Covid-19 : plus de 10.000 nouveaux cas enregistrés en Afrique du Sud

Les 10. 017 nouveaux cas de coronavirus portent le nombre total de cas confirmés à 3. 862. 165 en Afrique du Sud.Pays le plus touché par la Covid-19, l’Afrique du Sud a enregistré plus de 10 000 nouveaux cas de dans les 24 heures précédant la nuit de mercredi à jeudi, a annoncé jeudi l’Institut national des maladies transmissibles (NICD).

Les 10. 017 nouveaux cas portent le nombre total de cas confirmés dans le pays à 3. 862. 165, soit un taux de positivité de 25,3 %, a indiqué le NICD.

La majorité des nouveaux cas proviennent de la province de Gauteng (39 %), suivie du KwaZulu-Natal (21 %), a précisé l’institut.

La province du Cap occidental représentait 17 % des nouveaux cas ; le Cap oriental et l’État libre (6 % chacun), respectivement ; le Mpumalanga et le Nord-Ouest (3 % chacun) ; le Cap du Nord (2 %) et le Limpopo (1 %), selon les autorités sanitaires.

Selon le ministère de la Santé, il y a eu une augmentation de 164 admissions à l’hôpital et 50 décès ont été signalés au cours de la même période, portant le nombre total de décès à 100 609 à ce jour.

Pretoria condamne le meurtre de la journaliste d’Al Jazeera

L’Afrique du Sud vivement condamné la mort de la journaliste palestinienne, tuée par l’armée israélienneLa journaliste américano-palestinienne d’Al Jazeera Shireen Abu Akleh couvrait des affrontements en Cisjordanie avant d’être touchée par balle, dans la matinée du mercredi 11 mai. L’Organisation des Nations unies a exigé l’ouverture d’une enquête pour mettre toute la lumière sur ce meurtre au moment où l’Afrique du Sud a condamné une tentative de réduire au silence la presse dans des zones de conflit.

La journaliste a été abattue d’une balle dans la tête mercredi matin alors qu’elle couvrait un raid militaire dans le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée. Une zone considérée comme le bastion du mouvement palestinien Fatah et point névralgique historique du conflit israélo-palestinien.

Le Directeur général du ministère sud-africain des Relations internationales et de la Coopération, Zane Dangor, a déclaré que le fait de prendre pour cible des journalistes dans les territoires occupés et dans des zones de conflit comme l’Ukraine et l’Afghanistan « semble faire partie d’une stratégie visant à réduire au silence la presse libre et constitue une violation flagrante du droit international ».

« Le droit international des droits de l’homme oblige la puissance occupante à autoriser la liberté d’expression et de manifestation », a déclaré M. Dangor. Il a noté que dans d’autres zones de conflit, les civils et autres non-combattants sont protégés « conformément au principe de distinction et aux autres mesures de protection des Conventions de Genève ».

« La capacité des journalistes à couvrir les événements tels qu’ils se déroulent est essentielle, et les efforts visant à intimider et assassiner les membres de la presse ne peuvent pas être autorisés à se poursuivre en toute impunité ».

Le gouvernement israélien réfute toute responsabilité dans le meurtre de la journaliste et affirme que des Palestiniens armés avaient probablement tiré par erreur sur le journaliste.

Af’Sud/Mines : vers la suppression des lourdeurs administratives

L’Afrique du Sud veut supprimer les goulots d’étranglement qui ralentissent sa croissance économique.Le président sud-africain, Cyril Ramaphosa, a invité mardi le gouvernement à supprimer les formalités administratives qui entravent la croissance et le développement de l’industrie minière dans le pays.

S’exprimant lors de la deuxième journée de la cérémonie dite « Investing in Mining Indaba », qui se déroule sur quatre jours au Cap, le dirigeant sud-africain s’est dit préoccupé par le classement de son pays dans les dix dernières places de l’Indice d’attractivité des investissements de l’Institut Fraser.

« Nous nous situons actuellement à la 75e ou 84e place, ce qui constitue le pire classement de notre histoire », a déclaré M. Ramaphosa.

Selon lui, ce classement souligne la réalité fondamentale selon laquelle l’Afrique du Sud doit agir avec plus de détermination et promptitude pour supprimer les différents goulots d’étranglement à la croissance et au développement de l’industrie minière.

« Malgré les grandes perspectives de l’industrie minière sud-africaine, le pays est confronté à des défis importants. Nous devons résorber le retard noté dans le toilettage des droits miniers et de prospection, des demandes de transfert de droits miniers, mettre en place un système cadastral moderne et efficace, et mettre en œuvre une stratégie d’exploration efficace », a poursuivi le président de la nation arc-en-ciel.

Il a également demandé l’amélioration considérable du « fonctionnement de nos chemins de fer et de nos ports » pour garantir un approvisionnement sûr et fiable en électricité à un prix abordable.

« Ces tâches sont au premier plan de nos efforts de reconstruction et de relance économique », a conclu Cyril Ramaphosa.

Foot : la Can féminine 2022 prend forme

La Confédération africaine de football (Caf) a constitué, vendredi soir à Rabat, les groupes de la compétition prévue du 2 au 23 juillet au Maroc.Maroc – Burkina. Voilà le match d’ouverture de la 12e édition de la Coupe d’Afrique des nations féminine de football qui se joue depuis 1991. Cette affiche est programmée au Complexe sportif Prince Moulay Abdellah de Rabat à 21 heures (Temps Universel).

Le tirage au sort complet du tournoi a été effectué par Nawal El Moutawakel, la légende marocaine médaillée d’or au 400 mètres haies lors des Jeux Olympiques de Los Angeles (États-Unis) en 1984 et Ajara Njoya, la star de l’équipe nationale féminine du Cameroun sous la supervision de Samson Adamu, le Directeur des compétitions de la Confédération africaine de football (Caf).

