L’Ivoirien Jean-Phillipe N’Dri, disciple de Shaolin, veut convertir son art au cinéma

Ceinture noire « première duan international », Jean-Philippe N’Dri, un jeune Ivoirien disciple de Shaolin et instructeur du Kung-Fu à Abidjan, envisage de convertir son art au cinéma en créant des perspectives d’acteur pour ses apprenants.

A l’École de la mante ivoirienne (AMI), il apprend les rudiments des arts martiaux chinois. En 2019, Jean-Philippe N’Dri effectue, grâce à la coopération sino-chinoise, une formation au célèbre temple de Shaolin, en Chine. 

Aujourd’hui, son savoir, il le transmet à une trentaine d’étudiants au Club Wushu (art martial chinois) de l’Université Félix Houphouët-Boigny d’ Abidjan, notamment dirigé par Me Selay Marius Kouassi. 

Passionné de cet art qu’il a embrassé à l’âge de 14 ans, il intègre la Maison des arts martiaux de l’Institut Confucius d’Abidjan, où il apprend le Chinois, ce qui lui permettra d’écrire et de s’exprimer dans cette langue, avant d’aller étudier au temple de Shaolin.   

Instructeur au Club Wushu de l’Université Félix Houphouët-Boigny, maître Jean-Philippe N’Dri, essaie d’adapter les techniques apprises au temple de shaolin en fonction de l’environnement et du contexte dans son pays, la Côte d’Ivoire.

« Je suis issu de la 7e génération des pensionnaires du célèbre temple Shaolin, là-bas j’ai reçu le nom de moine shaolin +Shi yan yu 十 延漁+, c’est-à-dire Le grand poisson qui émerge des mers. Ce qui signifie que j’ai acquis des possibilités de dompter chaque milieu où je suis », dit-il. 

« Au célèbre temple Shaolin, nous avons été éprouvés par des formations. Nous avons reçu des formations au niveau de la médiation, au niveau de la pratique martiale et nous avons acquis une formation au niveau de la langue chinoise », rapporte-il.  

En regardant des films de ses idoles telles que Bruce Lee, Jet Lee, l’Ivoirien Jean-Philippe, veut reproduire les prouesses de ces acteurs à travers le cinéma. Le Wushu qui offre des exercices physiques et de maniement des armes de combat est un fort argument de ses ambitions. 

En outre, rapporte-t-il, « nous transmettons les techniques d’art énergétique (Qigong) basées sur la pratique de l’énergie et essentiellement sur la respiration » de même que le Taidji, la technique de l’art martial du Wushu.  

Alex Yama, 19 ans, étudiant en faculté de droit, pratique le Wushu depuis huit ans. Le plus jeune apprenant, il est ceinture noire du club et attend le passage de grande fédéral au niveau national. Ce dernier ambitionne d’être comme l’athlète chinois de haut niveau, Diwang, qui l’inspire.    

« Les arts martiaux, c’est une passion pour moi », témoigne Alex Yama qui rêve d’aller en Chine pour apprendre le Wushu. Et ce, à l’instar de plusieurs condisciples de cet art martial afin de se perfectionner.  

Marc Aurel, un autre instructeur, ceinture noire de Wushu 2e Dan, également ceinture noire 1ere dan de Qigong et disciple du monastère de Shaolin, a déjà été en Chine où il a fait trois mois au temple de Shaolin en 2014. Il a à son arc plusieurs médailles au plan local et à l’international.   

« J’ai participé à plusieurs championnats africains et nationaux. J’ai fait aussi le championnat d’Afrique au Sénégal où j’ai obtenu la médaille d’argent et au Maroc où j’ai obtenu la médaille d’or et le championnat ouest-africain au Togo où j’ai obtenu la médaille d’or », rappelle-t-il.

Lauréat de la « Mantis Night » en Côte d’Ivoire, Me Jean-Philippe N’Dri, ceinture noire internationale « Qigong et Shaolin », a décroché à cette compétition sa première médaille d’or en 2010. Il se prépare pour d’autres championnats locaux et continentaux. 

Burkina : Bolloré soutient les familles déplacées

La société Bolloré Transport & Logistics Burkina apporte un soutien aux familles déplacées par les violences dans le pays.Pour ce faire, elle a signé le 31 mars 2021 à Ouagadougou, une convention de partenariat avec l’Association Éducation Partage Santé pour l’Avenir du Burkina Faso (EPSA) pour favoriser l’autonomisation des personnes déplacées via la création d’activités génératrices de revenus.

« Cette nouvelle initiative s’inscrit dans le prolongement des actions solidaires menées dans le cadre du Marathon Day, la course solidaire du Groupe Bolloré. À travers ce projet dénommé « Espace Makana », Bolloré Transport & Logistics Burkina Faso va faciliter l’accueil et l’intégration socio-économique des familles et des jeunes déplacés en facilitant notamment l’accès des jeunes à des formations aux techniques d’élevage », rapporte un communiqué de presse reçu à APA.

Le texte souligne que pour la première phase de cette initiative, démarrée en avril 2021, quatre familles regroupant 22 personnes ont été accueillies sur le site du projet dans le village de Dar Salam, où les premiers financements ont permis la construction d’enclos et de claies dédiés à l’élevage de poulets et de bovins.

« Ce projet soutenu par Bolloré Transport & Logistics Burkina Faso va permettre aux élèves de retrouver le chemin de l’école dans leurs localités d’accueil. Par la commercialisation des produits issus de l’élevage, de l’agriculture ainsi que la fourniture de main d’œuvre pour des travaux de construction, les familles déplacées vont générer des revenus qui viendront améliorer leurs conditions de vie. Ce partenariat est la preuve de notre engagement au service du développement, partout où nous sommes implantés », a déclaré Seydou Diakité, Directeur général de Bolloré Transport & Logistics Burkina Faso.

Au Burkina Faso, le nombre de déplacés internes est estimé à plus d’un million de personnes en raison des attaques terroristes qui causent de nombreuses victimes et occasionnent le déplacement des populations, la majorité d’entre elles vivant dans l’extrême précarité.

Côte d’Ivoire: un civil tué à Gonaté dans une altercation avec des gendarmes

Un civil a été tué dans la nuit de lundi à mardi à Gonaté suite à une altercation impliquant des jeunes et des encadreurs d’élèves sous-officiers gendarmes en marche pour Daloa, dans le centre-ouest du pays.

Selon une source sécuritaire, l’incident est intervenu à Gonaté où des élèves sous-officiers de l’école de gendarmerie d’Abidjan en partance de Bonon pour Daloa dans le cadre d’une marche punitive, ont fait escale.

 A cette escale, deux encadreurs de cette marche se sont soustraits du dispositif pour des besoins personnels.  Suite à une altercation avec certains jeunes, l’un des gendarmes a  fait usage de son arme de type AK, atteignant mortellement, Fofana Abdoulaye, âgé de 30 ans et de nationalité ivoirienne.

Les deux militaires ont été mis à la disposition de la brigade de recherche pour enquête.

Mali : l’UA exige la libération des dirigeants arrêtés

Félix Tshisekedi Tshilombo, président de la République démocratique du Congo (RDC) et président en exercice de l’Union africaine, a exigé mardi la libération immédiate et inconditionnelle des dirigeants de la transition arrêtés par les militaires au Mali.Dans un communiqué de la présidence congolaise, l’Union africaine a appris avec « consternation » l’arrestation du président de la transition Bah N’daw et de son Premier ministre, Moctar Ouane, par des militaires

« Le président en exercice de l’UA exige la libération immédiate et inconditionnelle des personnalités arrêtées et condamne fermement toute action visant à déstabiliser le Mali. Il appelle également tous les acteurs de la transition politique malienne à la retenue ainsi qu’au respect de la Constitution » indique le document.

Les deux dirigeants ont passé la nuit entre les mains des militaires au camp militaire de Kati malgré des médiations nocturnes entreprises par des religieux.

Bah N’daw et Moctar Ouane ont été cueillis à leurs domiciles par des officiers armés quelques heures après la publication du nouveau gouvernement. En effet, à la faveur du nouveau remaniement, les deux colonels, membres influents de la junte qui a renversé le 18 août 2020, le président Ibrahim Boubacar Keïta, se sont retrouvés sur la touche. Il s’agit de Modibo Koné, ministre de la Sécurité et de la protection civile et du très influent Sadio Camara, qui gérait le ministère de la Défense.

Un acte fort du président de transition et de son Premier ministre qui ont voulu respecter le délai de la transition de 18 mois imposé par la communauté internationale pour rendre le pouvoir aux civils.

En avril, les autorités de transition avaient annoncé l’organisation d’un référendum portant sur une révision constitutionnelle, le 31 octobre et la tenue de la présidentielle et des législatives entre février-mars 2022 pour permettre le retour à l’ordre constitutionnel.

Dans le concert des condamnations, le président de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat dénonce « un acte d’une gravité extrême » dans un tweet, indiquant que son organe observe de près l’évolution de la situation au Mali.

« Les chefs d’Etat de l’UA ont condamné avec énergie cet acte qui ne peut en aucun cas être toléré au regard des dispositions pertinentes et demandent aux militaires de retourner en casernes » dénonce-t-il dans son message. Moussa Faki Mahamat d’ajouter que l’Union africaine demande la libération immédiate et sans conditions des Autorités gardées dans les casernes et invite les parties maliennes à privilégier l’esprit de dialogue.

