Côte d’Ivoire : plaidoyer de la société civile sur la migration

La société civile a diligenté une étude sur les enjeux de la migration dévoilée lors d’un Forum des organisations de solidarités internationales issues des migrations (Forim), à Abidjan.Les résultats de cette étude ont été présentés lundi par Mme Mariam Doukouré, consultante et représentante de la Convention de la société civile de la Côte d’Ivoire (Csci). L’organisation, au regard des enjeux, veut collaborer avec l’Etat dans l’élaboration de sa politique sur l’immigration.  

La Convention de la société civile ivoirienne (Csci), dans l’optique de constituer une référence dans la politique d’élaboration du cadre migratoire en Côte d’Ivoire, a initié avec ses partenaires une cartographie des Organisations de la société civile ivoirienne (Osc) exerçant sur le territoire.

Il ressort de cette étude que 29 OSC ont été identifiés avec leurs différents besoins et difficultés qui se matérialisent par le manque de financement, l’accompagnement dans la rédaction et la gestion de projets ainsi qu’à leur mode restreint de gouvernance.

« En Côte d’Ivoire, malgré l’importance de l’enjeu migratoire, il n’existe pas de politique nationale de migration », a déclaré Mme Mariam Doukouré comme un enjeu de l’étude, saluant l’initiative de l’Etat ivoirien qui a lancé depuis quelques temps l’élaboration d’une politique dans ce sens.

Cette démarche est « accompagnée par l’Organisation internationale des migrations (OIM) et l’idée c’est de voir dans quelle mesure les OSC peuvent graviter dans cet écosystème des acteurs et puissent aussi jouer leur part en matière de migration », a-t-elle ajouté.

Pour Mme Doukouré, il est impérieux pour une meilleure politique intégrée de la migration en Côte d’Ivoire, de promouvoir un dialogue soutenu entre l’Etat et les OSC, mais également un suivi dans l’élaboration des différents programmes et un appui qualitatif des bailleurs de fonds.

Le coordonnateur de la Csci, M Mahamadou Kouma, a indiqué que cette cartographie des Osc devrait permettre d’outiller les acteurs en termes de données, afin d’être plus efficaces dans les actions à mener et conformément à la politique de suivi de l’action gouvernementale et des politiques publiques.

« Pour nous, c’est important les questions de gouvernance qu’elles soient d’ordre politique, économique et singulièrement celles relatives à la migration demeurent centrales », a dit le coordonnateur du Csci.

Pour lui, à travers cette restitution de l’étude sur la cartographie des OSC intervenant sur les questions migratoires la société civile elle-même est interpellée afin d’exercer ses fonctions clés liées à la représentation et à la défense des intérêts des migrants.

L’OSC recommande davantage d’intégration sociale, en augmentant les capacités et la volonté des pouvoirs publics à prendre en compte leurs intérêts dans le cadre de la fourniture du service public, et en mettant à leur disposition des informations utiles.

Le partenariat entre la Csci et le Forim porte notamment sur le projet de Coopération régionale des politiques migratoires mis en œuvre dans 7 pays africains et dont la composante 2 est consacrée aux organisations de la société civile.

Côte d’Ivoire : la FAO va appuyer la mécanisation de la filière riz

L’organisation onusienne formera en décembre des experts du secteur qui renforceront les capacités des acteurs locaux en vue de la mise en place d’une stratégie nationale de mécanisation de la filière riz.Cette session qui se tiendra du 5 au 9 décembre 2022, devrait permettre au pays de préparer des formations nationales courant 2023. Et ce, afin d’impliquer la chaîne de valeur de la filière dans l’élaboration des enjeux pour une transformation industrielle de la production rizicole.    

Un atelier international de consultation sur les programmes de formation, axé sur la chaîne de valeur du riz pour les pays bénéficiaires, notamment la Tanzanie, les Philippines et la Côte d’Ivoire, organisé lundi par la FAO, a permis d’identifier le contenu de la formation des formateurs.   

La Côte d’Ivoire qui dispose d’une stratégie nationale de mécanisation de la filière riz, a sollicité la FAO afin d’appuyer le pays. La stratégie, en cours d’adoption, va prendre en compte les solutions qui seront apportées par l’organisation onusienne.

« Nous voulons aller à l’autosuffisance à l’horizon 2025 » et à travers cet atelier « nous voulons peaufiner » les efforts pour atteindre l’autosuffisance, a dit M. Kassoum Karamoko, le directeur de la Promotion de la riziculture au ministère d’Etat, ministère de l’agriculture et du développement rural.

M. Yacouba Dembélé, chargé de la mécanisation à l’Agence pour le développement de la filière riz en Côte d’Ivoire (ADERIZ), a relevé que le pays a « une mécanisation insuffisante et l’une des problématiques réside dans les opérations post récoltes, le maillon faible du dispositif de mécanisation ».      

Cette formation de la FAO qui sera assurée en décembre prochain sera proposée aux trois pays, notamment la Tanzanie, la Côte d’Ivoire et les Philippines. Ces Etats font face à un défi de mécanisation de leur filière rizicole.

Formateur à cet atelier, Karim Houmy a fait observer que pour formuler une stratégie nationale de mécanisation, il faut adopter une approche holistique prenant en compte les données sur le plan international et les informations du terrain au plan local.

Il a insisté qu’« il faut d’abord bien prendre la situation du pays, recueillir des informations sur les agriculteurs, le système de production, les experts économiques, le soutien institutionnel et la situation du secteur privé ».

Ensuite, Mme Makiko Taguchi, a indiqué que la FAO s’attèlera à mobiliser les fonds pour accompagner ces différentes stratégies nationales sur la mécanisation de la filière riz dans ces pays bénéficiaires, appelant à l’implication du secteur privé pour qu’un business fort se crée autour de la filière.

A la suite de la formation des formateurs des différents pays par la FAO, Mme Makiko Taguchi, mentionnera que chaque Etat préparera son programme de formation adapté au contexte national et aux ambitions du gouvernement.

Le besoin de consommation nationale en Côte d’Ivoire est de 2 millions de tonnes de riz blanchi (84 Kg/habitant). Le pays produit en moyenne, par an, 1 200 000 tonnes de riz blanchi, soit 60% de couverture fournie à 80% par le riz pluvial.

La Côte d’Ivoire revendique plus de 2 millions d’hectares de terres cultivables en riz et produit des variétés à haut rendement (6 à 8 tonnes par hectare) appréciées des consommateurs, des efforts qui devront être accus pour atteindre l’autosuffisance en riz.

Réflexions à Abidjan sur la technologie et la sécurité

Abidjan abrite du 7 au 11 novembre 2022 la 6e édition de la Session internationale de la réflexion stratégique (SIRS) avec 45 participants venus d’Afrique et d’Europe, dont 35 Ivoiriens.Cette conférence internationale qui réunit depuis 2015 des experts internationaux et nationaux sur la question de sécurité se déroulera durant cinq jours autour du thème « Technologie et sécurité-défense : quels enjeux pour l’Afrique ? ».

Les participants examineront le rapport entre technologie et sécurité lors de ces assises qui ont pour but le partage d’expériences afin de mettre en place des réflexions stratégiques, dont chaque pays pourra utiliser pour prévenir les menaces.

Dans un monde en pleine mutation, les États éprouvent le besoin d’innover sans cesse, pour être à la hauteur des enjeux sécuritaires du moment. Ce qui justifie cette rencontre qui des forces de sécurité et de défense de ces différents pays.

L’innovation, aujourd’hui, est un atout pour avoir une posture avant-gardiste face aux menaces sécuritaires multiformes. Elle permet également de développer des capacités d’anticipation de façon stratégique pour trouver des réponses aux enjeux de demain.

Conscientes de ces enjeux dans un développement d’une politique de défense et de sécurité en adéquation avec les menaces actuelles, les armées des pays africains accordent de plus en plus une attention particulière à cette question.

Plusieurs initiatives sont prises par les pays africains sur le plan politique, institutionnel, législatif et structurel. Cette session vise à permettre aux Etats de disposer de moyens technologiques innovants et des appareils sécuritaires performants et efficaces dans l’accomplissement de leurs missions régaliennes.

Cette 6e édition se veut, par ailleurs, un cadre d’analyse et de renforcement des capacités des hauts responsables de l’administration, du secteur privé et des forces armées africaines sur l’usage des technologies en matière de sécurité et de défense.  

Des experts mettront à la disposition des auditeurs, des outils de décryptage et des clés d’analyse relatifs au rôle joué par la technologie dans la construction d’un système de sécurité et de défense suffisamment solide pour assurer la stabilité d’un État.  

A l’ouverture des travaux, ; le directeur de Cabinet Jean-Paul Manlan, représentant le ministre d’Etat, ministre de la Défense, a souligné que ces assises sont d’une grande importance pour l’Afrique surtout pour la lutte contre le terrorisme.

La Côte d’Ivoire, dans ce contexte, a choisi de renforcer d’avantage l’une des fonctions stratégiques axées sur l’anticipation afin de permettre au pays dans certaines mesures de se mettre à l’abri des dangers potentiels.

Structure locale en charge de l’organisation de cet évènement, l’Institut d’études stratégiques et de défense (IESD), qui, depuis 2015 organise cette cession internationale, contribuera à éclairer les participants dans la prise des décisions stratégiques.

Cet institut qui ambitionne d’être une école nationale à vocation régionale, se positionne comme une structure de formation de haut niveau pour les cadres civils et militaires. Cette session est soutenue par partenaires notamment français depuis la première édition en 2015.

 

Ouverture à Abidjan du 21e concours d’agrégation du CAMES

Le Premier ministre ivoirien Patrick Achi a présidé lundi la cérémonie d’ouverture de ce concours qui regroupe 396 candidats issus de 13 pays africains.M. Patrick Achi s’est dit « ému » de l’organisation du 21e concours d’agrégation du Conseil africain et Malgache pour l’enseignement supérieur (CAMES), sur les bords de la lagune Ebrié. Il a été distingué dans l’Ordre international des Palmes académiques du CAMES.

Les disciplines visées dans ce 21ème Concours d’agrégation sont notamment la médecine humaine, la pharmacie, l’odontostomatologie, la médecine vétérinaire et productions animales. Les évaluations des candidats qui se dérouleront du 7 au 16 novembre 2022 seront soumises à un jury du CAMES.

Le chef du gouvernement ivoirien s’est félicité de ce que le CAMES s’impose comme une « organisation panafricaine de coopération scientifique, unique par son ampleur, et qui a la charge de la coordination des systèmes d’enseignement supérieur et de recherche de 19 pays ». 