Les demi-finalistes de la Can féminine 2022 seront directement qualifiés à la Coupe du monde 2023 co-organisée par l’Australie et la Nouvelle-Zélande (10 juillet – 20 août). L’Afrique peut avoir deux places additionnelles dans le cadre des barrages intercontinentaux du Mondial féminin qui va passer à 32 sélections contre 24 en 2019.

Composition des trois différents groupes

Groupe A : Maroc (pays hôte), Burkina, Sénégal et Ouganda.

Groupe B : Cameroun, Zambie, Tunisie et Togo.

Groupe C : Nigeria (tenant du titre), Afrique du Sud, Burundi et Botswana.

Covid -19: l’Afrique du Sud redoute une cinquième vague

Face à la recrudescence des contaminations de coronavirus, l’Afrique du Sud craint une cinquième vague, a déclaré vendredi le ministre de la Santé Joe Phaahla.L’émergence des sous-variants omicron BA.4 et BA.5 est à l’origine de l’augmentation de plus de 6.300 nouveaux cas de Covid-19 mercredi, a déclaré le ministre devant les médias.

Malgré une augmentation des hospitalisations, M. Phaahla a affirmé qu’il n’y avait pas de changement spectaculaire dans les admissions dans les unités de soins intensifs ou les décès dans les hôpitaux du pays.

Le ministre de la Santé a ensuite déclaré qu’à ce stade, les autorités sanitaires n’avaient pas été alertées d’une nouvelle variante, hormis les modifications apportées à la variante dominante circulant sous le nom d’Omicron.

Richard Lessells, spécialiste des maladies infectieuses, a déclaré lors de la même réunion d’information que la baisse de l’immunité due aux vagues précédentes pourrait contribuer à la résurgence plus précoce que prévu des cas.

L’Afrique du Sud a enregistré le plus grand nombre de cas de coronavirus et de décès du continent. La nation arc-en-ciel n’est sorti de la quatrième vague du virus qu’en janvier dernier.
Les autorités sanitaires avaient déjà prévenu qu’une cinquième vague pourrait frapper le pays entre mai ou juin, correspondant à l’hiver dans l’hémisphère sud. 

Le nombre d’infections au cours des quatorze (14) derniers jours a atteint 6.375 mercredi selon l’Institut national des maladies transmissibles.

Cyril Ramaphosa au Kenya pour les obsèques de Kabiki

Le dirigeant de la nation arc-en-ciel est par le ministre des Relations internationales et de la Coopération, Naledi Pandor.Le président Sud-africain, Cyril Ramaphosa, est arrivé à Nairobi pour assister aux funérailles de l’ancien président kényan, Mwai Kibaki, prévues ce vendredi.

La cérémonie funéraire du président Kibaki, qui est décédé le 21 avril dernier à l’âge de 90 ans, se tient au Stadium national de Nyayo.

Au cours de sa carrière, le défunt a servi son pays en tant que vice-président de 1978 à 1988 sous l’administration du président Daniel arap Moi. Il est devenu président de 2002 à 2013 après avoir succédé à Moi qui, à son tour, avait succédé au président Jomo Kenyatta, le premier président fondateur du pays, décédé en 1978.

Umaro Sissoco Embaló en visite d’Etat en Afrique du Sud

Le président sud-africain Cyril Ramaphosa va accueillir ce jeudi à Prétoria son homologue bissau-guinéen pour une visite d’Etat à Pretoria, a annoncé la présidence sud-africaine.Selon le bureau du président sud-africain, cette visite sera l’occasion pour l’Afrique du Sud et la Guinée-Bissau de renforcer les relations politiques et socio-économiques entre les deux pays.

« Les deux Etats partagent une vision et un partenariat stratégique sur l’avancement de la paix et de la sécurité, de la prospérité et du développement de notre continent », a poursuivi la présidence.

La visite servira également de plateforme pour redynamiser un certain nombre d’accords qui nécessitent une mise en œuvre plus étroite depuis leur signature il y a quelques années, selon la même source.

Et d’ajouter qu’il y a eu un regain d’intérêt pour la mise en œuvre des accords et l’extension du partenariat entre eux depuis l’arrivée au pouvoir d’Embaló il y a quelques années.

L’accord général de coopération entre les deux pays, qui a été signé en septembre 2008, a jeté les bases du lancement d’une commission bilatérale mixte.

« La visite devrait permettre d’explorer de nouveaux domaines possibles de coopération économique, commerciale et d’investissement, notamment dans des secteurs clés en Guinée-Bissau, notamment l’agroalimentaire, la défense, les infrastructures et l’exploitation minière, dans l’intérêt mutuel des deux pays », a ajouté la présidence.

Les deux dirigeants devraient également échanger leurs points de vue sur des questions régionales, continentales et mondiales d’intérêt mutuel, notamment en matière de paix, de sécurité et de développement économique, a ajouté le bureau.

Pretoria et Bissau ont établi des relations diplomatiques en 1994, après l’avènement de la démocratie en Afrique du Sud et dans l’ancienne colonie portugaise située en Afrique occidentale.

Après une visite de travail du Premier ministre de l’époque, Martinho Dafa Cabi, en Afrique du Sud en août 2007, l’Afrique du Sud avait finalement ouvert une ambassade à Bissau en mars 2008.

Inondations en Afrique du Sud : l’Onu évalue les dégâts

Les récentes inondations dans l’Est de la nation arc-en-ciel ont fait plus de 400 morts et des milliers de sans-abri, selon le bilan officiel.Une équipe technique de l’Organisation des Nations unies (Onu) est en visite dans la province sud-africaine du KwaZulu-Natal pour évaluer les dégâts causés par les récentes inondations qui ont frappé la région. Cela permettra d’accélérer les opérations de secours, a déclaré ce mercredi un haut responsable de l’Onu.

« Ce n’est pas la première fois que l’Onu entreprend une telle action humanitaire dans le pays, puisqu’elle l’a fait il y a trois ans », a déclaré Ayodele Odusola, coordonnateur-résident par intérim de l’Onu en Afrique du Sud.