Sénégal : la Banque mondiale au chevet des chaînes de valeur

L’institution financière internationale vient d’allouer un financement de 125 millions de dollars, soit 80 milliards de FCFA, pour aider le Sénégal à améliorer la compétitivité de certaines chaînes de valeur, les capacités des micros, petites et moyennes entreprises (MPME) et les investissements du secteur privé dans le pays.Ce financement est destiné au programme gouvernemental « Accélérer la compétitivité et la création d’emploi », informe le communiqué de la Banque mondiale parvenue ce mardi à APA.

Le programme soutiendra à la fois les petites entreprises informelles et les PME plus formelles à travers des canaux dédiés tels que le système de garantie partielle de crédit, l’accès au financement à long terme et les subventions de contrepartie pour l’adoption de technologies et l’amélioration de la productivité, précise la note.

Par ailleurs, poursuit le document, il s’agira de renforcer la compétitivité au niveau des chaînes de valeur incluant tous les types et toutes les tailles d’entreprises participant aux chaînes de valeur.

L’économie sénégalaise a été impactée par la Covid-19 à plusieurs niveaux. « Pour stimuler la reprise économique et mieux la rebâtir, il sera important de renforcer la compétitivité des secteurs clés en mettant l’accent sur les exportations, d’améliorer la productivité des MPME et l’adoption des technologies, et d’introduire des mécanismes de financement performants tels que des garanties partielles de crédit et des fonds de participation public-privé », ont-ils indiqué les chefs de l’équipe du projet de la Banque mondiale, Meriem Ait Ali Slimane et Laurent Gonnet, cités par le communiqué.

Dans ce contexte où le Sénégal fait face à plusieurs défis dus à la pandémie de la Covid-19, « ce projet soutient la création d’emplois plus nombreux et de meilleure qualité en améliorant la compétitivité et la productivité du secteur privé, l’accès au financement et à l’investissement à long terme, et des infrastructures plus durables », a déclaré le Directeur des opérations de la Banque mondiale au Sénégal, Nathan Belete.

Sénégal : l’achat d’un nouvel avion présidentiel à la Une

Les quotidiens sénégalais, parvenus mardi à APA, reviennent sur l’achat d’un nouvel avion neuf de commandement présidentiel et la marche nationale de plusieurs organisations religieuses et de la société civile contre l’homosexualité.« Macky (Sall) au poste de pilotage » lance L’Observateur, parlant du nouvel avion de commandement du Sénégal. Le journal précise que l’appareil A-320 Neo a été acheté sur le budget du ministère des Forces Armées pour un prix estimé à 60 milliards FCfa.

WalfQuotidien parle plutôt d’un « jeu de cache cash » sur le nouvel avion de commandement. Le journal souligne que des zones d’ombres entourent ce nouvel appareil, puisque le gouvernement a passé sous silence le prix. Quid de l’ancien appareil l’A-319, s’interroge encore le journal.

Pour Le Quotidien, la polémique s’installe sur l’achat de cet avion présidentiel neuf. Le journal se questionne sur le montage financier ayant abouti à l’acquisition de l’appareil, au moment où le ministre porte-parole du gouvernement Oumar Guèye, invoque » le « secret défense ».

L’autre actualité brûlante est la mobilisation nationale contre l’homosexualité et les pratiques assimilées organisée dimanche à la Place de la Nation. Dakar, Thiès, Mbour, Sédhiou pour la criminalisation des actes contre-nature selon Sud Quotidien. Ce qui fait dire au journal que la « la rue criminalise l’homosexualité».

Criminalisation de l’homosexualité, And Samm Jikko Yi (uni pour la préservation des valeurs) lapide les LGBTI (lesbiennes, gays, bisexuelles, transgenres et intersexes » indique L’AS. Plus d’une vingtaine d’associations islamiques, société civile et mouvements politiques ont demandé au gouvernement de s’engager ouvertement contre la légalisation des droits des LGBTI.

Sur un autre registre, EnQuête réserve sa Une à la Procureure générale de la Cour Pénale internationale (CPI) Fatou Bensouda. Dans un large entretien, la Gambienne assène ses vérités, « je ne considère pas le procès de Laurent Gbabgo (ancien président de la république ivoirien) comme un échec » dit-elle avant de démonter les préjugés, «la CPI ne fait pas de fixation sur l’Afrique ». Répondant à une question sur une éventuelle candidature à la prochaine présidentielle en Gambie, la Procureure souriante déclare « Dieu seul sait ».

Le Soleil aborde la tournée économique du Président Macky Sall dans les régions de Kaffrine et Kédougou entre le 29 mai et le 1er juin. « Un marathon de 1600 kilomètres en 81 heures » selon le quotidien national qui permettra au Président de la République d’inaugurer d’importants projets sociaux dont des infrastructures hospitalières et routières.

Dans Libération, il est question d’une rocambolesque histoire de trafic de drogue. Le journal informe en effet que 50 kilos de chanvre indien ont été saisis sur deux militaires en flagrant délit à Nianing, dans le département de Mbour, à 80 Km de Dakar.

En Sport, un Sadio Mané « historique » envoie Liverpool en Ligue des champions titre Stades. Le ballon d’or africain marque son 8e but consécutif devant Crystal Palace et égale le record de Robin Van Persie.

Record pour sa part, informe que la liste des Lions pour les matchs amicaux du mois de juin est attendue aujourd’hui.

Mali: pourquoi ce bruit de bottes à Bamako

Quelques heures après l’annonce de la formation d’un nouveau gouvernement, le chef de l’Etat et le premier ministre de transition ont été conduits au camp miliaire de Kati par des officiers armés dans ce qui s’apparente à un coup de force.L’hypothèse est évoquée depuis quelques jours au Mali, notamment Bamako, la capitale. Hier, lundi 24 mai, elle semblait avoir pris corps ou presque. Les putschistes qui avaient déposé le président Ibrahim Boubacar Keita dit IBK en août dernier, puis installé un gouvernement de transition censé organiser le retour à un ordre constitutionnel normal, ont décidé de reprendre les choses en main. 

À l’origine de ce qui ressemble à un nouveau coup de force miliaire, l’annonce par le premier ministre de transition, Moctar Ouane, de la liste d’un nouveau gouvernement chargé de succéder à un premier cabinet remercié il y a une dizaine de jours. 

Validé dans la matinée par chef de l’Etat de la transition, le colonel à retraite Bah N’daw, nommé en septembre dernier par la junte qui a renversé le président IBK, la nouvelle équipe gouvernementale exclut deux grandes figures militaires: les colonels Sadio Camara et Modibo Koné, respectivement ministre de la Défense  et des Anciens combattants et ministre de la Sécurité et de la protection civile.

Ils ont été remplacés dans la nouvelle équipe par le Général de Brigade Souleymane Doucouré et le Général de Division Mamadou Lamine Ballo.

L’ancienne junte du  Conseil national pour le salut du peuple (CNSP), menée par le vice-président de la transition, le Colonel-major Assimi Goita, n’a pas apprécié l’éviction de ces deux influents officiers et a procédé à l’arrestation du président de la transition et du Premier ministre. 

Selon plusieurs sources crédibles maliennes et étrangères, les anciens putschistes ont conduit les deux hommes au camp militaire de Kati, près de Bamako et épicentre traditionnel des coups d’état au Mali. 

Après avoir exigé le renvoi immédiat du Premier ministre, les militaires auraient finalement proposé une solution de compromis: le maintien de Moctar Ouane à la tête du gouvernement contre la dissolution du nouveau cabinet et le retour à leurs postes des deux colonels remerciés. 

Une délégation de la Cedeao (Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest) à laquelle le Mali est affiliée, serait attendue mardi 25 mai pour tenter une médiation entre le chef de l’Etat et les anciens putschistes. 

Dans les rues de Bamako où cette nouvelle crise au sommet de l’Etat est très commentée, la vie ne semble pas avoir été troublée. Mais les ambassades étrangères ont demandé à leurs ressortissants d’observer la plus grande vigilance et de rester chez eux. 

L’Unesco s’engage à soutenir les états généraux de l’éducation en Côte d’Ivoire

La directrice générale adjointe de l’Unesco chargée de l’Education, Stefania Giannini, a assuré de l’engagement de son institution de soutenir l’Etat de Côte d’Ivoire dans sa démarche d’organiser les états généraux de l’éducation et de l’alphabétisation.

Mme Stefania Giannini a déclaré que l’Unesco est engagée à apporter l’appui et l’expertise nécessaires à la Côte d’Ivoire, lors d’une séance de travail mercredi avec la ministre ivoirienne de l’Éducation nationale et de l’Alphabétisation, Mariatou Koné, au siège de l’organisation à Paris.  

Cette rencontre a porté essentiellement sur la tenue prochaine des états généraux de l’éducation et de l’alphabétisation en Côte d’Ivoire. Saluant cette initiative, la directrice générale adjointe a souligné tout l’intérêt qu’accorde son institution à ces assises.

La ministre de l’Education nationale et de l’alphabétisation, Mariatou Koné, a soutenu que ces états généraux concernent toutes les couches sociales, aussi bien les politiques que les populations, dans l’optique d’apporter des réformes au système éducatif ivoirien.  

Ces états généraux, dira-t-elle, seront marqués par « des consultations générales en ligne, en région, dans les districts, au plan national de sorte à ce que les populations s’expriment sans distinction. Plusieurs étapes sont prévues ».  

