, la ministre du Tourisme et de l’économie sociale et solidaire, Fatima-Zahra Ammor, et la ministre mauritanienne du Commerce, de l’industrie, de l’artisanat et du tourisme, Naha Mint Hamdy Ould Mouknass, ont signé une convention ayant pour but d’encourager la coopération entre les deux parties dans le domaine de l’aménagement, de l’investissement et de la formation, l’échange d’expériences entre les deux parties à travers la promotion de la participation aux foires, festivals et événements touristiques organisés dans les deux pays et l’incitation des investisseurs à échanger des visites.

La dite convention vise également à encourager les investisseurs marocains à entreprendre des projets touristiques en Mauritanie, à partager l’expérience marocaine avec la partie mauritanienne en matière d’ingénierie de la formation, en la dotant des outils pédagogiques nécessaires à la formation hôtelière et touristique, et à accompagner la partie mauritanienne à travers le partage de l’expertise, des documents et des informations nécessaires à la bonne gestion des centres et écoles de formation professionnelle dans le domaine de l’hôtellerie et du tourisme.

Pour leur part, le ministre de l’Industrie et du commerce, Riyad Mezzour, et son homologue mauritanienne, Naha Mint Hamdy Ould Mouknass, ont signé un mémorandum d’entente qui a pour objectif de mettre en place un cadre d’échange scientifique et technique dans le domaine de la standardisation, de la qualité, de la certification, de l’évaluation de la conformité et de la formation.

Conformément à cet accord, les deux parties s’engagent à échanger les visites et les projets d’intérêt commun, y compris les visites d’experts et de techniciens, à coopérer dans le domaine de la formation et à participer à des conférences, ateliers, expositions et réunions liés au sujet de ce mémorandum.

Les deux ministres ont, en outre, signé un programme exécutif dans le domaine industriel qui vise à mettre l’expérience marocaine dans le domaine industriel et des activités connexes à la disposition de la Mauritanie.

En vertu de ce programme, les deux parties procéderont notamment à l’organisation de rencontres, de visites de terrain et de travail afin d’accompagner les petites et moyennes entreprises et partant améliorer leur productivité et leur compétitivité, ainsi que l’organisation de rencontres entre industriels et hommes d’affaires marocains et mauritaniens dans les secteurs d’intérêt commun dans le but de développer des programmes de mise à niveau et de restructuration des entreprises industrielles.

En matière de prise en charge médicale des patients mauritaniens dans les hôpitaux publics marocains, le ministre de la Santé et de la protection sociale, Khalid Ait Taleb, et la ministre mauritanienne de l’Action sociale, de l’enfance et de la famille, Naha Mint Haroune Ould Cheikh Sidiya, ont signé une convention qui met en place un cadre général pour assurer la prise en charge de certains patients mauritaniens qui déposent les charges financières liées aux soins de santé dans toutes les spécialités disponibles au Centre Hospitalier Universitaire Ibn Sina à Rabat et au Centre Hospitalier Universitaire Ibn Rochd à Casablanca.

En sus, le ministre de l’Inclusion économique, de la petite entreprise, de l’emploi et des compétences, Younes Sekkouri et Naha Mint Haroune Ould Cheikh Sidiya ont signé une convention-cadre de coopération dans le domaine de la formation professionnelle entre l’Office de la formation professionnelle et de la promotion du travail (OFPPT) et le ministère de l’Éducation nationale et de la réforme du système éducatif.

Cette convention vise à mettre en place un cadre de coopération entre les deux parties à travers l’accompagnement par l’OFPPT de la partie mauritanienne dans la mise en œuvre de son plan de développement des ressources humaines, pour la mise en place d’un système dédié à l’organisation des établissements de la formation professionnelle et l’élaboration d’un plan d’action en vue d’améliorer l’action des établissements actifs dans ce domaine, outre l’organisation de sessions de formation en matière de création de petites et moyennes entreprises au profit des établissements mauritaniens.

Un plan d’action exécutif a été aussi signé par la ministère de l’Aménagement du territoire, de l’urbanisme, de l’habitat et de la politique de la ville du Royaume du Maroc, Fatima Zahra Mansouri et le ministre de l’Habitat, de l’urbanisme et de l’aménagement du territoire de la République islamique de la Mauritanie, Sid Ahmed Ould Mohamed.

Ce plan vient fixer le cadre de la coopération entre les deux parties dans les domaines de l’habitat, la politique de la ville, l’urbanisme et de la planification territoriale en vue de développer et mettre en œuvre des programmes conjoints relevant de leurs champs de compétences et conformément à leurs lois nationales, à travers l’échange d’expériences et de bonnes pratiques, le développement des capacités et l’échange d’expertises dans les domaines d’intérêt commun.