« Nous avons soutenu la province après les inondations de 2019 et les troubles civils de 2021. Nous continuerons de soutenir les efforts de reconstruction pour nous assurer que personne n’est laissé pour compte dans le cadre du protocole d’accord que nous avons mis en place avec les dirigeants du KwaZulu-Natal », a poursuivi Odusola.

L’équipe technique, composée de membres de diverses agences onusienne devrait terminer son évaluation des dégâts ce jeudi 28 avril 2022.

Inondations en Afrique du Sud: plus d’un milliard $ de dégâts

Près de 17.438 foyers ont été touchés par les inondations en Afrique du Sud.Le KwaZulu-Natal aura besoin d’au moins 1,13 milliard de dollars pour reconstruire ses infrastructures à la suite des récentes inondations soudaines qui ont fait plus de 400 morts, a déclaré le Premier ministre de la province, Sihle Zikalala.

Selon lui, « le coût (financier) le plus important de cette catastrophe est lié aux infrastructures qui ont été détruites ».

« Alors que nous reconstruisons l’environnement physique autour de nous, nous devons mettre plus de temps et entreprendre un programme beaucoup plus nuancé pour que nous puissions reconstruire et restaurer l’espoir et la confiance parmi les victimes et les survivants », a ajouté le Premier ministre.

Près de 17.438 foyers ont été touchés par la catastrophe, ce qui fait qu’au moins 121.687 personnes ont un besoin urgent d’aide. Le bilan des victimes s’élève à 435 personnes, tandis que 54 sont toujours portées disparues.

Sur un coût préliminaire de 1,13 milliard de dollars, les dommages causés aux installations de la Passenger Rail Agency of South Africa (Prasa) – qui comprend 300 km d’infrastructures ferroviaires détruites par les inondations – se sont élevés à environ 64 millions de dollars.

Les dommages causés aux installations de la Passenger Rail Agency of South Africa (Prasa), qui comprend 300 km d’infrastructures ferroviaires détruites par les inondations, s’élèvent à environ 64 millions de dollars.

Mais le rétablissement complet de Prasa après les inondations a été estimé entre 187 et 200 millions de dollars, a indiqué Makanda.

Af’Sud : Ramaphosa s’engage à mettre fin aux délestages

Le président Cyril Ramaphosa compte intégrer l’électricité des producteurs privés dans le réseau national pour régler le phénomène.Le président a imputé les délestages actuels au manque d’entretien et à la corruption au sein d’Eskom, la compagnie publique d’électricité actuellement en difficulté, a-t-il déclaré dans un tweet.

Toutefois, un certain nombre de changements ont été apportés pour passer d’une dépendance totale à l’égard d’Eskom qui utilise principalement le charbon pour produire de l’électricité à des producteurs d’énergie indépendants qui utilisent diverses sources renouvelables dans le cadre du programme d’énergie renouvelable.

Le programme de producteurs indépendants d’énergie renouvelable vise à apporter des mégawatts supplémentaires au système électrique du pays grâce à des investissements du secteur privé dans l’éolien, la biomasse et les petites centrales hydroélectriques, entre autres.

Certaines capacités de production ont déjà été connectées au réseau, et d’autres devraient l’être l’année prochaine, a-t-il déclaré, ajoutant que le dégroupage d’Eskom était en bonne voie et serait achevé d’ici décembre prochain.

Ces propos de M. Ramaphosa ont été tenus après que Busisiwe Mawuso, membre du conseil d’administration d’Eskom, a accusé la semaine dernière son gouvernement d’être responsable de la crise de l’électricité dans le pays.

« Il est difficile et inacceptable pour les Sud-Africains de subir des délestages. Mais nous faisons tout ce qui est en notre pouvoir pour nous assurer que, comme la capture de l’État, il (le délestage) appartiendra bientôt au passé », a tweeté le président.

Le pays a connu différents stades de délestage au cours de la semaine dernière après que les centrales électriques de la compagnie d’électricité aient subi plusieurs pannes.

Actuellement, la compagnie d’électricité dispose d’au moins 5.353 mégawatts de capacité indisponible en raison d’une maintenance planifiée, tandis que 14.912 mégawatts de capacité restent indisponibles en raison de pannes non planifiées, a indiqué Eskom.

Af’Sud : les inondations endommagent 3.500 véhicules Toyota

L’entreprise a annoncé que les fortes pluies dans la province du KwaZulu-Natal ont eu raison de son mécanisme de défense mis en place après les inondations de 2017.Les récentes inondations en Afrique du Sud ont laissé 3.500 véhicules Toyota endommagés, dont seulement 500 ont passé l’inspection pour être vendus sur le marché, a annoncé jeudi Toyota South Africa Motors (TSAM).

TSAM possède une usine à Prospecton, une ville au sud de Durban, le long des rives de la rivière Umlazi. « Ces mesures ont fonctionné avec succès pour maintenir les eaux de crue à distance. Mais elles n’ont malheureusement pas été à la hauteur de la masse d’eau qui a envahi l’installation lorsque les berges de la rivière Umlazi se sont rompues », a déclaré TSAM dans un communiqué.

Les activités de l’usine ont été suspendues pendant l’évaluation et le nettoyage, a déclaré TSAM, qui est le leader du marché automobile du pays.

Après la mort de plus de 450 personnes dans les inondations, le KwaZulu-Natal est maintenant en mode de récupération alors que les équipes de recherche visitent 8.000 maisons endommagées et plus de 40.000 personnes sans abri pour les aider à revenir à la normale à la suite du déluge.

Selon le président Cyril Ramaphosa, son gouvernement a autorisé un fonds d’urgence initial de 70 millions de dollars pour venir en aide aux personnes dans le besoin, tandis que Pretoria recherche des fonds supplémentaires auprès du Fonds de solidarité, initialement créé pour lutter contre la pandémie de Covid-19.