« Quelques premières consultations se tiennent avec les acteurs du système éducatif, des partenaires, des parties sociales avant le lancement à Abidjan », a fait savoir Mme Mariatou Koné.

Plusieurs activités meubleront en outre ces états généraux, entre autres, l’organisation de sessions, de diagnostic ou analyse situationnelle, de partages d’expériences, de focus thématiques sur les réformes curriculaires.

Les assises plancheront également sur le renforcement de capacités, la planification, le management. Le volet alphabétisation a également été au centre des échanges. Dans sa vision, la ministre veut « réduire considérablement le taux d’analphabètes » en Côte d’Ivoire.

Des projets devraient être mis en œuvre avec le soutien de l’Unesco pour la formation d’éducateurs pour l’alphabétisation, le passage à l’échelle supérieure des actions via les nouvelles technologies de l’information et de la communication.

La Côte d’Ivoire est membre de la Coalition pour l’alphabétisation et porte flambeau dans la sous-région. Peu avant cette séance de travail, Mme Mariatou Koné a échangé avec le directeur chargé des politiques et des systèmes d’apprentissage, M. Borhene Chakroun.

L’AIP remporte le Grand prix FAAPA 2020 du meilleur article de presse

Le Grand prix de la Fédération atlantique des agences de presse africaine (FAAPA) du meilleur article de presse a été décerné à l’Agence ivoirienne de presse (AIP, publique) pour l’édition 2020.

Le résultat a été annoncé vendredi par la directrice centrale de l’AIP, Mme Oumou Barry Sana, à l’occasion d’une cérémonie de remise de matériels audiovisuels aux chefs des bureaux régionaux de l’agence, à son siège à Abidjan.

L’AIP a remporté le Grand prix FAAPA du meilleur article de presse avec le titre « Entre allaitement et corvée, des filles mères osent le service civique pour leur réinsertion », écrit par le journaliste Benjamin Bassolé de la rédaction centrale.

Dans l’optique d’assurer la pérennité d’agents professionnels, la direction centrale a décidé d’investir dans le capital humain par la recherche de la performance, à travers des formations renforcées et de qualité afin de répondre aux mutations que connaît le secteur. 

 « Notre grand défi est d’être une agence de presse transversale (…) et interactive des différents modes de représentation de l’information, à savoir le texte, le son, les images fixes et/ou les vidéos », a indiqué Mme Oumou Barry.

M. Kouyaté Abdoulaye, conseiller technique, représentant le ministre de la Communication, des média et de la Francophonie, s’est félicité de ce qu’ «à l’ère de la révolution numérique, l’AIP se mue progressivement en une agence de presse multimédia diffusant l’actualité en texte, photo, vidéo, infographie et vidéographie accessibles sur un seul site».

La cérémonie de remise de matériels multimédia a été suivie par un atelier de formation des chefs des bureaux régionaux de l’AIP. Cette formation devrait leur permettre de produire désormais des dépêches et des vidéos pour le fil d’actualité de l’agence.

Avec l’augmentation des chaînes d’information en continu « il apparaît primordial pour l’agence de renforcer les capacités de ses journalistes à la pratique du reportage d’images et de vidéos grâce à l’acquisition de nouveaux outils dédiés », a-t-il poursuivi. L’Agence de presse ivoirienne célèbre le 2 juin 2021 son 60ème anniversaire.    

Télécoms: immersion de 30 étudiants de l’Esatic à Huawei Côte d’Ivoire

Trente étudiants de l’École supérieure africaine des TIC (ESATIC, public), un établissement à vocation régionale, basé à Abidjan, ont visité vendredi les installations de Huawei Côte d’Ivoire, s’imprégnant de l’écosystème numérique et des enjeux de l’emploi.

Tous les directeurs de département de l’entreprise, retenus pour cette visite, ont échangé avec les étudiants dans les locaux de la société à Abidjan, via un atelier visant à contribuer à construire un écosystème numérique en Côte d’Ivoire.   

M. Loise Tamalgo, vice-président chargé des relations publiques de l’Afrique subsaharienne de Huawei Northen Africa, s’est réjoui de cette immersion, un espace créé pour accompagner ces apprenants dans leur formation. 

Il a relevé qu' »une étude de la Oxford university a prouvé qu’à l’horizon 2030, 85% des emplois qui vont exister n’existent pas encore aujourd’hui, ceci signifie que beaucoup d’emplois seront détruits avec la digitalisation ». 

Mais, cela est également « une forte opportunité de créer de nouveaux types d’emplois pour la jeunesse », a-t-il dit. Par conséquent, ils devraient savoir que « les emplois vont être créés, transformés ou disparaître, mais c’est en même temps une opportunité ».  

Professeur Adama Konaté, le directeur général de l’Esatic, a dans une allocution, indiqué que le groupe chinois et son établissement sont « en partenariat en vue d’apporter un appui technique en équipement à l’établissement ».   

Cette relation a permis de mettre en place un centre de certification Huawei, crée au sein de l’école, a-t-il dit, avant d’ajouter qu' »il a déjà certifié deux ou trois de nos étudiants » et l’école s’évertue à renforcer la formation des enseignants afin de déployer ce centre.  

L’Esatic est un établissement public créé par le gouvernement ivoirien pour assurer notamment la formation et la recherche dans le secteur de l’économie numérique, des technologies de l’informatique et de la communication.   

Aujourd’hui, l’école a monté quatre licences, à savoir une licence générale et trois licences professionnelles agréés par l’Etat ivoirien et le CAMES, mécanisme africain d’accréditation des différentes formations, ainsi que quatre Masters via le système LMD.

Sur 100 étudiants, 93% passent en classe supérieure avec un taux de réussite aux examens de 99% à 100% pour les Masters, a-t-il poursuivi, mentionnant que « beaucoup d’entre eux trouvent du travail, car en mois de six mois, 87% des étudiants » sont embauchés surtout ceux du Master.

L’école a scellé des partenariats avec le secteur privé qui participe à toutes les étapes, au Conseil de gestion, à l’organisation du concours d’entrée de façon paritaire avec l’Etat. Un incubateur a d’ailleurs été mis en place pour développer un esprit entrepreneurial axé sur l’innovation.

Selon M. Konaté, l’établissement envisage de faire des formations par alternance pour permettre aux étudiants de se former pendant trois semaines en entreprises et trois semaines à l’école, de sorte qu’au bout de la formation, l’étudiant fasse un an en entreprise et valide son diplôme. 

Le directeur général de l’Emploi, M. Franck Dogoh, représentant le ministre de l’Emploi et de la protection sociale, a félicité Huawei « pour sa contribution importante au développement économique et social de la Côte d’Ivoire ». 

Il salué le Programme des talents TIC de l’entreprise qui vise à valoriser les jeunes talents et à contribuer au développement de la filière numérique locale, à promouvoir l’innovation, la créativité et à amplifier la création d’emploi.  

Depuis l’avènement de la pandémie de Covid-19, se sont accrues les solutions numériques. M. Dogoh a noté que la révolution numérique offre des emplois et d’énormes possibilités et d’insertions socio-économiques. 

« En Côte d’Ivoire, il y a autour de 400.000 jeunes qui arrivent sur le marché du travail tous les ans et neuf emplois sur dix sont des emplois informels », a-t-il mentionné. Pour lui, le secteur des TIC peut contribuer aujourd’hui à lutter contre le chômage, en particulier des jeunes.

Sur un écran présentant une salle virtuelle, où étaient plusieurs galeries, M. Armand Noudegbessi, directeur du « Chanel Business », a plongé les étudiants dans une immersion dans la salle virtuelle d’exposition dénommée Galileo (5 G) de Huawei.  

Par la suite, Dr Amed Cissé, directeur adjoint des Ressources humaines, a livré son expérience emprunte d’endurance et de persévérance avant son entrée au sein de ce géant chinois des Télécoms. Parti de son parcours personnel, il a montré comment grandir au sein de Huawei.  

Après sa licence en droit privé à l’Université de Cocody en 2010, Amed poursuit ses études en Chine. En  2019, il décroche un doctorat et tente depuis Wuhan University d’intégrer Huawei, mais c’est à Abidjan qu’il sera admis pour un stage, une opportunité qu’il transformera en un emploi.   

Foot : un Mondial tous les deux ans à l’étude

La Fédération internationale de football association (Fifa) a donné son accord, ce vendredi 21 mai, pour la réalisation d’une étude de faisabilité portant sur l’organisation biennale de la Coupe du monde.Cette question, inscrite à l’ordre du jour du 71e Congrès de l’instance faîtière du football planétaire, a relégué toutes les autres au second plan. En visioconférence, la Fifa a approuvé, par 166 voix sur 188 votes validés, la requête de l’une de ses associations membres.

En effet, elle a précisé sur son site que la demande d’« une étude de faisabilité sur les conséquences de l’organisation de la Coupe du monde (masculine et féminine) tous les deux ans » émane de la Fédération saoudienne.

Gianni Infantino, le président de la puissante organisation dont le siège se trouve à Zurich (Suisse), s’est prononcé sur le sujet : « Arsène Wenger (ancien coach d’Arsenal) a lancé l’idée il y a quelques mois. C’est une discussion intéressante. On doit tout analyser. De toute façon, nos décisions seront prises avec l’élément sportif, et non commercial, comme priorité. La considération sportive avant tout ». Dans le cadre de ces discussions, le successeur de Sepp Blatter a assuré que « toutes les critiques seront intégrées ».

