RCA : le Tchad porte plainte contre le chef rebelle Abdoulaye Miskine

Abdoulaye Miskine qui a longtemps été actif en République Centrafricaine, il est aussi soupçonné de crimes au Tchad.

Le chef rebelle Abdoulaye Miskine, à la tête du Front démocratique du peuple centrafricain (FDPC), groupe rebelle actif en Centrafrique, a été arrêté au Tchad en octobre 2019 et présenté au juge d’instruction le 1er juin 2020. Si Abdoulaye Miskine a longtemps été actif en RCA, il est aussi soupçonné de crimes au Tchad. La Coordination des associations de la partie civile et de défense des droits de l’homme (Cascidho) a annoncé s’être constituée partie civile contre le chef de guerre. De nombreuses victimes se sont fait connaître pour des crimes commis notamment le long de la frontière.

« Sur cette base, nous avons fait des investigations sérieuses dans ce sens, ce qui nous a amenés à nous constituer partie civile et à déposer une plainte contre Koumtamadji Martin, alias Abdoulaye Miskine et autres, pour enlèvement, séquestration, sévices graves, extorsions de biens, également association de malfaiteurs et assassinat. », explique Mahamat Dingadimbaye, président de la Cascidho.

Tchad : Abdoulaye Miskine placé sous mandat de dépôt à N’Djamena

Abdoulaye Miskine et trois membres de la rébellion centrafricaine interpellés au mois d’octobre de l’année dernière ont été présentés lundi 1er juin à un juge d’instruction.

Le chef rebelle, dont Bangui réclame l’extradition a entamé un parcours judiciaire au Tchad. Vendredi dernier alors qu’ils venaient d’être confiés à la justice par les services de renseignements qui les détiennent depuis le mois d’octobre, Abdoulaye Miskine et trois de ses compagnons n’ont pu rencontrer un juge d’instruction pour décider de leur sort. C’est finalement ce lundi 1er juin que le doyen des juges d’instruction a pris connaissance de leur dossier et les a envoyés à la maison d’arrêt.

« Le juge d’instruction leur a notifié deux infractions, à savoir direction et organisation de mouvement insurrectionnel et viol, et [les a] placés sous mandat de dépôt à la maison d’arrêt d’Ndjamena », Me Mognan Kembetiade, un de leurs avocats.

Selon de sources judiciaires, le Tchad qui s’est opposé à la demande d’extradition des quatre membres de la rébellion centrafricaine, souhaite officiellement rendre justice à certains de ses ressortissants qui ont été victimes pendant la crise centrafricaine des affres commis par les hommes de Abdoulaye Miskine et ses compagnons.

Pendant ce temps, la Cour pénale internationale et la justice centrafricaine qui ont des questions à poser à certains d’entre eux, devront patienter.

RCA : l’ONU sanctionne Abdoulaye Miskine

Le 20 avril 2020, le Comité des sanctions du Conseil de sécurité de l’ONU, a placé Abdoulaye Miskine sur la liste des personnalités centrafricaines privées de voyages et dont leurs avoirs sont désormais gelés.

Ces sanctions contre Abdoulaye Miskine, de son vrai nom  Martin Koumtamadji, font suite au rapport du comité des experts chargé de suivre la situation en Centrafrique. Le fondateur du mouvement rebelle, le Front démocratique du peuple centrafricain ( FDPC) et ancien chef de la sécurité du président Patassé, avait signé l’Accord de Paix et de Réconciliation du 6 février 2019.

Nommé ministre, dans la foulée, il démissionna aussitôt pour reprendre les armes. Il avait abandonné son fief de l’ouest, le long de la frontière camerounaise,  pour s’installer à la frontière soudanaise, près de Amdafok,  nouveau point névralgique des combats entre groupes rebelles. Le 19 novembre 2019, il est tombé aux mains d’Idriss Deby Itno, lors d’un voyage au Tchad. Il y serait toujours emprisonné.

Nourredine Adam, architecte de l’Accord de Khartoum

Abdoulaye Miskine était déjà sous sanctions des Etats-Unis d’Amérique. Aujourd’hui il rejoint sur la liste, Nourredine Adam, l’ancien leader de l’Ex Seleka et chef du FPRC et l’ancien président François Bozizé.

