Abidjan abrite les assises de l’eau et de l’assainissement en 2023

La Côte d’Ivoire, désignée pour abriter cet évènement d’envergure internationale, sera le centre des réflexions sur les questions liées à l’eau et à l’assainissement.A la clôture de la 90e session du Conseil scientifique et technique de l’Association africaine de l’eau (Aae), une convention a été signée ce jeudi 24 octobre à Abidjan entre ladite organisation, la Société de distribution d’eau de Côte d’Ivoire (Sodeci) et l’Alliance pour la gestion des boues de vidanges (FSMA).

Celle-ci répond à l’organisation du 21e congrès de l’Association africaine de l’eau (AAE) couplée à la 7e conférence de l’Alliance pour la gestion des boues de vidanges (FSMA) qui se déroulera à Abidjan du 19 au 23 février 2023.  

Le directeur général de la SODECI, Ahmadou Bakayoko qui a pris part à cette cérémonie de signature s’est réjoui de ce que la Côte d’Ivoire ait été désignée pour abriter ces assises et être le centre des réflexions sur l’eau pendant cette période.  

« Cette signature est une étape de plus de notre ambition à travers ce congrès », a-t-il dit, marquant son engagement, tout en rassurant que la Côte d’Ivoire fera sa part pour la réussite de l’évènement qui mobilisera quelque 3.000 participants.  

Il a par ailleurs salué la productivité des travaux de la 90e session de l’eau qui permet de faire des propositions concrètes quant à la réussite du congrès et à l’adressage des problématiques majeures sur la gestion de l’eau et de l’assainissement.

La directrice exécutive de FSMA, Jennifer Williams, elle, ne manque pas de relever l’intérêt de son organisation à être associée à travers ce congrès à l’Aae en vue d’entreprendre des actions communes pour le bonheur des populations.

« Notre collaboration avec l’Aae se verra renforcer sur le domaine de l’assainissement qui est notre domaine de couverture », dira-t-elle.

M. Pape Diop, président du Comité scientifique de la 90e session du Cst s’est dit satisfait de cette rencontre qui a lieu en prélude au congrès de février, compte tenu des réformes suggérées en vue de rendre l’Aae encore plus performante en raison de ces défis actuels.

Il a fait savoir que cela passe par le réaménagement des différentes structures de l’organisation et de son comité scientifique, appelant par ailleurs à un soutien institutionnel fort et l’accompagnement des différents bailleurs de fonds.

Le directeur exécutif de l’Aae, Sylvain Usher, lui demeure optimiste sur la portée des échanges entre les différents membres de l’association parce qu’ils enrichiront. Il a assuré que les réflexions adresseront les cas pratiques pour chaque pays sur la question de l’eau et de l’assainissement.

Côte d’Ivoire : un chiffre d’affaires record dans la filière avicole

Les populations, les fermiers et les leaders communautaires sont sensibilisées sur les risques de zoonoses à l’approche des fêtes de fin d’année, où les ressources animales et halieutiques sont beaucoup consommées.Dans cette optique, le ministère ivoirien des Ressources animales et halieutiques a, en collaboration avec l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), organisé mercredi au Pôle scientifique et d’innovation de l’Université Félix Houphouët-Boigny de Bingerville une journée de sensibilisation contre les maladies liées aux animaux.

Dr. Kalo Vessaly directeur des services vétérinaires au ministère des Ressources animales et halieutiques, a indiqué que cette journée vise à lancer les opérations de veille sanitaire pour renforcer et sensibiliser aux bonnes pratiques d’hygiène, d’utilisation raisonnée des médicaments vétérinaires et aux bonnes pratiques de biosécurité.

Selon le directeur des services vétérinaires du ministère des Ressources animales et halieutiques, « 60% des maladies infectieuses viennent des animaux », raison pour laquelle « nous nous insérons dans une politique de prévention » des populations et des fermiers. 

Aujourd’hui, la grippe aviaire menace en permanence la filière avicole, a fait remarquer Dr Kalo Vessaly, mentionnant qu’en termes d’élevage, l’une des filières les plus dynamiques, c’est la filière de volailles en Côte d’Ivoire.

« Officiellement, (la filière volaille) c’est 250 milliards Fcfa de chiffre d’affaires, plus de 50.000 emplois directs et près de 90 millions de volailles », a-t-il poursuivi. Il a en outre rappelé que la grippe aviaire a coûté à la Côte d’Ivoire la somme de 3 milliards Fcfa en 2017 après la survenue de la pathologie.  

Le mois de décembre est un mois de fête et les populations vont s’approvisionner massivement en matière de denrées alimentaires. De ce fait, ces populations sont beaucoup plus exposées lorsque les animaux sont contaminés. « L’objectif du ministère est de sécuriser tout ce qui va se passer pendant cette période de forte consommation et assurer la sécurité sanitaire des aliments qui vont être mis à la disposition du consommateur », a-t-il fait savoir.  

Il a relevé que trois maillons sont essentiels, notamment la sensibilisation et l’information des producteurs, qui eux sont les premiers responsables de la qualité des produits mis sur le marché ; ensuite l’on a les bonnes pratiques d’élevage et le respect des délais d’attente des médicaments.

En outre, Dr Kalo relèvera qu’il y a le consommateur qui doit aider à améliorer la sécurité sanitaire et son choix vers la qualité doit influencer les fermiers et alerter les services officiels pour retirer les denrées dangereuses. Le troisième maillon, lui, concerne le contrôle sanitaire.

« Nous allons renforcer le contrôle sanitaire à tous les niveaux, au niveau des abattoirs et de la commercialisation des denrées alimentaires d’origine animale, mais aussi de la restauration collective », a-t-il souligné.

Le ministre des Ressources animales et halieutiques, Sidi Touré, a salué la présence des étudiants en élevage, des leaders communautaires et religieux à cette journée de sensibilisation sur les bonnes pratiques d’hygiène, de biosécurité et au bon usage des médicaments vétérinaires.

Selon l’OMS, chaque année, environ 600 millions d’individus soit près d’une personne sur 10 dans le monde tombent malade après avoir consommé des aliments contaminés et plus de 400.000 personnes meurent chaque année des maladies d’origine animale.

Le ministre a souligné que 1,2 million de personnes sont mortes en 2019 du fait de la résistance. En Côte d’Ivoire, les consommateurs sont exposés à ces zoonoses durant les périodes de forte consommation de denrées alimentaires et l’Etat veut renforcer le contrôle sanitaire en cette fin d’année.

« Les périodes de fête de fin d’année qui constituent des moments de forte consommation (de ressources d’origine animale) peuvent être favorables à l’exposition du consommateur si des mesures idoines de prévention ne sont pas prises », a-t-il insisté.  

C’est dans cette optique que des opérations de contrôle renforcées de la chaîne alimentaire sur l’ensemble du circuit d’approvisionnement pour garantir la santé des populations ivoiriennes, a assuré le ministre Sidi Touré.

  

Côte d’Ivoire : hausse de 24% des investissements agréés

La directrice générale du Centre de promotion des investissements en Côte d’Ivoire (Cepici), Mme Solange Amichia, fait le bilan des investissements qui enregistrent un fort bond sur la période janvier-octobre 2022.De janvier à octobre 2022, le flux des investissements agréés s’est établi à 714 milliards Fcfa contre 575,5 milliards Fcfa sur la même période en 2021, soit un accroissement de 24%, a dit jeudi la directrice générale du Cepici, lors d’une conférence bilan à Abidjan.

La directrice générale du Cepici, le Guichet unique de l’investissement en Côte d’Ivoire, a fait observer que 14 gros dossiers d’un montant de 306 milliards Fcfa ont été enregistrés en 2022 pour une mobilisation attendue d’environ 200 milliards de Fcfa à fin décembre 2022.

Sur la période de janvier à octobre 2022, les investissements agréés ont progressé pour atteindre un taux positif de 31% avec 159 sociétés au compteur contre 208 entreprises agréées l’année précédente. Pour les emplois provisionnels l’on dénombre 5.220 postes en 2021 contre 8.001 en 2022, soit une hausse de 53%.

En dépit du ralentissement de la croissance économique mondiale à 3% en 2022 contre 6% en 2021, la Côte d’Ivoire a enregistré d’importants investissements. Le transport et l’entreposage affichent un taux de 28%, la plus forte évolution, de janvier à octobre 2022 contre 20% en 2021.

Toujours, de janvier à octobre 2022, le secteur du BTP ressort un taux d’investissement de 6%, l’agro-industrie 21%, l’industrie cosmétique 4%, l’industrie métallurgique 4% et les NTIC 14%. Sur cette même période en 2021, l’on note un taux de 9% pour l’énergie, la santé 7%, l’agro-industrie 16%, les BTP 10% et l’industrie textile 11%. 

Les cinq premiers pays investisseurs étrangers de la Côte d’Ivoire, en 2022, sont notamment l’Ile Maurice (11%), suivi du Maroc (8%), la France (7%), le Liban (4%), le Burkina Faso (4%), ce qui donne un taux de 53% en termes d’investissements directs étrangers (IDE).

Les données graphiques du Cepici montrent que l’année précédente, à la même période, l’Ile Maurice (un hub financier) était en tête avec un taux de 9%, devant la Hollande (8%), la France (7%), le Maroc (5%) et Hong-Kong (3%). Les Investissements directs étrangers ont atteint un pourcentage de 55%. 

Les objectifs du Cepici sont essentiellement nourris par le Programme national de développement (PND, 2021-2025). Le Guichet unique de l’investissement ambitionne d’accroître le taux d’investissement privé de 16% en 2020 à 25% en 2025 avec une mobilisation de 32.116 milliards de Fcfa d’investissements privés des entreprises.

La vision du gouvernement est de faire du climat des affaires en Côte d’Ivoire l’un des plus compétitifs en Afrique et dans le monde, a déclaré Mme Solange Amichia. Dans cette optique, le Cepici envisage de mettre en œuvre, sur la période 2023-2025, un agenda des réformes en lien avec cette ambition.

Le Guichet unique de l’investissement en Côte d’Ivoire table dans sa ligne d’actions, en termes de perspectives, sur trois axes à savoir la promotion des investissements, l’amélioration de la performance du Guichet unique des formalités d’entreprises (GUFE) et le climat des affaires.

Pour se hisser davantage dans le classement du Doing Business, le Cepici veut réduire le délai de création d’entreprise en ligne, dématérialiser complètement l’application de création en ligne (E-entreprise) et créer un service VIP pour les formalités d’entreprises (Fast tracking).

Mme Solange Amichia a par ailleurs annoncé le déploiement à Bouaké (centre) et San-Pedro (Sud-ouest) des services du CEPICI (sites de cyber-assistance et conseil) en collaboration avec les faîtières et les administrations locales.

Le Guichet unique de l’investissement projette l’organisation, en 2023, d’un atelier de révision du Code des investissements de 2018. Le CEPICI prévoit aussi la dématérialisation des demandes d’agrément ainsi que l’organisation de rencontres sectorielles et des webinaires.

Les performances du Guichet unique des formalités d’entreprises se sont améliorées avec la création de plus de 20.000 entreprises en 2022 pour un délai moyen inférieur à trois jours. Le Cepici veut se positionner comme un « prestataire de service et un think tank pour le secteur privé, les administrations et les collectivités territoriales en vue de la création de valeurs et d’emplois durables ».   