La Fifa, que d’aucuns accusent d’œuvrer pour le foot business, a déjà adopté une nouvelle formule pour la Coupe du monde des clubs. A partir de l’édition de cette année, prévue en Chine, vingt-quatre formations seront en lice. L’ancienne version de cette compétition intercontinentale opposait sept clubs dont le vainqueur de la Ligue africaine des champions.

Sous la houlette d’Infantino, la Coupe du monde passera, dès 2026, de 32 à 48 équipes. L’organisation de ce Mondial a été confiée au trio Etats-Unis, Canada et Mexique. L’Afrique devrait y doubler le nombre de ses représentants. En attendant, elle comptera cinq sélections à la prochaine grand-messe du foot mondial. Ce sera au Qatar du 21 novembre au 18 décembre 2022.

Côte d’Ivoire: 112 milliards Fcfa d’énergie gaspillée dans les ménages et services par an

Le gaspillage de l’énergie dans les ménages et les services en Côte d’Ivoire est estimé à environ 112 milliards Fcfa, selon des études de Lynays, une structure spécialisée dans la gestion intelligente des mouvements d’énergie.

Selon Emmanuel Yéo, le président directeur général de cette entreprise qui s’exprimait, jeudi, face à la presse, dans les ménages, le gaspillage d’énergie, représente « 715.759.000 kWh × 77,88 Fcfa/KWh » par an, soit 55,74 milliards Fcfa, tandis que dans les services, l’on a un volume de « 813.691.000 kWh × 69,09 Fcfa/KWh par an ce qui équivaut à 56,2 milliards Fcfa.

Le total du gaspillage dans les services/commerces et les ménages donnent 1.529.450 Mwh par an, soit environ 112 milliards Fcfa. L’entreprise estime par conséquent qu' »une centrale d’environ 218 MW serait suffisante pour combler le déficit énergétique aujourd’hui » en Côte d’Ivoire.

Le cumul du gaspillage d’énergie dans les  services, les bâtiments  et le secteur tertiaire par an est de 813.691 Mwh  (2.324.831 Mwh ×0,35). L’étude ressort en outre que le total du gaspillage dans les commerces-services et les ménages est de 1.529.450 Mwh/an.

Pour M. Yéo, « s’il y a beaucoup de gaspillages d’énergie électrique, la demande augmente anormalement et il y a un déficit qui contraint à un effacement (coupure) d’une partie de la demande pour équilibrer la demande et la production ».

Face à cette situation, cette structure a développé des technologies innovantes pour les bâtiments administratifs, les entreprises, les sites industriels et résidentiels. Et ce, pour permettre une économie d’énergie.

Près de 75% des pays sur le continent souffre de problèmes énergétiques. « Pour s’industrialiser, il faut être champion dans la gestion intelligente des mouvements d’énergie. Si on le fait, on pourra s’industrialiser à moindre coût », a expliqué le patron de Lynays.

3Chacun de nous doit faire un effort pour réduire sa consommation », a-t-il plaidé, soulignant que le programme de 60 000 logements en Côte d’Ivoire, nécessitera une capacité de 120 à 130 Mgw. 

Avec son coffret électrique intelligent, une solution spéciale pour les bâtiments, les personnes morales et physiques peuvent réduire leur consommation d’électricité de 15 à 45% ainsi que leur facture d’électricité de 10 à 50%.

Outre l’hydroélectricité et thermique utilisées principalement en Côte d’Ivoire, Emmanuel Yéo exhorte au développement de l’énergie solaire, de la biomasse, de l’énergie éolienne et la géothermie pour combler efficacement le gap énergétique que traverse la Côte d’Ivoire.

Sa structure recommande ailleurs le coffret hydro intelligent, une autre solution pour l’économie d’eau potable. Un équipement qui permet de réduire sa consommation d’eau de 15 à 45% et ses factures de 10 à 50%.

La Côte d’Ivoire traverse actuellement une crise énergétique due à des incidents au niveau de la production électrique et à un assèchement des barrages hydroélectriques dû aux changements climatiques. Le pays connaît aujourd’hui un rationnement électrique.

Kagamé, Mactar Diop et la Dg de l’OMC à un panel sur l’Afrique

Le panel virtuel est prévu le 25 mai à l’occasion de la Journée mondiale de l’Afrique.La rencontre réunira, entre autres panélistes, le président rwandais, Paul Kagamé, le Directeur général de la Société financière internationale (IFC), Mactar Diop, la Directrice générale de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), Ngozi Okonjo-Iweala, le Président du groupe United Bank for Africa (Uba), Tony O. Elumelu.

Le panel sera axé sur le thème « L’Afrique vers le monde » et tenu dans le cadre de l’édition 2021 de « Uba Conversations ».

« À une époque où le leadership africain dans les organisations internationales est sans précédent, les +UBA’s Africa Conversations+ offrent l’opportunité à un public africain et mondial d’écouter directement nos éminents panelistes aborder la relation de l’Afrique avec le monde, les opportunités et des défis », rapporte un communiqué de presse.

Il souligne qu’ayant comme modérateur Tony O. Elumelu, Président du groupe UBA et fondateur de la Fondation Tony Elumelu, les discussions porteront sur le développement de l’Afrique dans les domaines de l’économie et de la finance, du commerce, de la santé et sur l’unité du continent.

La Journée mondiale de l’Afrique est célébrée depuis 1963 tous les 25 mai sur le continent africain et dans le monde entier. Cette journée a été instituée par l’Organisation de l’unité africaine (OUA) devenue l’Union africaine (UA) pour promouvoir l’unité, la diversité et la beauté de l’Afrique et de ses habitants.

Services financiers: le Burkina à l’école sénégalaise

Une délégation burkinabè est en séjour à Dakar pour s’inspirer de l’expérience sénégalaise en vue de mener à bien son projet de mise en place d’un Observatoire de la qualité des services financiers (OQSF).Le Sénégal dispose d’une longue expérience de médiation dans les litiges opposant les citoyens et les promoteurs des services financiers.

Selon le Directeur exécutif de l’OQSF Sénégal, Habib Ndao, grâce au « travail important » abattu par son organisation, « les banques et les assurances ont fait des efforts importants et sont devenues plus réceptives qu’auparavant. Une clientèle exigeante et des produits nouveaux ont vu le jour. Nous avons réussi à dénouer des litiges financiers qui auraient pu atterrir devant les tribunaux. Donc l’expertise est là. »

Cela justifie l’intérêt du Burkina Faso dont une délégation d’une dizaine de personnes a rencontré, jeudi soir, les associations des consommateurs sénégalais et l’OQSF pour échanger sur les modalités de l’installation d’un Observateur de la qualité des services financiers, l’identification et l’exploration des pistes de collaboration.

La rencontre d’hier a également servi de cadre d’identification des goulots d’étranglement, tels que l’asymétrie d’informations entre les clients et les banques, l’indisponibilité des informations sur les comptes, les tarifications bancaires et les coûts de crédits.

Pour la cheffe du Département des politiques des partenariats et de la Coordination des interventions au Secrétariat permanent de la promotion de l’inclusion financière, Nikima Corine, à la tête de la délégation burkinabè, son pays ne pouvait pas choisir meilleur partenaire que le Sénégal.

« Dans le cadre la stratégie nationale de l’inclusion financière, nous allons vers la mise en place d’un observatoire de la qualité des services financiers. C’est pour cela que nous sommes venus profiter de l’expérience sénégalaise. C’est le précurseur dans la sous-région. Nous avons également le même environnement. Donc, exemple ne pouvait être plus pertinent », a souligné Mme Corine.

La Côte d’Ivoire est le deuxième pays de l’Union économique et monétaire ouest africaine (Uemoa) à se doter d’un OQSF. L’objectif final est d’en disposer un dans chacun des pays qui composent la zone Uemoa.

L’Observatoire de la Qualité des Services Financiers (OQSF) est un organisme public qui trois fonctions essentielles: promouvoir la qualité des services financiers ; favoriser l’amélioration de la qualité de la relation entre opérateurs de services financiers et usagers et assurer la mission de médiation.

Sénégal: la politique à la Une des quotidiens

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce vendredi à APA, traitent essentiellement de sujets politiques en lien avec les prochaines élections locales prévues en janvier 2022.« Le PS et l’AFP pressent Macky », titre Le Quotidien avant de mentionner en sous-titres que « les Socialistes lorgnent la mairie de Dakar (et) l’AFP veut plus d’élus ». Pour le poste d’édile de la capitale sénégalaise, « l’idéal c’est d’y aller avec Bby (Benno bokk yaakaar +coalition au pouvoir+), mais à l’impossible nul n’est tenu », soutient, dans les colonnes du journal, le coordonnateur de la Cellule de communication du Parti socialiste (Ps), Ousmane Faye.

Du côté de l’Alliance des forces du progrès (AFP), Dr Malick Diop, un des ténors du parti, a précisé que sa formation politique est « dans Bby et Bss (Benno siggil Sénégal) mais nous voulons plus d’élus. »

Cela pousse L’AS à arborer ce titre : « Benno à l’épreuve des locales ». Le journal signale l’existence de « rivalités internes » au sein de la majorité présidentielle. 