On rappellera, que Nourredine Adam, pourtant privé de voyages par le Conseil de Sécurité, fut l’un des architectes de l’Accord de Khartoum. Il y put s’entretenir en toute liberté avec Jean-Pierre Lacroix, Chef des Opérations de maintien de la Paix de l’ONU. De même, François Bozizé, également inscrit sur la liste des sanctions de l’ONU depuis 2014, n’a cessé de voyager durant son exil en Ouganda. Il revint a Bangui, en décembre 2019  en toute liberté.

Nul doute que Abdoulaye Miskine a beaucoup plus à craindre de son emprisonnement au Tchad que les décisions du Comité des sanctions de l’ONU.

RCA : Abdoulaye Miskine arrêté à Ndjamena

Le chef rebelle centrafricain et trois autres responsables de mouvements rebelles centrafricains sont entrés en territoire tchadien à partir de Tissi.

La nouvelle est allée comme une trainée de poudre. La nouvelle de  l’arrestation des chefs rebelles centrafricains parmi lesquels le général Abdoulaye Miskine, un des hommes clés dans le jeu politico-militaire en République centrafricaine, s’est répandue mardi 19 novembre.

Que sont-ils venus chercher en territoire tchadien ? C’est la question que se posent tous ceux qui s’intéressent au dossier centrafricain depuis lundi soir quand ils ont appris l’arrivée du chef rebelle dans la capitale tchadienne.

De bonnes sources, Aboulaye Miskine et trois autres responsables de mouvements rebelles centrafricains sont entrés en territoire tchadien à partir de Tissi, une ville du sud-est qui borde les frontières du Tchad du Soudan et de la Centrafrique.

Manifestement, Abdoulaye Miskine et ses compagnons n’étaient pas attendus. C’est pourquoi ils ont été logés dans les locaux des services de renseignement au lieu d’un hôtel comme d’ordinaire.

La présence de ces responsables rebelles centrafricains suscite des questions. Ont-ils cherché à se mettre à l’abri après les violents conflits interethniques survenus ces derniers jours dans le nord-est de la RCA ? Ou est-ce un appel du pied à Ndjamena qui a souvent joué un rôle politique majeur en Centrafrique ?

Dans une interview à l’hebdomadaire Jeune Afrique la semaine dernière, le chef de l’Etat tchadien a indiqué que Ndjamena-qui a souvent été accusé d’être un fauteur de troubles- entend aider son voisin du Sud à retrouver la stabilité.

Baboua: le mercenaire Abdoulaye Miskine a intenté une opération terroriste

Le numéro un des terroristes en Centrafrique qu’est Abdoulaye Miskine vient de parler de lui une fois de plus, à  travers une opération menée contre un véhicule de transport en provenance de Garoua-Boulaï, ville frontalière du Cameroun avec la RCA.

Selon les informations qui sont parvenues du village Ndiba, en allant vers Fambele situé à  quelques kilomètres de Bouar, ce véhicule transporte des commerçants à son bord pour se diriger vers Baboua. Arrivé, au niveau du village Ndiba, c’est la tristesse et la désolation avec les éléments d’Abdoulaye Miskine de FDPC qui, tiraient en l’air pour effaroucher les passagers en question.

Pris de peur, le conducteur a freiné pour s’enquérir de ce qui est de la réclamation de ces criminels. Ouf ! C’est le dégât incroyable du genre terroriste mené cette fois-ci par ces sanguinaires qui sont pilotés par leur mentor Abdoulaye Miskine qui est chouchouté par l’un des bras des français en Afrique centrale.

L’on apprendra quelques heures après cet incident criminel que le véhicule a été incendié et que les passagers ont été pris en otage. Les criminels d’Abdoulaye Miskine réclament une rançon de 50 millions de FCFA pour que leurs « proies » soient relaxées.

Voilà  qu’une fois de plus, le mercenaire Abdoulaye Miskine de son vrai nom Martin Koumtamadji, vient de bomber son muscle comme quoi, il est le véritable sanguinaire qui fait la pluie et le beau temps. La réponse qu’il faut pour ce criminel patenté, c’est l’usage de la force puisque l’article 35 de l’accord de paix signé l’a si bien signifié. Abdoulaye Miskine qui a fait preuve d’une violation exagérée de cet accord de paix, ne peut cette fois-ci, échappé aux mesures draconiennes qui sont prises contre lui et ses mercenaires recrutés au Congo, au Cameroun et Bocaranga qui font entrave à  la libre circulation sur l’axe nationale 1.