Pour lui, le CAMES est une « organisation qui fait vivre et progresser l’unité de notre continent, accélère l’éducation de ses meilleurs talents, fait grandir la culture scientifique et universitaire, approfondit l’intensité des échanges intellectuels et incarne ce combat primordial pour le savoir ».

Depuis plus d’un demi-siècle, le CAMES n’a cessé de jouer ce rôle de vigie du savoir et de juge des excellences au profit des États membres de l’organisation, en mettant à la disposition des pays des ressources humaines et une recherche scientifique de qualité au service du développement.  

Le professeur Souleymane Konaté, élu en mai 2022 secrétaire général du CAMES, est le tout premier Ivoirien à occuper ce poste depuis la création du CAMES en 1968. La Côte d’Ivoire organise depuis 26 ans le tout premier concours d’agrégation en sciences de la santé, après ceux de 1988 et de 1996.

Aéroport d’Abidjan : NAS Ivoire devient Menzies aviation

Les pôles du géant koweïtien des services aéroportuaires NAS opéreront sous la bannière Menzies, plateforme britannique que Agility, la société mère de l’entreprise koweïtienne a rachetée.Agility, société de services de chaîne d’approvisionnement et d’infrastructure, a finalisé le 4 août 2022 l’acquisition de la société John Menzies PLC (basée au Royaume-Uni) qui fusionnera avec sa société National Aviation Services (NAS) pour créer un leader mondial des services d’aviation dans 58 pays.

Une fois intégrée, l’entreprise fusionnée (NAS) opérera sous le nom de Menzies Aviation et sera la plus grande entreprise de services d’aviation au monde par le nombre de pays et la deuxième par le nombre d’aéroports desservis.

Avec un bénéfice d’exploitation de 76 millions de dollars en 2021, la société John Menzies PLC est leader sur les marchés d’Europe, d’Amérique du Nord et d’Océanie. Elle opère dans le domaine de l’exploitation de fret aérien, de carburant et de services au sol dans 212 aéroports dans 38 pays.

L’entreprise revendique 614 000 avions servis en 2021 dans le monde entier pour 1,7 million de tonnes de fret manutentionnées, au cours de cette même période. Selon un document, la société enregistre un effectif de 27 000 employés et « plus de 500 clients ».

Quant à NAS, elle est le leader sur les marchés à croissance rapide du Moyen-Orient, d’Asie et d’Afrique avec plus de 6 000 employés. La société fournit des services à plus de la moitié des dix premières compagnies aériennes au monde.

Avec la naissance de Menzies Aviation, l’industrie de l’aviation prend son envol aujourd’hui. En janvier 2015, NAS Côte d’Ivoire a signé un contrat de concession d’assistance technique en escale de dix ans avec l’aéroport Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan.   

Ce contrat couvre le service aux passagers, l’assistance en piste, la gestion et l’entreposage du fret et d’autres services aéroportuaires connexes. A partir d’Abidjan, NAS fournit des services de fret à 28 compagnies aériennes, avec 25 000 tonnes de marchandises par an.

Les revenus combinés de Menzies et NAS ont dépassé 1,5 milliard de dollars en 2021. La nouvelle société compte aujourd’hui environ 35 000 employés. Présente dans 254 aéroports répartis dans 58 pays, elle traite 600 000 rotations d’avions, 2 millions de tonnes de fret aérien et 2,5 millions de rotations de ravitaillement par an.

Côte d’Ivoire : un « palais de la culture » bientôt à Boundiali

Cet ouvrage, dont la construction a été entérinée lors de la 4è session ordinaire du Conseil municipal de la ville, devrait débuter « dans les prochaines semaines ».Cette information a été rendue publique par la députée-maire de la commune de Boundiali, professeur Mariatou Koné, au cours de la 4è session ordinaire du Conseil municipal tenue le samedi 5 novembre 2022.

« Nous avons le Djéguélé Festival qui fait la promotion de notre culture à travers le monde.  Maintenant, nous aurons notre Palais de la culture pour que notre culture s’exprime mieux et s’exporte davantage », a déclaré Mme Mariatou Koné.  

Elle a félicité la principale artisane de la renaissance de la ville de Boundiali sous les ovations des populations venues nombreuses prendre part à cette dernière session publique de l’année 2022 qui a eu lieu au Foyer des jeunes du quartier Lôwôrô.

A Boundiali, la capitale de la région de la Bagoué (Nord ivoirien), sortira bientôt de terre ce futur établissement moderne. Plusieurs autres infrastructures également annoncées par la première magistrate de la cité de l’hippopotame sont à construire, en finition ou à inaugurer.

« Il s’agit de la construction de trois marchés de proximité, dont le lancement des travaux du premier sera au quartier Tiogona-Sud Extension », a-t-elle précisé avant annonçant une bibliothèque municipale ultra-moderne, une salle multimédia en finition au sein de l’école primaire publique Moussa Sangaré 2.

Outre ces actions citées, 11.500 compteurs d’électricité sont disponibles à Boundiali afin de permettre à des quartiers de sortir définitivement de l’obscurité, a-t-elle poursuivi, exhortant les populations des quartiers concernées à s’abonner au réseau électrique.

Concernant la billetterie, la ministre Mariatou Koné a annoncé l’inauguration dans les prochaines semaines. Elle a également fait état de l’inauguration dans les prochaines semaines de l’hôtel communal de la commune ; un joyau architectural qui fait la fierté de la région de la Bagoué et du District des Savanes.

Cet imposant bâtiment vient allonger le chapelet d’infrastructures scolaires, sanitaires, routières ; qui ont vu le jour en l’espace de quelques années, depuis l’accession en 2018 à la mairie de Boundiali, de la socio anthropologue, Mariatou Koné, la ministre de l’Education nationale et de l’alphabétisation.  

Cependant, la première magistrate n’entend pourtant pas dormir sur ses lauriers. S’adressant aux conseillers municipaux, elle les a appelé à plus d’engagement pour « maintenir la flamme de (leur) engagement commun à relever les défis immenses de développement ».

Les populations, par les voix du chef de canton et du porte-parole des populations du quartier hôte (Loworo) de cette session du Conseil municipal, ont exprimé leur reconnaissance à leur « digne » fille pour ses actions de développement et son amour pour la région de la Bagoué.

Cette dernière session du Conseil municipal de l’année 2022 qui a enregistré la présence de plusieurs maires notamment ceux de Kouto, de Gbon, de Kasséré et de Tengrela, a été aussi marquée par une remise de dons en table-bancs, casques de moto et d’ordinateurs au profit des populations.   

Un Festival des mobiles annoncé à Abidjan

Cette plateforme vise à fédérer les acteurs de l’économie numérique en vue de développer le secteur.La première édition du Festival des mobiles (Festimob) a été lancée samedi à Cocody, une commune huppée dans l’Est d’Abidjan, lors d’une conférence de presse animée par le promoteur de l’évènement, M. Thierry Mensah.  

Cet évènement qui se tiendra du 02 au 04 décembre 2022 a pour but de valoriser le secteur du mobile, mais également de vulgariser et récompenser les acteurs afin de favoriser le développement de l’économie numérique en Côte d’Ivoire.

Selon M. Thierry Mensah, au-delà de ces objectifs déclinés, il s’agira de faire la promotion d’applications Made in Côte d’Ivoire ainsi que leurs concepteurs ; et par ailleurs révéler les opportunités que renferme ce domaine pour la jeunesse.

« Au Festimob, nous comptons présenter des solutions innovantes à la jeunesse, à travers l’initiation d’une journée spéciale en vue de les former au bon usage de la technologie et les aider à créer de la richesse », déclare M. Thierry Mensah.

Pour lui, ce festival est une opportunité pour la Côte d’Ivoire car elle lui permettra de booster son développement grâce aux nouvelles technologies, à l’instar des pays avancés en matière de TIC dans le monde et même en Afrique.

Dans cette optique, dira-t-il, des thématiques seront développées au cours de ce festival à travers des panels animés par des experts. En outre, plusieurs activités sont prévues, dont des expositions-ventes, des séances de réparation d’appareils mobiles, un espace de jeux destinés aux tout-petits.

L’évènement sera également marqué par une cérémonie d’Awards aux fins de récompenser les meilleures enseignes mobiles, les opérateurs du secteur, les solutions et applications. Ce sont au total 15.000 participants qui sont attendus à ce festival et 300 exposants professionnels.

Côte d’Ivoire : Boundiali va s’enrichir d’un nouveau marché

La première magistrate de la ville, la ministre Mariatou Koné, a posé la première pierre de ce pôle économique.Dans 6 mois, notamment au mois de mai 2023, le quartier Tiogona, situé dans la capitale de la Région de la Bagoué (Nord ivoirien), aura son marché. La première pierre de cet ouvrage qui sera bâti sur plus de 5.000 m2 a été posé ce dimanche par la députée-maire, Mme Mariatou Koné.   

« La construction de ce marché est le symbole de l’avenir et de la vie de Boundiali. Il répond donc à trois objectifs » et va permettre de « rapprocher les infrastructures de base des populations face à la pression démographique et à l’expansion galopante de la ville », a déclaré Mme Matiatou Koné, la ministère de l’Education nationale et de l’alphabétisation.  

Selon la première magistrate de la cité des hippopotames, professeur Mariatou Koné, cet ouvrage va servir ensuite de plateforme d’échanges entre l’offre venant du Gbato et la demande qui se situe à l’entrée de la ville de Boundiali.

En outre, soutiendra-t-elle, cette infrastructure « va créer des emplois temporaires ou permanents au profit des jeunes de Boundiali, mais offrira surtout de nouvelles opportunités d’activités génératrices de revenus aux femmes du quartier Tiogona. »  

Le projet de construction de ce nouveau marché de proximité s’inscrit dans un vaste programme de la mairie qui englobe la construction de trois marchés de proximité d’un coût global de près de 100 millions de F CFA, d’une bibliothèque ultra-moderne et d’un espace gastronomique.

Le lancement des travaux de ce marché traduit les efforts de la municipalité en faveur des populations de Boundiali, mais surtout ceux de l’État de Côte d’Ivoire, a-t-elle dit, ajoutant que « chacun de ces petits pas que nous posons ici est une manifestation éclatante de l’œuvre d’édification d’un futur radieux pour notre pays ».

 

Côte d’Ivoire : des adhésions en France au régime complémentaire de la CGRAE

C’est la première action terrain de l’Institution de prévoyance sociale à l’extérieur du pays après le lancement officiel de « La Complémentaire » qui a eu lieu le 2 novembre 2021 à Abidjan.Des fonctionnaires ivoiriens expatriés en France ont adhéré au régime de retraite complémentaire par capitalisation de l’Institut de prévoyance sociale-Caisse générale des retraités et agents de l’Etat de Côte d’Ivoire (IPS-CGRAE), lors d’une séance. 