Après Poutine, Ramaphosa échange avec Zelensky

Le président sud-africain a eu une conversation téléphonique avec son homologue ukrainien pour discuter de la guerre dans son pays.Cyril Ramaphosa et Volodymyr Zelensky ont évoqué « le conflit en Ukraine, son coût tragique pour la population ainsi que ses conséquences mondiales », a déclaré le président Ramaphosa qui a aussi revenu sur les conséquences alimentaires de cette crise au plan mondial.

« Nous nous sommes mis d’accord sur le fait que des pourparlers étaient nécessaires pour mettre fin au conflit, qui a affecté la position de l’Ukraine dans les chaînes d’approvisionnement mondiales, y compris sa position de grand exportateur de produits alimentaires vers l’Afrique. »

Sur Twitter, Volodymyr Zelensky a indiqué qu’il avait parlé à M. Ramaphosa de la résistance de son pays à l’agression russe, lancée le 24 février. La Russie a fait entrer ses chars dans le nord de l’Ukraine pour entamer une guerre totale contre leur voisin du sud.

Le 10 mars dernier dernier, sur initiative de Pretoria, le président Ramaphosa s’était déjà entretenu au téléphone avec le président Vladimir Poutine.

En tant que membre des Brics, (Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud). L’Afrique du Sud s’est proposée pour jouer le rôle de médiateur », avait fait savoir le président Ramaphosa.

Afrique du Sud : le port de Durban « fonctionnel » après les inondations

Les inondations de ces dernières semaines au KwaZulu-Natal avaiebt provoqué une perturbation majeure au port de Durban considéré comme le plus important terminal de transport maritime d’Afrique.Selon le ministre des Entreprises publiques, Pravin Gordhan, « l’approvisionnement en carburant du reste du pays avait été entièrement rétabli et que des progrès étaient réalisés pour réduire le retard accumulé jusqu’à ce que les routes menant au port soient entièrement réparées ».

« Le port de Durban est fonctionnel. Les navires qui importent sont entretenus et les navires qui exportent, notamment des denrées alimentaires ou des fruits, sont également entretenus en raison de l’impact sur la route principale réparée », a déclaré M. Gordhan.

Il a ajouté : « Nous avons eu un problème où 8000 à 9000 conteneurs se sont accumulés, soit parce que le personnel ne pouvait pas atteindre la zone portuaire, soit parce que les camions ne pouvaient pas y accéder ».

Les opérations ont été interrompues la semaine dernière en raison des inondations qui ont endommagé les lignes de chemin de fer et les routes menant au port, provoquant l’accumulation de conteneurs attendant d’être déchargés des navires ancrés au large de la côte et de prendre des marchandises au port.

Les inondations ont fait plus de 480 morts, quelque 8 000 maisons endommagées et 40 000 sans-abris.

Gestion des inondations: Ramaphosa prévient contre la corruption

Des inondations dévastatrices ont récemment frappé la province du KwaZulu-Natal.Le président Cyril Ramaphosa a déclaré que la pandémie de Covid-19 a donné suffisamment de leçons au nouveau groupe de travail que le gouvernement a mis en place pour s’assurer que les fonds décaissés pour reconstruire la province du KwaZulu-Natal (est) après les inondations de la semaine dernière ne soient pas utilisés de manière abusive.

S’exprimant lors de l’annonce de l’état de catastrophe nationale lundi soir, M. Ramaphosa a mis en garde les « hyènes de la corruption » contre le fait de saliver à la perspective que des fonds publics soient déboursés pour reconstruire le KwaZulu-Natal, affirmant qu’elles « n’en sentiraient pas un centime ».

« Tirant les leçons de l’expérience de la pandémie de Covid-19, nous rassemblons les différents acteurs pour qu’ils fassent partie d’une structure de surveillance afin de garantir que tous les fonds déboursés pour cette catastrophe soient correctement comptabilisés et que l’État en ait pour son argent », a déclaré le président de la nation arc-en-ciel.

Il a précisé que cette Taskforce comprend le bureau de l’auditeur général, les représentants des entreprises, les religieux, les syndicats, les organisations communautaires et les organismes professionnels tels que les ingénieurs et les comptables.

Avec des fonds d’urgence initiaux de 70 millions de dollars annoncés la semaine dernière, Cyril Ramaphosa a déclaré que le Fonds de solidarité, initialement créé pendant la pandémie de Covid-19, sera mis en contribution pour aider la province du KwaZulu-Natal à se reconstruire.

Il a averti les hommes d’affaires corrompus du pays qu’« il ne peut y avoir de place pour la corruption, la mauvaise gestion ou la fraude d’aucune sorte » pendant le processus de reconstruction.

Des milliards de dollars devraient être consacrés à la reconstruction de la province du KwaZulu-Natal et de son principal centre financier, le port de Durban, dans l’océan Indien, qui est la principale porte économique pour le commerce extérieur de l’Afrique australe.

Afrique du Sud : l’état de catastrophe national déclaré

Cette décision est prise après les pires inondations de l’histoire du pays qui ont causé la mort de 440 personnes et d’importants dégâts matériels.Cette mesure publiée au journal officiel par la ministre de la Gouvernance coopérative et des affaires traditionnelles, Nkosazana Dlamini-Zuma, a été prise à la suite d’une session spéciale du cabinet samedi.

« Il s’agit d’assurer une réponse efficace dans toutes les sphères du gouvernement aux événements météorologiques extrêmes qui se sont produits dans plusieurs régions du pays », a déclaré M. Ramaphosa dans une allocution télévisée à la nation dimanche soir.

La responsabilité première de la coordination et de la gestion de la catastrophe, a-t-il ajouté, est « attribuée à la sphère nationale du gouvernement, en étroite collaboration avec les gouvernements provinciaux et les municipalités ».

La déclaration de l’état de catastrophe nationale permettrait de mobiliser davantage de ressources, de capacités et d’expertise technique pour fournir des secours, un redressement et une réhabilitation aux communautés touchées, a déclaré M. Ramaphosa.

