Paoua : visite à des émissaires des Nations-Unies et de la CEEAC Ahmad Allam-Mi et François Louncény Fall

Ahmad Allam-Mi, a expliqué qu’après leurs contacts avec les plus hautes autorités centrafricaines, ils ont estimé qu’il était important de se rendre à  Paoua pour s’apercevoir des réalités.

Le Secrétaire général de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC), Ahmad Allam-Mi et le Représentant spécial pour l’Afrique centrale, Chef de bureau régional des Nations-Unies pour la région (UNOCA) ont effectué, jeudi 4 avril 2019, une mission de travail à  Paoua (485 km au nord-ouest de Bangui) pour constater de visu le phénomène de la transhumance.

Le Secrétaire général de la CEEAC, Ahmad Allam-Mi, a expliqué qu’après leurs contacts avec les plus hautes autorités centrafricaines, ils ont estimé qu’il était important de se rendre à  Paoua pour s’apercevoir des réalités et des défis qui se posent en matière de transhumance et de sécurité dans la région de Paoua et tout le long de ses frontières.

Les informations qu’ils ont reçues des autorités locales et des responsables de la MINUSCA sont encourageantes du fait qu’il y ait un début de collaboration entre les habitants de Paoua et ceux des villes frontalières du Tchad, a-t-il souligné.

« Cette mission s’inscrit dans le cadre de ce que nous nous sommes fixé, c’est-à -dire organiser un atelier sur le pastoralisme dans l’espace CEEAC à  Ndjaména, suivi d’une réunion du comité consultatif pour la paix et la sécurité en Afrique centrale au niveau ministériel au mois de juillet à  Kinshasa », a-t-il ajouté.

Arrivés à  Bangui le 2 avril dernier, Ahmad Allam-Mi et François Louncény Fall avait indiqué être venus s’enquérir de l’évolution de la mise en œuvre de l’accord de paix signé avec 14 groupes armés, le 6 février dernier ainsi que des attentes du gouvernement et voir dans quelle mesure soutenir les autorités et le peuple centrafricains en vue de consolider les acquis de cet accord.

RCA : Ahmad Allam-Mi et François Louncény Fall à Bangui

Les deux personnalités sont arrivées en Centrafrique, pour appréhender les défis et enjeux de la mise en œuvre de l’Accord politique pour la paix et la réconciliation en RCA.

Le Secrétaire général de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC), Ahmad Allam-Mi, et le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies pour l’Afrique centrale, François Louncény Fall, sont arrivés à  Bangui le 2 avril pour une visite officielle de quatre jours. Cette visite a pour but de leurs permettre appréhender les défis et enjeux de la mise en œuvre de l’Accord politique pour la paix et la réconciliation en RCA (APPR).

En appui à  l’Initiative africaine pour la paix et la réconciliation en RCA, cette visite conjointe qui prendra fin le 5 avril évaluera les perspectives de l’application de l’Accord et l’appui des pays de la sous-région à  ce processus. Dès leur arrivée, Ahmad Allam-Mi et François Louncény Fall ont tenu à  réitérer leur soutien « aux autorités centrafricaines, le peuple centrafricain, en vue de consolider les acquis importants qu’il a pu grâce à  la communauté internationale obtenir dans le cadre de la stabilisation du pays et de la paix ».

Cette mission est le « signe que les Nations unies et la région marchent ensemble pour la mise en œuvre de l’accord de Khartoum », a rappelé François Louncény Fall. C’est un « message de toute la région pour dire que les Nations Unies et la CEEAC, l’Union Africaine, nous nous tenons la main dans la main pour accompagner la République centrafricaine » a-t-il ajouté. Aux côtés de l’Union africaine, la CEEAC est également garante de l’Accord tandis que les Nations unies font partie des facilitateurs de l’Initiative africaine pour la paix et la réconciliation en RCA. Cette dernière a abouti aux pourparlers de paix qui se sont tenus à  Khartoum et à  l’APPR signé à  Bangui le 6 février 2019.

La délégation CEEAC-UNOCA se rendra également à  Paoua pour mieux appréhender la question de la transhumance et ses implications sécuritaires. « La question de la transhumance est considérée en ce moment au niveau des Nations unies comme l’une des causes émergentes des conflits dans la région. Nous attachons beaucoup de prix à  cette question », a souligné François Louncény Fall.