Société




RCA : les déplacés de Zemio exigent une garantie sécuritaire pour leur retour à la maison

Cinq ans après leur départ, les habitants de la ville de Zeimo, déplacés à Abo, entendent rentrer à la maison.…

Cinq ans après leur départ, les habitants de la ville de Zeimo, déplacés à Abo, entendent rentrer à la maison. Mais ils conditionnent leur retour à la maison mais exigent une garantie de sécurité.

Pendant les affres de 2018, plusieurs habitants de Zeimo ont trouvé refuge dans différentes localités dont à Obo. Pour regagner leur ville, ces citoyens demandent au gouvernement sécuriser la circonscription.

« Ce sont les Séléka et les Anti-balaka qui s’affrontaient à Zemio. Ça faisait tellement peur, puisque nous avions vu beaucoup de personnes tuées froidement. Cela nous a émus. Nous avions perdu des êtres chers. Vivre à Zemio ne nous plaisait plus. Nous étions obligés de venir ici à Obo pour chercher à oublier le traumatisme » a fait savoir Salomon Animbemboli, un des déplacés, rapporte Radio Ndeke Luka.

D’après la même source : « Ce sont les Séléka et les Anti-balaka qui s’affrontaient à Zemio. Ça faisait tellement peur, puisque nous avions vu beaucoup de personnes tuées froidement. Cela nous a émus. Nous avions perdu des êtres chers. Vivre à Zemio ne nous plaisait plus. Nous étions obligés de venir ici à Obo pour chercher à oublier le traumatisme »  a fait savoir Salomon Animbemboli, un des déplacés.

Certains craoignent un abandon des ONG : « ici, nous travaillons temporairement. En allant vers les ONG et en leur présentant nos doléances. Ce qui nous permet d’avoir du savon, voire de quoi manger. C’est ainsi que chaque lundi, elles nous donnent une petite corvée. Si aujourd’hui ces ONG nous abandonnent, qu’allons-nous devenir » s’inquiète Salomon Animbemboli.

« De jour en jour, la peur s’écarte de nous du fait de la présence des FACA. En les voyants, nous sommes rassurés. Puisque lorsqu’ il y a un souci sécuritaire, ils agissent automatiquement. Nous comptons rentrer d’ici peu parce que la vie est chère ici. Sauf que nous attendons le redéploiement de l’armée nationale » a noté Nathalie Louise Nabere, une déplacée.


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