À ce jour, 443 personnes ont été tuées à la suite des inondations principalement dans la régionde Durban, ville portuaire de 3,5 millions d’habitants dans le KwaZulu-Natal ouverte sur l’océan Indien. 48 autres personnes sont toujours portées disparues.

Environ 4 000 maisons ont été complètement détruites et plus de 8 300 ont été partiellement endommagées, tandis que plus de 40 000 personnes ont été déplacées, a indiqué le dirigeant sud-africain.

Plus de 600 écoles ont été détruites ainsi que 66 établissements de santé dans la province. Selon l’Institut national de météorologie, aucun risque d’inondation n’est plus redouté dans les jours à venir et les précipitations devraient « se dissiper » d’ici mercredi.

M. Ramaphosa a indiqué que le coût des inondations pour les entreprises n’avait pas encore été déterminé, mais il a noté que le port de Durban, l’un des plus touchés, est l’un des terminaux de transport maritime les plus fréquentés d’Afrique et constitue une voie de communication essentielle pour le commerce entre l’Afrique du Sud et le reste du monde.

Afrique du Sud : se reconstruire après le déluge

Le gouvernement sud-africain a débloqué environ 70 millions de dollars pour secourir en urgence les victimes des inondations historiques dans la province du KwaZulu-Natal.De mémoire d’homme, jamais l’Afrique du Sud n’avait subi un tel cataclysme. Pendant quatre jours consécutifs, la pluie est tombée dru dans la côte est du pays. Ces intempéries ont causé près de 400 morts et détruit les habitations de plus de 40.000 personnes.

À Durban, le décor est apocalyptique : routes coupées, arbres et poteaux électriques déracinés, véhicules renversés, etc. La ville est privée d’eau courante et d’électricité. Dans le port, ouvert sur l’océan Indien, les conteneurs sont sens dessus dessous.

Face au chaos, « il faut vite agir » d’où la mobilisation d’environ 70 millions de dollars, a déclaré ce vendredi Enoch Godongwana, le ministre sud-africain des Finances. Des bénévoles ont déjà commencé à dégager les rues et nettoyer la plage.

Inondations en Afrique du Sud : le bilan passe à 400 morts

Des pluies torrentielles s’abattent dans l’est de la nation arc-en-ciel depuis le 9 avril dernier, poussant les autorités à décréter l’état d’urgence.Le bilan macabre continue en Afrique du Sud. Dans ce pays d’Afrique australe, où les pluies ont atteint leurs plus hauts niveaux depuis plus de 60 ans, des inondations ont causé la mort de 400 personnes dans le Kwazulu-Natal (KWN, est).

« Un total de 40 723 personnes ont été touchées. Malheureusement, le nombre de décès continue d’augmenter, le dernier bilan enregistré faisant état de 395 morts », a annoncé ce vendredi 15 avril le département de la Coopération et des Affaires traditionnelles de la province du Kwazulu-Natal.

La plupart des victimes ont été enregistrées dans la région côtière de Durban, l’épicentre des intempéries. Au total, 250 écoles sont touchées par les coulées de boue et les inondations qui ont endommagé les routes et détruit des milliers de maisons.

Covid-19 : l’Afrique sort de la quatrième vague (OMS)

L’Afrique connaît sa plus longue période de baisse du nombre de cas de Covid-19, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS).Le nombre de cas de Covid-19 enregistrés chaque semaine régresse depuis 16 semaines, alors que le nombre de décès a diminué au cours des huit dernières semaines. Au cours de la semaine qui s’est achevée le 10 avril 2022, environ 18.000 cas et 239 décès ont été notifiés sur le continent, soit une baisse respective de 29 % et de 37 %, par rapport à la semaine précédente, rapporte l’OMS dans son dernier bilan publié ce jeudi.

Sur la même période, les contaminations, en grande partie dues à la quatrième vague pandémique induite par le variant Omicron, sont passées d’un pic de plus de 308.000 cas par semaine au début de l’année à moins de 20.000 cas.

L’OMS explique que ce faible niveau d’infection n’avait pas été observé depuis avril 2020, au tout début de la pandémie en Afrique.

La précédente plus longue période de baisse du nombre de cas d’infection par la Covid-19 avait été enregistrée entre le 1er août et le 10 octobre 2021.

Actuellement, aucun pays africain n’est confronté à une résurgence de la Covid-19, poursuit l’OMS. Un pays est dit en résurgence lorsqu’il enregistre une augmentation de 20 % des cas pendant au moins deux semaines consécutives et que la progression enregistrée d’une semaine à l’autre est supérieure de 30 % ou cette augmentation est supérieure au pic d’infection hebdomadaire le plus élevé précédemment atteint.

« Malgré la baisse du nombre d’infections, il est essentiel que les pays continuent à faire preuve de vigilance et maintiennent les mesures de surveillance, y compris la surveillance génomique pour détecter rapidement les variants de la Covid-19 en circulation, améliorer le dépistage et intensifier la vaccination », a indiqué la Directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique, Dre Matshidiso Moeti.

Selon elle, « le virus étant toujours en circulation, le risque d’émergence de nouveaux variants potentiellement plus mortels demeure, et les mesures de lutte contre la pandémie sont essentielles pour riposter efficacement à une recrudescence des infections », a-t-elle ajouté.

A la date du 14 avril 2022, l’Afrique a enregistré officiellement 11.597.206 cas de Covid-19 pour 252.452 décès.

Afrique du Sud : le bilan des inondations passe à 306 morts

Le Kwazulu-Natal (KZN, est) enregistre de fortes pluies depuis le 9 avril 2022.Le bilan s’est alourdi. En Afrique du Sud, des coulées de boue et des inondations ont fait 306 morts, selon le dernier bilan établi mercredi soir par le bureau de gestion des catastrophes.

