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Administration, économie et santé au menu des quotidiens marocains

Les enjeux de la simplification des formalités administratives, la résilience de l'économie face aux crises, la formation d'économistes au Maroc…

Les enjeux de la simplification des formalités administratives, la résilience de l’économie face aux crises, la formation d’économistes au Maroc et la mise en garde de l’ONSSA contre une éventuelle entrée de la grippe aviaire au Maroc sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce lundi.+Aujourd’hui Le Maroc+, qui s’attarde sur les enjeux de la simplification des formalités et des procédures administratives, écrit qu’en l’espace de quelques jours, deux initiatives intéressantes ont été mises en œuvre par l’administration en matière de simplification de procédures: l’une pour faciliter l’acte d’investir et l’autre destinée à permettre à des milliers de citoyens propriétaires de régulariser la situation de leurs biens auprès de la Conservation foncière.

La simplification des procédures administratives est l’archétype par excellence de la réforme éternelle, un processus de longue haleine qui doit être mené dans une logique d’amélioration continue, estime le quotidien.

Tant qu’il y aura production de lois, de textes et de règlements nouveaux, il y aura toujours un volume additionnel de procédures et souvent aussi des détails où peuvent se cacher des lourdeurs, estime-t-il, soulignant que ces « imperfections » ne sont détectables que quand les textes sont mis à l’épreuve de la réalité qu’ils sont censés régir et améliorer.

+L’Opinion+ écrit que parmi les secteurs de l’administration, de la santé, de l’éducation, du transport public ou du tourisme, qui ont dû multiplier d’efforts pour permettre la continuité de leurs services pendant la pandémie, rares ont su exploiter les nombreuses périodes de paralysie pour “revoir leurs fondamentaux et corriger leurs failles”.

Les récentes vacances de l’Aïd dans des villes comme Marrakech ou Agadir ont permis au commun des Marocains de constater que les mêmes recettes d’avant-Covid ont toujours cours, relève la publication, qui évoque des tarifs extravagants et une régression de la qualité des services de la plupart des unités hôtelières, l’application de tarifs exorbitants par les taxis et leur refus d’assurer les courses sur de courts trajets.

La démonstration pourrait être étendue à d’autres secteurs d’activité tels que la restauration, l’emploi, l’enseignement ou l’événementiel, qui laissent beaucoup de craintes quant aux occasions ratées de blinder leur résilience face aux éventuelles crises, pandémies ou autres, qui pointent à l’horizon, ajoute-t-il.

+L’Economiste+ déplore que les facultés d’économie au Maroc ne produisent plus tellement d’analystes, de théoriciens, statisticiens, économistes, étant donné que le marché n’est pas très preneur de ces profils, si ce n’est les banques, assurances et quelques grandes institutions, se demandant qui prendra la relève pour “s’occuper de conceptualiser notre économie, de l’analyser, de faire des projections, d’éclairer la lanterne de nos décideurs”.

Dans les facultés d’économie, les spécialités économiques pures et dures ont sensiblement reculé, à l’avantage des filières de management, constate-t-il.

Avec la loi régissant l’enseignement supérieur entrée en vigueur en 2000, les facultés des sciences juridiques, économiques et sociales ont dû intégrer une nouvelle mission, celle de former à l’emploi, relève-t-il.

 +Al Ahdath Al Maghribia+ rapporte que l’Office National de Sécurité Sanitaire des produits Alimentaires (ONSSA) a mis en garde contre une éventuelle entrée de la grippe aviaire au Maroc, compte tenu du rôle joué par les oiseaux migrateurs dans la transmission de cette grippe d’un pays à l’autre et d’une région à l’autre, expliquant que le Royaume compte de nombreuses zones humides, qui abritent de nombreuses espèces d’oiseaux.

Il a en outre indiqué que bien que le Maroc soit actuellement à l’abri de cette maladie contagieuse, des mesures de précaution doivent être prises par les autorités sanitaires compétentes.

Depuis début 2021, et pour éviter l’entrée de la grippe aviaire hautement pathogène sur le territoire national, le Maroc a renforcé les mesures de précaution et n’autorise l’importation de la volaille vivante et sa viande, ainsi que ses dérivés et les aliments pour animaux, qu’en provenance de pays ou de régions indemnes de cette maladie.


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