Hausse du SMIG de 25% en Côte d’Ivoire

La Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (CGECI, Patronat ivoirien) et les faîtières syndicales s’accordent sur une revalorisation du Salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG) à compter du 1er janvier 2023.Cette proposition devrait être validée par le gouvernement. Suite à une approbation, le Smig en Côte-d’Ivoire passera à compter du 1er janvier 2023 à 75.000 Fcfa contre 60.000 Fcfa actuellement, soit une augmentation de 25%.

Le gouvernement ivoirien avait décidé en novembre 2014 de la revalorisation du Salaire minimum interprofessionnel garanti, qui est passé de 36.607 F CFA à 60 000 F CFA, soit près du double du SMIG.

Le chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara, a pris à l’occasion de la fête de l’indépendance, en août dernier, un décret portant revalorisation du salaire des fonctionnaires et agents de l’Etat, ainsi que des retraités.  Une mesure visant à lutte contre la cherté de la vie et la poussée inflationniste créée par la crise russo-ukrainienne.  

Le président de la République avait ensuite annoncé des discussions entre le gouvernement et le secteur privé afin de revaloriser le Salaire Minimum Interprofessionnel Garanti (SMIG) dans un contexte de conjoncture économique mondiale.

« J’ai, donc, demandé au Premier ministre Patrick Achi d’échanger avec le secteur privé, en vue d’une revalorisation du Salaire Minimum Interprofessionnel Garanti (SMIG) dans les prochains mois », a dit M. Ouattara dans un message à la Nation, à l’occasion de la fête de l’an 62 de l’indépendance du pays.

« Je lance un appel au secteur privé, afin que des efforts soient faits dans ce cadre pour améliorer le pouvoir d’achat de leurs salariés, notamment ceux ayant les salaires les plus modestes », avait déclaré M. Alassane Ouattara.

Sortie d’un livre sur le récit de l’attentat terroriste de Bassam

Cet ouvrage a été présenté à Abidjan, à une semaine du procès sur l’attaque terroriste de Grand-Bassam, impliquant 18 accusés qui passeront à la barre devant le Tribunal criminel de première instance.Devant un parterre de personnalités, Dr Jean-Jacques Kodjané, proche collaborateur de l’ex-Premier Hamed Bakayoko (ex-ministre d’Etat, ministre de la Défense), qui a suivi le fil des opérations sur l’évènement, a présenté son ouvrage intitulé « Attenta de Bassam, dans le feu de l’action ».

« J’ai écrit d’abord par obligation morale, parce que l’attentat terroriste de Grand-Bassam fait désormais partie de notre histoire commune et elle appartient aussi à notre conscience collective », a-t-il justifié, équant l’intérêt de cet ouvrage.

Dans la construction de notre identité nationale, l’attentat terroriste de Grand-Bassam constitue désormais un repère. Et six années après sa survenance, il rapporte s’être rendu compte que cet attentat a tendance à « sombrer dans l’oubli ».

Pour lui, la seule façon de le mettre en éveil, c’est de l’immortaliser à travers un écrit. Il soutient aussi l’avoir fait par « devoir intellectuel » parce que six années après l’attaque terroriste de Grand-Bassam, elle n’a fait l’objet d’aucun écrit scientifique.

Cet enseignant-chercheur, spécialiste des questions de défense et de sécurité a, par ailleurs, dit s’être rendu compte que pour l’attentat du 11 septembre 2001, aux Etats-Unis, soit plus de 20 ans après « nous sommes à 585 livres en Français consacrés à cet évènement douloureux »

« Enfin, j’ai souhaité écrire pour rendre hommage à nos Forces de défense et de sécurité. Nous avons des personnes qui se sacrifient au quotidien pour leur pays », a-t-il ajouté, faisant observer que la lutte contre le terrorisme devrait faire appel à la fibre patriotique.

Dans ce livre comprenant 210 pages, se dégagent trois parties : la première partie parle du contexte sous régional marqué par la menace djihadiste, la 2e partie évoque les dispositions qui ont été prises par l’Etat de Côte d’Ivoire pour prévenir la menace terroriste ; et la 3e partie présente le contexte géopolitique africain.

Le ministre d’Etat, ministre de la Défense de Côte d’Ivoire, Téné Birahima Ouattara, a signé la préface de ce livre afin de lui donner un caractère institutionnel. A cette dédicace, le général de corps, Soumaila Bakayoko, ex-chef d’Etat-major des armées était présent.

Le général de corps d’armée, Lassina Doumbia, actuel chef d’Etat-major général des armées ivoiriennes, au moment de l’attaque, était le commandant des forces spéciales de Côte d’Ivoire, une unité qui a mené l’assaut. Il retrace également le récit de l’offensive de ses forces.

Le général Soumaila Bakayoko a révélé avoir informé le ministre de la Défense et celui de l’Intérieur ainsi que le président de la République pour dire qu’il y avait une attaque terroriste, souhaitant engager systématiquement le processus d’intervention des forces dans le cadre de la lutte contre le terrorisme.   

« Tout en approuvant l’engagement des forces spéciales, le président de la République ordonne aussitôt l’activation du Plan d’action contre les terroristes conformément au protocole en la matière et le placement vigilance rouge », rapporte-il.

A Grand-Bassam, fera-t-il remarquer, le poste de commandement tactique des forces opérationnelles a été établi sur le théâtre des opérations à l’Hôtel de France (un réceptif hôtelier) », d’où il rendait compte au président de la République qui ordonnait les actions en tant que chef suprême des armées.

« L’attaque a été circonscrite dans des proportions limitées, même si nous avons déploré des pertes en vies humaines », a-t-il poursuivi, soutenant que « si nos forces n’étaient pas suffisamment prêtes, cette attaque terroriste aurait été plus dramatique ».

« Nos militaires des forces spéciales ont freiné les terroristes dans leur élan meurtrier. Ils ont opéré avec courage et détermination et professionnalisme », a-t-il poursuivi, indiquant que le dispositif et le mécanisme du plan d’assaut ont « bien fonctionné » permettant de baliser la zone d’opération.

Selon Jean-Louis Moulot, le maire de Grand-Bassam, cité balnéaire située à 40 Km au Sud-est d’Abidjan, l’attaque terroriste a visé trois réceptifs hôteliers, aux environs de 13h (GMT, heure locale).  Le dimanche 13 mars 2016, trois hommes armés s’étaient rendus sur la plage de Grand-Bassam, ouvrant le feu sur certaines personnes qui s’y trouvaient.

Une note du procureur de la République de Côte d’Ivoire, Richard Adou annonce l’audience pour le 30 novembre 2022. Le bilan de l’attaque ressort 19 morts dont neuf Ivoiriens, quatre Français, un Libanais, une Allemande, une Macédonienne, une Malienne, une Nigériane et une personne non identifiée ainsi que 33 blessés.

La période judiciaire ouverte à la suite de cet attentat, avait abouti au renvoi de 18 accusés devant le Tribunal criminel pour répondre des faits d’actes terroristes, assassinat, tentative d’assassinat, recel de malfaiteurs, détention illégale d’armes à feu et de munition de guerre et de complicité desdits faits.

La responsabilité numérique au cœur d’un web festival à Abidjan

La 9e édition de l’Africa web festival s’est ouverte ce mercredi 23 novembre 2022, au Palais de la Culture, à Treichville, sous le thème « Vivre le digital et protéger demain ».Cet événement chapeauté par Mariam Diawara a enregistré la présence de nombreuses personnalités, dont la représentante du ministre de la Communication et de l’économie numérique, Florence Fadika, ainsi que l’ambassadeur du Canada en Côte d’Ivoire, Anderson Blanc.

La représentante du ministre de la Communication et de l’économie numérique, a salué cette initiative qui perdure depuis 9 années et qui s’inscrit parfaitement dans la vision du gouvernement ivoirien. Celle d’offrir aux populations un cadre sécurisé d’exercice de l’activité du numérique.

« Nous nous trouvons à un tournant important de notre histoire, de notre pays, de l’Afrique et du monde en général. C’est l’ère de la société digitalisée », a-t-elle fait observer, soutenant que les dirigeants africains ont le devoir de trouver des moyens d’accompagner cette transformation digitale.

A contrario, le continent connaîtrait un retard qui va impacter les efforts de développement économique et social des pays, a déclaré Florence Fadika. Elle a évoqué les actions du gouvernement dans le secteur autour d’une stratégie structurante comprenant quatre programmes prioritaires.

Ce sont en effet les programmes d’inclusion numériques, le développement des infrastructures afférentes, la sécurisation de l’espace numérique et la restructuration de la gouvernance des acteurs de l’écosystème, a énuméré Mme Florence Fadika, dans une allocution. 

« Je salue l’implication des initiateurs de ce festival pour avoir anticipé sur l’importance que ce sujet revêt dans la vie des populations ivoiriennes et la sensibilisation de notre jeunesse à une utilisation responsable du numérique et des réseaux sociaux », a ajouté Mme Florence Fadika.

L’ambassadeur du Canada, a quant à lui, appelé à un environnement numérique inclusif afin de prendre en compte le droit de tous les citoyens. Il n’a pas manqué de relever que l’écosystème doit être sécurisé pour créer la confiance numérique et sécuriser les différents flux.  

« La sécurité publique en ligne et hors ligne est primordiale. Les gouvernements et les sociétés technologiques doivent protéger les données et la vie privée des utilisateurs pour assurer la confiance en la technologie », dira-t-il.  

« Nous avons l’obligation de nous attaquer aux harcèlements en ligne ». Pour lui, la convention collective de l’inclusion numérique devrait permettre d’imaginer un monde où les progrès numériques seront profitables à tous.

La responsable d’Africa web festival, Diawara Mariam, a traduit sa volonté de vouloir attirer l’attention de tous lors de cette édition, notamment sur les dérives constatées au moyen des outils connectés.

« Le volet technologique qui est l’émanation de notre rencontre Africa web festival insiste à mettre au cœur des échanges la notion de conscience de l’humanité », affirme-t-elle, invitant les jeunes à avoir une posture responsable sur les réseaux sociaux, car pouvant technologiquement et humainement filtrer leurs messages.  

Des Awards seront décernés aux fonctionnaires ivoiriens

La deuxième édition des Journées de la Fonction Publique (JFP 2022) qui se déroule du 28 novembre au 1er décembre 2022, a été lancée mercredi par la ministre de la Fonction publique, Mme Anne Désirée Ouloto.Mme Anne Ouloto a indiqué que cette édition sera marquée par célébration des Awards du ministère de la Fonction publique, pour distinguer et récompenser les meilleurs directeurs des Ressources humaines ministériels ainsi que les directeurs régionaux du ministère de la Fonction publique reconnus méritants par leur hiérarchie.

Cette grand-messe, dira-t-elle, est « réclamée depuis le mois d’août 2022 par les fonctionnaires et agents de l’Etat (et) servira de cadre pour manifester au président de la République Alassane Ouattara, en sa qualité de chef de l’administration, toute leur admiration pour son leadership ».

Ils saisiront également cette tribune pour exprimer leur gratitude au chef de l’Etat pour sa « détermination à améliorer leurs conditions de vie, chaque fois que cela est possible », tout en lui disant de vives voix leur reconnaissance et de lui rendre l’hommage mérité.