La séance de sensibilisation sur le régime de retraite complémentaire par capitalisation s’est déroulée le 4 novembre 2022 au sein de l’Ambassade de la République de Côte d’Ivoire près la République Française et la principauté de Monaco.

Ce nouveau produit dénommé « La Complémentaire » offre la possibilité aux fonctionnaires et agents de l’Etat de Côte d’Ivoire de constituer, dès maintenant, une épargne sécurisée et transparente afin d’améliorer le niveau de leur pension dans l’optique de maintenir la même qualité de vie pendant la retraite.

Le directeur général de l’IPS-CGRAE, Abdrahamane T. Berté, a entretenu l’assistance sur le contexte qui a favorisé l’adoption du régime de retraite complémentaire par capitalisation au profit des fonctionnaires et agents de l’Etat ainsi que sur les caractéristiques du produit.

La Complémentaire s’inscrit en droite ligne avec la vision sociale du chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara, conformément aux missions confiées par le gouvernement dans le but de contribuer significativement à faire de la retraite des fonctionnaires, le moment le plus profitable de leur vie.

Dans cette perspective, l’IPS-CGRAE, sous l’impulsion de son directeur général, a conduit pendant plus d’un an, un processus inclusif de dialogue social avec l’ensemble des représentants des fonctionnaires et agents de l’Etat, soit plus de 300 partenaires sociaux constitués.

Il s’agit notamment de 36 organisations socioprofessionnelles incluant 11 faitières, cinq centrales syndicales, 14 syndicats, trois mutuelles corporatistes et trois corps spécifiques ainsi que de 72 partenaires de l’administration publique ivoirienne. 

Lors de cette séance de sensibilisation, Mme Fatou Soro, directeur de la Retraite Complémentaire, a présenté des cas pratiques de simulations concernant les différentes catégories de fonctionnaires du corps diplomatique, instruisant l’auditoire sur le projet.   

Une conférence a été ensuite donnée par le ministre ivoirien de l’Emploi et de la protection sociale, Me Adama Kamara sur les enjeux de la souscription à La Complémentaire par les fonctionnaires du corps diplomatique.

Une série de questions-réponses et des adhésions effectives des fonctionnaires, à commencer par M. Maurice Kouakou Bandama, ambassadeur de la République de Côte d’Ivoire près la République Française et la Principauté de Monaco, ont par ailleurs meublé ce moment. Le diplomate ivoirien s’est félicité de cette initiative.

 

Côte d’Ivoire : un boom des ventes en ligne des enseignes

Des millions de colis sont livrés chaque année à travers le pays par des e-commerçants, cependant une minorité d’entités gouvernent le secteur.Abidjan enregistre une forte hausse des achats sur Internet et des services de livraison. La crise sanitaire de Covid-19 a profondément modifié les modes de consommation des populations, accélérant les commandes en ligne. A côté, des acteurs dans l’informel grappillent quelques parts, notamment sur Facebook.     

Lauréat du prix Alassane Ouattara du Jeune entrepreneur émergent, édition 2021, avec sa société de communication, Antoine Coulibaly, nanti d’un Certificat en technologie de l’information à CMC (Computer maintenance corporation) obtenu à New Delhi, en Inde, s’engage dans l’e-commerce.

En phase pilote depuis l’année dernière, Antoine Coulibaly peaufine son projet d’e-commerce. Ce 5 novembre 2022, il a lancé officiellement Yootoo, une entreprise de vente en ligne, dont il est le directeur général.   

« Nous savons tous sans distinction que l’avenir appartient au numérique dont notre domaine d’activité fait heureusement partie. Et si tel est le cas, pourquoi nous Ivoiriens, à l’instar des grandes Nations ne pouvons-nous, réussir le pari d’un monde meilleur et novateur prenant en compte toutes les composantes de notre société à travers des services de qualité et compétitif au profit de nos concitoyens », a-t-il dit.

Cette aventure voit le jour dans un contexte de conjoncture économique mondiale et une poussée inflationniste due à la crise russo-ukrainienne. Antoine Coulibaly veut, au-delà de la lutte contre la vie chère, mettre à disposition des articles divers de qualité et à moindre coût.

Aujourd’hui, les catégories de produits les plus plébiscitées dans la vente en ligne en Côte d’Ivoire sont, entre autres, les vêtements, les chaussures et les accessoires, les produits high-tech et électroménagers. Le fast food connaît aussi un succès fulgurant.  

Les cyberattaques constituent la priorité majeure pour plus de 90% des e-commerçants. Plusieurs particuliers et des e-marchands ont déjà été victimes d’une cyberattaque ; et pour contenir cet enjeu capital pour l’e-commerce, Antoine Coulibaly a mis en place un desk informatique.

Adama Silué, le responsable commercial, confie « on travaille là-dessus depuis l’année dernière ». Sur la question de l’inflation, il se réjouit de ce que l’un de leur partenaire, un géant mondial en transit a eu un « accord » avec la Chine permettant des « importations à moindre coût » dès novembre 2022.

La concurrence est rude dans le secteur du e-commerce. Dans cet écosystème, malheureusement, des avatars proposent des offres, accrochant certains dans leur panneau, d’où une entreprise légalement établie constitue un gage de confiance pour la communauté et les utilisateurs.  

L’objectif de cette enseigne naissante est de conquérir Abidjan et ensuite mettre le cap sur Bouaké, la métropole du centre ivoirien, où une représentante est déjà en poste. Pour s’imposer, la nouvelle structure offre des « réductions d’achat, la livraison gratuite » et un service après-vente.

L’enseigne d’e-commerce Jumia, première entreprise du secteur en Afrique et notamment en Côte d’Ivoire, est très implantée dans le pays. Depuis quelques années, Glovo, une entreprise de livraison de repas à domicile par application mobile fondée se hisse sur le marché du fast food comme le leader.

La SFI nomme un nouveau directeur pour l’Afrique de l’Ouest

Dans ses nouvelles fonctions, ce directeur régional pour l’Afrique de l’Ouest, qui couvrira 13 pays de la région, résidera à Dakar, au Sénégal.Dans une note transmise à APA, la Société financière internationale (SFI), une branche de la Banque mondiale (BM) annonce la nomination de M. Olivier Buyoya au poste de directeur régional pour l’Afrique de l’Ouest.

M. Buyoya dirigera la stratégie et les activités d’IFC visant à soutenir le développement du secteur privé et la création d’opportunités. Il travaillera en étroite collaboration avec la Banque mondiale, les partenaires au développement et les acteurs des secteurs public et privé.

Et ce, afin de renforcer les programmes d’investissement et de services-conseils d’IFC dans cette région qui dispose d’un grand potentiel d’investissement, de création d’emplois et de croissance, mais qui fait aussi face à un certain nombre de défis, y compris l’inflation, l’insécurité alimentaire et le changement climatique.

De nationalité burundaise, M. Buyoya a occupé divers postes de direction au cours de ses 15 ans de carrière à IFC, et mettra à profit sa vaste expérience dans le domaine du développement international dans son nouveau poste qui sera basé à Dakar, au Sénégal.

Avant de prendre ses nouvelles fonctions, M. Buyoya était représentant régional d’IFC pour le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, la Guinée, le Mali et le Niger, un poste dans lequel il a supervisé la mise en œuvre de projets de développement à fort impact et aidé IFC à mobiliser 2 milliards de dollars d’investissements.

« Je me réjouis d’assumer ces nouvelles fonctions et je suis impatient de contribuer à renforcer le soutien d’IFC en Afrique de l’Ouest, une région dynamique au potentiel immense », a déclaré M. Olivier Buyoya.

« Bien que l’Afrique de l’Ouest soit confrontée à des défis locaux et mondiaux, il est possible d’aider les pays de la région à bâtir des économies plus fortes et plus durables en renforçant les investissements du secteur privé, notamment dans des secteurs clés comme l’agriculture, les énergies vertes et l’économie numérique », a-t-il ajouté.

Le vice-président d’IFC pour l’Afrique, Sérgio Pimenta, a salué « les compétences personnelles et professionnelles d’Olivier Buyoya, un véritable atout pour ce poste important », se disant « convaincu qu’il contribuera activement, en tant que nouveau directeur régional pour l’Afrique de l’Ouest, à la réalisation de projets qui soutiendront le développement du secteur privé et la création d’opportunités, dans l’ensemble des 13 pays qu’il couvrira ».

 

Avant de rejoindre la Société financière internationale (IFC), M. Buyoya a travaillé pour BNP Paribas Fortis à Bruxelles, en Belgique. Il est titulaire d’un master en gestion de la Reims Management School en France.

En Afrique de l’Ouest, la SFI s’attèle à soutenir les chaînes de valeur agro-industrielles, à combler les déficits en matière d’infrastructures et de connectivité, à promouvoir l’inclusion numérique, à soutenir l’accès au logement abordable, à renforcer le secteur de la santé, à favoriser le développement de l’industrie manufacturière et à accroitre le financement pour les micros, petites et moyennes entreprises.

La Société financière internationale (IFC), membre du Groupe de la Banque mondiale, est la principale institution de développement axée sur le secteur privé dans les marchés émergents. Elle est active dans plus de 100 pays et consacre son capital, ses compétences et son influence à la création de marchés et de débouchés dans les pays en développement.

La SFI a engagé un montant record de 32,8 milliards de dollars au profit de sociétés privées et d’institutions financières dans des pays en développement, mobilisant ainsi les capacités du secteur privé pour mettre fin à l’extrême pauvreté et promouvoir une prospérité partagée dans des économies aux prises avec les conséquences d’une conjonction de crises mondiales.

Côte d’Ivoire : des solutions contre des ravageurs du maïs

Le Centre national de recherche agronomique (CNRA) met au point des solutions contre des chenilles légionnaires pouvant causer une perte de 15 à 75% de la récolte des producteurs.Le CNRA joue un rôle actif dans la production de solutions pour une agriculture durable et une sécurité alimentaire en Côte d’Ivoire. Ses chercheurs ont exposé des découvertes lors du 1er Colloque international de biosciences et développement durable (CIBIosDA 1), tenu à Abidjan.  

Durant trois jours, du 2 au 4 novembre 2022, le CNRA a fait montre de son savoir-faire en matière de recherche agronomique à travers plusieurs communications qui ont été délivrées par les différents chercheurs cette structure publique.

