RCA : le nouveau représentant de la CEEAC reçu à Bangui

Le président centrafricain, Faustin Archange Touadera a accordé une audience à François Mouely Koumba, représentant de la CEEAC, le 17 janvier 2023.

Le chef de l’État centrafricain, Pr Faustin Archange Touadera a ouvert les portes de la présidence de la république, à l’ambassadeur François Mouely Koumba, nouveau Représentant, chef du bureau de liaison de la Communauté Économique des États de l’Afrique Centrale (CEEAC) en république centrafricaine.

Nouvellement nommé à la tête de cette institution sous régionale, l’ambassadeur François Mouely Koumba vient  dans un premier temps, présenter ses civilités au numéro 1 du pays. Et enseuite réaffirmer, sa disponibilité à faire le relais entre la RCA et la présidence de la CEEAC.

Les deux hommes ont également discuté de l’actualité socio -politique dans la sous-région.

Enfin, la question de la mise en œuvre de l’Accord Politique pour la Paix et la réconciliation en république centrafricaine (APPR-RCA), notamment son volet DDRR et la feuille de route de Luanda a été abordée.

RCA-ONU : Faustin Touadéra défend ceux qui participent à la sécurisation du pays

Le chef de l’Etat a assisté au Conseil de sécurité concernant la Centrafrique via une liaison vidéo avec New-York.

 

Trois jours après avoir décrété le cessez-le-feu unilatéralement, le président Touadéra a assisté au Conseil de sécurité concernant la Centrafrique via une liaison vidéo avec New-York. Et le ton de son intervention a plutôt tranché avec le rapport du représentant du secrétaire général qui a servi de base à la réunion.

Dans l’hémicycle du Conseil de sécurité, le président Touadéra n’a pas manqué de remercier les pays ayant fourni des « forces bilatérales » à Bangui. Pour lui, ces forces auraient permis « d’optimiser la protection des populations civiles », et même s’il n’a pas cité la société privée Wagner, tout le Conseil a compris qu’il s’agissait en partie d’elle.

Cela a provoqué une levée de boucliers. Celui de l’ambassadrice adjointe française, ou encore de l’ambassadeur estonien par exemple, qui n’ont pas hésité à qualifier cette présence « déstabilisante ». L’ambassadrice russe a alors rejeté ces critiques en bloc, et dénoncé le « ton hautain » des membres du Conseil. Pour elle, les « instructeurs russes » ont permis d’améliorer le professionnalisme des Faca.

En tous cas, si les membres du Conseil espèrent que le cessez-le-feu permettra de créer de bonnes conditions pour un dialogue national, une grande majorité est encore inquiète des conclusions du rapport du secrétaire général. Sans même avoir noté la violation du cessez-le-feu samedi déjà, il est clair pour eux que le processus de paix n’a pas suffisamment avancé.

Le représentant de l’ONU en Centrafrique Mankeur Ndiaye a lui mis en garde contre « tout retard ou non tenue » des élections prévues en 2022.