« Le 13 avril au soir, nous avons été informés que le bilan des inondations dans le Kwazulu-Natal s’élève à 306 morts », a déclaré Nonala Ndlovu, son porte-parole.

Dans la région, des ponts sont effondrés et des routes ravagées. Il y a au moins 140 écoles endommagées. Au même moment, plus de 2000 maisons et 4000 logements informels sont détruits.

En visite mercredi dans la ville côtière de Durban, l’épicentre des inondations, le président Cyril Ramaphosa a promis de l’aide aux familles sinistrées.

Mozambique : la SADC « prend le dessus » sur les jihadistes

Les soldats de la SADC ont repris des villages occupés par les insurgés islamistes et neutralisé leurs bases.Le président Cyril Ramaphosa est rentré du Mozambique plein d’éloges pour la Mission de la Communauté de développement de l’Afrique australe au Mozambique (SAMIM, sigle anglais) qui, selon lui, a pris le dessus sur une insurrection islamiste dans la province de Cabo Delgado, au nord du pays.

M. Ramaphosa a présidé, hier mardi, la réunion de l’organe de la SADC chargé de la politique, de la défense et de la coopération en matière de sécurité, qui a entendu un rapport d’étape sur le travail de la mission militaire à Maputo, la capitale mozambicaine.

Après l’évaluation du rapport, le président sud-africain a déclaré qu’il y a eu des « succès notables » dans la lutte contre le terrorisme au Mozambique, où les insurgés sont en fuite après avoir perdu l’initiative militaire pour lancer des raids.

Ces derniers mois, la SAMIM affirme avoir remporté des succès spectaculaires contre les insurgés, en reprenant des villages, en neutralisant des bases rebelles et en saisissant des armes et du matériel militaire.

Elle a déclaré que cela a réduit la capacité des insurgés et permis à l’ancien point chaud de jouir d’une paix relative et d’un passage plus sûr de l’aide humanitaire destinée aux personnes touchées par l’insurrection.

La SADC a exprimé sa confiance dans la capacité des troupes de la SAMIM à rétablir la normalité dans cette province instable et à faciliter le retour des personnes déplacées dans leurs foyers.

Selon le chef de l’Etat sud-africain, le sommet de l’organe extraordinaire de la SADC avait demandé au chef de la mission de coordonner avec Maputo la mise en œuvre du plan global de reconstruction et de développement intégré de la province de Cabo Delgado.

« Le Comité ministériel de l’organe a également demandé au secrétariat de la SADC de convoquer une réunion pour élaborer la stratégie de sortie de la SAMIM », a indiqué Cyril Ramaphosa, ajoutant : « Nous voudrions exprimer notre appréciation et saluer le travail de la SAMIM sur le terrain ».

L’Angola, le Botswana, la République démocratique du Congo, le Lesotho, le Malawi, l’Afrique du Sud, la Tanzanie, la Zambie et le Mozambique, pays hôte, sont les Etats contributeurs de la SAMIM.

Le Rwanda, non membre de la SADC, joue également un rôle majeur dans la lutte contre les rebelles.

Les troupes de la SAMIM ont été déployées dans la région rétive de Cabo Delgado au Mozambique en juillet 2021 pour combattre les insurgés.

Afrique du Sud : une soixantaine de morts dans des inondations

Le président sud-africain, Cyril Ramaphosa, est attendu ce mercredi dans le Kwazulu-Natal (KZN) en proie à de fortes pluies depuis samedi 9 avril 2022.Au total, 59 personnes ont perdu la vie dans des inondations dans l’est de l’Afrique du Sud, selon le dernier bilan établi mardi soir par le gouvernement. A Durban, 45 morts sont dénombrés tandis que dans le district d’iLembe, il y a 14 décès.

Dans la région, des ponts sont effondrés, des routes ravagées, des habitants et des écoliers sont restés pendant plusieurs heures prisonniers de la montée des eaux. Il y a au moins 140 écoles endommagées. Au même moment, plus de 2000 maisons et 4000 logements informels ont été détruits.

Afrique du Sud : l’Onu s’inquiète des violences xénophobes

Les Nations Unies ont noté avec une « grande inquiétude » les derniers actes de violence, d’intimidation et de harcèlement contre les ressortissants étrangers en Afrique du Sud.Selon le Coordinateur résident des Nations Unies par intérim, Ayodele Odusola qui s’est exprimé mardi, le gouvernement sud-africain a ratifié plusieurs instruments internationaux relatifs aux droits de l’homme et aux réfugiés qui faisaient partie intégrante du droit national.

Cette mise au point du représentant des Nations unies intervient après la mort d’Elvis Nyathi, tué dans le township de Diepsloot à Johannesburg, la semaine dernière.

« Il est profondément inquiétant et malheureux que cela se produise dans un pays doté de l’une des constitutions les plus inclusives au monde », a déclaré M. Odusola.

Et d’ajouter : « Ces derniers temps, nous avons constaté avec une profonde inquiétude que des mouvements tels que l’Opération Dudula (un groupe d’autodéfense) forcent illégalement les personnes suspectées d’être des étrangers sans papiers à montrer leurs papiers ».

« Cela exige que les droits de l’homme de toutes les personnes résidant en Afrique du Sud, indépendamment de leur nationalité ou de leur statut d’immigration, soient respectés à tout moment », a déclaré le diplomate onusien, ajoutant que cela incluait les individus qui pouvaient être « des réfugiés, des demandeurs d’asile ou des apatrides ».

Selon lui, « l’Onu s’en tient aux récentes déclarations des représentants du gouvernement, s’opposant aux actions des manifestants violents et exhortant les gens à ne pas se faire justice eux-mêmes ».

Jacob Zuma absent à son procès pour des raisons médicales

L’ex-président sud-africain et le marchand d’armes français Thales font face à de multiples accusations de corruption.Jacob Zuma n’a pas assisté à l’ouverture de son procès, ce lundi 11 avril, devant la Haute Cour de Pietermaritzburg, dans la province du KwaZulu-Natal, « en raison d’un problème de santé non divulgué ». Ses conseils ont demandé un nouveau report de son procès.