« Ce ne sera pas une partie de plaisir pour la mouvance présidentielle minée par des rivalités internes dans plusieurs localités. De Saint-Louis à Ziguinchor en passant par Fatick, Kaffrine, Linguère, Tambacounda et Kolda, les responsables politiques ne cachent pas leurs appétits et se montrent prêts à en découdre, y compris avec leurs camarades de parti ou de coalition, lit-on dans L’AS.

« L’opposition serait dans la dynamique d’une union générale de ses forces en perspective des élections locales », lit-on dans Sud Quotidien.

Mais le journal se demande « si cette opposition-là saura (…) se départir des ambitions divergentes » de ses leaders et des « querelles de leadership » de ces derniers, ajoute le journal.

Depuis plusieurs jours, le maire de Mermoz-Sacré, Barthélémy Dias allié de Khalifa Sall, ne cesse de claironner sa candidature au poste de maire de Dakar, ce qui laisse croire une partie de la presse à l’existence d’une brouille entre les deux alliés.

Mais, précise Barthélémy Dias, cité par Vox Populi, « il ne peut y avoir de clash entre Khalifa Sall et moi ».

« Je lui dois ce que je suis devenu aujourd’hui. J’aurais pu faire cavalier seul, créer un mouvement ou un parti, mais j’ai choisi d’être avec Khalifa Sall et j’ai accepté qu’il soit mon leader », précise M. Dias.

WalfQuotidien évoque « les risques d’une échappée solitaire » du maire de Mermoz. « Ce serait une aventure très dangereuse pour lui », a dit un observateur au journal.

Cet analyste politique estime qu’« au cas où Khalifa Sall (…) n’est pas candidat, Barthélémy Dias, bénéficiant d’une certaine expérience dans la gestion des municipalités, peut en profiter et déclarer sa candidature ». Ce que le concerné a déjà fait, même s’il ne s’agit que d’une simple déclaration d’intention ! 

Concernant les candidatures à la mairie de la capitale, L’Observateur pose « l’équation Soham Wardini ». De l’avis de ce journal, le « calcul secret » de Khalifa Sall « consisterait à regrouper toute l’opposition derrière Soham Wardini », l’actuelle maire de Dakar.

Football ivoirien: un match interrompu « pour cause d’intempéries »

Le match opposant Bouaké FC à Racing club d’Abidjan a été interrompu jeudi à la 12è minutes « pour cause d’intempéries », selon une note dun Comité de normalisation de la Fédération ivoirienne de football (CN-FIF).

Le match Bouaké FC – Racing Club D’Abidjan a été interrompu à la 12è mn pour cause d’intempéries, conformément aux règlements du championnat de la ligue 1″, précise la note. 

 La rencontre « sera rejouée le vendredi 21 mai 2021 à 16h00 au stade champroux », souligne la note du Comité de normalisation de la FIF.
Par conséquent, « les matchs de la 14è journée des poules A et B sont respectivement reportés au dimanche 23 mai 2021 et au lundi 24 mai 2021 », poursuit le texte. 

Le programme de la 14è journée sera modifié en prenant en compte la position des équipes dans le classement à l’issue de la 13è journée, fait observer d’avance le CN-FIF.
Le programme modifié de la 14è journée devrait être connu le vendredi 21 mai 2021 à 19h00 (GMT, heure locale),, annonce le Comité de normalisation de la FIF. 

Le pays connaît actuellement ses premières pluies de la saison pluvieuse après de longson mois de sécheresse. Ces pluies pourraient perturber le championnat en cours.  

Les autorités ivoiriennes ont de « bonnes dispositions » pour le retour de Gbagbo

Léon Monnet, le coordonnateur général chargé des activités liées à l’organisation de l’accueil de Laurent Gbagbo en Côte d’Ivoire, a fait observer jeudi que les autorités ivoiriennes ont de « bonnes dispositions » pour le retour de l’ex-président dans son pays.

« Les échanges (avec les autorités) ont porté sur la plateforme consensuelle de collaboration; et partout nous avons trouvé que de bonnes dispositions et un enthousiasme gratifiant », a déclaré à la presse M. Léon Monnet.

Cadre du Front populaire ivoirien (FPI, opposition), rentré d’exil il y a quelques mois, en provenance du Ghana, M. Léon Monnet, un s’est félicité d’avoir été désigné par M. Laurent Gbagbo afin d’assurer là coordination quant à l’organisation de son accueil au pays.

Il a indiqué que d’autres audiences sont en vue, car bientôt son staff rencontrera des responsables d’institutions de la République, des chancelleries et même des organisations de la société civile ivoirienne.

Le coordonnateur général chargé des activités liées à l’organisation de l’accueil concernant le retour de Gbagbo en Côte d’Ivoire, a avec d’autres cadres du FPI,  parti fondé par l’ex-président ivoirien, échangé avec le Premier ministre sur cette question. 

M. Gbagbo, lui-même, décidera de la date à laquelle il rentrera en Côte d’Ivoire, a laissé entendre M. Léon Monnet, qui a affirmé qu’ il souhaite que son retour soit au-delà des clivages politiques et marque la réconciliation dans le pays.

Des commissions et comités pour l’accueil de M. Gbagbo ont été mis en place, a fait observer M. Léon Monnet, ancien ministre des Mines. Michel Gbagbo, fils de l’ancien président ivoirien a été intégré dans la Commission accueil. 

L’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo, actuellement à Bruxelles, a été acquitté définitivement le 31 mars 2021 avec Charles Blé Goudé, par la Chambre d’appel de la Cour pénale internationale (CPI) dans l’affaire de crimes contre l’humanité perpétrés lors des violences post-électorales ivoiriennes, de 2010-2011.

Le chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara a déclaré que M. Gbagbo pouvait rentrer en Côte d’Ivoire quand il le souhaitait. D’ailleurs, l’Etat prendrait en charges ses frais de voyage y compris les membres de sa famille. 

Média ivoirien: Fraternité Matin rend hommage à feu Fologo, son 1er rédacteur en chef

Le journal pro-gouvernemental ivoirien, Fraternité Matin, a rendu jeudi un vibrant hommage à feu Laurent Dona-Fologo, son premier redacteur en chef, lors d’une cérémonie au siège de l’entreprise de presse à Abidjan.

Cet hommage était marqué par la présence de plusieurs personnalités dont le ministre de la Communication, des médias et de la Francophonie, Amadou Coulibaly, qui a élevé feu Laurent Dona Fologo au grade de Commandeur dans l’ordre du mérite de la Communication.

M. Laurent Dona-Fologo, ancien président du Conseil économique et social, ancien ministre d’Etat, fut journaliste de formation avant d’entrer dans l’arène politique sous l’ère de feu Félix Houphouët-Boigny, le Père de la Côte d’Ivoire moderne.

Dans sa riche carrière d’homme politique, il reçut de nombreuses distinctions: Grand croix de l’ordre national de Côte d’Ivoire, la plus importante du pays, officier de la légion d’honneur française et commandeur de l’ordre du mérite français.

« De Par sa carrière de journaliste et ensuite d’homme politique, LDF (signature de sa plume) incarnera la fierté des journalistes et une espérance pour les hommes et les femmes qui ont choisi ce métier », a dit M. Amadou Coulibaly. 

« Un grand homme ne sera plus à nos côtés,  mais LDF restera à jamais dans nos cœurs et dans nos mémoires et dans l’histoire de notre pays », a affirmé M. Amadou Coulibaly, devant un pupitre près de la place portant son nom, au siège du journal. 

Ancien ministre des Sports, M. Fologo a reçu également les hommages du Comité national des supporters des Éléphants de Côte d’Ivoire. L’actuel ministre de la Promotion des sports et du Développement de l’économie sportive, Paulin Claude Danho, présent sur les lieux, a présenté les condoléances de la nation à la famille éplorée.

Plusieurs photos de feu Laurent Dona-Fologo étaient exposées, sur des supports en bois, autour de la place qui porte son nom. Le premier rédacteur en chef de Fraternité Matin, décédé le 5 février à Abidjan, sera inhumé sur la terre de ses ancêtres dans le Nord du pays. 

La labellisation en Genre et compétitivité des entreprises expliquée à Abidjan

La conseillère spéciale du chef de l’Etat ivoirien, en charge du Genre, Euphrasie Yao, a expliqué jeudi à Abidjan, l’importance de la labellisation en Genre et compétitivité des entreprises publiques, privées et des institutions.

Lancé depuis le 18 février 2021, le Label du Genre et de la compétitivité en vue de la qualité, a été expliqué au cours d’un atelier impliquant des entreprises et des instituions.

En marge de cet atelier, Mme Euphrasie Yao a indiqué à la presse que les ONG sont concernées par cette labellisation, avant d’ajouter « on va tester avec plusieurs structures de différentes catégories comme on a fait pour l’ingénierie du Genre ».

« On a déjà une vingtaine de demandes », a indiqué Mme Euphrasie Yao,  seule femme titulaire de la Chaire Unesco  appelée « Eau, femmes et pouvoir de décisions », mentionnant que la phase pilote sera engagée selon la disponibilité des experts. 

« Il y a 60% des entreprises qui nous ont dit qu’elles voulaient mieux comprendre et surtout le système, il y a 20% qui se sont engagées et il fallait qu’on les suive », a-t-elle expliqué, notant qu' »il y a encore 20% qui sont restées sans décision ».