Par ailleurs, un mémorandum d’entente dans le domaine de la coopération sécuritaire a été signé entre la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) au Maroc et la direction générale de la sûreté nationale en Mauritanie.

Signé par le directeur de la police judiciaire à la DGSN, Mohamed Dkhissi, et le directeur de la police judiciaire à la direction générale de la sûreté nationale en Mauritanie, Abdellah Ould Mbarek, ce mémorandum vise à développer les relations de coopération sécuritaire entre les deux pays, notamment en matière de prévention et de lutte efficiente contre la criminalité, particulièrement en ce qui concerne la criminalité organisée, les grands gangs criminels, le terrorisme, les crimes liés à la drogue et à ses dérivés, le trafic illégal d’armes, ainsi que l’aide à l’entrée, au transit et au séjour irrégulier.

A cette occasion, la Caisse de dépôt et de gestion (CDG) et la Caisse des dépôts et de développement en Mauritanie ont signé un mémorandum d’entente qui a pour objectif d’instaurer des relations multidimensionnelles dans les domaines liés au développement durable, à la transition énergétique et écologique, à la gestion des risques, aux systèmes d’information et à la transition numérique.

Ce mémorandum a été signé par le directeur général de la CDG, Abdellatif Zaghnoun, et le directeur de la Caisse des dépôts et de développement en Mauritanie, Youssouf Diagana. Un accord de coopération a été en outre signé par le président de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM), Chakib Laalej, et le président de l’Union nationale du patronat mauritanien, Zein El Abidine Ould Cheikh Ahmed, sur le renforcement des opportunités d’investissement et d’affaires entre le Royaume du Maroc et la Mauritanie.

Ledit accord vise à renforcer les relations directes entre les hommes d’affaires marocains et mauritaniens et à les inciter à intensifier leurs activités au service de l’économie des deux pays, à organiser des activités de promotion au service de leurs produits et à surmonter les obstacles pouvant nuire à la mise en œuvre des projets d’investissements et des échanges commerciaux entre les deux pays, et à échanger les expériences dans le domaine de la formation, le déploiement de l’assistance et le conseil aux entreprises des deux pays, outre les échanges massifs et réguliers de visites, et l’organisation des rencontres, des forums et des expositions.

Af’Sud : vote de défiance contre Ramaphosa le 30 mars

Le Parlement sud-africain se prononcera sur une motion de censure à l’égard du gouvernement.C’est un grand test pour le président Cyril Ramaphosa et de son gouvernement. Le 30 mars prochain, le Parlement sud-africain est convoqué pour un vote de deux motions de défiance suite à des requêtes de deux partis d’opposition.

Les motions de censure ont été déposées par l’African transformation movement (ATM) et l’Alliance démocratique (DA).

« En ce qui concerne la programmation des deux motions de censure à l’encontre du président et de son Cabinet, nous proposons la date du 30 mars pour le débat et le vote », a annoncé, ce vendredi 11 mars, Nosiviwe Mapisa-Nqakula, présidente du Parlement, précisant que le vote ne sera pas secret.

Pour que les motions de défiance soient adoptées, elles devront recueillir plus de 200 voix, soit au moins 51% des membres du parlement dominé par le Congrès national africain (ANC, au pouvoir).

Ouverture à Rabat de la huitième session de la haute commission mixte maroco-mauritanienne

Les travaux de la huitième session de la haute commission mixte maroco-mauritanienne, co-présidée par le chef du gouvernement, Aziz Akhannouch et le Premier ministre mauritanien, Mohamed Ould Bilal, se sont ouverts, vendredi à Rabat.Cette session constitue une occasion d’examiner de nouveaux horizons pour la consolidation des relations de coopération entre le Maroc et la Mauritanie, et une opportunité d’asseoir des partenariats fructueux dans de nombreux domaines.

A l’ouverture de cette session, le Premier ministre mauritanien a affirmé, que le Maroc et la Mauritanie sont déterminés à hisser leurs relations bilatérales à des perspectives plus larges à même de réaliser les aspirations des deux peuples amis à davantage de prospérité et de développement.

« les liens de fraternité unissant nos deux pays et nos deux peuples frères sont solides avec des fondements spirituels bien ancrés et une longue histoire de solidarité et de coopération bilatérale dans tous les domaines », a-t-il dit.

Il a souligné, dans ce sens, la nécessité de « renforcer notre action commune, à travers l’actualisation et l’élargissement d’instruments de notre coopération, à même de garantir, d’une part, leur compatibilité avec les objectifs fixés, et d’autre part, avec les exigences des réalités nouvelles dans nos pays et dans le monde qui nous entoure ».