Dr Assienin Hawerset N’guessan, entomologiste au CNRA a exposé sur le Cycle biologique et ennemis naturels de Spodoptera frugiperda dans les cultures de maïs en Côte d’Ivoire, présentant des solutions innovantes pour lutter contre la chenille légionnaire, principal vecteur de destruction des cultures de maïs.  

Selon Dr Assienin Hawerset N’Guessan, des études ont été réalisées et celles-ci ont permis d’avoir une alternative aux produits chimiques utilisés depuis lors pour lutter contre cet ennemi de la production de maïs.  

Les tests effectués démontrent l’existence d’insectes et d’éléments naturels pathogènes capables de lutter efficacement contre la chenille légionnaire, obstacle majeur à la productivité des champs de maïs en Côte d’Ivoire.

« Cette chenille d’origine américaine a été aperçu en Afrique et précisément en Côte d’Ivoire dans les années 96, cause d’énormes dégâts aux cultures de maïs dans le pays », a fait savoir Dr Assienin, ajoutant que ceux-ci occasionnent « une perte de 15 à 75% de la récolte des producteurs ».  

Pour lui, une bonne connaissance de cette chenille et de ses ennemis naturels est nécessaire. Il a fait observer qu’il existe quatre principaux prédateurs de la chenille légionnaire, à savoir deux hétéroptères, un dermatère-forcuridae et des immunoptères qui sont tous de la famille des insectes.

Ajouté à cela trois champignons entomopathogènes (fusarium sp, pénicilium sp et métarisium sp), sont considérés comme responsables de la mort des chenilles légionnaires, a-t-il poursuivi.  

Ces études ont été réalisées sur trois zones agro-écologiques, notamment dans le Sud ivoirien, à Lahmé, dans le Centre à Bouaké et dans le Nord à Ferkessédougou. Le champ d’étude devrait être étendu à toute la Côte d’Ivoire afin de découvrir d’autres éléments à même de contribuer à cette lutte biologique.

3e édition AIF : la BAD dévoile les investissements obtenus

Le portefeuille global des ressources mobilisées prend en compte les transactions du Forum de mars 2022 et celles de la 3e édition de Africa Investment Forum (AIF), à Abidjan.« Ces 72 dernières heures, vous qui avez participé à ce Forum investir en Afrique, ensemble avez réussi à mobiliser 31 milliards de dollars en intérêt d’investissement, c’est impressionnant. Félicitation à tous ! », a déclaré le président de la Banque africaine de développement (BAD), Akinwumi Adesina.  

Le cumul des fonds mobilisés lors de ces deux forums sur l’investissement en Afrique donne « au total 63,8 milliards de dollars US », a indiqué le président du Groupe de la BAD, Akinwumi Adesina, qui a insisté que « l’Afrique est bancable » en allusion aux risques évoqués par des investisseurs.  

Le Premier ministre ivoirien, Patrick Achi, a dit que ces « sessions de l’AIF 2022 ont donné des résultats au-delà de nos attentes avec des transactions de plus de 63 milliards de dollars US », notant avec « satisfaction (…) que de nombreux projets sélectionnés pour le financement à cette édition, sont dirigés par des femmes dynamiques et persévérantes ».

« Après les deux premières éditions (de AIF) qui ont permis d’identifier un portefeuille de transactions respectivement à 46,9 milliards de dollars US et 67,5 milliards de dollars US, nous espérons franchir la barre de 100 milliards de dollars lors de cette 3e édition », avait déclaré à l’ouverture de la session le vice-président de la République de Côte d’Ivoire, M. Meyliet Koné.  

Le Forum sur l’investissement en Afrique génère des capitaux extraordinaires pour l’Afrique. M. Adesina a indiqué à l’ouverture du 3e AIF qu’en quatre ans, depuis le début du Forum en 2018, Africa Investment forum a permis de mobiliser 110 milliards de dollars d’intérêts d’investissement pour le continent.

Au cours des trois jours écoulés, ce sont sept sessions plénières, 12 sessions parallèles sectorielles, et quarante-sept (47) boardrooms ou salles de transactions qui ont été tenues ainsi que de nombreuses rencontres B to B.   

Cybersécurité : l’approche « Zero trust » présentée à des experts ivoiriens

Le siège du Patronat ivoirien sis au Plateau, le centre des Affaires d’Abidjan, a accueilli cette séance du 3 au 4 novembre 2022.Cet évènement a marqué le lancement officiel des activités de Xperbm Côte d’Ivoire, une société d’intégration informatique, filiale du Groupe Xperbm, basé à Dakar, au Sénégal. L’implantation de cette filiale intervient après celle du Mali et de la Guinée.

Selon M. Aly Dieng, le directeur général de cette filiale, la troisième, la Côte d’Ivoire étant le moteur de la croissance économique de l’espace Uemoa, « il fallait être présent dans un marché comme celui-ci » et « il était hors de question qu’on ne soit pas présent sur ce marché ».   

A partir de la filiale ivoirienne, « nous allons en faire un hub pour attaquer le Burkina et partir vers l’Afrique centrale (Cameroun, Gabon…) », a-t-il fait savoir, indiquant que ces journées ont été aussi organisée avec son partenaire Paloalto Networks.  

Ce groupe informatique, créé en 2010, qui opérait dans les métiers de l’infrastructure informatique, où il proposait des solutions en matière de serveur, de stockage et sauvegarde, a entamé depuis 2013 une mutation autour des métiers tels que la cyber sécurité.      

L’entreprise informatique était accompagnée de ses partenaires (IBM, Exclusive Networks), de distributeurs de solutions informatiques et du Club des DSI de Côte d’Ivoire. La première journée était consacrée à la présentation de la société et des solutions d’Infrastructures de systèmes d’information.

La seconde journée, tenue le 4 novembre, était notamment dédiée à la présentation de solutions de sécurité en partenariat avec Exclusive Networks en vue de faire ressortir les avantages des solutions Paloalto. La thématique retenue pour la matinée était l’approche « Zéro trust ».

Le concept « Zero trust » permet d’éliminer tout ce qui est confiance implicite, a expliqué l’expert en informatique Jamel Lassoued, soutenant qu’il faut toujours éprouver ses process, parce que la confiance en un utilisateur peut présenter des vulnérabilités. Cela permet, partant, de savoir s’il y a des fichiers malsains.  

La société, désormais engagée sur le marché ivoirien, accompagne les entreprises dans l’acquisition et la mise en œuvre de solutions informatiques innovantes, performantes, résilientes et sécurisées. Elle est partenaire des plus grands opérateurs de l’informatique mondiale.

Une centaine de participants (directeur de systèmes d’information, responsables informatiques) issus de secteurs d’activité divers (banques, télécoms, assurances, hôtellerie, mines), ont pris part à cette rencontre.

Côte d’Ivoire : Gnamien Konan rejoint le Pdci, le parti de Bédié

Le président de la formation politique « Nouvelle Côte d’Ivoire » a évoqué les raisons de ce revirement, lors d’une conférence de presse.« Je suis venu au PDCI-RDA (Parti démocratique de Côte d’Ivoire) parce que c’est le moment de la paix et la réconciliation attendues depuis trois décennies’ », a déclaré l’ex-ministre ivoirien, Gnamien Konan, face aux caméras.

 Il a déclaré se mettre à la disposition du Pdci et de son président, l’ancien chef d’Etat Henri Konan Bédié, « sans préalable et sans contrepartie (tout en assurant) on ne perdra plus d’élection ». L’ex-ministre a en outre pris officiellement sa carte de membre du Pdci.

Cette adhésion s’est déroulée en présence du porte-parole du Pdci (opposition), Soumaïla Bredoumy et de quelques cadres de l’ex-parti unique qui totalise 76 années d’existence. Il reconnaît en M. Bédié « l’héritier de Félix Houphouët-Boigny », fondateur du Pdci et premier président ivoirien.  

Côte d’Ivoire : lancement des activités du nouveau Terminal à conteneurs du port d’Abidjan

Côte d’Ivoire Terminal a procédé le 02 novembre 2022 en présence des autorités portuaires, au démarrage effectif des activités commerciales du nouveau terminal à conteneurs du port d’Abidjan, avec l’accueil du navire CMA CGM ROSSINI, d’une longueur de 267 m, de 40 m de largeur et d’une capacité de 5770 Conteneurs EPV. Le lancement des activités du second terminal, intervient après les escales
tests réalisées avec succès à la mi-octobre 2022.Ce projet a été réalisé grâce à un investissement global de 596 milliards de FCFA, dont 334 dédiés aux travaux de terrassement à la charge du Port d’Abidjan et 262 milliards de FCFA consacrés aux superstructures. D’une superficie de 37,5 hectares, ce nouveau terminal dispose de 1100 m de quai, avec un tirant d’eau de 16 m et d’équipements modernes lui permettant de traiter annuellement 1,5 millions de conteneurs EPV. Sa mise en service va permettre d’une part, d’accroître les échanges entre la Côte d’Ivoire et la sous-région et d’autre part, de renforcer le corridor Côte d’Ivoire/Burkina Faso/Mali. 

« Le lancement officiel des activités de Côte d’Ivoire Terminal marque une nouvelle étape. Durant deux ans, nous avons travaillé à construire ce nouveau terminal à conteneurs afin de mettre à la disposition du Port d’Abidjan une infrastructure aux standards internationaux, capable de soutenir la croissance des trafics tout en préservant l’environnement », s’est félicité Koen De Backker, Directeur général de Côte d’Ivoire Terminal. 

Cette nouvelle infrastructure introduit plusieurs innovations, notamment une gestion automatisée des guérites et un système de prise de rendez-vous en ligne, pour faciliter la livraison et l’enlèvements des conteneurs dans les meilleurs délais et en toute sécurité.

 « Nous sommes fiers de l’aboutissement de ce projet majeur qui contribuera à repositionner durablement le Port d’Abidjan comme une plateforme logistique de référence de la côte Ouest-africaine. Je félicite donc les équipes du Port Autonome d’Abidjan et de Côte d’Ivoire Terminal pour avoir œuvré ensemble à sa réalisation. », a déclaré Hien Yacouba Sié, Directeur général du Port Autonome d’Abidjan. 

« La mise en service de Côte d’Ivoire Terminal matérialise les engagements pris par Côte d’Ivoire Terminal pour accompagner la hausse des volumes et dynamiser les flux imports et exports en Côte d’Ivoire et en Afrique de l’Ouest. Cette nouvelle infrastructure concentre toutes les dernières innovations et illustre parfaitement notre engagement en faveur du développement des activités portuaires en Afrique. », a indiqué Olivier de Noray, Directeur général Ports et Terminaux de Bolloré Ports.