Cette rencontre est la première dans le cadre du suivi-évaluation du projet, a-t-elle poursuivi, faisant observer qu’il s’agit d' »un dispositif très autonome parce que c’est un label qui se veut mondial compte tenu de la position de la Chaire Unesco +Eau, femmes et pouvoir de décisions+ ».

Elle a soutenu qu’il y a un « organe de gestion qui va contrôler tout ce qui est de la gestion pour ne pas que l’écosystème nous échappe, parce que c’est une science » qui admet inéluctablement une stratégie. 

Il y a aussi un organe d’accompagnement comprenant « des entreprises, des experts que nous allons agréer selon le cœur de notre label et qui vont aller vers les entreprises et les institutions pour les accompagner dans leur labellisation », a ajouté Mme Euphrasie Yao.

Ensuite, dira-t-elle, « il y a l’organe de certification qui va venir certifier l’entreprise et ce, sur une période, soit de six mois ou 18 mois, selon les acquis de l’entreprise qui veut se faire labéliser ». Et, toutes les entreprises sont concernées quelle que soit leur taille.

À ce jour, « il y a de plus  de grandes entreprises que de plus petites qui ont fait la demande et  (ici) dans la salle, il y a une vingtaine d’entreprises qui veulent se labéliser, soit pour se faire connaitre ou pour gagner en notoriété, soit pour la rentabilité », a-t-elle révélé.

« Après cette rencontre, il faut qu’on commence à labéliser au moins deux à quatre entreprises », a-t-elle lancé, tout en se félicitant de que la Côte d’Ivoire n’a « pas copié » sur un autre État ce modèle de certification.

« On l’a inventé, on l’a créé et il faut des entreprises pilotes pour montrer les résultats aux autres, car la finalité est que ces entreprises soient fortes et performantes pour que les économies de tous nos Etats deviennent performantes », a-t-elle avancé.

Mme Euphrasie Yao,  ex-ministre de la Femme, est la coordonnatrice du Compendium et des compétences féminines de Côte d’Ivoire.

Ouverture à Abidjan du « Bureau de la poste du futur » à l’université FHB

Le ministre ivoirien de l’Economie numérique, des télécommunications et de l’innovation, Roger Adom, a procédé jeudi à l’ouverture du « Bureau de la poste du futur » au sein de l’université Félix Houphouët-Boigny (publique), en présence du vice-directeur de l’Union postale universelle (UPU), Pascal Clivaz.

« Le Bureau de poste du futur que nous inaugurons ce jour devra pour nous être un véritable modèle de poste moderne, réinventée pour s’adapter aux besoins du moment, un laboratoire pour la poste Côte d’Ivoire à partir duquel elle devra sortir le modèle économique qui affirme sa mutation », a dit M. Roger Adom.

La poste continuera toutefois à assurer ses missions traditionnelles, a indiqué le ministre de l’Economie numérique, des télécommunications et de l’innovation, annonçant que les dispositions sont prises pour la construction dans le cadre du Projet ecom@Africa, d’une Centre de Tri et d’un Centre de logistique.

« Axée sur l’économie et l’inclusion numérique, cette agence fournira des services postaux, financiers et électroniques modernes et innovants et sera un véritable exemple à dupliquer en Côte d’Ivoire et dans les pays africains », a déclaré le directeur général de la Poste de Côte d’Ivoire, Isaac Gnamba Yao.

L’agence comprend un cyber café, une librairie, des guichets automatiques, un business center doté de services de reprographie, un espace de co-working, des produits de transfert d’argent par reconnaissance faciale, le visage remplaçant le code et le mot de passe.

Le vice-directeur général de l’UPU, Pascal Clivaz, s’est félicité de cette réalisation, ajoutant « nous l’avons rêvé et vous l’avez fait ». Il s’est en outre dit « satisfait » des préparatifs pour la tenue du 27e Congrès de l’UPU à Abidjan.   

Pour sa part, le président de l’Université Félix Houphouët-Boigny, la plus grande université du pays, Ballo Zié, s’est réjoui de ce que cette agence fournira des services postaux numériques à quelque 65 000 étudiants, 2300 enseignants-chercheurs et au personnel administratif comprenant 800 agents.   

C’est la deuxième fois, après l’Egypte en 1934 et la première fois en Afrique subsaharienne que la Côte d’Ivoire va abriter le Congrès ordinaire de l’UPU. Le pays assurera la présidence du congrès au cours des travaux durant les trois semaines et assurera la présidence du Conseil d’administration de l’UPU les quatre années  à venir après le 27e Congrès de l’organisation.

Au terme du 27e Congrès de l’UPU, prévu à Abidjan du 9 au 27 août 2021, il sera écrit pour le cycle 2021-2024 la stratégie mondiale de l’Union postale universelle qui sera appelée la stratégie postale d’Abidjan.

Le ministre de la Construction et de l’Urbanisme, Bruno Koné, ex-ministre de la Poste, a dévoilé la stèle du Bureau de la poste du futur de l’université Félix Houphouët-Boigny, heureux de ce que le travail acharné de lui et son Cabinet aient produit ce chef-d’œuvre.

Une fake news provoque des violences ayant fait un mort à Abidjan

Plus d’une vingtaine de personnes soupçonnées d’avoir exercé des actes de violence sur des ressortissants de la Cedeao, à Abidjan, et provoqué la mort d’un individu, ont été interpellées, selon un communiqué du procureur de la République, Richard Adou, publié jeudi.

« Au triste bilan provisoire de ces actes de violence, on dénombre un mort, plusieurs blessés graves, des véhicules caillassés et calcinés, des commerces pillés et incendiés ainsi que de nombreux dégâts matériels dans plusieurs communes du District autonome d’Abidjan », indique le communiqué.

Prenant prétexte de la publication sur les réseaux sociaux d’un élément vidéo non daté, montrant des individus torturer d’autres, dits à tort, être des Ivoiriens, des personnes ont molesté des ressortissants d’un pays membre de la Cedeao, dans la matinée du mercredi 19 mai 2021, rapporte le communiqué.

Ces individus, dans leur furie, ont ensuite saccagé et pillé leurs biens, mentionne le communiqué du  procureur de la République qui appelle « ardemment les uns et les autres au calme, à la retenue et à la responsabilité, et à mettre immédiatement fin à ces actes infractionnels et d’une particulière gravité ».

Le procureur a en outre indiqué que « plus d’une vingtaine de personnes ont été interpellées à la suite de ces évènements et que les enquêtes sont en cours pour retrouver les auteurs de ces actes de barbarie ».

L’enquête vise également « tous ceux qui de quelque manière que ce soit ont contribué à leur commission afin de leur faire subir la rigueur de la loi pénale », mentionne le communiqué.

La publication, la diffusion et la reproduction par quelque moyen que ce soit de nouvelles fausses, falsifiées ou mensongèrement attribuées à des tiers est sanctionnée par la loi pénale, rappelle le procureur de la République, Richard Christophe Adou.

Israël-Palestine: les ambassadeurs de l’OCI en Côte d’Ivoire montent au créneau

Les ambassadeurs des Etats membres de l’Organisation de la coopération islamique (OCI) accrédités en Côte d’Ivoire sont montés, jeudi, au créneau pour dénoncer les « graves attaques » d’une violence « inédite et disproportionnée » d’Israël contre le peuple palestinien.

« Devant les graves attaques, d’une violence inédite et disproportionnée, perpétrées depuis plus d’une semaine, par la force de d’occupation, contre le peuple palestinien, sa terre, et ses lieux saints, les Ambassadeurs de l’OCI expriment leur condamnation ferme de la brutalité Israélienne» ont déclaré les ambassadeurs des pays membres de l’OCI à l’issue d’un conclave à la résidence de l’ambassadeur du Royaume de l’Arabie Saoudite à Abidjan, Abdullah Bin Hamad Alsobaiee. 

« Les ambassadeurs de l’OCI exigent la cessation complète et immédiate de toutes ces attaques qui affectent des civils innocents, ainsi que leurs biens, et qui constituent de graves violations du droit international et des résolutions pertinentes des Nations Unies sur la question de la Palestine », poursuit le communiqué lu devant la presse par l’ambassadeur de l’Algérie en Côte d’Ivoire, Mohamed Abdelaziz Bouguetaïa, également doyen du corps diplomatique arabe.

 Devant les provocations répétées et délibérées d’Israël, visant à exacerber les sensibilités religieuses des Musulmans, ainsi que la frustration continue des sentiments du peuple palestinien et de la nation islamique tout entière, et devant ces attaques inacceptables contre les fidèles Musulmans, depuis le début du mois béni de Ramadan, qui constituent une violation flagrante des principes du droit international humanitaire, « les ambassadeurs de l’OCI affirment que si elles persistent, elle aura, de graves conséquences sur la sécurité de la région, et bien au-delà ».

Les États membres de l’Organisation, les Ambassadeurs de l’OCI demandent l’arrêt immédiat des attaques et des violations que commet Israël, force d’occupation, dans le territoire palestinien, contre les lieux saints, notamment la Mosquée Al-Aqsa, qui est une ligne rouge absolue pour la nation islamique, et affirment qu’Israël n’a aucun droit légitime sur la terre palestinienne.

 Par ailleurs, ces diplomates rejettent et condamnent la poursuite de la colonisation israélienne du territoire palestinien occupé. « Les actes commis par Israël constituent de graves violations du droit international, et sont considérés comme des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité » estiment-ils.

