RCA-Nord : 60 rebelles désarmés dans la Nana-Grébizi

Il s’agit de 53 ex-combattants du Mouvement patriotique pour la Centrafrique (MPC), et sept autres de la Séléka rénovée.

Dans le cadre de la mise en œuvre du processus de paix dans la ville centrafricaine de Kaga-Bandoro (nord), 60 rebelles ont été désarmés et démobilisés jusqu’à dimanche dernier, a indiqué lundi Abdoulaye Mahamat, préfet de la Nana-Grébizi dont Kaga-Bandoro est le chef-lieu.

Il s’agit de 53 ex-combattants du Mouvement patriotique pour la Centrafrique (MPC), et sept autres de la Séléka rénovée. Ils ont choisi la paix après avoir obtenu un préalable de la part d’une mission officielle chargée du désarmement. Celui-ci concerne notamment le cantonnement immédiat et la prise en charge des ex-rebelles par le gouvernement, a précisé le préfet.

Une fois désarmés, les ex-combattants ont le choix entre deux propositions : rejoindre les rangs des forces de défense et de sécurité s’ils en ont l’aptitude, ou bien suivre un programme de réintégration socioprofessionnelle. Pour la seconde catégorie, ils seront dotés, à la fin d’une formation, de kits d’installation en fonction du métier qu’ils auront librement choisi.

Le désarmement à Kaga-Bandoro, qui se poursuit encore, intervient après celui de la ville centrafricaine de Ndélé (nord), organisé entre juin et juillet dernier, où ont été désarmés les combattants du Front patriotique pour la renaissance de la Centrafrique (FPRC).

RCA : six ex-rebelles écopent d’une peine de prison lourde

Leurs peines varient entre dix et quinze ans pour association de malfaiteurs et détentions illégales d’armes et munitions de guerre.

Six ex-combattants d’un groupe armé ont écopé de lourdes peines d’emprisonnement mardi et mercredi lors de la session criminelle 2019 organisée par la Cour d’appel de la ville de Bouar, à  l’Ouest du pays.

Les condamnés sont des ex-éléments du Mouvement patriotique pour la Centrafrique (MPC) dans la ville centrafricaine de Ngaoundaye (extrême nord-ouest).

Leurs peines varient entre dix et quinze ans pour association de malfaiteurs et détentions illégales d’armes et munitions de guerre. Cette information a été donnée par le président de la Cour, Aimé Pascal Delimo.

Il a aussi fait mention de la confiscation des armes saisies au profit de l’Etat centrafricain. La défense des condamnés dispose de trois jours, suivant la procédure, pour pourvoi en cassation.