 Côte d’Ivoire Terminal sera par ailleurs, l’un des prochains terminaux à obtenir le label Green Terminal de Bolloré Ports délivré par Bureau Veritas1 , gage de performance énergétique et environnementale. 

À propos de Côte d’Ivoire Terminal

Après un appel d’offres international, le consortium Bolloré Ports et APM Terminals s’est vu confier la construction et la gestion du 2e terminal à conteneurs du Port d’Abidjan. Grâce à un investissement de plus de 262 milliards de FCFA, les travaux de construction du futur terminal s’achèveront en fin 2022. D’une superficie de 37,5 hectares, il sera capable de traiter plus d’1,5 millions de conteneurs EVP par an et d’accueillir des navires de 16 mètres de tirant d’eau sur 1 100 mètres de quais. Le projet va en outre générer 450 emplois directs et des milliers d’emplois indirects. Il contribuera au développement des compétences et à la formation de la jeunesse ivoirienne aux métiers portuaires. 

www.cotedivoireterminal.com

Contacts presse :

Cindy Patan – Responsable des Relations Médias Bolloré Transport & Logistics T +33 1 46 96 49 75 / +33 7 72 40 49 75 – cindy.patan@bollore.com

Armand Ahouré – Responsable de la Communication Portuaire Bolloré Transport & Logistics Côte d’Ivoire T +225 07 08 08 08 36 – contact@cotedivoireterminal.com

Arsène Yapi – Responsable Régional Médias et Contenus Bolloré Transport & Logistics Côte d’Ivoire – Burkina Faso T +225 27 21 22 04 01 / +225 07 07 19 49 67 – arsene.yapi@bollore.com

Des deals transactionnels en marge du 3e AIF à Abidjan

Plusieurs entités ont signé des protocoles d’accord à l’occasion de la 3e édition de Africa Investment Forum (AIF) à Abidjan, où plus de 100 milliards de dollars US de transactions sont attendues.Institution financière multilatérale panafricaine, la banque africaine d’import-export (Afreximbank) a signé jeudi trois accords de grande envergure qui s’inscrivent dans le développement de la Zone de libre-échange continental (Zlecaf).

Le premier accord a été conclu avec « TheloDB », une entité ferroviaire sud-africaine constituée entre Thelo Ventures (société industrielle africaine) et la Deutsche Bahn Engineering & consulting (DB) d’Allemagne.

Cet accord a été paraphé par M. Ronnie Ntuli, président de TheloDB, et prof. Benedict Oramah, président de la banque et président du Conseil d’administration d’Afreximbank. Il a pour objectif de moderniser les réseaux ferroviaires du continent pour faciliter les échanges commerciaux.

Dans sa démarche de fournir des solutions de financement qui soutiennent la transformation de la structure du commerce africain, accélérant l’industrialisation et le commerce inter-régional, Afreximbank a signé un second accord avec la Banque d’industrie du Nigeria (BOI).

Il s’agit d’un accord de facilité portant sur 25 millions de dollars qui devrait permettre de cofinancer la préparation et le développement des exportations au Nigeria.  Il a é été signé par M. Olukayode Pitan – directeur général de BOI et Mme Oluranti Doherty directrice en charge de l’export et du développement.

Le troisième accord, lui, concerne Silverbird Group, une multinationale nigériane de l’immobilier, des médias et du divertissement créé par Ben Murray-Bruce pour une facilité de crédit sénior qui vise à hisser l’espace cinématographique africain à travers la construction d’un complexe de studios modernes.

M. Bruce Murray PDG Silverbird Group et Mme Helen Brume Directrice projet et du financement basé sur l’actif, ont signé l’accord qui devrait permettre à la multinationale nigériane de bénéficier d’un portefeuille de 100 millions de dollars.

Prof. Benedict Oramah s’est dit heureux de soutenir à travers son institution des projets sur le continent africain, où beaucoup d’idées ne voient pas le jour par défaut de financement. Pour lui, des changement s’opèrent et ces appuis devraient permettre de faire germer de grands rêves en Afrique.

Le total des actifs et des garanties d’Afreximbank s’élèvent à environ 25 milliards de dollars US et ses fonds propres à 4 milliards de dollars. La banque a décaissé plus de 51 milliards de dollars entre 2016 et 2021.

Cacao : la BAD annonce des fonds au profit de la Côte d’Ivoire

Cet appui devrait permettre à la Côte d’Ivoire, premier producteur mondial, d’améliorer la qualité de son offre.A l’instar du Ghana qui a bénéficié d’un financement de 600 millions de dollars de la Banque africaine de développement (BAD) pour soutenir le Cocoa Board, organe de régulation, à augmenter la production de cacao, l’institution bancaire veut également accompagner la Côte d’Ivoire.   

Avec cette aide, dira-t-il, le Ghana a commencé à augmenter sa production de cacao qui a atteint 1 million de tonnes supplémentaires et « en plus de cela ils ont installé les systèmes de stockage pour protéger la qualité du cacao afin d’éviter la nécessité de vendre cela très vite juste après la récolte ».

 Le président de la BAD, Akinwumi Adesina, a assuré jeudi lors d’une conférence de presse à Abidjan, au 2e jour de Africa Investment forum 2022, que l’institution est en train de « voir comment (elle) va faire la même chose en Côte d’Ivoire ».   

Le Ghana et le Côte d’Ivoire, deux pays voisins, qui cumulent 62% du cacao mondial, font principalement l’exportation de fèves. Pour M. Adesina, il faut changer de paradigme avec la transformation, où il y a de la plus-value, car l’exportation de fèves est « la façon rapide d’être pauvre ».

Ces deux Etats envisagent de contrôler les cours mondiaux du cacao en vue de permettre un prix rémunérateur aux paysans. Dans ce contexte, ils ont initié le Différentiel de revenu descend (DRD, 400 dollars/tonne), dont le succès est mitigé. 

Sur 100 milliards de dollars que génère le secteur dans le monde, 4 à 5% revient aux producteurs, 24% aux transformateurs (primaires), 72% à la fabrication du chocolat, aux marques et à la distribution. La Côte d’Ivoire veut capter plus de marge à l’échelle des valeurs.

Le cacao, avec une contribution à hauteur de 14% du PIB, est l’un des secteurs clés de la Côte d’Ivoire pour lequel le gouvernement s’est fixé de bien grandes ambitions. Cet or brun représente 40% des recettes d’exportation du pays, dont la production est estimée à 40% du marché mondial.

Abidjan accueille le salon des industries musicales d’Afrique

Panels, tables rondes et master class meubleront cette première édition de ce salon qui réunira des experts et professionnels connus de l’écosystème musical africain et international.M. Mamby Diomandé, commissaire général et fondateur de l’évènement, a annoncé jeudi à la presse qu’Abidjan abritera la première édition du Salon des industries musicales d’Afrique Francophone (SIMA), les 17 et 18 novembre 2022.

Pour M. Mamby Diomandé, « ce salon se place dans un contexte où aujourd’hui, la musique a véritablement besoin de compter sur l’Afrique de façon générale, mais sur l’Afrique Francophone en particulier pour aussi se mettre au même niveau que l’Afrique anglophone ».

Le thème retenu pour cette édition est : « A l’ère de la digitalisation, quels sont les enjeux pour l’industrie musicale africaine ? ». Le Salon des industries musicales d’Afrique Francophone (SIMA) aura lieu avec l’appui institutionnel du ministère ivoirien de la Culture et de la Francophonie.

Il s’agit de renforcer les capacités des acteurs de l’écosystème, de les « sensibiliser » sur les thématiques en lien avec la digitalisation des process dans le secteur, de les « structurer » et « valoriser » les industries musicales d’Afrique Francophone, a-t-il dit.

 « On va essayer de réunir tout ce qui se fait de mieux dans cet écosystème Francophone » pour que la première édition réponde aux attentes des professionnels et des mélomanes, a affirmé le rappeur franco-camerounais Pit Bacardi, co-fondateur du SIMA.

Le rappeur franco-camerounais, Pit Bacardi, a prôné « un écosystème local, régional et international qui a besoin de comprendre les modes de fonctionnement de cette industrie musicale africaine émergente ». Il estime que l’Afrique a une industrie musicale qui doit se structurer et se professionnaliser.   

Le salon, conçu et initié par des experts de l’écosystème musical, a pour objectif de réunir les acteurs des industries musicales africaines francophones et internationales, d’inciter au partage de connaissances et bonnes pratiques et de créer des opportunités d’affaires.

L’évènement bénéficie de l’appui institutionnel du ministère de la Culture et de la Francophonie qui assure le haut patronage de l’évènement, ainsi que de l’accompagnement du ministère de la Communication et de l’économie numérique.

Mme Angama Koné Malouna, représentant la ministre de la Culture et de la Francophonie, a traduit la fierté du ministère de tutelle de voir, à travers ce salon, le rayonnement et l’ouverture de la Côte d’Ivoire dans l’espace Francophone.

Au cours des quatre dernières décennies, l’industrie de la musique a été confrontée, à travers le monde, à de nombreux bouleversements dont une profonde transformation due au développement numérique et technologique.    

Cette première édition du SIMA abordera, par ailleurs, l’impact et les enjeux du digital pour l’industrie musicale sur le continent, ainsi que l’avènement du Mobile money, des nouveaux modèles de streaming, la régulation et les nouveaux modes de consommation média. 

Les acteurs du secteur tableront aussi sur la production de concert, la gestion de l’image des artistes afin de répondre aux enjeux de cette industrie fortement impactée par le digital, a fait savoir M. Mamby Diomandé, fondateur et commissaire général du SIMA.

Le commissaire général a annoncé le « concours Innova musica » qui a pour objectif d’accompagner les start-up qui ont des créations musicales. Il est prévu aussi un panel sur la cyber criminalité, la monétisation de contenus, les droits voisins et de propriété, et la médiation culturelle.  

En 2017, l’Afrique ne représentait que 2% des revenus de l’industrie musicale à l’échelle mondiale. Aujourd’hui, le continent a atteint 10%, ce qui montre une véritable évolution positive en ce qui concerne les revenus générés par l’industrie de la musique.

Selon le rapport annuel de la Fédération internationale de l’industrie phonographique (IFPI) publié le 23 mars 2022, les revenus générés en Afrique subsaharienne par l’industrie musicale ont augmenté de 9,6% en 2021.