« Les ambassadeurs de l’OCI appellent à ce que Israël, force d’occupation, soit tenue par la communauté Internationale pour responsable de ces violations et que des sanctions lui soient imposées, conformément au droit international, universellement reconnu », ajoute le communiqué.

 Les ambassadeurs de l’OCI demandent également une mobilisation urgente de la communauté internationale à travers les tribunaux internationaux et les divers organes des Nations Unies pour contraindre Israël, la force d’occupation, à indemniser les ayants droits, pour les dommages matériels et moraux qu’elle a causés aux infrastructures palestiniennes et aux propriétés publiques et privées.

Enfin, les ambassadeurs ont salué la résistance du peuple palestinien sur sa terre et sa position historique face à l’agression et à l’occupation, et sa défense constante de ses droits légitimes, et appellent les États membres à offrir toutes les formes de soutien au peuple palestinien en vue de renforcer sa résistance pour la réappropriation de son territoire.

Côte d’Ivoire: des incidents isolés impactent le rationnement de l’électricité

Des incidents isolés sur le réseau électrique en Côte d’Ivoire ont impacté le programme de rationnement de l’électricité dans certaines zones, a indiqué jeudi à la presse le directeur général adjoint de la Compagnie ivoirienne d’électricité (CIE), Mathias Kouassi.

« Nous faisons face à des indisponibilités temporaires sur des ouvrages de production, entraînant des déficits complémentaires qui ne permettent pas souvent de respecter le créneau horaire fixé » par le rationnement de l’électricité, a dit Mathias Kouassi, lors d’un point de presse.  

Pendant la première semaine du rationnement, du 10 au 16 mai 2021, « aucun aléa majeur n’a été enregistré et cela nous a permis d’éviter de rationner la fourniture d’électricité pendant 4 jours sur les 7 jours de la semaine », a souligné M. Kouassi.

« Les créneaux horaires ont été respectés et même réduits dans certains cas ». Mais, à l’inverse, sur la deuxième semaine en cours, du 17 au 23 mai, « nous faisons face à des indisponibilités sur des ouvrages de production entraînant des déficits supplémentaires », a-t-il fait savoir.

Ces déficits « ne nous permettent pas de tenir tout le temps les créneaux horaires fixés, ce qui explique entre autres que des zones sont touchées par des interruptions de la fourniture d’électricité alors qu’elles ne sont pas planifiées », a-t-il mentionné.

 « C’est le cas d’une indisponibilité enregistrée hier vers 10h qui n’a pas permis de réalimenter les clients qui devaient l’être à midi conformément au planning de rationnement », a-t-il relevé, notant qu’il y a une différence entre le rationnement et les indisponibilités liées aux incidents sur le réseau et aux pannes localisées.

Ces perturbations peuvent affecter la continuité de la fourniture d’électricité de façon locale, indépendamment du programme de rationnement établi. Pour accompagner les clients, l’entreprise a mis en place des canaux de communication.  

Le 11 mai, la compagnie chargée de la distribution de l’électricité a mis à la disposition du public un site web dédié et un numéro vert gratuit afin de permettre aux populations d’avoir accès à l’information sur le programme de rationnement.

« La semaine dernière nous avons enregistré pour le site monelec.ci, plus de 450 000 utilisateurs, tandis que pour le numéro vert gratuit, nous avons reçu plus de 6 000 appels », a fait remarquer M. Kouassi, responsable du pôle distribution et commercialisation.  

« Nous cherchons des solutions pour juguler la situation. (Toutefois), un réajustement du planning pourrait être envisagé pour être disponible la semaine prochaine de sorte à prendre en compte tous les paramètres », a-t-il déclaré.

L’entreprise a établi trois grands principes concernant le fonctionnement de ce programme à savoir le principe des deux plages horaires d’une durée de 6 heures (de 6 heures à 12 heures ou de 12 heures à 18 heures).

Ensuite, le principe des plages alternées chaque semaine puis le principe de l’exclusion de la journée du dimanche du programme de rationnement pour permettre aux ménages de bénéficier du courant les week-ends où plusieurs usines sont à l’arrêt.    

Mali : fin des consultations du Premier ministre

Moctar Ouane a, deux jours durant, rencontré différentes composantes de la société malienne en vue de former un nouveau gouvernement.Le vendredi 14 mai dernier, l’équipe dirigée depuis le 5 octobre 2020 par Moctar Ouane a été dissoute afin de mettre sur pied un « gouvernement d’ouverture et de mission » selon les vœux du président de transition, Bah N’Daw.

A cet effet, le Premier ministre a « achevé mercredi soir les discussions directes avec la classe politique et les forces vives de la nation commencées la veille ». Objectif, intégrer dans le nouvel attelage gouvernemental les meilleurs profils « pour relever les multiples défis auxquels (le Mali) est confronté ».

Dans les échanges avec des personnalités du pays, M. Ouane s’est félicité de « leur volonté de se tenir aux côtés du gouvernement de transition ». Aussitôt après sa reconduction, le Pm a souligné que « les défis à venir seront relevés par une équipe qui aura comme leviers l’engagement patriotique, la compétence et le sens du devoir national accompli ».

Poursuivant, Moctar Ouane a appelé ses compatriotes « au travail pour une transition réussie au bénéfice du vaisseau amiral commun, le Mali ». Sensible à la confiance que lui a renouvelée Bah N’Daw, le Premier ministre a notamment reçu des partis politiques, le Mouvement du 5 juin – Rassemblement des Forces Patriotiques (M5-RFP), le Conseil National de la Société civile, le Haut Conseil des Maliens de l’Extérieur, les représentants du Patronat, des travailleurs, les chambres consulaires, les religieux, la Coordination des Mouvements de l’Azawad (CMA) et la Plateforme des mouvements du 14 juin 2014 d’Alger.

Dakar candidate à l’organisation du Forum Mondial de l’Economie Sociale

Soham El Wardini, la maire de Dakar, a officialisé ce jeudi la candidature de la capitale sénégalaise pour abriter la 6e édition du Forum Mondial de l’Economie Sociale et Solidaire prévue en 2023.Avec l’ensemble du Conseil municipal, le successeur de Khalifa Ababacar Sall souhaite « faire de cette candidature de Dakar, celle de l’espoir, de l’écologie et de l’économie verte, de l’humanisme et de l’innovation sociale ».

La ville de Mexico, au Mexique, accueille 4 au 8 octobre 2021 la cinquième édition du Forum Mondial de l’Economie Sociale et Solidaire. Le thème retenu est « Gouvernements locaux et économie sociale : co-création de voies pour une économie verte et inclusive ».

Sur son site visité à APA, le Forum Mondial de l’Economie Sociale (GSEF) se présente comme une association internationale de gouvernements locaux et de réseaux de la société civile engagés dans la promotion de l’économie sociale et solidaire (ESS) en tant que moyen de parvenir à un développement local inclusif et durable.

Sénégal : seuls 2% des femmes ont un accès sécurisé au foncier (étude)

L’obtention de papiers légaux à titre individuel des femmes sénégalaises sur leurs terres reste faible.Pour avoir un accès sécurisé au foncier, les femmes sénégalaises devront encore se battre. En effet, peu d’entre elles détiennent un titre individuel légal sur les terres qui leur sont allouées.

« Seuls 2% des femmes au Sénégal ont ce titre individuel légal sur le foncier », révèle Dr Oumou Khaïry Coulibaly.

Elle rendait compte, ce jeudi à Dakar, d’une étude sur l’accès des femmes au foncier. Celle-ci est menée dans le cadre du projet recherche-action de l’Initiative prospective agricole et rurale (Ipar) portant sur la « Promotion d’une gouvernance foncière inclusive par une amélioration des droits fonciers des femmes au Sénégal ». Elle est menée dans les zones agro-écologiques du Bassin arachidier (centre), des Niayes (ouest) et de la Vallée du Fleuve Sénégal (nord).

Poursuivant, la coordonnatrice dudit projet a souligné qu’au Sénégal, l’accès des femmes à la terre demeure limité, même s’il y a des avancées notables.

« Aujourd’hui, 70% de la population agricole rurale sénégalaise sont des femmes, mais ces dernières ne détiennent même pas 13% du foncier », a indiqué Dr Oumou Khaïry Coulibaly, précisant que dans la Vallée du Fleuve Sénégal, seul 1% des terres est alloué aux femmes.

Toutefois, l’enseignante-chercheure a fait état de bonnes pratiques pour l’accès sécurisé des femmes au foncier. Parmi celles-ci, il y a le renforcement des capacités des femmes, la sensibilisation, les dynamiques multi-acteurs et les initiatives des collectivités territoriales comme l’allègement des frais de bornage et l’allocation de quotas aux femmes.

Energie : la Cedeao en conclave au Ghana

Les institutions énergétiques de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (EDEAO) se réunissent à Accra.La réunion de coordination de deux jours s’est ouverte ce jeudi 20 mai dans la capitale ghanéenne pour passer en revue l’état de la fourniture d’énergie en Afrique de l’ouest.

Selon une déclaration publiée par le Département de la communication de l’Autorité régionale de régulation de l’électricité de la Cedeao, la réunion recevra entre autres des mises à jour spécifiques sur l’état du marché régional de l’électricité de la CEDEAO sur lequel il y a eu des activités accrues, pour préparer le lancement de la seconde phase.