« C’est l’occasion pour tous les animateurs de l’administration publique qui le souhaitent, de converger vers Abidjan, pour prendre part au succès de cet événement. Des dispositions seront prises par le comité d’organisation pour faciliter la mobilisation de tous », a-t-elle rassuré.

La ministre Anne Ouloto a fait savoir que l’ouverture de ces journées sera marquée par une conférence inaugurale dite par le Premier ministre, Patrick Achi, sur le thème de l’édition 2022, dans le même cadre, pour remobiliser les fonctionnaires et agents de l’Etat sur leurs obligations professionnelles.

Le chef du gouvernement ivoirien s’adressera aux fonctionnaires et agents de l’Etat en stimulant leur « engagement à contribuer plus activement et de façon plus visible à l’avènement du fonctionnaire nouveau et à la transformation culturelle de l’administration ».

Il est également prévu une rencontre d’échanges du ministre de la Fonction publique avec les fonctionnaires et agents de l’Etat exerçant dans le District autonome d’Abidjan. Cette importante réunion sera l’occasion de remobiliser les agents publics invités autour des valeurs éthiques et déontologiques.

Elle profitera aussi pour les exhorter à une culture et à des pratiques professionnelles vertueuses, tout en mentionnant que ces journées seront meublées de panels et d’ateliers cliniques qui seront maintenus et renforcés de même que des cérémonies éclatées de décoration des fonctionnaires et agents de l’Etat.

« Cette deuxième édition sera vécue comme un vrai moment de retrouvailles pour les fonctionnaires et agents de l’Etat, un grand moment de partage avec les populations bénéficiaires des prestations du service public », a-t-elle poursuivi.

La célébration de la 2ème édition, prévue du 28 novembre au 1 er décembre 2022, intervient dans un contexte particulier, marqué par la signature de l’Accord portant trêve sociale et les décisions historiques du président de la République en faveur des fonctionnaires et agents de l’Etat.

Placées sous le thème « Fonctionnaires et agents de l’Etat engagés pour la transformation qualitative de l’Administration », ces journées visent à célébrer et à promouvoir l’engagement des fonctionnaires et agents de l’Etat dans la transformation qualitative de l’administration publique ivoirienne.

La première édition s’était tenue du 13 au 16 décembre 2021 autour du thème « le service public au cœur de la vie des populations ». Elle a permis de mettre en lumière le fait que l’administration publique, par l’engagement et les activités quotidiennes de ses animateurs, favorise l’amélioration de la vie des populations.

Anti-terrorisme : l’Initiative d’Accra au secours du Burkina Faso

Le pays se réserve le droit de se retirer de cette force conjointe si les résultats ne suivent pas.Le Sommet des chefs d’Etat de l’Initiative d’Accra, réuni mardi dans la capitaine ghanéenne, a annoncé le déploiement de 2000 hommes au Burkina Faso pour contrer l’avancée des groupes armés non étatiques, rapporte la télévision nationale, ce mercredi.

L’Initiative s’est fixée un délai d’un mois pour rendre opérationnelle sa force multinationale conjointe. La task-force comporte un contingent de 10.000 soldats qui seront stationnés à Tamalé au Ghana et un volet renseignement, basé à Ouagadougou au Burkina Faso, a précisé un communiqué des pays membres.

La task-force de l’Initiative d’Accra est un regroupement de sept pays dont le Burkina Faso destinée à faire face à l’expansion du terrorisme. Elle est axée sur « le partenariat et le soutien mutuel entre membres » en matière « d’opérations conjointes, de formation et de partage de renseignements », selon les pays membres.  

« Si cette initiative ne donnerait pas de résultats concrets, le Burkina Faso se réserverait le droit de se retirer de cette initiative. Parce que nous ne sommes pas pour des réunions et sommets sans fin, qui tournent en boucle et sans résultats. Je pense que nous avons été compris », a déclaré le Premier ministre burkinabè, Apollinaire Joachim Kyelem de Tambela, représentant le Capitaine Ibrahim Traoré à Accra.

Pour rendre fonctionnelle la force anti-terroriste, l’Initiative a besoin d’environ 550 millions de dollars américains, une enveloppe qui suscite déjà l’intérêt de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao), de l’Union Africaine (UA), l’Union européenne (UE) et de la Grande-Bretagne. Les dirigeants ont recommandé aussi que des actions concrètes, « y compris la collecte de fonds, pour soutenir les pays sévèrement touchés par le terrorisme ».

Le Burkina Faso a plaidé pour un financement endogène, loin du diktat des bailleurs de fonds. « En prélevant par exemple, rien qu’une petite somme sur chaque kilogramme de café vendu, de cacao vendu, de coton vendu, de lingots d’or extrait, nous pouvons réunir les fonds nécessaires pour soutenir cette initiative », a expliqué Tembela.

Les Présidents ont indiqué avoir pris « bonne note » de la volonté du Nigeria de rejoindre le siège de la task-force de « l’Initiative d’Accra » et l’ont désigné comme observateur. Le géant ouest-africain a pris le leadership de la mobilisation et s’est engagé à accompagner la Force conjointe en appuis aérien et logistique.

Pour le chef du gouvernement burkinabè, l’Initiative a pris conscience de la gravité de la situation et les membres se sont engagés à mettre en place très rapidement la task-force pour soutenir les pays confrontés au terrorisme

Lancée en 2017, l’Initiative d’Accra regroupe le Burkina Faso, le Bénin, la Côte d’Ivoire, le Niger, le Ghana, le Mali et le Togo. Bamako n’a pas participé au sommet d’Accra. Tous les trois mois, « l’Initiative » tient des réunions ministérielles précédées d’une rencontre technique des responsables en charge de la sécurité et des renseignements. L’organisation est financée par les Etats membres.

Ecole ivoirienne : des projets de redynamisation de la langue espagnole

L’Espagne veut promouvoir davantage la langue espagnole et redynamiser la collaboration entre les deux pays en matière d’éducation.Dans ce contexte, une mission conjointe espagnole conduite par l’ambassadeur du royaume d’Espagne en Côte d’Ivoire, Rafael Soriano, a été reçue ce mardi 22 novembre 2022 par la ministre ivoirienne de l’Education nationale et de l’alphabétisation, Mme Mariatou Koné.

La délégation a présenté plusieurs projets à la ministre Mariatou Koné, portant entre autres sur « la formation et la mobilité des enseignants, la reprise de l’immersion linguistique à travers des voyages de formation et des missions de partage d’expériences en Espagne ».

La ministre de l’Éducation nationale s’est réjouie de cette « bonne nouvelle » qui permettra la reprise de « mobilité » interrompue depuis plusieurs années, souhaitant sa généralisation pour permettre à l’ensemble des 3000 enseignants de la langue espagnole que compte la Côte d’Ivoire d’en bénéficier.

La Côte d’Ivoire, où la langue espagnole est enseignée depuis 1948, enregistre 600.000 élèves apprenant la langue. Ce qui positionne le pays à la première place des pays africains, au niveau du système éducatif.

Côte d’Ivoire : des agents outillés à la gestion des biens de l’Etat

Les ordonnateurs et responsables de programmes de gestion des biens de l’Etat ont été formés sur la comptabilité des matières.La direction du patrimoine de l’Etat, sous l’égide du ministère du Budget, tient à Abidjan du 22 au 24 novembre 2022, un séminaire de formation à l’endroit des responsables des structures de l’Etat, issus des Etablissements publics nationaux, des institutions de l’administration centrale.

Durant trois jours, des travaux séquentiels seront organisés à l’intention de près de 100 auditeurs à Cocody en présence de M. Konan Gnamien, sous-directeur de l’évaluation de la comptabilité des matières, représentant le directeur du patrimoine de l’Etat, Ali Sissoko.

M. Gnamien Konan, dans une allocution, a révélé les enjeux d’un tel programme pour l’Etat et pour les ordonnateurs. Il a déclaré que, « la Côte d’Ivoire, ayant fait de la comptabilité des matières une comptabilité des ordonnateurs », il était bon de présenter les outils, procédures et modalités de mise en œuvre de cette notion ».  

En outre, relatera1t-il, que les modules adressés aux ordonnateurs sont de deux types, le premier concernant le cadre de gestion des biens de l’Etat qui comprend le dispositif juridique, les acteurs, les définitions et le contrôle de la comptabilité des matières.

Quant au second module, il porte sur les procédures et outils de gestion de la comptabilité des matières. Les auditeurs, à savoir les ordonnateurs et les responsables de programme qui ont la possibilité, au cours de cette formation, de se familiariser avec la nature d’un bien, sa durée de vie et autres aspects liés à son acquisition et à ses différents usages. « Le bien se comporte exactement comme un être humain.

Le conférencier, M. Gnamien Konan, a souligné qu’au sortir de cet apprentissage les ordonnateurs et responsables de programme devraient être outillés afin de mieux appréhender la question de la comptabilité des matières eu égard au fait qu’ils sont au centre de la mise en œuvre de cette notion.

Pour M. Gnamien Konan, la comptabilité des matières qui représente en quelque sorte l’inventaire des biens de l’Etat, répond à la directive de l’Uemoa de 2012, qui appelle à l’harmonisation des politiques en matière de gestion des ressources publiques.

Selon lui, elle devrait permettra à la Côte d’Ivoire de valoriser à terme tous ses biens à grande valeur afin de mettre en place la comptabilité patrimoniale de l’Etat. La portée de cette action va favoriser pour la Nation, la levée de capitaux sur les marchés financiers et une meilleure optimisation des ressources.

L’Agri-Tech tunisienne s’exporte en Côte d’Ivoire

La capitale économique ivoirienne, Abidjan, abrite du 21 au 25 novembre 2022, le semaine Agri-Tech tunisienne en Côte d’Ivoire.A cette occasion, six entreprises technologiques tunisiennes de l’Agri-Tech et une cinquantaine d’entreprises ivoiriennes prendront part à un programme riche de rencontres B to B, de conférences et de visites.

La Côte d’Ivoire est la deuxième étape de cet évènement dénommé « Semaine de l’Agri-Tech tunisienne » après le Sénégal. Il a été organisé par la Chambre de commerce et d’industrie Tunisie-Côte d’Ivoire ».

Le pays se positionne comme un acteur international majeur avec plusieurs produits agricoles (cacao, café, anacarde, hévéa, coton, huile de palme…) et la digitalisation de son agriculture est une des voies pour améliorer sa compétitivité sur le marché mondial.

La Semaine de l’Agri-Tech tunisienne vise à rapprocher les entreprises technologiques tunisiennes des start-up ivoiriennes pour bâtir des partenariats techniques et commerciaux afin de présenter une offre conjointe et complémentaire.

Ces solutions devraient permettre d’apporter des réponses aux pays de la sous-région et du continent qui cherchent à atteindre l’autosuffisance alimentaire dans un contexte de croissance rapide de la population et l’aggravation des effets du changement catholique.

M. Walid Gaddas, le directeur général de Stecia International, l’organisateur de l’évènement, a déclaré que la Semaine de l’agri-tech tunisienne à Abidjan a pour « ambition de développer la coopération Sud-Sud dans la digitalisation de l’agriculture ».

Les technologies qui seront présentées lors de cette 2e étape de la Semaine de l’Agri-tech tunisienne ont été conçues en Afrique et pour l’Afrique. Elles ont déjà fait leurs preuves en Tunisie mais aussi dans plusieurs pays d’Afrique de l’Ouest.

