RCA : arrestation au Tchad de l’ancien ministre Maxime Mokom

L’ancien leader de la milice Anti-Balaka, proche de l’ancien Président François Bozizé aurait été arrêté dimanche 27 février 2022.

 

Son transfèrement est en cours vers Ndjamena, capitale de la République du Tchad. Les forces de l’ordre tchadiennes auraient arrêté l’ex-ministre centrafricain Maxime Mokome dimanche 27 février 2022 à Sido.

Selon des sources sécuritaires locales, l’ancien ministre Maxime Mokome avait commencé à avoir de souci dans ce pays lorsqu’il avait dénoncé publiquement la gestion des fonds angolais par le puissant directeur de l’Agence nationale de sûreté (ANS), Ahmed Kogri. Il avait très mal gobé le fait que dans les fonds alloués par la CEEAC pour entretenir tous les chefs rebelles centrafricains au Tchad, Monsieur Ahmed Kogri  a préféré acheter deux maisons seulement aux chefs rebelles Mahamat Alkhatim du MPC  et Bobbo de 3R.

C’est ainsi qu’il avait décidé de dénoncer ce népotisme et quitter le territoire tchadien.  Mais pour le tout puissant Ahmed Kogri, l’ancien ministre centrafricain avait franchi la limite du supportable. Son nom est placé parmi les personnes recherchées par les forces de l’ordre tchadiennes.

Alors que le dimanche 27 février, à Sido Tchad, l’ancien ministre Maxime Mokome réapparaît en public dans cette ville, il se fait repérer par le service de renseignement tchadien. Il est immédiatement arrêter par les forces de l’ordre tchadiennes. Placé en garde à vue, l’homme est actuellement en route pour Ndjamena. Il sera probablement présenté à Monsieur Ahmed Kogri qui décidera de son sort.

Notons que Monsieur Ahmed Kogri, Directeur général de l’ANC,  est un homme filou. Il communique discrètement avec le service de renseignement centrafricain et le chef de l’État Centrafricaine Faustin Archange Touadera. C’est lui qui fournissait des renseignements au chef rebelle Hassan Bouba.  Même la villa que l’ancien chef d’État centrafricain François Bozizé loue actuellement à Ndjamena serait pour son fils.

 

RCA-arrestation du ministre Hassan Bouba : des jeunes manifestent devant la CPS

Des jeunes ont exprimés leur mécontentement devant la Cour pénale spéciale (CPS) suite à l’arrestation du ministre Hassan Bouba.

 

En République centrafricaine, des jeunes ont manifesté devant la CPS de Bangui samedi 20 novembre 2021. Ils exprimaient leur colère suite à l’arrestation du ministre Hassan Bouba, ancien coordonnateur politique du groupe rebelle  UPC du chef rebelle Ali Darassa. Il a été interpellé vendredi dernier par une unité de la gendarmerie sur ordre des juges d’instruction de la cour pénale spéciale.

C’était le vendredi 19 novembre vers 11 heures qu’une unité de la gendarmerie, sur ordre des juges d’instruction de la cour pénale spéciale, est allée interpeller le ministre de l’Élevage et de la Santé animale Hassan Bouba.

Avant son interpellation, le ministre de l’Élevage et de la Santé animale était en réunion avec le chargé de mission diplomatique du chef de l’État dans son bureau. Les gendarmes ont dû attendre la fin de la rencontre pour l’embarquer. Trois heures plus tard, la cour pénale spéciale a publié un communiqué, indiquant que le ministre Hassan Bouba leur avait demandé un délai  de cinq jours pour préparer sa défense.

C’est ainsi qu’il a été placé en détention provisoire à la prison du camp de Roux jusqu’au 26 novembre prochain, date à laquelle  il y’aura une confrontation avec les juges d’instruction en présence de ses avocats.

RCA : arrestation d’une dizaine des personnes à Bohong

Une dizaine des personnes ont été interpellées ce lundi 25 octobre 2021 dans la localité de Bohong, au nord-ouest de la RCA.

 

Depuis dimanche dernier, c’est la colère et la stupéfaction dans le village Bohong, situé à environ 70 kilomètres de Bocaranga sur l’axe Bouar, dans la préfecture de l’Ouham-Péndé.

En effet, peu avant midi, les mercenaires russes de la société Wagner et  les soldats FACA, en provenance de Bouar, et à destination de koui, se sont arrêtés au village Dankobira, situé à 20 kilomètres de koui. Subitement, ils ont fait un demi-tour  pour se rendre dans le village Bohong. Mais à leur arrivée, le village est calme.  La majorité des fidèles est à l’église, ce qui n’a pas pour autant gêné les hommes de Wagner et les soldats FACA qui ont décidé de faire leur incursion dans une église en plein culte. Aussitôt, ils ordonnent à tous les fidèles de sortir un à un.  Mais à leur sortie, les hommes sont séparés systématiquement des femmes et menottés. Ils ignorent ce qui est en train de passer, mais à la fin ils ont été tous embarqués à destination de Bouar. Pendant ce temps dans le village, c’est la panique générale. Leur famille pousse un cri de détresse.