« En outre, la réunion discutera de l’état de mise en œuvre des projets prioritaires du plan directeur de la CEDEAO 2019 à 2033, le programme d’alimentation électrique de secours, ainsi que la construction du projet du WAPP-ICC (Centre d’information et de coordination du pool énergétique ouest-africain) qui est basé à Calavi près de Cotonou en République du Bénin », explique un communiqué.

Il ajoute que les participants seront également informés des progrès relatifs aux opérations de gazoduc en Afrique de l’Ouest, de l’interconnexion Est au niveau du Ghana, à la nouvelle méthodologie de tarification et aux questions relatives au renforcement de l’approvisionnement en gaz.

Parmi les autres questions à examiner lors de la réunion, selon le communiqué, figurent l’amélioration du paiement des livraisons d’approvisionnement en gaz, le renforcement des ressources humaines de l’ARREC et la résolution du problème du siège de l’Autorité régionale de régulation de l’électricité de la CEDEAO (ERERA) basée à Accra, ainsi que les activités liées au développement des infrastructures physiques d’énergie renouvelable dans les Etats membres.

« Les institutions énergétiques de la CEDEAO fourniront chacune des mises à jour sur la mise en œuvre des recommandations de leur dernière réunion qui s’est tenue en novembre 2018 à Cotonou. L’une de ces recommandations sur une synergie accrue entre les agences concernant la mise en œuvre du programme de gouvernance de l’énergie en Afrique de l’Ouest (AGoSE-AO), qui a été lancé en mai 2018 et est financé par le Fonds européen de développement à hauteur de 32 millions d’euros », note le communiqué.

Le programme AGoSE-AO devrait contribuer à améliorer la gouvernance du secteur de l’énergie dans les Etats membres de la Cedeao et assurer la mise en place d’un cadre institutionnel et réglementaire favorable à la promotion des investissements dans le secteur.

Une partie du mandat de l’ARREC est de promouvoir un environnement propice à attirer les investisseurs dans la région de la Cedeao.

Deux postes douaniers ivoiriens visés par une attaque armée

Deux postes douaniers situés dans l’extrême nord ivoirien ont été visés dans la nuit de mercredi à jeudi par une attaque armée perpétrée par des individus armés non identifiés.

Une source sécuritaire a indiqué à APA, que le poste de douane du village Kamonokaha, situé à environ 10 km de Sikolo sur l’axe Nassian-Ferkéssédougou a essuyé des tirs d’individus armés non identifiés.

«Ils (assaillants) ont incendié le poste avant de prendre la fuite», ajoute la même source, précisant que « les assaillants sont venus de Tiendala, un village ivoirien à environ 15 km de Sikolo ».

Deux motos appartenant aux douaniers ont été emportées par ces individus, selon le bilan de cette « attaque qui n’a fait ni mort, ni blessé ».

Par ailleurs, le poste de douane du village Korowita, situé à 25 km de Kong sur l’axe Dabakala a été également saccagé sans faire de mort, ni blessé.

Les positions des forces armées ivoiriennes font l’objet ces dernières années d’attaques attribuées à de présumés terroristes.

Deux attaques ont été perpétrées fin mars 2021 contre des positions de l’armée ivoirienne à Kafolo (Kong) et à Téhini (Bouna), près de la frontière avec le Burkina Faso, faisant au moins quatre morts.

Une première attaque de la position de l’armée ivoirienne à Kafolo dans l’extrême nord du pays avait fait en juin 2020 une dizaine de morts chez les Forces armées de Côte d’Ivoire.

Sénégal : les conclusions du sommet de Paris à la Une

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce jeudi à APA, traitent d’une diversité de sujets en mettant le focus sur les conclusions du Sommet de Paris sur la relance des économies africaines post covid-19.« Les promesses du Sommet de Paris », titre vaguement Le Soleil avant de préciser dans ses colonnes que la rencontre tenue lundi à Paris (France) propose de répondre aux besoins de financement pour promouvoir une relance rapide et soutenir une croissance à long terme du continent.

WalfQuotidien se focalise sur le leadership sur la dette africaine mené par le président sénégalais et arbore ce titre : « Macron consacre Macky ».

Le président français, Emmanuel Macron a, devant ses pairs du continent, tressé des lauriers au chef de l’Etat sénégalais Macky Sall qu’il dit « co-organisateur » du sommet sur le financement des économies africaines. Seul orateur africain, en dehors du Congolais Félix Tshisekedi, président de l’Union africaine, Macky Sall voit ainsi son leadership consacré sur la dette dont il fait son cheval de bataille depuis le déclenchement de la crise sanitaire, écrit WalfQuotidien.

A son retour de Paris, le président Sall effectuera une tournée économique du 28 au 31 mai dans le monde rural, annonce L’AS pour qui « Macky jauge sa popularité ».

Sur un tout autre sujet, Le Quotidien revient sur le trafic de bois en Casamance (sud) et fait état de « tensions à la frontière gambienne ». Selon nos confrères, Les Forces de défense et de sécurité ont dû poursuivre un camion chargée de bois qui avait réussi à atteindre un village gambien. Et malgré l’opposition des populations locales, l’Armée était décidée à récupérer le chargement, soulignent-ils.

Face aux attaques contre le régime, « l’APR (parti au pouvoir) adopte la loi du Talion », informe SudQuotidien avant de donner la parole au journaliste-formateur, Ibrahim Bakhoum, qui déclare : « l’APR veut désormais réagir à tout et ne plus laisser les choses refroidir… »

L’Opposant Ousmane Sonko occupe également la Une de certains quotidiens. Invité aux « états généraux de l’Eco (future monnaie de l’Afrique de l’Ouest) » à Lomé, le leader du parti Pastef/Les Patriotes ne pourra certainement pas s’y rendre selon Libération. Ce dernier annonce à sa Une que « le parquet +bloque+ Sonko à Dakar. »

Le parquet s’est opposé, dans un réquisitoire transmis ce 19 mai, à la demande de sortie du territoire national d’Ousmane Sonko qui est invité aux « états généraux de l’éco », précise Libération.

M. Sonko est inculpé et placé sous contrôle judiciaire, depuis mars dernier, après qu’il a été accusé de « viols répétés » et de « menaces de mort » par une jeune femme.

L’Observateur évoque l’immobilisme des autorités judiciaires sur les enquêtes annoncées en avril pour identifier les auteurs des violentes manifestations survenues en mars à la suite de l’arrestation d’Ousmane Sonko.

Il rappelle que le ministre des Forces armées, Sidiki Kaba, avait annoncé, début avril, la création d’une « commission d’enquête indépendante et impartiale » chargée de mener les enquêtes.

M. Kaba « s’en était pris avec la rigueur (…) des hommes de l’armée dont il a en charge le département ministériel », mais « les choses semblent au point mort », constate le journal.
« Aucun acte concret pour permettre aux Sénégalais de comprendre » le mutisme de l’Etat n’a été posé, « même si aucune date n’avait été indiquée pour la mise en place et le démarrage des activités de la commission », fait remarquer L’Observateur.

Côte d’Ivoire: déclaration « obligatoire en ligne » du rapatriement des recettes d’exportation

La déclaration de rapatriement des recettes d’exportation en Côte d’Ivoire s’effectuera de façon obligatoire en ligne dès le 1er juillet 2021, selon une note du Trésor.

« Cette nouvelle disposition, obligatoire, s’appliquera notamment à toutes les banques ainsi qu’a tous les exportateurs, transitaires ou commissionnaires agréés en douanes », précise la note. 

La Côte d’Ivoire qui veut se conformer aux normes de l’Union Économique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA) qui est de 80% en la matière, a décidé de la dématérialisation complète de la procédure de déclaration de rapatriement des recettes d’exportation à compter du 1er juillet 2021.

Pour faciliter cette dématérialisation,  le Comité national de suivi du rapatriement des recettes d’exportation (CNSSRE) et le Guichet unique du commerce extérieur (GUCE) ont développé un module en ligne de suivi du rapatriement des recettes d’exportation.

Dans cette optique, le  directeur général du Trésor et de la Comptabilité Publique, Jacques Konan Assahoré, président dudit Comité, a instruit les exportateurs, les banques et les transitaires ou commissionnaires agréés en Douanes, qu’à compter du 1er juillet 2021, « tous les rapatriements des recettes d’exportation devront être obligatoirement déclarés en ligne, via la plateforme du Guichet Unique du Commerce Extérieur ».

Cette dématérialisation devrait permettre d’une part d’assurer l’adéquation des données fournies par les banques et celles émanant des exportateurs et d’autre part, un meilleur suivi du rapatriement des recettes d’exportation par les autorités monétaires et de contrôle (Douanes, Trésor Public, Banque Centrale).

Les efforts d’un pays en vue de l’amélioration du taux de rapatriement des recettes ont déjà permis la mise en place du CNSSRE en 2014, avant l’adoption, en 2018, par le Comité du module de suivi en ligne du rapatriement des recettes d’exportation.

 Le rapatriement des recettes d’exportation, qui joue un rôle clé  dans les échanges avec l’extérieur, alimente les réserves de change de la BCEAO.

Ces réserves sont indispensables à tout État, car elles permettent au pays d’honorer ses engagements avec l’extérieur et d’assurer le règlement des factures d’importation, le service de la dette extérieure et le paiement des dividendes aux non-résidents.