Le vice-président de la Chambre de commerce et d’industrie Tunisie-Côte d’Ivoire, Ismaila Patrick M’Bengue, l’objectif de cet événement est de servir la croissance, de dynamiser les relations économiques et de permettre « une agriculture intelligente et durable ».                                                                           

Le représentant des six entreprises technologiques tunisiennes de l’agri-tech, Yasser Bououd, a fait savoir que cette initiative vise à développer des partenariats Sud-Sud afin que le continent regorge de solutions technologiques locales et smart.   

 

Attentat Grand-Bassam : ouverture du procès fin novembre

Le procureur de la République annonce que le dossier de l’attentat terroriste de Grand-Bassam a été inscrit au rôle du tribunal criminel.Selon une note du procureur de la République de Côte d’Ivoire, Richard Adou, « l’audience est prévue le 30 novembre 2022 dans la grande salle du Tribunal de première instance d’Abidjan ».

Ce procès s’ouvrira après six ans. Le dimanche 13 mars 2016, trois hommes armés s’étaient rendus sur la plage de Grand-Bassam, à 40 Km au Sud-est d’Abidjan, et avaient ouvert le feu sur certaines personnes qui s’y trouvaient.

Le bilan de l’attaque ressort 19 morts dont neuf Ivoiriens, quatre Français, un Libanais, une Allemande, une Macédonienne, une Malienne, une Nigériane et une personne non identifiée ainsi que trente-trois blessés.

La période judiciaire ouverte à la suite de cet attentat, a abouti au renvoi de 18 accusés devant le Tribunal criminel pour répondre des faits d’actes terroristes, assassinat, tentative d’assassinat, recel de malfaiteurs, détention illégale d’armes à feu et de munition de guerre et de complicité desdits faits.

Côte d’Ivoire : la CIE sensibilise sur les risques électriques en milieu scolaire

Cette campagne qui a ciblé les élèves et leurs encadreurs, a eu lieu à Bouaké, la métropole du Centre ivoirien et à Ouangolo, dans l’extrême Nord du pays.Soucieuse du bien-être des populations et de l’atteinte de l’objectif « Zéro accident d’origine électrique », qu’elle s’est fixée en matière de sécurité, la Compagnie ivoirienne d’électricité (CIE), à travers des équipes mobilisées, a organisé cette campagne.

L’entreprise, chaque année, mène davantage des campagnes de sensibilisation et compte également sur le concours des populations pour être des relais d’information dans leurs communautés afin d’éviter les accidents d’origine électrique et surtout libérer les emprises des hautes tensions électriques.

Ces agents de la CIE sillonnent notamment les directions régionales à travers le pays pour mener des campagnes de sensibilisation à l’endroit des populations, mais également en milieu scolaire. Les cibles sont le personnel d’encadrement, les élèves et les étudiants des grandes écoles.

C’est dans cette optique que les responsables en charge de la Prévention sécurité de Bouaké ont sensibilisé le 9 novembre 2022les élèves et le personnel d’encadrement du collège privé Tissuami, sis au quartier Municipal. Ce sont au total 107 personnes qui ont participé à cette session.

L’équipe a ensuite mis le cap, le jeudi 10 novembre 2022, sur la ville de Ouangolo, où les responsables Prévention sécurité ont échangé avec le personnel d’encadrement et élèves de l’Ecole primaire publique (EPP) Aviation.

L’objectif de ces campagnes était d’informer les plus petits et d’accentuer les actions en faveur des bonnes attitudes à avoir, ainsi que des précautions à prendre en matière de sécurité et de les sensibiliser sur les risques liés aux accidents électriques.

Riches en échanges, ces sensibilisations ont été très appréciées par le corps enseignant et les élèves qui ont promis de mettre en œuvre les bonnes consignes distillées par les agents de la Compagnie ivoirienne d’électricité.

Côte d’Ivoire : une croissance attendue à près de 7% en 2022

L’inflation du pays affiche un taux d’un peu plus de 6% contre 8,5% en moyenne dans l’espace Uemoa, ce qui montre une résilience de l’économie ivoirienne.A l’occasion d’un grand oral, lundi à la Primature, le Premier ministre Patrick Achi a assuré que le gouvernement s’attèle à préserver le pouvoir d’achat des populations et contenir l’inflation à un peu plus de 6% contre 8,5% en moyenne dans la zone de l’Uemoa. 

L’inflation, dans certains pays, a atteint « des pics au-delà de 30% », a-t-il fait observer en comparaison à celle en Côte d’Ivoire, indiquant que l’Etat veut « maintenir une croissance forte en 2022 pour la Côte d’Ivoire, attendue à 6,8% ».

« Dans un climat mondial extrêmement exigeant, nous demeurons clairement optimistes pour notre pays en 2023 », a-t-il dit, ajoutant que le gouvernement travaille au renforcement du partenariat État – secteur privé. Le gouvernement veut faire du secteur privé le moteur de sa croissance.  

Avec le Programme PEPITE, récemment lancé et destiné aux entreprises à fort potentiel d’exportation dans les chaines de valeur stratégiques ou celles avec un fort impact domestique, la Côte d’Ivoire  accélérer la transformation structurelle de son économie et créer des champions nationaux.

Dans cette optique, le gouvernement envisage de lancer officiellement « avant fin 2022 » le Guichet unique de développement des PME, le GUDE, future porte d’entrée unique des entreprises, qui facilitera leur accès à des financements.

La croissance économique de la Côte d’Ivoire, établie à 7,2% en 2019 après avoir atteint 7,4% en 2018, a chuté à 2% en 2020 à la suite de la crise sanitaire de Covid-19 qui a fortement impacté le budget de l’Etat. En 2021, le pays a réussi à dégager un taux de croissance d’environ 7%.

Côte d’Ivoire : la FAO sensibilise contre la pêche illicite

La cité balnéaire de Sassandra, dans le Sud-ouest ivoirien, a accueilli la Journée mondiale des pécheurs artisans et travailleurs de la mer.La FAO, à travers le projet Initiative Pêches Côtières en Afrique de l’Ouest (IPC-AO), a organisé 21 novembre 2022 la célébration de cette journée, en collaboration avec le ministère des Ressources animales et halieutiques (MIRAH) à Sassandra.

« La Journée mondiale des pécheurs artisans et des travailleurs de la mer vise à défendre et à promouvoir les intérêts des hommes et des femmes qui vivent de la pêche artisanale », a déclaré la chargée des programmes de la FAO en Côte d’Ivoire, Mme Anne Marie N’Da Kouassi.   

Mme Anne Marie N’Da Kouassi a fait savoir que pour soutenir les efforts du gouvernement ivoirien dans ce secteur, la FAO a engagé une évaluation juridique des règlementations et politiques nationales des pêches à travers son projet IPC-AO.

L’organisation onusienne a d’ailleurs apporté un appui technique et financier à la validation des textes d’application de la Loi n° 2016-556 du 26 juillet 2016 relative à la pêche et l’aquaculture pour une amélioration de la gouvernance et de la gestion des pêches.

La FAO, rappellera-t-elle, a en outre renforcé les capacités des organisations de pêcheurs et travailleurs de la pêche artisanale sur les compétences financières, organisationnelles et de leadership, en particulier concernant des femmes, sur les sites des débarcadères de Sassandra et de Locodjro (Abidjan).  

« Sassandra va bénéficier dans le premier trimestre de l’année 2023, d’une plateforme moderne de fumage du poisson composée de cinq fours FTT, d’un hangar dallé et d’un dispositif complet de panneaux solaires comme source d’énergie », a-t-elle annoncé.

Mme Gnené Oulou Monique Debora, vice-présidente de la Fenascoop-ci et présidente de l’Union des Sociétés Coopératives des Mareyeuses et Actrices de la Filière Halieutique de Côte d’Ivoire (Unscomafha-ci) s’est félicité de l’écoute des acteurs et actrices de la filière via cet évènement.

« La Côte d’Ivoire, c’est aujourd’hui plus de 70.000 emplois directs dont près de 30.000 femmes qui travaillent directement dans le secteur de la pêche artisanale pour apporter du poisson frais et fumé évalué à plus de 300.000 tonnes par an », a indiqué Mme Gnené Oulou Monique Debora.

« C’est pourquoi, il est important de reconnaitre l’impact de notre contribution dans la sécurité alimentaire et nutritionnelle ainsi que la lutte contre le chômage et la pauvreté dans les zones rurales », a-t-elle poursuivi.

Quant à Kassoum Koné, vice-président de la FENASCOOP-CI et représentant de la CAOPA en Côte d’Ivoire, il a demandé à la FAO, « en tant que chef de file des partenaires au développement, d’accompagner et de renforcer la reconnaissance de nos efforts auprès des décideurs publics et privés ».

Cette journée mondiale des pécheurs artisans et travailleurs de la mer célébrée collaboration avec le ministère des Ressources animales et halieutiques, a permis d’organiser à Sassandra une réunion avec le Comité d’organisation locale.  

La célébration de cette édition se fait dans un contexte particulier, celui de l’Année internationale de la pêche et de l’aquaculture artisanales (AIPAA 2022) qui offre une occasion de promouvoir l’utilisation durable des ressources halieutiques et aquacoles.

Les acteurs et actrices de la pêche artisanale ainsi que les populations de Sassandra ont été sensibilisés sur les dangers de la pêche illicite, non déclarée et non réglementée (INDNR) pour le secteur de la pêche artisanale. Ils ont été aussi instruits sur les enjeux de la protection sociale.

Depuis mai 2019, la FAO à travers son projet Initiative Pêches Côtières composante Afrique de l’Ouest, financé par le Fonds pour l’Environnement mondial, accompagne le gouvernement ivoirien à l’amélioration des conditions de travail et de vie des acteurs et actrices de la pêche artisanale.

Le projet IPC-AO vise à préserver les ressources marines et à garantir que la pêche côtière pour qu’elle puisse continuer à jouer son rôle crucial dans la société, en contribuant à la sécurité alimentaire et nutritionnelle, ainsi qu’au développement économique et social.

Les experts africains de l’eau en réunion à Abidjan

Cette session qui se déroule du 21 au 24 novembre 2022, a lieu dans le cadre des préparatifs du 21e Congrès international de l’Association africaine de l’eau (AAE), prévu en février 2023.Le ministre ivoirien de l’Hydraulique, de l’assainissement et de la salubrité M. Bouaké Fofana, a ouvert lundi les travaux, marquant la 90e session du Conseil scientifique et technique de l’Association africaine de l’eau (AAE).

M. Bouaké Fofana s’est réjoui de la tenue de cette rencontre qui permettra à la Côte d’Ivoire, en particulier et à l’Afrique en général, de disposer d’outils nécessaires afin d’adresser les questions de l’eau et de l’assainissement.

Evoquant ses attentes vis-à-vis de ces assises, il a appelé à « la mise en place d’écoles spécialisées dans la maintenance et la formation des techniciens aguerris pour une gestion quotidienne des services publics d’eau et d’assainissement ».

Le directeur général de la Société de distribution d’eau de la Côte d’Ivoire (SODECI), Ahmadou Bakayoko, a également salué la tenue de ces assises qui viennent apporter des pistes de solutions au niveau scientifique afin d’aborder les questions liées à la fourniture d’eau.