La presse locale rapporte que le président Zuma veut utiliser un Procureur privé pour relancer son affaire contre le Procureur principal de l’Autorité nationale des poursuites, Billy Downer, qui doit être retiré du dossier pour son impartialité.

Ses précédents efforts pour retirer Downer ont échoué devant les tribunaux, ce qui a permis à ce dernier de fixer ce lundi le début du procès complet.

Zuma et le marchand d’armes français Thales font face à de multiples accusations de corruption en relation avec un contrat d’armement de plusieurs milliards de dollars lorsqu’il était vice-président de l’État sous l’ancien président Thabo Mbeki (1997-2007).

Af’Sud : Ramaphosa condamne la xénophobie et l’homophobie

Le président sud-africain Cyril Ramaphosa a condamné lundi les actes de violence à l’encontre d’étrangers originaires d’autres pays africains.Selon Cyril Ramaphosa, « cela ramenait le pays aux jours sombres de l’apartheid et aux dernières années d’attaques xénophobes ». Rampahosa a fait cette déclaration après la mort de Elvis Nyathi, un ressortissant zimbabwéen de 43 ans dans le township de Diepsloot à Johannesburg la semaine dernière.

Dans son bulletin d’information hebdomadaire, M. Ramaphosa a condamné les sentiments anti-étrangers et les actes des groupes d’autodéfense et a assuré aux Sud-Africains que son gouvernement s’occupait du problème de l’immigration clandestine dans le pays.

« Nous nous efforçons de faire en sorte que les syndicats qui commettent des fraudes en matière d’immigration en collusion avec des fonctionnaires corrompus soient traduits en justice. Rien que cette année, plusieurs personnes impliquées dans la fraude aux passeports ont été arrêtées », a-t-il poursuivi.

M. Ramaphosa a appelé les citoyens à ne pas répéter les attaques xénophobes qui ont secoué le pays au cours de la dernière décennie. « Attaquer ceux que nous soupçonnons de méfaits simplement parce qu’ils sont de nationalité étrangère n’est pas un acte de patriotisme. C’est immoral, raciste et criminel », a-t-il indiqué.

Il a ajouté : « Au final, cela conduira à la xénophobie, dont nous avons vécu les conséquences au cours des années précédentes. Nous ne voulons pas y retourner car, dans l’ensemble, le peuple sud-africain n’est pas xénophobe ».

Il a appelé les Sud-Africains à ne pas répéter « la brutalité et la déshumanisation de l’apartheid », lorsque les Noirs étaient soumis à des mauvais traitements et traités comme des citoyens de seconde zone en raison de la couleur de leur peau. « Ne devenons pas comme ceux qui nous ont opprimés, quelle que soit la légitimité de vos griefs », a déclaré M. Ramaphosa.

Af’Sud : des inondations annoncées ce week-end

Les prévisions météorologiques concernent certaines régions de la nation arc-en-ciel.Le Service météorologique sud-africain (SAWS, sigle anglais) a mis en garde contre des conditions pluvieuses et froides au centre et au sud-est du pays pendant le week-end.

De fortes pluies et des inondations devraient notamment toucher les parties orientales des provinces du Cap Nord et Est, de l’Etat libre, du Nord-Ouest, du Gauteng et du KwaZulu-Natal, ainsi que la région du Highveld de Mpumalanga.

« Cet épisode pluvieux sera accompagné de conditions froides à très froides sur le sud et le sud-est de l’intérieur du pays à partir de ce vendredi, et s’étendra au centre et à l’est dès samedi », a annoncé le SAWS dans son dernier bulletin.

Des inondations localisées sont aussi attendues dans certaines parties des provinces du Nord-Ouest, de l’Etat libre et du Gauteng ce vendredi, avant de s’étendre à d’autres régions samedi.

Compte tenu de ses prévisions, le SAWS exhorte fortement le public à éviter de traverser les rivières et les cours d’eau gonflés, en particulier dans les cas où le niveau de l’eau dépasse la hauteur d’une cheville.

Il a également appelé les habitants des zones touchées à se déplacer vers des terrains plus élevés « si la montée des eaux de crue menace la sécurité des personnes ».

Af’Sud : Ramaphosa fustige les violences xénophobes

Le président sud-africain Cyril Ramaphosa a déclaré que la criminalité ne serait pas tolérée dans le pays, après la mort d’un ressortissant zimbabwéen.Un drame sui de  l’arrestation par la police de 54 personnes dans le township de Diepsloot à Johannesburg. M. Ramaphosa réagissait face aux informations faisant état du meurtre d’un ressortissant zimbabwéen, Elvis Nyathi, dans le township de Soweto.

Au cours d’une opération porte-à-porte visant à rechercher des étrangers sans papiers mercredi soir, Elvis Nyathi avait tenté d’échapper à une foule qui le poursuivait et qui l’aurait lapidé à mort avant de le brûler.

Des voisins ont aidé la police à l’identifier comme étant Nyathi âgé de 43 ans et mort aux mains de la foule à Diepsloot.

La femme de Nyathi, dont le nom n’a pas été révélé, a également fui son domicile, craignant pour sa vie. On ignore où elle se trouve, a déclaré la police.

« Nous ne tolérerons aucune forme de criminalité entraînant la mort d’une personne. Ce n’est pas acceptable et nous prendrons des mesures pour y remédier », a déclaré M. Ramaphosa.

Il a par ailleurs indiqué qu’il avait dépêché le ministre de la Police, Bheki Cele, pour calmer la situation après plusieurs jours de violence, les habitants accusant les ressortissants étrangers d’être à l’origine de l’escalade de la criminalité dans la région.

