RCA : un mort après un accrochage entre deux motos

Un  mort et deux autres personnes grièvement blessées dans une collision entre deux motocyclettes survenues cette nuit sur l’avenue Koudoukou, dans le troisième arrondissement de Bangui, a-t-on appris de  sources sécuritaires.

 

D’après le constat de la police, l’accident a eu lieu dans la nuit du dimanche à lundi 30 août 2021 vers 23 heures à hauteur de la pharmacie Sambo, dans le troisième arrondissement de Bangui.

Selon ce même constat, la première moto, à son bord une seule personne, était en provenance du côté du commissariat du cinquième arrondissement, tandis que la seconde, venue du côté du marché Sambo, transportait deux personnes dont le conducteur.  Elles se sont rentrées en collusion exactement à hauteur de la pharmacie Sambo vers 23 heures.  Le conducteur de la moto venue du côté du marché Sambo est mort sur le coup, tandis que son passager était grièvement blessé comme le conducteur de la moto en provenance du côté du commissariat du cinquième arrondissement. Transportés à l’hôpital, les deux blessés se trouvent dans un état grave.

Pendant ce temps, au centre-ville, devant la radio Bangui FM, ce lundi matin, vers 7 heures, un véhicule en circulation a happé une moto. Le conducteur de la moto est aussi dans un état grave et transféré à l’hôpital.

Kaga-Bandoro : accrochages entre les FACA et ex-Seleka

Les premières informations ont clairement indiqué que tout est parti d’une incompréhension entre les FACA et les combattants rebelles du MPC d’Alkhatim.

La position des FACA à Kaga-Bandoro a été attaquée hier dans les après-midi par les hommes du MPC aux alentours du stade de la ville. Le premier bilan fait état de 5 rebelles tués. Une tentative de contre-offensive des rebelles a été stoppée cet après-midi par les casques bleus au niveau du pont Nana face à l’hôpital de Kaga-Bandoro. L’ambiance dans la ville est morne et morose malgré le jour de la fête de proclamation de la République.

Les premières informations ont clairement indiqué que tout est parti d’une incompréhension entre les FACA et les combattants rebelles du MPC d’Alkhatim. Trois hommes de ce mouvement armé se dirigeaient vers le stade armes à la main pour aller voir un match en lien avec la célébration de la fête du 1er décembre. Les éléments des forces régulières leur ont simplement demandé de ne pas se rendre au stade avec armes à la main, ce qu’ils refusent. Après quelques minutes de discussion, les FACA ont réussi à désarmer ces rebelles.

C’est ainsi que leur frère d’arme, mécontents, ont décidé d’en découdre avec les FACA. « Ils étaient les premiers à ouvrir le feu sur les FACA. En riposte, les forces de défense et de sécurité ont réussi à les mettre hors d’état de nuire », a rapporté au CNC une source sécuritaire.

D’autres sources officielles et non-officielles ont confirmé à notre rédaction que les quartiers sous-contrôle des hommes du MPC ont été libérés et les combattants rebelles ont tous fui, « les quartiers comme Aya, TP, Balekara et Malo sont tous libérés par l’offensive des FACA. Les hommes du MPC ne sont pas visibles sur les lieux. La Minusca intensifie ses patrouilles dans la ville et autour du site des déplacés en vue de parer à toute éventuelle contre-attaque », nous ont confié ces sources.

Mais on redoute la réaction de ces combattants rebelles car, selon nos informations et de sources sûres, Alkhatim a reçu cela comme un affront et se prépare à une contre-offensive. « Alkhatim aurait promis une offensive généralisée mais nous ne savons pas davantage. C’est au regard de tout cela que les festivités du 1er décembre de ce jour ont été reportées par les autorités locales », témoigne un habitant contacté depuis Kaga-Bandoro.

Les casques bleus ont bloqué les combattants rebelles en ce début d’après-midi qui tentaient de franchir le pont Nana pour lancer une contre-offensive sur la position des FACA au centre administratif. « La ville est paralysée et la peur se lit sur les visages. Nous ne savons quoi faire », dit un autre habitant tout inquiet.

A l’heure actuelle, la situation reste confuse et les forces onusiennes ont intensifié leur présence dans la ville qui est morne depuis matin.