« Parmi les difficultés que nous devons gérer, il y a l’équipement de nos régions pour l’accès à l’eau, mais malheureusement la ressource est dans des périodes parfois difficiles d’accès pour les populations, en raison de l’orpaillage qui est un vrai sujet », a-t-il dit.  

M. Ahmadou Bakayoko a en outre fait état du changement climatique qui peut impacter négativement les ressources en eau, soutenant qu’« il faut donc trouver des solutions scientifiques et les experts africains se mobilisent à cet effet avec l’appui d’internationaux ».

Le directeur exécutif de l’AAE, M. Sylvain Usher, a quant à lui donné quelques orientations concernant les travaux à mener pendant ces assises du Conseil scientifique et technique, la cheville ouvrière de l’organisation.

L’AAE, dira-t-il, « doit d’être beaucoup plus proactive et devenir beaucoup plus attractive pour l’ensemble des praticiens du continent », c’est pourquoi « le Comité de direction a proposé la création d’un Conseil stratégique qui remplacerait le bureau actuel du Cst et dont les prérogatives seraient plus étendues ».  

Il a suggéré un comité de spécialistes qui « jouirait d’une autonomie avec pour objectifs de renforcer les opportunités de rassemblement des compétences diverses, de rendre plus efficace une collaboration plus étroite entre le monde de la recherche et le monde opérationnel, entre autres ».  

Dr Papa Diop, désigné comme le président de ce Comité scientifique, s’est dit confiant des attentes pour le futur congrès et pour les problématiques liées à la gestion durable et l’eau et de l’assainissement sur le continent.  

« Tant qu’il existera un seul humain en Afrique dépourvu d’eau ou de système d’assainissement adéquat nous n’aurons pas droit au repos. A plus forte raison de ne pas réfléchir sur les stratégies, innovations et approches », a-t-il déclaré.  

Le thème retenu pour la 90e session du Conseil scientifique et technique de l’AAE est : « Systèmes, approches et outils innovants pour accélérer l’accès à un service durable d’eau et d’assainissement pour tous ».

 

Côte d’Ivoire : innovation et réforme du logement social

La réforme du secteur du logement social permettra à court terme le lancement d’un Programme pilote prioritaire de 7.500 logements sociaux.Cette réforme, intégrant « une meilleure structuration des crédits promoteurs et des crédits acquéreurs », devrait permettre ensuite une « montée en puissance à 25.000 logements », a dit lundi le Premier ministre ivoirien, Patrick Achi, lors d’une conférence de presse.

« Le premier programme de 25.000 logements, nous allons l’initier avec une urgence de 7.500 (unités) qui va commencer avec 7.000 sur Abidjan et 2.500 sur les localités de l’intérieur, (notamment) à Korhogo, Yamoussoukro, San-Pedro et Bouaké. », a-t-il ajouté

Les autres localités du pays vont suivre jusqu’à atteindre 20.000 logements, a-t-il mentionné, faisant savoir que la SFI, une branche de la Banque mondiale dédiée au secteur privé, « qui fait confiance à la réforme, a décidé de son côté de financer un programme de 5.000 logements ».

« L’Etat a créé une société de garantie des logements sociaux », a-t-il relevé, expliquant que celui qui travaille, et qui n’a pas une quotité cessible, peut selon ses possibilités de paiement mensuel, bénéficier d’une garantie de l’Etat auprès de la banque.  

Le Premier ministre ivoirien a souligné que « l’Etat lui donne la garantie et la banque de logements sociaux doit l’autoriser effectivement à pouvoir bénéficier de ce prêt ». Cela devrait permettre de faciliter l’accès aux prêts immobiliers.

Avec la société de garantie des logements sociaux mise en place par l’Etat, la banque « exclusivement dédiée au financement des logements sociaux et un crédit acquéreur concédé à des concessions conditionnelles, on va avoir des logements en volume », s’est-il félicité, saluant la réforme.  

En plus, poursuivra le Premier ministre ivoirien Patrick Achi, l’Etat a lié ce programme à la promotion de l’entrepreneuriat national, tout en indiquant que « tous les logements qui seront réalisés à l’intérieur du pays, le seront exclusivement par des entreprises nationales ».  

Toutefois, les logements qui seront en hauteur, à une certaine complexité, seront réalisés par les entreprises internationales qui peuvent construire de façon massive, a-t-il renchéri, insistant que ces firmes doivent associer les compétences de PME nationales pour les outiller sur les ouvrages complexes.  

Eclairage du Cojep sur les relations Blé Goudé-Gbagbo

Le deuxième vice-président du Congrès panafricain pour la justice et l’égalité des peuples (COJEP), Joël Poté, explique l’enjeu des liens entre Charles Blé Goudé et l’ex-président ivoirien.« Quand Blé Goudé dit que Laurent Gbagbo est son père, (cela signifie que) Gbagbo est la source qui l’a inspiré et qui l’inspire politiquement », a déclaré ce week-end Joël Poté, en marge des préparatifs du retour du président du Cojep en Côte d’Ivoire.  

Il a fait observer que les batailles de positionnement autour de M. Gbagbo, sont des choses qui existent, martelant « nous, nous sommes formels, nous n’allons pas pour prendre le contrôle d’une maison », en allusion à son parti politique.  

« Ceux qui se battent pour contrôler la maison, ils vont se battre pour contrôler la maison, ils vont de battre qu’ils prennent la maison, nous on va porter la vision. Nous, c’est la vision de la politique du président Gbagbo qui nous intéresse, non pas des problèmes de personne », a-t-il dit.  

« On a aucun problème avec M. Gbagbo », poursuit Joël Poté qui rappelle qu’en tant qu’acteur majeur de la crise postélectorale ivoirienne de 2010-2011, Charles Blé Goudé, le président du Cojep « vient pour matérialiser cela ».

Appareil et vision politique  

Suite à la création du Parti des peuples africains – Côte d’Ivoire (PPA-CI, opposition), le nouveau parti de Laurent Gbagbo, des partisans de l’ex-président ivoirien ont souhaité que le Cojep, à l’instar d’autres formations et mouvements rejoignent le PPA-CI. Mais, M. Blé Goudé a préféré garder son appareil politique.  

Ensuite, fera remarquer Joël Poté, président du Comité d’organisation du retour de Blé Goudé, « les choix stratégiques et les orientations du Cojep se décident dans les organes de notre parti, notamment le Congrès ou la Convention ».  

« M. Laurent Gbagbo, pour nous autres, ne nous a pas distribué des billets de banque pour soutenir son combat comme certains le croient, c’est le symbole qui donne espoir au fils du pauvre. C’est un homme qui nous amène à rêver. Il est parti de rien et il est devenu quelqu’un », a-t-il souligné.

Le président du Cojep, « Charles Blé Goudé nous a appris à aimer notre pays : c’est le combat (pour la liberté). Il est parti à la CPI (Cour pénale internationale comme co-accusé de crimes contre l’humanité) au nom d’une cause et d’un combat », a-t-il mentionné.  

Retour en Côte d’Ivoire 

« Il ne rentre pas en tant que victorieux d’un camp sur un autre. Il vient prendre toute sa place dans un processus de réconciliation qui est en cours en ce moment », a insisté Joël Poté, chef de Cabinet de Charles Blé Goudé, et président du Comité d’organisation de son retour en Côte d’Ivoire.

Selon Joël Poté, le retour de Blé Goudé en Côte d’Ivoire le 26 novembre 2022, en provenance de La Haye, sera marqué par deux étapes, notamment l’arrivée à l’aéroport d’Abidjan et son adresse à la Place CP1 de Yopougon.    

« A l’annonce de la date consensuelle de son retour, c’est un sentiment de joie qui m’anime. Sur instruction de Charles Blé Goudé, nous avons opté pour un format d’accueil à deux étapes, une étape d’abord à l’aéroport et la seconde étape à la place CP1 de Yopougon », renchérit-il.

« L’étape de l’aéroport se fera de manière soft parce que Charles Blé Goudé ne souhaite pas un accueil triomphal. Il nous a clairement instruit de plutôt tremper dans la modestie ; (alors) on a décidé de danser à la place CP1 à Yopougon », dans l’Ouest d’Abidjan, a-t-il ajouté.  

A l’aéroport d’Abidjan, « je peux déjà vous dire que le ministre KKB (ministre de la Réconciliation et de la cohésion nationale) sera présent, ainsi que le chef de Cabinet du président de la République », a-t-il rassuré.

Le maire de Port-Bouet commune abritant l’aéroport d’Abidjan a « confirmé sa présence et il y a aura un bon nombre de personnalités au niveau de l’aéroport, des personnalités politiques, de même que (sa) famille et les collaborateurs », a-t-il noté.

A la place CP1 de Yopougon, « nous attendons au moins 5.000 personnes », a rapporté Joël Poté, insinuant que dans la dynamique des préparatifs, le secrétaire général du Cojep a rencontré les leaders politiques Affi N’Guessan, Simone Gbagbo et Hubert Oulaye (PPA-CI) qui a confirmé sa présence.

Pour les prochaines joutes électorales, notamment les élections municipales, le Cojep envisage de mobiliser les nouveaux majeurs à participer à l’enrôlement. Et ce, dans l’optique d’engager des militants dans la bataille électorale.  

Le retour de Charles Blé Goudé était inscrit dans la 5e phase du dialogue politique, ce qui a donné un coup d’accélérateur à la réconciliation. M. Poté a remercié le président de la République et le gouvernement qui permettent ce retour.

Drogba attendu à un forum à Abuja en mars 2023

L’événement réunira plus de 700 célébrités et élites du continent africain autour d’une conférence et une cérémonie de remise de prix.Abuja sera la capitale de l’excellence panafricaine les 29 et 30 mars 2023. Ceci, à l’occasion de l’édition 2023 d’Africa Stars-Elites, organisé par Ambassador Investis, une entité de stratégie et de lobbying, en partenariat avec les Patronats et chambres de commerces et d’industries d’Afrique.  

Africa Stars-Elites est un forum et une cérémonie continentale annuelle qui célèbre l’élite africaine, toutes catégories confondues. L’évènement sera marqué par une cérémonie de remise de prix, indiquent les organisateurs. En marge de cela, est-il prévu des panels animés par des personnalités les plus influentes de l’élite africaine, dont des chefs d’Etat.

Cette édition concentrera les débats sur la contribution collective des élites pour le développement du continent africain. Le Nigéria, première puissance économique du continent, accueillera l’évènement autour du thème principal « Emergence de l’Afrique : Quel apport de l’élite africaine ?

La conférence aboutira à l’adoption de plusieurs projets d’envergures, dont celui de l’Association des célébrités et élites africaines, sa Fondation et son Fonds d’Investissement. Sont attendus comme invités d’honneur six anciens chefs d’Etats africains, pionniers de la démocratie.

Il s’agit de Olusegun Obasanjo, Laurent Gbagbo, Thabo Mbeki, Goodluck Jonathan, Mahamadou Issoufou et Uhuru Kenyatta. Sont également attendus les trois principaux candidats à la présidentielle nigériane de février 2023 : Atiku Abubakar, Bola Tinubu et Peter Obi.

