RCA-Bangui : deux gendarmes tués dans un accident de circulation

Selon le service de police de la capitale, deux gendarmes sont morts ce mardi 31 août, à 20 heures, dans un accident de circulation survenu sur l’avenue Barthélemy Boganda, dans le deuxième arrondissement de Bangui.

 

Selon le constat de la police, l’accident est survenu quand une voiture de marque Citroën, de couleur  blanche, conduit par un mécanicien probablement en état d’ivresse avancée, en provenance du KM5, dans le troisième arrondissement,  était venue percuter  gravement une motocyclette  devant le bureau des Nations unies sur l’avenue Barthélemy Boganda,  dans le deuxième arrondissement de Bangui. Sur la moto, il y’avait deux adjudants de la gendarmerie qui revenaient  d’une réception après la cérémonie de sortie officielle des élèves gendarmes à Kolongo ce mardi matin. Sous l’effet du choc de l’accident, les deux gendarmes sont morts sur le champ.

Selon nos informations, Leurs corps se trouvent actuellement à la morgue du centre hospitalier universitaire de Bangui.

Selon le même service de police nationale, ce mardi matin, sur l’avenue des martyrs devant l’hôpital communautaire, un accident impliquant un taxi-moto, à bord trois personnes,  et un camion lourd avait fait un mort et deux blessés graves.

Selon le ministère de la santé, chaque jour à Bangui, on compte au moins une dizaine des cas d’accident mortel impliquant au moins une moto.

« La situation est devenue catastrophique  et incontrôlable dans la ville de Bangui. Il y’a beaucoup des chauffards dans la capitale. Ceux qui n’ont pas de permis et qui conduisent sans s’inquiéter, et ceux qui ont eu leur permis par fraude  et qui mettent la vie de leur concitoyen en danger », déplore monsieur Éric, un étudiant à l’Université de Bangui.

RCA : la gendarmerie nationale en quête de renfort

Les gendarmes sans emploi ou ayant abandonné leur service et qui se trouveraient à Bangui sont appelés à rejoindre les rangs de la gendarmerie.

Tous les gendarmes sans emploi ou ayant abandonné leur service et qui se trouveraient dans la capitale centrafricaine Bangui sont appelés à se présenter au premier bureau de la gendarmerie nationale en vue de leur enregistrement, a déclaré mardi la direction général de la gendarmerie nationale centrafricaine.

Dans un communiqué largement diffusé ce mardi à travers les médias nationaux, le directeur général de la gendarmerie nationale, le général Landry-Ulrich Dépôt, qui a formulé cette demande avec insistance, a précisé que les enregistrements prendront fin samedi prochain.

En raison des attaques coordonnées des groupes armés coalisés, et surtout de la tentative d’invasion de la capitale centrafricaine Bangui, la hiérarchie militaire avait exigé à tous les militaires de regagner impérativement leurs unités respectives, sous peine de sanction de dernière rigueur.

Aussi, le président centrafricain Faustin-Archange Touadéra avait annoncé en fin de décembre 2020 que le pays était en guerre. Cette annonce a été renforcée par un couvre-feu et un état d’urgence qui courent encore.

Avec l’appui des forces alliées et de la mission onusienne de maintien de la paix en Centrafrique MINUSCA, les forces de défense et de sécurité centrafricaines ont entrepris de lancer des offensives contre les positions des rebelles avant de reprendre le contrôle de la plupart des localités naguère occupées, ce qui a été à l’origine du dernier succès de l’organisation des élections législatives, dans 112 circonscriptions sur 118 restantes, dimanche dernier.

RCA : vers la formation de 1000 nouveaux jeunes policiers et gendarmes

Cette formation vise à renforcer et à rajeunir les effectifs de la police ainsi que de la gendarmerie en République centrafricaine.

Ce recrutement, qui comprend 258 femmes, vise à renforcer et en même temps à rajeunir les effectifs de la police ainsi que de la gendarmerie en République centrafricaine (RCA), a indiqué le directeur de cabinet du ministère centrafricain de l’Intérieur chargé de la Sécurité publique, Jean-Sosthène Dengbè.

D’après lui, tous les ressortissants des régions centrafricaines ont été pris en compte pour la sélection des lauréats, qui vont intégrer leur établissement de formation respectif le week-end prochain.

La transparence du processus de sélection des jeunes appelés à devenir policiers ou gendarmes a été garantie par la Mission multidimentionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA) en tant que partenaire.

La Minusca annonce le recrutement de 1000 policiers et gendarmes

Le concours de recrutement se fera sur deux principes fondamentaux entre autres la représentativité géographique, l’intégrité morale.

Le concours de recrutement de 500 policiers et 500 gendarmes dans les forces de sécurité intérieure de l’Etat va se dérouler en quatre (4) étapes, a indiqué le Capitaine Leo Franck, porte-parole de la police de la Mission multidimensionnelle Intégré des Nations Unies pour la Stabilisation en Centrafrique (MINUSCA) au cours d’une conférence de presse hebdomadaire, mercredi 26 juin, à  Bangui.

Capitaine Leo Franck, porte-parole de la police de Minusca, en tenue bleu ciel, à  droite de Valdimir Montéiro

Selon le capitaine Leo Franck, ce concours sera basé sur deux principes fondamentaux entre autres la représentativité géographique, l’intégrité morale et l’excellence avant toute formation technique et professionnelle.

Le recrutement de 500 policiers et 500 gendarmes commence, a -t-il indiqué , par le dépôt des dossiers de candidature qui va débuter du 1er au 31 juillet 2019 dans les centres indiqués sur les fiches où les équipes techniques vont examiner l’authenticité avant la validation.

Un communiqué sera lancé pour annoncer le déroulement des épreuves et seuls les candidats retenus seront admis dans les centres de formation de la police et de la gendarmerie, a-t-il dit.

Leo Franck a indiqué qu’un comité mixte composé de la Force de Sécurité Intérieure (FSI), la section de Réforme du Secteur de Sécurité (RSS) de la Minusca et les partenaires, sera mis en place pour garantir la transparence dudit recrutement.

Après le retour à  la légalité constitutionnelle le 30 mars 2016, l’armée centrafricaine, en général, et en particulier les forces de sécurité intérieure de l’Etat, se reconstruisent progressivement. Une vague de 500 policiers et gendarmes a été recrutée en 2018 par le gouvernement centrafricain avec l’appui de la Minusca.