RCA : le Comité de rédaction de la nouvelle Constitution installé

Le comité de Comité de rédaction de la nouvelle Constitution a été installé le 14 septembre 2022, par le président Faustin Archange Touadéra.

Le Comité pluridisciplinaire chargé de rédiger la nouvelle loi fondamentale, entre en action. Le président Faustin Archange Touadéra, dans son discours de circonstance a fait savoir que cette initiative relève de la volonté du peuple. Il ajoute que cela a été aprouvé l’Assemblée nationale qui a demandé au Gouvernement de déclencher la procédure du référendum constitutionnel.

Le numéro 1 du pays laisse entendre qu’il bénéficié de la bénédiction de la Cour Constitutionnelle dans le cadre de ce projet, lors de son investiture, le 30 mars 2021. Le président de la Cour s’était adressé au chef de l’Etat en ces termes : « Lorsque cependant vous aurez à faire face à un lourd défi et que vous sentirez le poids des responsabilités et le besoin d’être conforté dans vos choix : retournez vers le Peuple qui vous a choisi, qui vous a confié un mandat, adressez-vous à lui directement : vous aurez alors la réponse que vous cherchez et serez soutenu dans votre action

« Je ne saurais rester insensible à la demande pressante de mon peuple de se doter d’une nouvelle loi fondamentale. », déclare Faustin Archange Touadéra. Dans la suite duy discours, il souligne que : « La Constitution du 30 mars 2016, vous le savez, ne confère ni au Président de la République ni à une autre institution, le pouvoir de se dresser devant la souveraineté populaire, de limiter ou d’empêcher l’exercice de cette souveraineté. »

A ceux qui ont encore des inquiétudes : « je voudrais rappeler, pour les rassurer, de mon ferme engagement à renforcer l’ancrage démocratique dans notre pays. », rassure le numéro 1 du pays.

« Vous avez été désignés pour représenter vos entités respectives, au sein de ce Comité de rédaction, en vue de procéder à la réécriture de la nouvelle Constitution de notre pays.

Ainsi que je viens de le rappeler, vous êtes appelés à proposer au Peuple centrafricain un nouveau fondement de l’Etat, une norme suprême, une source de légitimité, une nouvelle organisation des pouvoirs publics reflétant nos us, coutumes, l’évolution de notre société et du monde. » Conclu Faustin Archange Touadéra.