Plus d’une quinzaine d’élites animeront les différents panels : Arthur Ezé, Ngozi Okonjo- Iweala, Pierre Goudiaby Atepa, Didier Drogba, Oby Ezekwesili, Bola Shagaya, Donald Kaberuka, Moulay Hafid Elalamy, Tidjane Thiam, Femi Otedola, Akon, Thierry Tanoh, Youssou Ndour, Erika velio et Thione Niang.

Cette édition attribuera 54 prix aux élites dans tous les secteurs d’activités, ainsi qu’aux institutions qui se sont distinguées à travers des actions spécifiques au profit du continent et qui affichent de la résilience face aux défis auxquels les Etats africains sont confrontés.

Foot : les Étalons battent les Éléphants en amical (2-1)

Les Éléphants footballeurs se sont inclinés samedi en match amical face aux Etalons du Burkina Faso sur le score de (1-2), au stade de Marrakech, au Maroc.A la 11ème minute, l’attaquant burkinabè Dango Ouattara, sur un service de Bertrand Traoré, ouvre le score (1-0). Neuf minutes après, Sangaré Ibrahim, un astre du milieu défensif ivoirien ramène le score à la parité à la 20ème minute (1-1).

Les Etalons, visiblement déterminés, multiplient les offensives et obtiennent un penalty qui est transformé à la 42ème minute (2-1) par le défenseur central, Edmond Tapsoba, qui donne l’avantage aux athlètes Burkinabè.   

Ce revers subi par la Côte d’Ivoire intervient après une série de trois matchs réussis dont un époustouflant face au Burundi (4-0) mercredi. Les hommes du technicien français, Jean Louis Gasset, en dépit de remplacements sagaces et l’expulsion du Gustavo Sangaré (73ème), ont essuyé la défaite.  

Côte d’Ivoire : démarrage de la révision de la liste électorale

La Commission électorale indépendante (CEI) envisage de « capter » à l’issue de l’opération d’enrôlement « 4,5 ou 5 millions d’électeurs ».Le président de la CEI, Ibrahime Coulibaly-Kuibiert, a lancé samedi à Agboville (Sud) « les opérations d’enrôlement qui se dérouleront in situ, en continu, en Côte d’Ivoire du 19 novembre au 10 décembre 2022 de 8h à 17h (GMT) », et à l’étranger, du 24 au 10 décembre 2022.

« Aidez-nous à capter le maximum d’électeurs possibles sur le vivier disponible que nous estimons approximativement aujourd’hui à 4,5 ou 5 millions d’électeurs, si l’on s’en tient aux résultats du RGPH 2022 », a-t-il lancé.

Il a donné le coup d’envoi de la révision de la liste électorale à l’Ecole primaire publique Obdjikro 4, appelant les populations à « faire en sorte que le bond qualitatif observé en 2020 et qui a permis la captation de près d’un million de nouveaux électeurs soit conservé et amélioré ».

« La révision de la liste électorale, qui débute ce jour 19 novembre 2022, et qui s’étendra jusqu’au 10 décembre prochain vise, comme l’indique l’article 6 du Code électoral, à mettre à jour la liste électorale en tenant compte des mutations intervenues dans le corps électoral », a-t-il indiqué.

Il s’agit de permettre l’inscription sur la liste électorale de nouveaux électeurs ; l’actualisation des données personnelles des électeurs qui s’y trouvent déjà ; le changement de lieu de vote pour ceux des électeurs qui le souhaitent ; et la radiation des électeurs qui ne remplissent plus les conditions, a-t-il dit.

Présentation du mode opératoire, M. Coulibaly-Kuibiert a insisté que l’établissement de la liste électorale est la porte d’entrée de tout le processus électoral. Car, pour choisir son candidat, il faut être électeur, et pour être électeur, il faut être inscrit sur la liste électorale.

Concernant les Ivoiriens déjà inscrits sur la liste électorale qui souhaitent changer de lieux de vote, il leur est mis, à disposition, à titre gracieux, dans les Commissariats et dans les sous-préfectures ainsi que dans les administrations fiscales, des formulaires de certificats de domicile et de résidence, et des formulaires d’attestation de résidence fiscale, pour justifier le motif du changement du lieu de vote, a-t-il poursuivi.

L’inscription sur la liste électorale se fait dans le lieu de vote de son choix. Les pièces requises sont notamment la Carte nationale d’identité (CNI), l’attestation d’identité, le certificat de nationalité ou le récépissé d’enrôlement de l’Office national de l’état-civil et de l’identification (ONECI).

 La cérémonie officielle de lancement de l’opération d’enrôlement sur la liste électorale de l’année 2022 a enregistré la présence des autorités locales, dont le ministre de la Santé, de l’hygiène publique et de la Couverture maladie universelle Pierre Dimba; et le président de l’Assemblée nationale, Adama Bictogo.

Côte d’Ivoire : les prix de certains produits plafonnés

Le gouvernement ivoirien plafonne à nouveau les prix des produits de grande consommation dans un contexte de pressions inflationnistes et à l’approche des fêtes de fin d’année.Ces produits concernent notamment le riz, le sucre, la tomate concentrée, le lait, les pâtes alimentaires, l’huile de palme raffinée et la viande de bœuf qui « ne peuvent excéder toutes taxes comprises » selon l’annexe d’un arrêté interministériel.  

Cet arrêté interministériel a été paraphé conjointement par les ministres du Commerce et de l’industrie, celui de l’Économie et des Finances, ainsi que du Budget et du portefeuille de l’État, à la date du 16 novembre 2022.

Le gouvernement ivoirien prévient que « le non-respect du plafonnement des prix des produits concernés du présent arrêté est puni conformément à l’ordonnance n° 2013-662 du 20 septembre 2013 susvisée, sans préjudice de toutes autres sanctions prévues par la réglementation en vigueur ».

Toutefois, les prix et les marges fixées peuvent faire l’objet de révision, après des concertations avec les acteurs des secteurs concernés, fait observer le gouvernement, évoquant des cas d’évènement modifiant de façon significative la structure des prix.

Cacao ivoirien : démenti sur une « fausse information »

Le Conseil du café-cacao, organe de régulation, dénonce une « manipulation » dans un contexte de bras de fer avec l’industrie du cacao pour le respect du Différentiel du revenu décent (DRD, 400 dollars/tonne).« Dans une dépêche de l’agence américaine d’information financière Bloomberg, parue le mercredi 16 novembre 2022, il est écrit que le Conseil du Café-Cacao aurait vendu des contrats d’exportation de cacao avec un différentiel d’origine négatif compris entre -75 et -100 livres sterling par tonne », rapporte l’organe de régulation.   

Le Conseil du café-cacao de Côte d’Ivoire, en réaction, « s’insurge et dénonce cette fausse information qu’il assimile à de la manipulation et tient à rappeler à tous les acteurs de la chaîne de valeur que, depuis le 1er août 2022, le différentiel d’origine actuellement en vigueur est égal à 0 ».

Le régulateur de la filière « confirme avoir récemment vendu des contrats d’exportation de cacao avec un différentiel d’origine égal à 0 », tout en insistant « qu’aucun contrat d’exportation de cacao ne sera vendu avec un différentiel d’origine négatif ».  

L’organe de régulation s’est dit « résolument engagé avec le Ghana, au sein de l’Initiative Cacao Côte d’Ivoire-Ghana (ICCIG), à tout mettre en œuvre pour permettre aux producteurs de cacao des deux pays de percevoir un prix décent et rémunérateur ».

Le Conseil a, en outre, appelé l’industrie du cacao et du chocolat au « respect de ses engagements en appliquant le Différentiel de Revenu Décent (DRD, 400 dollars/tonne) et payant un différentiel d’origine positif dans l’achat des contrats d’exportation de cacao ».

Passé la date du 20 novembre 2022, la Côte d’Ivoire et le Ghana annoncent des mesures allant jusqu’à la suspension de tous les programmes de durabilité et à l’interdiction d’accès aux plantations pour effectuer des prévisions des récoltes.

Selon ces organes de régulation, le constat est que les niveaux de différentiel d’origine proposés par le négoce et l’industrie a varié entre -150 et -250 Livres Sterling la tonne, érodant largement les 400 dollars par tonne du DRD.

La Côte d’Ivoire et le Ghana observent que depuis le lancement du DRD en 2019, et malgré le soutien public affiché par l’industrie du cacao, ce mécanisme de prix n’a pas encore permis de réaliser pleinement l’ambition de garantir une hausse soutenue des prix bord-champ du cacao.

Une plateforme interconnectant les bourses africaines lancée

Projet phare de l’Association des bourses africaines (ASEA) et de la BAD, cette plateforme vise à intégrer les marchés de capitaux africains et à faciliter les transactions transfrontalières.La plateforme AELP Link a été lancée vendredi dans le cadre du projet d »intégration des marchés de capitaux africains qui vise à faciliter les transactions transfrontalières et la libre circulation des capitaux sur le continent africain.

La mise en service de la plateforme est officielle depuis ce jour à 00:00 UTC. La plateforme d’interconnexion permet la négociation de titres cotés en bourse sur les sept (7) places boursières participantes.

Le président de l’ASEA, Dr Edoh Kossi Amenounve a déclaré : « La mise en service aujourd’hui de AELP Link est une étape historique vers la réalisation de la mission de l’ASEA, d’engager les écosystèmes des marchés de capitaux africains afin de favoriser la mobilisation de ressources, de promouvoir la durabilité et de renforcer l’inclusion financière au profit du développement économique de l’Afrique ».

« L’harmonisation de l’infrastructure de négociation par le biais de AELP Link devrait faciliter les processus de négociation existants et potentiellement réduire le coût des transactions sur les marchés de capitaux africains. Je félicite donc toutes les bourses participantes et leurs courtiers respectifs d’être à l’avant-garde de cette grande initiative d’intégration panafricaine », a-t-il ajouté.

La phase 1 de l’AELP est financée par une subvention du Fonds fiduciaire de coopération économique Corée-Afrique (KOAFEC) géré par la Banque Africaine de Développement (BAD).

Les sept bourses parties-prenantes à la phase 1 de l’AELP sont: la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (BRVM), Casablanca Stock Exchange (CSE), The Egyptian Exchange (EGX), Johannesburg Stock Exchange (JSE), Nairobi Securities Exchange (NSE), Nigerian Exchange Limited (NGX) et la Bourse de Maurice (SEM). En juillet 2021, l’ASEA a signé un contrat avec DirectFN Ltd pour la conception et la mise en œuvre du système de négociation AELP Link sur les sept marchés.

AELP Link a été conçu pour s’intégrer aux systèmes de transaction et de courtage des bourses. Il est disponible en anglais, français et arabe. Il regroupe les données de marché en direct des bourses et permet aux courtiers d’accéder aux informations et de voir la profondeur et la liquidité des marchés.

Les courtiers agréés sont des intervenants essentiels dans le processus d’interconnexion. Grâce à la coordination des bourses et de l’Association Africaine des Courtiers en Valeurs Mobilières (ASSDA), chaque bourse connectera cinq (5) courtiers à AELP Link.

Dans la première phase du projet, 30 courtiers se sont connectés dès le lancement. La sélection des courtiers participants était basée sur des critères convenus et sur l’expression d’intérêt par des courtiers agréés de chacune des Bourses parties-prenantes.

Le secrétaire général de l’ASSDA, M. Willie Njoroge, a observé que « c’est un moment historique pour l’Afrique, de réaliser enfin l’interconnexion des bourses à travers l’Afrique après de nombreuses tentatives infructueuses au cours des deux dernières décennies ».