Mais arrivée à Bouar, les kidnappés ont été placés en garde à vue, et les mercenaires russes de la société Wagner demandent  à leur famille pour leur libération une somme de 25 000 francs CFA par chaque personne. Incroyable ! Un fait confirmé par plusieurs sources, même les autorités locales qui ne pouvaient rien faire pour empêcher leur enlèvement par les forces dites régulières. En ce moment, toutes les victimes sont actuellement ce mardi à Bouar en attente de leur libération.

RCA : précisions sur l’arrestation de l’ex-ministre Dieudonné Ndomaté

En Républicaine centrafricaine, l’ancien ministre du Tourisme, des Arts et de la Culture, Dieudonné Ndomaté, a été arrêté à Bouca, dans le nord du pays, en début de semaine, puis reconduit dans la capitale, Bangui, pour sa participation présumée à la rébellion.

 

L’information a été confirmée, vendredi 14 mai, par le parquet. Appartenant à la branche « Ngaïssona » du mouvement anti-balaka, il était entré au gouvernement suite aux accords de Khartoum, en février 2019, entre le pouvoir et les principaux groupes armés. Le procureur général près la Cour d’appel de Bangui, Eric-Didier Tambo, nous donne des précisions sur les circonstances de l’arrestation de Dieudonné Ndomaté.

« Au commencement du processus électoral, il a quitté Bangui le 16 pour Batangafo, sous prétexte qu’il repartait là-bas pour battre campagne et être candidat aux élections législatives. Malheureusement, il est parti avec les véhicules de l’État, les a remis à la rébellion… et il a combattu avec la rébellion jusqu’à ce qu’elle ait été défaite. Maintenant, il était obligé de se rendre. Donc, son épouse est partie le rechercher et c’est en route, à partir de Bouca, qu’il a été arrêté par les officiers de la police judiciaire de Bouca. », précise-t-il.

« On va d’abord l’interroger sur cela et puis, sur les évènements de la CPC puisqu’il a combattu pendant cinq mois, étant donné qu’il a été arrêté au mois de mai et que la rébellion avait commencé, depuis décembre. Sur tous ces faits-là, on va l’interroger et sans doute qu’il passera avec les autres, lors de la session criminelle que nous allons organiser », a ajouté le procureur.

RCA : arrestation d’un Français détenant « un important arsenal »

Selon des sources humanitaires, l’homme avait travaillé ponctuellement comme garde du corps pour plusieurs organisations dans ce pays en proie à une guerre civile.

 

Un Français, chez qui la police a trouvé un « très important arsenal » d’armes de guerre, a été arrêté lundi 10 mai à Bangui, en Centrafrique, où l’armée combat une rébellion. « Un ressortissant français a été arrêté aujourd’hui. C’était quelqu’un qui se disait journaliste et chez qui on a retrouvé un arsenal très important », a affirmé le porte-parole du gouvernement, Ange-Maxime Kazagui, joint au téléphone par l’AFP, sans davantage de détails.

« Un citoyen étranger a été détenu à Bangui avec une énorme quantité d’armes et de munitions », a précisé sur Twitter le Russe Valéry Zakharov, conseiller du président centrafricain, Faustin Archange Touadéra. L’homme arrêté avait travaillé ponctuellement dans plusieurs organisations en Centrafrique comme garde du corps, selon des sources humanitaires. « Il avait fait un court passage dans l’armée dans sa jeunesse », a indiqué une source diplomatique à l’AFP.

Sur des photos partagées sur les réseaux sociaux, un homme apparaît, les mains attachées dans le dos, entouré de policiers sur les marches d’un commissariat de Bangui, avec à ses pieds plusieurs armes de guerre, des munitions et du matériel militaire. Les sources sécuritaires ont assuré à l’AFP qu’il s’agissait bien du suspect mentionné par le gouvernement.

Des paramilitaires russes

La Russie a déployé des centaines de paramilitaires du groupe privé de sécurité Wagner dans le pays, lesquels ont permis aux forces gouvernementales de repousser une coalition de groupes armés ayant juré de renverser le régime de M. Touadéra.

En décembre 2020, ces rebelles, issus des multiples groupes armés qui se partageaient alors les deux tiers de la Centrafrique, ravagée depuis 2013 par une guerre civile, avaient lancé une offensive à quelques jours de l’élection présidentielle du 27 décembre, pour laquelle M. Touadéra apparaissait comme archi-favori, l’opposition l’accusant de truquer le scrutin. Le chef de l’Etat l’avait emporté dès le premier tour avec un peu plus de 53 % des suffrages, mais moins d’un électeur inscrit sur trois avait pu se rendre aux urnes en raison de l’insécurité.