De nombreux professionnels de renom de l’industrie musicale, culturelle et créative et de l’écosystème des TIC sont attendus. Le lead vocal du Groupe ivoirien Magic System, Traoré Salif dit A’salfo, interviendra en qualité de speaker dans le cadre de ce salon.

Créé et initié par des experts de l’industrie musicale, le Salon des Industries Musicales d’Afrique Francophone (SIMA) promeut l’industrie musicale africaine, forme les acteurs de cet écosystème et offre une plateforme d’affaires entre les acteurs africains et ceux des autres continents.

Le SIMA, véritable « miroir » de l’industrie musicale africaine, propose aux acteurs de l’écosystème des rencontres avec de potentiels clients ou partenaires, la valorisation de leurs offres et services, mais surtout la possibilité d’approfondir leurs connaissances du marché musical africain et international.

Autoroute Abidjan-Lagos : accord sur le pays devant abriter le secrétariat

Les Etats ayant en partage cette autoroute ont décidé de la capitale qui abritera le secrétariat de cet ouvrage d’intégration régionale.L’autoroute Abidjan – Lagos relie la Côte d’Ivoire, le Ghana, le Togo, le Bénin et le Nigeria. A l’occasion de la 3e édition de Africa investment forum, les différents chefs d’Etat et de gouvernement de ces pays ont décidé qu’Abidjan abritera le secrétariat de cette infrastructure.  

Le président du Ghana, Nana Akufo-Addo, qui était présent à l’ouverture de ce forum qui se tient du 2 au 4 novembre 2022 sur les bords de la lagune Ebrié, a soutenu qu’Abidjan qui abrite le siège de la Banque africaine de développement (BAD), principal financier du projet, est le lieu « naturel » pour accueillir ce secrétariat.  

Le secrétariat aura pour mission de faire le suivi de la mobilisation des ressources pour le projet de l’Autoroute Abidjan – Lagos. Et ce afin d’engager les chefs d’Etat qui s’attèleront à lever les facteurs bloquants à la réalisation de cet ouvrage qui facilitera la circulation des biens et des personnes dans la région ouest-africaine. 

« Lors du Forum virtuel sur l’investissement en Afrique, qui s’est tenu en mars de cette année, nous avons obtenu 15,6 milliards dollars (plus de 10.350 milliards Fcfa) d’investissements pour la construction de l’autoroute Lagos-Abidjan », a dit mercredi le président de la BAD, Akinwumi Adesina.

Le président du Groupe de la BAD, Akinwumi Adesina, a fait savoir que « cette autoroute, qui assure 75% des échanges commerciaux en Afrique de l’Ouest, contribuera à stimuler la croissance, le commerce et les investissements dans toute la région ».

Selon une note du Centre d’information et de communication gouvernementale de la Côte d’Ivoire, « les études pour la mise en place de l’autoroute Abidjan – Lagos ont coûté 43 millions de dollars (28,7 milliards de Fcfa), quand le financement des travaux pour réaliser le projet est estimé à 15 milliards de dollars (10.027 milliards Fcfa) ».

Coton ivoirien : le CNRA développe un engrais organique

Le premier Colloque international de biosciences et de développement en Afrique s’est ouvert mercredi à Abidjan, en présence de plusieurs chercheurs du continent.Le Centre national de recherche agronomique (Cnra) de Côte d’Ivoire prend une part active à ce premier Colloque international de biosciences et de développement en Afrique avec plusieurs communications à son actif. L’évènement qui durera trois jours se tient à l’Université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan,

Dr Christophe Kobenan du CNRA, une structure de recherche publique, a présenté une communication portant sur le thème « Efficacité agronomique et rentabilité financière d’un engrais organique Biowish crop en culture cotonnière en Côte d’Ivoire ».  

Ce nouveau type d’engrais vient remplacer les engrais minéraux qui engendrent une perte de la fertilité du sol, impactant par ricochet la production du cotonnier. Cet engrais organique, dira-t-il, a fait l’objet d’un test avant qu’il soit déclaré « efficace » pour les cultures cotonnières.  

« Le CNRA a testé des doses de ce nouvel engrais comparativement à ceux qui étaient utilisés de façon historique. Et nous avons vu qu’avec cet engrais la production avoisine les 8%, soit 196 Kg par hectare de coton graine. Cela fait un gain de 31.000 Fcfa par ha pour le producteur », a expliqué Dr Christophe Kobenan. 

Sur le coût, le chercheur ivoirien a assuré que cet engrais est accessible au producteur comparativement au précédent procédé. Il ajoutera par ailleurs qu’il est respectueux de l’environnement et est un  « engrais biologique et non chimique ».  

« L’impact sur la santé est moindre que les engrais utilisés de façon traditionnelle sur le coton. Concernant le sol également cela conduit à améliorer sa qualité », a-t-il relevé, faisant savoir que cet engrais a fait l’objet d’essais à la station de recherche du programme coton du Centre national de recherche agronomique de Bouaké, dans le centre ivoirien. Ce sont quatre répétitions de chaque traitement sur une surface carrée de 48 m qui ont été réalisées.   

4e pont d’Abidjan : quelques « nouveaux ajustements » opérés

La consistance des travaux du 4e pont d’Abidjan a subi des modifications techniques de l’ouvrage principal.Dans une note sur l’état des lieux des travaux, la Banque africaine de développement (BAD) rapporte qu’ « il a été inséré les voies du Bus Rapid Transit « BRT″ du Projet de mobilité urbaine d’Abidjan, financé par la Banque mondiale ».

Selon la banque, la première section de l’ouvrage de 600m en 2×3 voies a subi des réaménagements de voies, passant à 2x 4 voies pour dédier une voie dans chaque sens au BRT. Du côté de la commune d’Adjamé, dans le Nord d’Abidjan, la deuxième partie de l’ouvrage initialement prévue en 2×2 voies sur une longueur de 800 mètres sera élargie en 2×3 voies.

Les autres travaux concernent la construction d’une chaussée 2×3 voies entre la fin de l’échangeur de Boribana et l’Indénié sur une longueur de 950 mètres, indique la note d’information. Sur lagune le pont a été déjà construit sur 800 m pour un objectif de 1,4 Km.

« Compte tenu de quelques nouveaux ajustements à effectuer jusqu’à la caserne des sapeurs-pompiers à Adjamé, le pont s’étendra finalement sur 2,4 kilomètres », a mentionné Serge Paterne Keugongo, chef de l’unité Ouvrage de l’Agence de gestion des routes, cité par la banque.  

« Il y a de nobles avancées dans la réalisation de l’infrastructure, dans son ensemble. Surtout au niveau des infrastructures routières qui enregistrent des taux d’exécution intéressants », a déclaré Philippe Munyaruyenzi, responsable du projet à la Banque africaine de développement.

Aujourd’hui, les travaux ont été réalisés à hauteur de 62%. Financée par la BAD à un montant de 155,80 milliards F CFA (263,7 millions de dollars américains), la construction du 4è pont d’Abidjan entre dans le cadre d’un vaste projet de renforcement des infrastructures de transport, destiné à réduire la congestion urbaine dans la capitale économique ivoirienne.

Le 4è pont d’Abidjan a connu un ralentissement des travaux lors du pic de la pandémie de Covid-19. Le pont a vu ses travaux s’accélérer après la levée des restrictions par le gouvernement. L’objectif est désormais de parvenir à livrer l’ouvrage au plus tard à fin 2022.

Ce projet devrait, outre la décongestion du trafic routier à Abidjan, permettre le désenclavement et l’assainissement de plusieurs quartiers du District. Il contribue à la création de nombreux emplois dans le cadre des travaux de génie civil.  

Le Projet de transport urbain d’Abidjan est financé par la BAD à hauteur de 629,49 millions de dollars, soit 74% du coût total du projet. Les co-financiers sont l’Etat ivoirien (17%), la coopération japonaise, JICA (8%) et le Fonds pour l’environnement mondial (1%).

Il est prévu dans le programme du projet la construction de six échangeurs, de 88 kilomètres de voie rapide urbaine et la rénovation de 89 carrefours. Le 4e pont relie la commune populaire de Yopougon au Plateau, le centre des affaires d’Abidjan, en passant par Attécoubé et Adjamé.

Mobilisation record de fonds pour l’autoroute Lagos-Abidjan

La Banque africaine de développement (BAD) annonce avoir obtenu des ressources importantes pour cette infrastructure, en cours de réalisation.« Lors du Forum virtuel sur l’investissement en Afrique, qui s’est tenu en mars de cette année, nous avons obtenu 15,6 milliards dollars (plus de 10.350 milliards Fcfa) d’investissements pour la construction de l’autoroute Lagos-Abidjan », a dit mercredi le président de la BAD, Akinwumi Adesina, à l’ouverture de la 3è édition de Africa Investment forum qui a lieu à Abidjan du 2 au 4 novembre 2022.  

Le président du Groupe de la BAD, Akinwumi Adesina, a fait savoir que « cette autoroute, qui assure 75% des échanges commerciaux en Afrique de l’Ouest, contribuera à stimuler la croissance, le commerce et les investissements dans toute la région ».

A l’occasion de ce forum qui a réuni plus de 1.500 participants, M. Adesina a déclaré qu’« aujourd’hui, le président Ouattara, le président Akufo-Addo et le président Talon discuteront de l’emplacement du secrétariat du projet, alors que nous le mettons en route ».

Durant ces trois jours, « nous aurons répertorié plusieurs projets prêts à être investis pour vous, investisseurs », a-t-il lancé, avant d’ajouter que ceux-ci vont des énergies renouvelables à l’hydroélectricité, en passant par les infrastructures gazières, les chemins de fer, les routes et le transport maritime.

Le portefeuille de projets comprend également les secteurs de l’agriculture, de la santé, de l’exploitation minière, de la fabrication d’engrais, des infrastructures portuaires et les transports urbains verts, ainsi que le sport, le logement urbain et les fonds d’investissement privés.

« Nous avons des investissements ciblant les entreprises dirigées par des femmes », a-t-il fait savoir.

« Les analyses de Moody’s sur les défauts de paiement des investissements en infrastructures sur 14 ans montrent que l’Afrique a le taux de défaut de paiement le plus bas du monde (5,5 %), comparé à l’Amérique latine (12,9 %), l’Asie (8,8 %), l’Europe de l’Est (8,6 %), l’Amérique du Nord (7,6 %) et l’Europe de l’Ouest (5,9 %) », a-t-il fait observer.

M. Adesina a soutenu que « l’Afrique n’est pas aussi risquée » comme pensent des investisseurs, soulignant que « la perception n’est pas la même que la réalité ». L’objectif de Africa Investment Forum est de faire en sorte que « les investissements atterrissent en Afrique comme un avion sur une piste d’atterrissage lisse ».