L’environnement de test AELP Link est opérationnel depuis juillet 2022, permettant aux courtiers de se familiariser avec la plateforme et d’exécuter des tests de transactions. Cela a abouti à l’achèvement des phases de tests par les utilisateurs le 7 novembre, ouvrant ainsi la voie à la mise en service technique ce jour.

Les courtiers participants se sont déjà engagés dans la signature d’accords de courtage de contrepartie entre différents marchés. Les courtiers parrains permettent l’accès à leurs marchés nationaux aux courtiers parrainés des autres marchés et vice versa.

Le courtier parrain compensera et réglera les transactions sur le marché hôte en utilisant sa devise locale conformément aux règles et pratiques du marché hôte. Les organismes de réglementation de tous les marchés participants sont donc informés des progrès.

Une cérémonie de lancement officiel de la phase 1 et une démonstration de transactions transfrontalières en direct auront lieu parallèlement à l’Assemblée Générale et Conférence Annuelle de l’ASEA, le 7 décembre 2022, à 9h00 UTC, à Abidjan en Côte d’Ivoire.

Les phases futures du projet pourraient inclure des systèmes de paiement transfrontaliers automatisés, la participation d’autres bourses membres de l’ASEA et de leurs courtiers respectifs et de courtiers supplémentaires des bourses participantes actuelles après la phase pilote.

La Bourse du Botswana (BSE) et la Bourse du Ghana (GSE) intégreront la phase 2 de l’AELP avec une connectivité technique au lien qui devrait commencer en 2023.

L’Association des bourses africaines est la première association des 25 bourses de valeurs en Afrique qui se sont réunies dans le but de développer les bourses membres et de fournir une plateforme de mise en réseau.

L’ASEA a été créée en 1993 et travaille en étroite collaboration avec ses membres pour libérer le potentiel des marchés de capitaux africains.

Réflexion à Abidjan sur la résilience des zones côtières

Les pays ouest-africains, en réunion sur les bords de la lagune Ebrié, envisagent de fédérer leurs efforts en vue d’une gestion intégrée de leurs zones côtières.Les 17 et 18 novembre 2022, Abidjan abrite la 9e session du Comité régional de pilotage (Crp) du projet d’investissement de résilience des zones côtières en Afrique de l’Ouest (Waca-resip) qui s’est ouverte ce jeudi en présence d’autorités locales et régionales.   

La cérémonie d’ouverture des travaux s’est tenue en présence du représentant du ministre de l’Environnement et du développement durable, Parfait Koffi, par ailleurs directeur de cabinet du ministère.

A cette session, l’on enregistrait également le représentant de la Commission de l’Uemoa, maître d’œuvre de la composante régionale du projet, Gustave Diasso et du représentant de la Banque mondiale, Nicolas Desramaut.

Cette réunion du Comité régional de pilotage permettra aux acteurs de faire, entre autres, l’état de la mise en œuvre du projet, la revue des actions des précédentes réunions et l’examen de la version révisée du manuel régional d’exécution du projet.

Le directeur de Cabinet du ministère de l’Environnement et du développement durable, a souligné que ce projet ne peut être réalisé de manière unilatérale. Raison pour laquelle, il n’a eu de cesse d’appeler à la mutualisation des compétences entre les Etats et un appui soutenu des bailleurs de fonds.

« Ce projet est une opportunité pour l’ensemble des pays de l’Afrique de l’Ouest de fédérer leurs efforts pour parvenir de façon effective à une gestion intégrée de leurs zones côtières », dira-t-il. Sans manquer d’indiquer que la Côte d’Ivoire qui a déjà entrepris des actions dans ce sens continuera de jouer sa part.

Il a salué la tenue régulière du Comité régional de pilotage qui illustre d’ailleurs la volonté des institutions partenaires et des pays impliqués de se concerter et de mutualiser leurs efforts pour, entre autres, analyser et formuler des recommandations par rapport à la mise en œuvre du projet et des écarts éventuels, tout en vérifiant son alignement sur les stratégies nationales et régionales.

Il a également souhaité la pérennisation des acquis du projet Waca Resip 1 en termes de renforcement des politiques, à travers la mise en place d’un cadre institutionnel fort et opérationnel dans les différents pays impliqués.  

Le représentant de la Commission de l’Uemoa a pour sa part invité le Comité à poursuivre les efforts de concert avec les autres organisations régionales d’Afrique et du Centre afin que tous les pays côtiers soient couverts par le Programme Waca.

Il a toutefois insisté sur une implication active des acteurs du Crp, en vue de rattraper le retard dans la mise en œuvre de certaines activités projetées, notamment celles portant sur la réalisation des infrastructures.

Le représentant de la Banque mondiale a quant à lui appelé à la finalisation des travaux qui permettront aux six premiers pays, dont la Côte d’Ivoire de disposer d’outils de gestion intégrée et résilient de la zone côtière, vu la fin de la première phase prévue pour bientôt. Il a aussi formulé le besoin de mettre place une stratégie de pérennisation des actions au niveau des pays au terme de la phase 1 du projet.

« Il faut que les pays disposent de structures pérennes qui puissent bénéficier toujours de l’appui régional en matière de dialogue politique, de mise en place de protocole et d’observatoire, etc. Mais également fédérer et coordonner les activités nationales et investissements sur la résilience des zones côtières », a noté M. Nicolas Desramaut.

Le projet Waca Resip 1 est le fruit d’une convention de financement entre la Banque mondiale et ses partenaires, la Commission de l’Uemoa et six pays d’Afrique (Côte d’Ivoire, Benin, Sénégal, Togo, Mauritanie, Sao Tomé et principe).

Au nombre des organes de gestion du projet, figure le Comité régional de pilotage qui a pour mandat de fournir des orientations stratégiques, soutenir le dialogue entre les pays et les institutions régionales pour renforcer l’intégration régionale, coordonner les interventions transfrontalières et faciliter la mobilisation des ressources.

Le Comité régional se réunit au moins deux fois par an de manière rotative dans chacun des pays bénéficiaires du projet, sur convocation de la Commission de l’Uemoa. La Côte d’Ivoire qui abrite cette réunion pour la seconde fois, a accueilli sa toute première session de façon virtuelle, en raison de la survenance de la Covid-19.

Côte d’Ivoire : Bonaventure Kalou adhère au Rhdp

L’ex-footballeur international, Bonaventure Kalou, maire indépendant de Vavoua (Ouest ivoirien), rejoint le Rhdp, le parti au pouvoir, à un an des prochaines élections municipales.Au regard des actions de développement « conformes à ma vision de la politique (…) ce jeudi 17 novembre 2022, je prends la décision de rejoindre le président Alassane Ouattara », a dit M. Bonaventure Kalou dans une déclaration.  

Il a promis « l’accompagner dans son action de développement en marquant mon adhésion au Rassemblement des Houphouetistes pour la démocratie et la paix (RHDP) », le parti au pouvoir, présidé par M. Alassane Ouattara.  

Le maire de Vavoua a fait observer que « depuis son accession à la magistrature suprême, M. Alassane Ouattara président de la République de Côte d’Ivoire et son gouvernement Rhdp ne ménagent aucun effort pour la transformation positive notre pays à tous les niveaux ».

« Je ne viens pas au Rhdp pour être un spectateur, mais pour accompagner mes frères élus et cadres de la Région du Haut-Sassandra à renforcer les actions de développement et de cohésion, mais aussi d’être à l’écoute des populations pour continuer de porter leur voix auprès du président », a-t-il ajouté.

« Sachez tous que cette décision que je prends aujourd’hui est en cohérence avec les valeurs que j’ai toujours défendues et ces valeurs sont incarnées par M. Alassane Ouattara », s’est défendu l’ex-footballeur international ivoirien.

M. Kalou a ensuite énuméré des réalisations du gouvernement, indiquant que 46 villages dans sa localité ont été électrifiés sur 74, soit un taux de couverture de 62 %. De plus, plusieurs collèges de proximité ont été construits dans les sous- préfectures du département.

« Au niveau de la commune, nous avons bénéficié de l’extension du réseau électrique, avec beaucoup de projets en perspectives que sont le projet de construction d’un Lycée Municipal à Vavoua, le projet de bitumage de l’axe Zuénoula-Béziaka-Vavoua en cours d’exécution », a-t-il relevé.

Il a souligné également l’octroi de 6 kilomètres de bitume à la ville de Vavoua et le projet de reprofilage des voies de l’ensemble du département ; toute chose qui contribue au développement du département et au bien-être des populations.

Ajouté à cela, il a noté « l’énorme chantier de la réconciliation où nous observons avec beaucoup de plaisir les actions pour le renforcement de la cohésion sociale avec pour point culminant le retour de l’ex-président Laurent Gbagbo et la configuration actuelle du paysage politique qui laisse libre cours au débat démocratique ».

Le secrétaire exécutif du Rhdp, M. Cissé Bacongo, a dit accueillir avec « beaucoup de bonheur » le maire de Vavoua, Bonaventure Kalou, assurant que « l’accompagnera le plus loin possible sur le chemin de son destin politique ».

Dans un langage franc, le secrétaire exécutif du Rhdp a fait remarquer qu’« un parti politique, c’est une société de sorciers », se félicitant que M. Bonaventure Kalou est « désormais élu Vavoua du Rhdp », ce qui conforte l’électorat du parti au pouvoir.

Après une riche carrière sportive, Bonaventure Kalou a décidé en 2018 de s’engager en politique pour apporter sa modeste contribution au développement de son pays à travers sa localité Vavoua et contribuer à la cohésion sociale et à la réconciliation.

Il a fait ses premiers pas en politique en étant candidat indépendant à la mairie de Vavoua en 2018. Mais, après son élection, malgré les appels de pieds de plusieurs chapelles politiques, il a conservé son statut d’élu indépendant.

« Je me suis donné un temps de réflexion quant à mon engagement auprès d’un parti politique », a-t-il fait savoir. Il s’est réjoui de la présence de ses parents de la chefferie traditionnelle de Vavoua à ses côtés lors de la déclaration.

M. Bonaventure Kalou, désormais élu Rhdp, a lancé un appel à « une mobilisation autour du président de la République, Alassane Ouattara pour l’accompagner dans son projet de transformation positive » de la Côte d’Ivoire.

SIMA 2022 : le Prix Hamed Bakayoko décerné à un Ivoirien

Le mécénat, un moyen prôné par le Salon des industries musicales d’Afrique (SIMA) pour encourager des personnes à accompagner l’industrie musicale dans l’espace Francophone.Dans cette optique, le fondateur du Salon des industries musicales d’Afrique (SIMA), Mamby Diomandé, a initié le Prix Hamed Bakayoko de la personnalité culturelle pour rendre hommage à ceux qui contribuent à l’éclosion de l’écosystème de la musique.

Le Prix Hamed Bakayoko de la personnalité culturelle a été décerné à l’Ivoirien Ouattara Dramane dit « OD », à l’ouverture de la 1ère édition du Salon des industries musicales d’Afrique (SIMA) qui se tient les 17 et 18 novembre 2022 à Abidjan.

Pour Mamby Diomandé, commissaire général de l’évènement, « le SIMA est aussi une plateforme d’hommage et de reconnaissance à ces hommes et à ces femmes qui soutiennent inlassablement la musique en Afrique Francophone ».