Moscou avait immédiatement dépêché massivement des paramilitaires de Wagner, qui, grâce à l’appui de forces spéciales rwandaises, ont largement contribué à repousser les rebelles. Fin mars, un rapport d’experts mandatés par l’ONU avait accusé les membres de Wagner et des soldats centrafricains de « graves violations des droits humains ».

Guerre de désinformation

Depuis 2018, la France voit son influence contestée dans son ancienne colonie par une offensive diplomatique de la Russie et est régulièrement la cible de campagnes hostiles relayées par des médias locaux. En décembre 2020, Facebook avait étayé le scénario d’une guerre de désinformation entre Paris et Moscou en supprimant publiquement trois réseaux de « trolls » gérés depuis la Russie et la France, dont un ayant des connexions avec l’armée française, tous accusés de mener des opérations d’interférence en Afrique.

Deux réseaux de comptes ont été attribués à des personnes associées à l’Agence russe de recherche sur Internet (ARI) et au sulfureux homme d’affaires Evguéni Prigojine, réputé proche du président russe, Vladimir Poutine, et de Wagner. Un troisième s’est avéré avoir « des liens avec des personnes associées à l’armée française », affirmait Facebook, qui se gardait toutefois d’attribuer directement l’opération à l’institution militaire.

RCA : la police arrête un général d’autodéfense du KM5

Il s’appelle Saddam Hissen, l’un des influents chefs miliciens d’autodéfense du quartier Ramandji, dans le troisième arrondissement de Bangui.

 

Auteur de fusillade au quartier PK5 entre les miliciens d’autodéfense et les éléments de la garde présidentielle le 2 mars dernier, il a été interpellé dans la nuit du samedi à dimanche 2 mai au PK5 par les éléments de l’OCRB appuyés par les mercenaires russes de la garde présidentielle.

Souvenez-vous, le mardi 2 mars dernier, la tentative de son arrestation avait entraîné un violent affrontement entre ses éléments d’autodéfense et les gardes présidentiels, entraînant la mort de quatre personnes dont 3 éléments de la garde présidentielle.

D’après les faits, monsieur Saddam Hissen, recruté par le pouvoir avec tous ses éléments pour des sales boulots, avait pu se retirer discrètement et abandonner ses missions nocturnes pour se retrancher chez lui à la maison. Mais les gardes présidentiels, furieux d’apprendre que ce chef milicien refuse désormais de participer aux missions qu’on leur a confiées, débarquaient chez lui dans le but de l’arrêter.  Mais ce dernier, connaissant bien le jeu de la milice du pouvoir, se préparait en conséquence. Aidés par les jeunes de son quartier lourdement armés, ils ont pu repousser les éléments de la garde présidentielle qui étaient venus pour l’arrêter, faisant 4 morts dont 3 éléments de la garde présidentielle, et six blessés au passage.

Finalement, dans la nuit du samedi à lundi 3 mai, une colonne des éléments des forces de l’ordre, composés des gardes présidentiels, des policiers de l’OCRB, des gendarmes,  appuyés par des mercenaires russes sont arrivés chez lui. Après quelques minutes d’échange des tirs, l’autoproclamé général Saddam Hissen a pu être arrêté avec l’un de ses éléments.

Désormais dans le filet de la justice, le redoutable Saddam devrait être déféré devant le procureur général dans les prochains jours.

Arrestation de Mahamat Zakaria : le procureur général Éric Didier Tambo demande une sanction ferme

Le procureur  général près la Cour d’appel de Bangui, le magistrat Éric Didier Tambo alias supra national a réagi à l’arrestation de l’autoproclamé colonel Mahamat Zakaria, Le numéro 2 de l’UPC à Mboki, interpellé par les éléments des forces de défense et de sécurité (FDSI) le vendredi 4 septembre dans la localité de Bangassou, au Sud-ouest de la RCA. Il prône la fermeté, et félicite les forces de l’ordre.

Selon le célèbre magistrat Éric Didier Tambo, Procureur général près la Cour d’appel de Bangui, le présumé a été interpellé dans la localité de Bangassou par les policiers centrafricains. Il serait recherché depuis plusieurs mois par la justice centrafricaine pour des présumés graves crimes qu’il aurait commis sur les paisibles citoyens centrafricains.

D’après le magistrat Éric Didier Tambo,  le suspect serait à l’origine de l’enlèvement et séquestration de l’équipe médicale en mission de vaccination dans le Haut-Mbomou, mais également celui du député d’Obo 2   Albert Guinimonguimi.

Pour le procureur général, Mahamat Zakaria, le Comzone adjoint de l’UPC à Mboki sera transféré d’un moment à l’autre vers Bangui. Une procédure régulière sera dressée  à son encontre, et il doit répondre de ses actes dans les jours à venir devant la justice centrafricaine.