Plus de 100 milliards de dollars (plus de 66.000 milliards Fcfa) de deals transactionnels attendus à ce forum, organisé par la Banque africaine de développement (BAD), en collaboration avec la Côte d’Ivoire.  

Ouverture à Abidjan de Africa Investment Forum 2022

Plus de 100 milliards de dollars (plus de 66.000 milliards Fcfa) de deals transactionnels sont attendus à ce forum, organisé par la Banque africaine de développement (BAD), en collaboration avec la Côte d’Ivoire.Cette rencontre a enregistré la participation de trois chefs d’Etat, notamment celui du Ghana Nana Akufo-Addo, du Zimbabwe Emmerson Mnangagwa, de l’Éthiopie Mme Sahle-Work Zewde, des chefs de gouvernement, des bailleurs de fonds et des promoteurs de projets.

Ouvrant l’édition 2022 de Africa Investment Forum, le vice-président de la République de Côte d’Ivoire Meyliet Tiémoko Koné, a relevé que les pays africains connaissent des chocs extérieurs dus à la crise de Covid-19 et au conflit russo-ukrainien.

Cela, dira-t-il, a entraîné de lourdes conséquences économiques, financières et sociales. En outre, les Etats africains subissent durement les effets de la hausse des coûts du pétrole et du fret avec des difficultés d’approvisionnement en produits de base.

« La présence des chefs d’Etat et des gouvernements à cette rencontre, aux côtés des différents investisseurs africains et internationaux, est une des preuves de notre détermination à créer ensemble un environnement économique favorable à la réalisation des investissements nécessaires pour accélérer la transformation du continent africain », a-t-il ajouté.

« Après les deux premières éditions qui ont permis d’identifier un portefeuille de transactions respectivement à 46,9 milliards de dollars US et 67,7 milliards de dollars US, nous espérons franchir la barre de 100 milliards de dollars lors de cette 3e édition », a déclaré M. Meyliet Koné.   

« Le Forum sur l’investissement en Afrique génère des investissements extraordinaires pour l’Afrique. En quatre ans, depuis le début du Forum en 2018, il a permis de mobiliser 110 milliards de dollars d’intérêts d’investissement pour l’Afrique », a précisé le président de la BAD, Akinwumi Adesina.

A ce forum, « nous concluons des accords et des deals transformationnels », a indiqué M. Adesina, évoquant « le financement titrisé de 600 millions de dollars pour soutenir le Conseil du cacao du Ghana, (ce qui) a aidé le Ghana à augmenter sa production de cacao d’un million de tonnes métriques, avec des infrastructures d’entreposage et de transformation du cacao ».

Le président du Ghana, Nana Akufo-Addo, a lancé un message aux investisseurs, soutenant que c’est vrai qu’il y a des difficultés et des contraintes, mais il y a des opportunités à saisir et l’Afrique représente un grand dividende démographique qu’il faudrait prendre en considération.     

Pour sa part, la présidente de l’Éthiopie Mme Sahle-Work Zewde, a appelé à changer le regard sur l’Afrique qui est vue comme un continent où sévit la faim et la pauvreté, faisant remarquer que les lignes bougent en termes d’investissements et de développement économique. 

L’édition 2022 de Africa Investment Forum qui se tient du 2 au 4 novembre sur les bords de la lagune Ebrié, intervient après celle de 2018 et 2019 en Afrique du Sud. Ces trois éditions se sont tenues en présentielle, selon les organisateurs qui indiquent qu’une rencontre en ligne a eu lieu lors de la crise de Covid-19. 

Mariatou Koné pour une coopération des systèmes éducatifs africains

La ministre ivoirienne de l’Éducation nationale et de l’alphabétisation, professeur Mariatou Koné a pris part ce mardi 1er novembre 2022 par visioconférence à un forum académique sur l’avenir des stratégies d’enseignement à la lumière des développements actuels.Cette activité qui se tient au siège de l’Organisation du Monde Islamique pour l’éducation, les sciences et la culture (ICESCO) à rabat, au Royaume du Maroc vise à promouvoir le dialogue et à présenter diverses visions et perspectives sur l’avenir des stratégies d’enseignement à l’ère moderne.

Représentant la Côte d’Ivoire à ce forum académique, la ministre Mariatou Koné a appelé à une mutualisation des expériences, une coopération solide entre les systèmes éducatifs et des partenariats stratégiques dynamiques pour soutenir l’écosystème numérique dans chaque pays.

« Je voudrais rappeler à votre bienveillante attention que le monde entier a été mis à rude épreuve par la pandémie de la Covid-19 », a dit la ministre Mariatou Koné à l’endroit des participants, au cours de son intervention, faisant cas des impacts de la crise sanitaire mondiale sur les systèmes éducatifs.   

« Au-delà de ses impacts sur nos systèmes éducatifs, cette crise sanitaire mondiale aura eu le mérite de confirmer le rôle et la valeur de l’éducation pour outiller et transformer les hommes et les femmes afin d’assurer le développement durable de nos sociétés », a-t-elle soutenu.  

La ministre a fait savoir que « les systèmes éducatifs ont été astreints à se réinventer non seulement pour assurer le droit à l’éducation avec l’utilisation de l’outil numérique, mais aussi pour réquisitionner leurs trajectoires au regard des défis mondiaux ».

Poursuivant, elle a souligné l’intensité des dialogues sur la nécessité d’un plus grand engagement de l’ensemble des parties prenantes pour un développement transformationnel de l’éducation en adéquation avec les mutations du monde.

Elle a évoqué les recommandations du Sommet mondial sur la transformation de l’éducation convoqué par le secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies, Antonio Guterres, en septembre dernier ainsi que lors de la triennale de l’Association pour le développement de l’éducation en Afrique (ADEA).

Tout ceci conforte la Côte d’Ivoire, selon la ministre, dans le choix qu’elle a fait d’initier un dialogue participatif et inclusif autour de l’école ivoirienne : les États généraux de l’éducation nationale et de l’alphabétisation (EGENA).

Côte d’Ivoire : les prix du carburant maintenus

Les prix de l’essence et du gasoil pour le mois de novembre 2022 restent inchangés.Le prix du litre de l’essence avait connu une hausse en octobre, passant de 735 Fcfa à 775 Fcfa, soit une augmentation de 40 Fcfa. Celui du gasoil était également en hausse de 40 Fcfa, passant de 615 FCfa à 655 Fcfa. 

Le prix du pétrole lampant, resté inchangé depuis juillet, a connu aussi un relèvement en octobre, passant de 645 Fcfa le litre à 685 Fcfa, soit un accroissement de 40 Fcfa. Pour le mois de novembre 2022, il reste également inchangé, selon une note officielle de la direction générale des hydrocarbures.

Les prix du gaz butane ont été maintenus sur la période du 1er au 30 novembre 2022. La bouteille de 6 Kg demeure à 2.000 Fcfa et celle de 12,5 Kg à 5.200 Fcfa. La bouteille de 15 Kg est cédée à 6.965 Fcfa, celle de 17,5 Kg à 8.125 Fcfa, la bouteille de 25 Kg à 11.610 Fcfa et la bouteille de 28 Kg à 13.000 Fcfa.

Les prix des produits pétroliers en Côte d’Ivoire sont ajustés mensuellement conformément aux dispositions du mécanisme automatique de fixation des prix des hydrocarbures. Et ce, selon les cours sur le marché international.

AP/APA

Plus d’un an d’actions de Healthy Heart Africa contre l’hypertension

Depuis son lancement en 2021, le programme a permis d’identifier plus de 27.000 mesures de pression artérielle élevée et plus de 6.000 diagnostics confirmés d’hyperpression.Healthy Heart Africa (HHA) est un programme innovant d’AstraZeneca qui s’attaque à l’hypertension (pression artérielle élevée) et au fardeau croissant des maladies cardiovasculaires (MCV) sur le continent africain.

Ce programme soutient les systèmes de santé locaux en sensibilisant aux symptômes et aux risques de l’hypertension, et en proposant une éducation, un dépistage, un traitement à bas prix (le cas échéant) et un contrôle. Healthy Heart Africa est actuellement actif en Afrique de l’Est et de l’Ouest.

Selon le Dr Allan Mackenzie, directeur des Affaires gouvernementales, développement durable mondial – accès aux soins de santé AstraZeneca, plus de 250.000 mesures de la pression artérielle ont été effectuées par le programme Healthy Heart Africa depuis sa mise en œuvre au Sénégal, en 2021.

« Nous espérons avoir un impact encore plus important à mesure que le programme se poursuit. », a déclaré le Dr Allan Mackenzie, directeur des affaires gouvernementales, développement durable mondial – accès aux soins de santé, AstraZeneca.

Le programme est présent dans les régions de Dakar, Thiès et Saint Louis. Ida Ndione, de Path au Sénégal, a dit qu’en soumettant la prise de la pression artérielle aux établissements de santé et à la collectivité, cela permet d’identifier les mesures de pression artérielle élevée au sein de la communauté.  

« Nous sommes satisfaits des résultats obtenus depuis le lancement du programme, mais nous aimerions encourager davantage de personnes à faire contrôler leur pression artérielle, afin qu’elles puissent connaître leur état et le surveiller », a-t-il lancé.  

Pour lui, « c’est un appel à tous, jeunes et vieux, à faire contrôler sa pression artérielle, car tout le monde peut être affecté par l’hypertension. ». Le programme est mis en œuvre en partenariat avec le ministère de la Santé et de l’action sociale pour renforcer le système de santé par la prévention et le contrôle des Maladies cardiovasculaires (MCV).   

Le programme HHA contribue à la mise en place de systèmes de santé résilients pour les soins de santé liés à l’hypertension par la mesure gratuite de la pression artérielle, le renforcement de la prise en charge et des soins à travers la formation des prestataires de soins, ainsi que par la fourniture de matériels de sensibilisation sur l’hypertension, ses symptômes et ses facteurs de risque.  

Au Sénégal, Healthy Heart Africa (HHA) est mis en œuvre par le programme de soins de santé primaires et l’équipe des maladies non transmissibles de Path. Dans le pays, on estime que près de 30% de la population souffre d’hypertension, bien que la plupart du temps non traitée, avec un taux de contrôle de seulement 8%.

Considérée comme un tueur silencieux, l’hypertension ne présente aucun symptôme. Elle peut être évitée en faisant régulièrement du sport, en mangeant plus de fruits et légumes, en évitant le tabac et l’excès d’alcool, et en limitant les aliments riches en graisses saturées, entre autres facteurs de risque.