Tidiane Bakayoko, fils aîné de feu Hamed Bakayoko, ancien Premier ministre, a remis le prix au représentant de M. Ouattara Dramane, un mécène de la musique. Et ce, « au nom de (sa) mère, de ses frères, de sa sœur et de la grande famille Bakayoko ».

Il a dit « merci pour cet honneur » qui est fait à son père, l’ancien Premier ministre Hamed Bakayoko, pour qui la culture, et en particulier la musique était un pan de sa vie, remettant « avec reconnaissance et plaisir » cette distinction au représentant de M. Ouattara Dramane dit « OD ».

« Ce prix est un prix qui valorise un homme de culture et nous savons que M. Ouattara Dramane soutient énormément les actions en faveur de la culture en Côte d’Ivoire », a expliqué M. Mamby Diomandé, à propos du choix de cette personnalité.

« Il a d’ailleurs été à la base de bon nombre de concerts qui se sont déroulés en Côte d’Ivoire et par rapport à cet impact, nous avons décidé de lui décerner pour la première édition le prix d’homme de culture, le Prix Hamed Bakayoko », a-t-il insinué.   

De nombreux experts de la musique sont réunis à Abidjan pour discuter des questions liées à la digitalisation de l’industrie musicale africaine à cette première édition du SIMA, ouvert ce jeudi par le ministre ivoirien de l’Emploi et de la protection sociale, Me Adama Kamara.

Représentant Mme Françoise Remarck, la ministre de la Culture et de la Francophonie, Me Adama Kamara a salué la thématique abordée, faisant observer que l’industrie musicale et le numérique génèrent aujourd’hui un ensemble de métiers qu’il faut professionnaliser.

« Outre l’adaptation des productions artistiques aux nouvelles plateformes de consommation de la musique, qui sont en pleine mutation, l’une des solutions structurelles à la préservation des métiers de l’industrie musicale reste la protection sociale », a-t-il déclaré.

Au cours de ce salon, la question brûlante des droits d’auteur sera également abordée, afin d’éclairer la lanterne de nombreux artistes africains qui, en réalité, ne maîtrisent véritablement pas cette notion du droit d’auteur pour lequel une nécessité de sensibilisation s’impose.

Pit Baccardi, de son vrai nom Guillaume N’Goumou, rappeur et producteur franco-camerounais est co-fondateur de ce Salon des Industries Musicales d’Afrique Francophone, dont la première édition se déroule sur les bords de la lagune Ebrié.

Municipales ivoiriennes 2023 : Bictogo candidat du Rhdp à Yopougon

Le Rhdp (pouvoir) se positionne comme le parti leader sur l’échiquier politique national en vue de la présidentielle ivoirienne de 2025.M. Bictogo est le candidat du Rassemblement des Houphouétistes pour la démocratie et la paix (Rhdp) aux élections municipales de 2023 à Yopougon, la plus grande commune du pays, a rapporté à APA une source proche du président de l’Assemblée nationale.

Les dernières élections législatives ont été remportées par l’opposition à Yopougon, une commune populaire dans l’Ouest d’Abidjan, notamment par le PPA-CI, le parti de l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo et son allié du Pdci, la formation de l’ancien président Henri Konan Bédié.

L’actuel maire de Yopougon, Koné Kafana, avait plié devant la coalition de l’opposition lors de ces dernières élections législatives. En affichant, déjà, M. Bictogo comme son candidat à Yopougon, le Rhdp veut gagner la bataille d’Abidjan qui compte le plus fort électorat.

La cité de Yopougon est considérée comme un fief de l’opposition. La candidature de M. Bictogo est inéluctablement une stratégie du Rhdp, une démarche qui pourrait être corrélée de succès avec le Front populaire ivoirien (FPI, opposition) qui se rapproche du parti au pouvoir.     

La révision de la liste électorale sur l’ensemble du territoire national est prévue du 19 novembre au 10 décembre 2022, tandis que celle à l’étranger se déroulera du 26 novembre au 10 décembre 2022. Les élections municipales, elles, sont fixées pour « octobre-novembre 2023 ».  

Minusma: Ces pays africains sur le départ

D’ici neuf mois, la Côte d’Ivoire ne comptera plus de casque bleu au Mali.

En septembre 2021, à la tribune des Nations unies, le Premier ministre malien, Choguel Kokalla Maïga, avait reproché à la France son « abandon en plein vol », déplorant le retrait partiel de la force Barkhane dans son pays confronté à la violence jihadiste depuis une décennie. Ces derniers mois, des pays africains ont annoncé également leur désengagement de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (Minusma).

Les derniers casques bleus ivoiriens quitteront le territoire malien en août 2023, sans être relevés. Les autorités ivoiriennes en ont fait l’annonce mardi 15 novembre sans expliquer les raisons du retrait de leurs 900 compatriotes déployés au Mali dans le cadre de la mission onusienne de stabilisation de ce pays sahélien. Mais avant la Côte d’Ivoire, le Bénin et l’Egypte étaient les deux autres pays africains à avoir annoncé leur retrait de la Minusma à la suite de plusieurs pays européens tels que le Royaume-Uni.

En mai dernier, le Bénin avait exprimé le besoin de rappeler ses troupes en vue de renforcer sa sécurité intérieure après des attaques à la frontière avec le Burkina Faso. Ce sont ainsi 456 éléments béninois de la Minusma qui rentreront progressivement dans leur pays avant novembre 2023, assure Cotonou.

« Ces derniers temps, le Bénin est confronté à une situation sécuritaire inquiétante du fait des actes de terrorisme orchestrés à ses frontières nord par des hommes armés non identifiés. De ce fait, le pays prévoit de mobiliser toutes les compétences humaines, matérielles et logistiques nécessaires pour renforcer sa sécurité », avait expliqué le ministère béninois des Affaires étrangères dans sa lettre adressée au secrétaire général des Nations unies.

A la suite du Bénin, l’Onu a reçu la lettre de désengagement de l’Egypte qui compte un millier de soldats dans la Minusma. Après avoir perdu sept soldats depuis le début de l’année, Le Caire a décidé de suspendre temporairement les activités de ses casques bleus présents au Mali à compter du 15 août 2022 pour une durée indéterminée. 

« La décision de l’Égypte de se retirer temporairement des forces des Nations Unies correspond d’abord aux attaques contre ces soldats. La force de la Minusma est une force défensive. Elle n’est pas une force qui a l’autorisation d’attaquer et d’éliminer. Et je pense que c’est aussi une faiblesse structurelle liée à cette présence », analysait pour la chaîne panafricaine Africa 24 Hichem Ben Yaïche, expert en géopolitique.

Quant à la Côte d’Ivoire, son retrait inexpliqué de la Minusma intervient alors que les relations diplomatiques avec Bamako se sont considérablement dégradées depuis l’affaire dite des « 49 militaires ». Ces soldats ivoiriens accusés de « mercenariat » sont arrêtés à Bamako le 10 juillet dernier et placés sous mandat de dépôt. Si trois d’entre eux ont été libérés, 46 sont toujours détenus au Mali, accusés par la justice malienne de « tentative d’atteinte à la sûreté de l’État ».

La Côte d’Ivoire a toujours réfuté ces accusations, assurant que ces soldats étaient appelés en opération de soutien logistique à la Minusma. Le Togo joue le rôle de médiateur entre Abidjan et Bamako depuis le 28 juillet, mais les négociations n’ont toujours pas permis d’aboutir à un règlement de cette affaire dans un contexte de lutte contre le terrorisme encore prégnant dans la région du Sahel, particulièrement au Mali.

A la date du 16 septembre, dix-neuf pays africains étaient contributeurs de militaires et de policiers à la Minusma. 

Le retrait annoncé de troupes africaines de la Minusma est diversement commenté et sonne chez certains analystes comme un mauvais signe quant à la longévité de cette mission dont l’efficacité est de plus en plus en remise en cause. Le mandat de la Minusma a été renouvelé le 30 juin dernier par le Conseil de sécurité des Nations Unies pour une année supplémentaire avec quelques changements majeurs comme la suppression de l’appui logistique de Barkhane aux forces onusiennes ainsi que la réduction par la junte malienne du champ d’action de la Division des Droits de l’Homme pour enquêter sur les allégations d’exactions qui lui sont rapportés.

Côte d’Ivoire : réflexion sur le financement de la recherche

Abidjan a abrité une rencontre sur le financement de la recherche et de l’innovation pour le développement durable de la Côte d’Ivoire.Cette rencontre qui s’est tenue, mercredi, a été initiée par le Fonds pour la science, la technologie et l’innovation (FONSTI). Elle a réuni plusieurs acteurs du monde de la recherche, des universitaires et des partenaires au développement.

Selon le secrétaire général du Fonsti, Dr Yaya Sangaré, la recherche scientifique en Côte d’Ivoire est confrontée depuis plusieurs décennies à deux grands problèmes structurels. Le premier, le financement régulier, pérenne, suffisant et adapté ; le second, la valorisation économique des résultats de recherche.

« Nous avons des chercheurs de qualité, mais ces deux grands problèmes font que la recherche contribue faiblement au développement de l’Afrique en général et de la Côte d’ivoire en particulier », a fait observer Dr Yaya Sangaré.

Il a fait savoir que « la recherche est réduite à sa dimension académique et universitaire dans nos pays africains hormis l’Afrique du Sud ». Le Fonsti veut à travers cette réflexion égrainer des voies pour un financement efficace de la recherche.

Pour Dr Yaya Sangaré, la recherche devrait permettre plus d’impact bénéfiques sur les communautés, le secteur privé et la société en général.

Le gouvernement ivoirien consacre beaucoup d’efforts dans le financement de la recherche, mais le pays est encore loin des 1% du PIB recommandé par l’Union africaine (UA) comme montant minimum à affecter au financement de la recherche-développement dans chaque Etat membre.

« Il est important que l’Afrique participe activement à la production et à l’échange mondial de Savoirs en produisant des connaissances endogènes aptes à améliorer les conditions de vie nos populations et la compétitivité de nos entreprises », a-t-il poursuivi.

Le niveau d’industrialisation, de développement socio-économique et industriel d’un pays est généralement proportionnel au niveau et à l’effort d’investissement dans la recherche, le développement et l’innovation technologique.

La génération de connaissances, leur transformation en produits, procédés, biens et services utiles pour la société et leur commercialisation jouent un rôle moteur dans le développement des économies nationales notamment dans la progression des pays vers l’économie du savoir.

Aujourd’hui, les approches d’investissements vont de l’investissement étatique au financement d’institutions financières à vocation commerciale en passant par les appuis financiers multiformes des partenaires techniques et financiers.

En Afrique, il est établi que les Etats affectent en moyenne 0,3 à 0,5% de leur PIB au financement de la recherche, du développement et de l’innovation, sept fois moins que l’investissement réalisé dans les pays développés et industrialisés.

Les pays européens en général et ceux de l’OCDE en particulier affectent 2 à 3% de leur PIB au financement de la recherche, au développement et à l’innovation, conformément aux recommandations du Conseil européen de Lisbonne de mars 2000 (Stratégie de Lisbonne) et du Conseil européen de Barcelone de mars 2002. Les 2/3 à 3/4 de ces ressources proviennent du secteur privé.