Le responsable mauritanien a, en outre, mis en avant la nécessité d’inciter les acteurs du secteur privé à prendre des initiatives et à tirer profit des opportunités d’investissement et de partenariat offertes dans les différents domaines.

« Les conventions, les mémorandums d’accord et les programmes opérationnels, dont nous allons signer au cours de cette session sont de nature à faire avancer la dynamique escomptée pour notre coopération bilatérale, puisqu’elle couvre la bonne partie des domaines de développement, dont les secteurs de la sûreté, la santé, la pêche maritime, l’agriculture, le développement de l’élevage, le commerce, l’industrie, le tourisme, la formation professionnelle, l’habitat, l’urbanisme, l’enseignement supérieur et les affaires sociales et environnementales, outre le renforcement du partenariat entre les hommes d’affaires de nos pays, a-t-il relevé.

De son côté, le Chef du gouvernement, Aziz Akhannouch a appelé à une plus forte adhésion des acteurs économiques et du secteur privé du Maroc et de la Mauritanie afin d’insuffler une nouvelle dynamique à la coopération économique et de promouvoir les échanges commerciaux entre les deux pays.

Il a assuré qu’une forte implication des opérateurs économiques des deux pays permettra la réalisation de projets d’investissements conjoints qui profitent aux deux parties, ainsi que la mise en place de projets productifs et de partenariats stratégiques pouvant servir de modèle de coopération Sud-Sud.

Le Chef du gouvernement a souligné que le Maroc et la Mauritanie ont réussi, au cours des dernières années, à établir un cadre juridique, dense et diversifié, pour la coopération bilatérale dans de nombreux domaines, se félicitant du dynamisme des relations de coopération entre les deux pays qui s’est traduit par l’accélération du rythme des échanges de visites et d’expertises, ainsi que par les conventions, mémorandums d’entente et programmes exécutifs qui seront signés lors de cette session.

Il a indiqué que la 8ème session de la Haute commission mixte maroco-mauritanienne se veut « une opportunité idoine pour passer en revue et évaluer le bilan de notre coopération dans les différents domaines aussi bien politique, économique, culturel que social » et représente également une occasion pour mener, de concert, une réflexion sur les moyens à mettre en place pour asseoir un partenariat agissant dans l’optique de l’exploitation optimale des potentialités économiques des deux pays.

Cette rencontre constituera, sans nul doute, « un nouveau jalon dans le processus distingué de nos relations bilatérales », a-t-il soutenu, saluant la dynamique positive que connaissent dorénavant ces relations et la volonté constante de les raffermir et de les développer au service des intérêts des deux pays et des deux peuples frères.

Relevant la densité des liens unissant les deux pays sur les plans spirituel et culturel, en raison notamment des constantes religieuses communes, représentées par le rite malékite, le dogme Achaarite, le soufisme et les confréries soufies (Tijaniya, Kadiriyah et Chadiliya), il a noté que la République Islamique de Mauritanie figure parmi les premiers pays africains dont les étudiants bénéficient de bourses et de places pédagogiques au sein des divers universités et instituts supérieurs du Royaume.

M. Akhannouch a réitéré la volonté du Royaume du Maroc d’apporter un soutien financier et logistique aux organisations régionales concernées, notamment le Groupe CEN-SAD et le Groupe des cinq États du Sahel (G5 Sahel), ajoutant qu’au niveau continental, le Maroc insiste sur l’importance de parachever la réforme institutionnelle de l’Union Africaine et de renforcer sa politique de développement économique, afin de promouvoir des relations équilibrées, fondées sur la coopération et la solidarité face aux défis.

Et de conclure que « la volonté collective et sincère de nos deux pays nous permettra de gagner le pari, de relever les défis et d’atteindre l’objectif de booster le niveau de nos relations distinguées dans divers domaines ».

Guinée : la junte annonce des concertations nationales

Des Assises nationales se tiendront sur l’ensemble du territoire à partir du 22 mars 2022, a appris APA vendredi.La réconciliation nationale et la justice transitionnelle pourraient être les principales questions qui seront abordées lors de ces rencontres.

Elles seront suivies par un « dialogue national » qui réunira l’ensemble des forces vives de la nation à l’initiative de la junte qui a renversé, le 5 septembre 2021, le président Alpha Condé.

Deux mois plus tard, la liste complète du gouvernement de transition composé de 25 ministres dont 7 femmes a été dévoilée. Le 22 janvier dernier, le colonel Mamady Doumbouya, chef de la junte guinéenne, a nommé les 81 membres du Conseil national de transition (CNT) qui est l’organe législatif de transition devant décider de la date du retour des civils au pouvoir.