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Af’Sud : Ramaphosa condamne la xénophobie et l’homophobie

Le président sud-africain Cyril Ramaphosa a condamné lundi les actes de violence à l'encontre d'étrangers originaires d'autres pays africains.Selon Cyril…

Le président sud-africain Cyril Ramaphosa a condamné lundi les actes de violence à l’encontre d’étrangers originaires d’autres pays africains.Selon Cyril Ramaphosa, « cela ramenait le pays aux jours sombres de l’apartheid et aux dernières années d’attaques xénophobes ». Rampahosa a fait cette déclaration après la mort de Elvis Nyathi, un ressortissant zimbabwéen de 43 ans dans le township de Diepsloot à Johannesburg la semaine dernière.

Dans son bulletin d’information hebdomadaire, M. Ramaphosa a condamné les sentiments anti-étrangers et les actes des groupes d’autodéfense et a assuré aux Sud-Africains que son gouvernement s’occupait du problème de l’immigration clandestine dans le pays.

« Nous nous efforçons de faire en sorte que les syndicats qui commettent des fraudes en matière d’immigration en collusion avec des fonctionnaires corrompus soient traduits en justice. Rien que cette année, plusieurs personnes impliquées dans la fraude aux passeports ont été arrêtées », a-t-il poursuivi.

M. Ramaphosa a appelé les citoyens à ne pas répéter les attaques xénophobes qui ont secoué le pays au cours de la dernière décennie. « Attaquer ceux que nous soupçonnons de méfaits simplement parce qu’ils sont de nationalité étrangère n’est pas un acte de patriotisme. C’est immoral, raciste et criminel », a-t-il indiqué.

Il a ajouté : « Au final, cela conduira à la xénophobie, dont nous avons vécu les conséquences au cours des années précédentes. Nous ne voulons pas y retourner car, dans l’ensemble, le peuple sud-africain n’est pas xénophobe ».

Il a appelé les Sud-Africains à ne pas répéter « la brutalité et la déshumanisation de l’apartheid », lorsque les Noirs étaient soumis à des mauvais traitements et traités comme des citoyens de seconde zone en raison de la couleur de leur peau. « Ne devenons pas comme ceux qui nous ont opprimés, quelle que soit la légitimité de vos griefs », a déclaré M. Ramaphosa.


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