Afrique du Sud : une justice à deux vitesses (Kgalema Motlanthe)

L’ancien président de la nation arc-en-ciel considère que les hauts dirigeants du Congrès national africain (ANC, sigle en anglais) s’en tirent trop souvent à bon compte lorsqu’ils ont maille à partir avec la justice.Deux poids, deux mesures. Voilà l’impression de Kgalema Motlanthe quand il analyse le fonctionnement de la justice de son pays. S’exprimant ce jeudi lors d’un séminaire en ligne sur le thème « l’histoire de l’ANC et l’état de l’Afrique du Sud dans les cinq prochaines années », l’ex-chef de l’État a déclaré qu’« aucune personne ne devrait accéder à une fonction publique quand elle a trahi la confiance de ses concitoyens ». C’est une question d’éthique et de morale, a-t-il ajouté.

Kgalema Motlanthe, dans son intervention, a évoqué le cas de l’ancienne ministre du Développement social, Bathabile Dlamini, récemment inculpée de parjure dans une affaire de gros sous. Même si c’est la toute première fois qu’un tribunal condamne un haut responsable de l’Etat, Bathabile Dlamini a juste payé une amende de 13.000 dollars pour éviter de purger une peine de quatre ans prison.

Toutefois, M. Motlanthe espère que le droit sera dit dans les autres affaires de corruption impliquant des membres du parti au pouvoir. « La loi doit être appliquée efficacement. Que ça plaise ou non à l’ANC », a souhaité l’ancien dirigeant sud-africain.

Af’Sud : un Zimbabwéen tué dans une attaque xénophobe

L’attaque mortelle à caractère xénophobe s’est produite dans la nuit de mercredi à jeudi dans la banlieue de Soweto.La porte-parole de la police sud-africaine, Brenda Muridili, a confirmé ce qu’elle avait appelé « un incident de justice populaire ».

« Les rapports que nous recevons des témoins sont qu’il y a un petit groupe de personnes qui sont allées de porte en porte et puis quand ils sont arrivés à cette maison, ce jeune homme a simplement couru hors de la maison et ils l’ont poursuivi et, malheureusement, il a été tué », a-t-elle déclaré.

L’attaque de la foule s’est produite dans le township de Diepsloot, à Johannesburg, alors que les habitants poursuivaient l’immigrant qui tentait de fuir les membres de l’Opération Dudula – le groupe de vigilance anti-immigrés – qui faisaient du porte-à-porte à la recherche d’immigrés sans papiers, a-t-elle expliqué.

La tension à Diepsloot s’est répandue dans les rues mercredi soir. La criminalité dans cette zone inquiète les riverains puisque sept personnes ont été tuées en une semaine, a ajouté la porte-parole.

Dans les townships de Johannesburg, les immigrés africains craignent une poussée de violences xénophobes. Face à l’augmentation du taux de criminalité, les habitants de Soweto ont souvent recours à l’accusation de crime et de violence à l’encontre des ressortissants étrangers sans papiers.

Selon la police, quelque 24 immigrants sans papiers, pour la plupart zimbabwéens, ont été arrêtés dans le quartier.

Af’Sud : nomination d’un nouveau ministre de la Fonction publique

La décision est rendue publique ce mardi par le Cabinet présidentiel.Le président Cyril Ramaphosa a nommé Thulas Nxesi au poste de ministre de la Fonction publique et de l’Administration par intérim.

M. Nxesi continuera à assumer ses responsabilités en tant que ministre de l’Emploi et du Travail, tout en assurant l’intérim du ministre de la Fonction publique et de l’Administration, a précisé la présidence de la République.

Sa nomination fait suite au départ de l’ancienne ministre de la Fonction publique et de l’Administration, Ayanda Dlodlo, qui a été nommée au Conseil d’administration de la Banque mondiale à Washington, aux Etats-Unis.

M. Ramaphosa a remercié Mme Dlodlo pour avoir servi la nation à divers postes de direction, notamment dans les portefeuilles des communications, des affaires intérieures, de la sécurité de l’Etat et du service public et de l’administration.

Le président lui a souhaité bonne chance dans ses nouvelles responsabilités, où elle sera l’un des trois membres du conseil d’administration représentant les intérêts des 25 Etats membres africains.

Af’Sud/Covid-19 : fin de l’état de catastrophe nationale

Cette décision a été prise après une baisse des cas de Covid-19, bien que quelques règlements transitoires restent en place, a annoncé le président Cyril Ramaphosa.Dans une allocution télévisée à la nation en fin de journée, Ramaphosa a déclaré que bien que la pandémie ne soit pas encore terminée, son gouvernement a décidé de mettre fin à l’état de catastrophe qui a été imposé en mars 2020, il y a plus de 750 jours. 

« Bien que la pandémie ne soit pas terminée, et que le virus reste parmi nous, ces conditions ne nécessitent plus que nous restions en état de catastrophe nationale. A l’avenir, la pandémie sera gérée conformément à la loi sur la santé nationale », a ajouté M. Ramaphosa.

Cela signifie que toutes les réglementations et directives prises en vertu de la loi sur la gestion des catastrophes en réponse à la pandémie de Covid-19 ont été abrogées avec effet à la fin de la journée de lundi. 

Toutefois, quelques mesures transitoires resteront en vigueur pendant les 30 prochains jours. Il s’agit notamment du port de masques dans les espaces publics intérieurs, de la limitation du nombre de personnes autorisées dans les lieux intérieurs et extérieurs, de la preuve de vaccination ou d’un test PCR négatif pour les voyageurs internationaux entrant dans le pays. 

L’aide sociale, introduite il y a deux ans pour protéger les communautés vulnérables des effets de la pandémie, sera également maintenue. Dans le cadre de ce programme, les Sud-africains vulnérables reçoivent 350 R3 (environ 24 USD) par mois.

L’Afrique du Sud a été le pays africain le plus touché par la pandémie, les chiffres montrant qu’elle a enregistré jusqu’à présent 3.667.560 cas confirmés en laboratoire et 100.052 décès.