Le ministère de la Santé et de l’action sociale reconnaît l’importance d’étendre la Couverture maladie universelle et de développer des stratégies telles que le Plan national de développement sanitaire et social 2019-2028 qui met l’accent sur l’amélioration de l’accès équitable aux soins de santé pour tous.

Ce plan expose les défis que le ministère cherche à relever, notamment la nécessité de renforcer les soins de santé primaires ainsi que la promotion de la santé et la prévention. Healthy Heart Africa visant à être « durable », le programme travaille avec les parties prenantes locales pour élaborer des interventions basées sur des objectifs communs.   

« Notre partenariat avec le ministère de la Santé et de l’action sociale est important, car l’un de ses domaines d’intervention est de promouvoir la prévention sanitaire par le dépistage précoce de l’hypertension et la lutte contre la maladie », a soutenu Dr Allan Mackenzie.

Communément appelée pression artérielle élevée, l’hypertension est une maladie non transmissible (MNT) grave qui peut entraîner une crise cardiaque, un accident vasculaire cérébral ou une insuffisance cardiaque, ainsi que d’autres problèmes de santé. Elle est une cause majeure de décès prématuré dans le monde.

Le programme Healthy Heart Africa (HHA) est mis en œuvre dans neuf pays d’Afrique, dont la Côte d’Ivoire, l’Éthiopie, le Ghana, le Kenya, le Nigeria, l’Ouganda, le Rwanda, le Sénégal, la Tanzanie, y compris Zanzibar.

Côte d’Ivoire : la CIE célèbre l’excellence en milieu scolaire

Neuf élèves ayant brillamment réussi à leur examen de fin de cycle primaire, secondaire et technique, ont été récompensés dans le cadre de la célébration du Prix national d’excellence CIE du meilleur élève 2022.L’évènement, marquant la 8e édition de ce prix national d’excellence de la Compagnie ivoirienne d’électricité (CIE), s’est déroulé lundi à Abidjan devant un parterre de personnalités, des acteurs de la communauté éducative et des parents d’élèves des lauréats.

« Ce moment marque également d’une pierre blanche l’engagement constant de notre entreprise, aux côtés de l’Etat, à encourager l’ardeur et la persévérance au travail, spécifiquement en milieu scolaire », a déclaré le directeur général de la CIE, M. Ahmadou Bakayoko.    

Les lauréats sont des élèves qui se sont brillamment illustrés en étant les meilleurs nationaux aux examens à grand tirage, organisés en 2022 par le ministère ivoirien de l’Education nationale et celui de l’Enseignement technique.

L’édition 2022 est le 8ème acte de cette aventure lancée depuis 2015. M. Ahmadou Bakayoko a assuré de l’engagement de son entreprise à pérenniser ce qui lui permet de plus que jamais de réaffirmer sa vocation d’entreprise citoyenne.  

Ces neufs nouveaux élèves primés portent à 305, depuis 2015, le nombre de lauréats du prix en huit éditions, aussi bien au niveau régional qu’au cours des célébrations du Prix national d’excellence de l’entreprise.

Pour cette édition, les élèves lauréats ont eu pour mentor le professeur Judith Didi-Kouko Coulibaly, directrice du Centre national de radiothérapie Alassane Ouattara (CNRAO), la première agrégée en cancérologie de Côte d’Ivoire et d’Afrique de l’Ouest Francophone. Et ce, pour encourager ces élèves à la culture de l’effort.

M. Eloi Noël Kouassi, le représentant de la ministre ivoirienne de l’Education nationale et de l’alphabétisation, Mariatou Koné, a déclaré que la ministre de tutelle, marraine de la cérémonie, est « attachée à la question de l’excellence et de la qualité ».   

A l’endroit des lauréats, il a dit de la part de leur marraine, qu’« au moment où tous sont rassemblés autour de vous pour célébrer votre savoir-faire et savoir être, nous avons à cœur de vous manifester notre admiration et nos félicitations chaleureuses (…) persévérez donc dans l’effort ».

Pour sa part, le représentant du ministre de l’Enseignement technique, de la formation professionnelle et de l’apprentissage, M. Zakaria Berté, a félicité M. Ahmadou Bakayoko et ses collaborateurs pour les efforts, tout en encourageant ces élèves à l’effort dans un monde très compétitif.

« La quête d’une économie compétitive passe par une jeunesse nombreuse, bien formée. Il est donc bon de susciter l’effort, de réguler ses faiblesses et l’audace d’apprendre à exprimer sa subjectivité créatrice pendant des années d’études », a-t-il poursuivi.

Un chèque factice a été octroyé aux différents lauréats : CEPE (400.000 Fcfa); BEPC (500.000 Fcfa). Pour les différentes séries du baccalauréat, chaque lauréat a reçu 1 million de Fcfa : BAC A ; BAC B; BAC C; BAC D ; BAC E ; BAD F et BAC G.

Les lauréats ont en outre obtenu d’autres récompenses, telles qu’une télévision de 50 pouces, une plaque, une médaille, un kit de la compagnie, un bon d’achat de librairie. Ce prix qui est une reconnaissance du mérite, vise à primer et valoriser les meilleurs élèves du pays.

La Cedeao table à Abidjan sur un écosystème de santé

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) veut, à travers le concept « Une seule santé », prévenir de nouvelles flambées et éradiquer les maladies zoonotiques, transmises aux hommes par les animaux.La Cedeao tient du 31 octobre au 2 novembre 2022, sur les bords de la lagune Ebrié, un atelier de validation de la stratégie régionale et du manuel de la gouvernance du mécanisme de coordination de l’approche Une seule santé.

Cette approche, selon le directeur pays de l’OMS en Côte d’Ivoire, Jean-Marie Vianny Yaméogo, vise à « considérer la santé comme une seule entité », car la santé humaine a un lien avec l’environnement et la santé animale, au regard des interactions.    

Il a fait observer que des maladies animales se retrouvent chez l’homme. Pour l’OMS, c’est de créer une quadripartite, comprenant l’Organisation mondiale de la santé animale, l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), l’OMS et ONU Environnement.

De ce fait, devant un phénomène de santé publique, ces entités peuvent se retrouver pour identifier ensemble les différentes causes d’une maladie aux fins de voir le vecteur de la pathologie et le lien d’impact sur l’homme, tout en échangeant au niveau de cette plateforme, a-t-il dit.  

Au niveau de la Côte d’Ivoire, la plateforme « Une seule santé », pilotée par la Primature, regroupe plus de 11 ministères. M. Yaméogo a souligné qu’il y a, à l’instar de tous les pays de la Cedeao, un défi de coordination de ces entités y compris les laboratoires de santé humaine et de santé animale.

Le deuxième grand défi, c’est le financement, a relevé le directeur pays de l’OMS, soulignant que l’organisation pourra ainsi adresser efficacement les différentes problématiques. Le troisième défi, lui, concerne la collecte de données de qualité via une plateforme unique qui va fédérer ces données.

Ouvrant les travaux de l’atelier, le ministre ivoirien de la Santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle, Pierre Dimba, a fait remarquer que « le concept Une seule santé est relativement nouveau depuis l’émergence des maladies touchant à la fois les humains et les animaux ».

« Ce concept appelle à la fois la mobilisation et la collaboration multisectorielle, notamment les secteurs de la santé humaine, la santé animale y compris la faune et la santé environnementale pour mieux coordonner à travers les plateformes nationales, prévenir et détecter » les maladies, a-t-il ajouté.

La commissaire aux Affaires économiques et à l’agriculture de la Cedeao, Mme Mansandjé Touré-Litse, a indiqué qu’il s’agit d’« une stratégie régionale qui cible les risques sanitaires à la source telle que l’approche Une seule santé qui s’avère nécessaire pour prévenir les conséquences sanitaires chez l’être humain plutôt que de les traiter ».

Cette stratégie, renchérira-t-elle, permet de garantir des populations animales en bonne santé et un environnement sain pour une population humaine en bonne santé, chose essentielle pour protéger la planète des risques associés aux maladies zoonotiques émergentes et existantes ».

Mme Stella Gaetani, la représentante du BMZ, une entité allemande chargée de l’aide au développement économique, qui appuie la Cedeao dans ce projet, a salué le changement de paradigme utilisant l’approche Une seule santé pour prévenir les maladies zoonotiques.

 

Trafic aérien : griefs des syndicats de l’Asecna

Le Bureau exécutif de l’Union des syndicats des contrôleurs aériens de l’ASECNA (USYCAA) dénonce « un sabotage en cours des résolutions du Comité des ministres » de l’organisation à la suite de leur grève.Les syndicats sont mécontents de la direction générale de l’Asecna. Le bureau exécutif, dans un communiqué de presse, fait observer « la reconstitution des conditions délétères, dangereuses et anxiogènes ayant conduit à la grève généralisée de septembre 2022 ».  

Le bureau exécutif de l’union des syndicats des contrôleurs aériens estime que cela est dû « à l’initiative solitaire, belliciste et jusqu’au-boutiste du directeur général de l’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (ASECNA), Monsieur Mohamed Moussa ».

« Depuis la réunion extraordinaire du Comité des ministres, organe suprême de l’ASECNA, tenue le lundi 17 octobre 2022, qui a (demandé) la restauration des contrôleurs aériens dans leurs droits légitimes à travers de pertinentes résolutions, l’on assiste à une déferlante vague de sanctions administratives sournoisement teintées contre ces derniers », note l’organisation syndicale.

L’USYCAA se plaint entre autres « des ponctions abusives sur les salaires du mois d’octobre 2022, le gel des congés et des ingérences administratives dans la gestion des structures et le choix des représentants des travailleurs », poursuit le communiqué de presse. 

Le bureau exécutif de l’organisation syndicale dénonce également des « affectations abusives en cours et sans motif valable, vers leurs pays d’origine, de (ses) vaillants camarades expatriés, aggravant ainsi dans les centres de contrôle, le sous-effectif qui est déjà criard ».

Au regard de ces faits, l’USYCAA « demande le rétablissement, sans délai, de tous les contrôleurs aériens expatriés dans leurs droits en instruisant l’annulation pure et simple des rapatriements en cours » et « interpelle les ministres membres du Comité de suivi sur l’existence d’un risque réel d’aggravation » de la situation.  

 Le Bureau exécutif de l’Union des Syndicats des contrôleurs aériens de l’ASECNA a levé le jeudi 20 octobre 2022 son mot d’ordre de grève à la suite d’un préavis de grève réactivé le mardi 20 septembre 2022 et suspendu le samedi 24 septembre 2022.