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A la Une, la suspension de RFI et France 24 au Mali

La suspension imminente de France 24 et RFI au Mali après de « fausses allégations » sur des atrocités qu'auraient…

La suspension imminente de France 24 et RFI au Mali après de « fausses allégations » sur des atrocités qu’auraient commises l’armée malienne et la préparation du 9e Forum mondial de l’Eau du 21 au 26 mars 2022 à Dakar sont les principaux sujets traités par les médias africains consultés jeudi à APA.« Le Mali engage une procédure de suspension de RFI et France 24 », titre Wakatsera. Selon le journal burkinabè, les autorités de la transition justifient leur décision par le fait que les deux médias français « ont diffusé des +fausses allégations+ sur des exactions qu’aurait commis l’armée malienne contre des civils ». Bamako « rejette catégoriquement ces fausses allégations » et indique que « les agissements de RFI et France 24 ressemblent, dans un passé récent, aux pratiques et au rôle tristement célèbre de la radio +Mille Collines+ dans un événement tragique survenu en Afrique ».

Le Monde Afrique affirme de son côté que « la junte ordonne la suspension de la diffusion de RFI et France 24 » au Mali alors que Jeune Afrique note que « la junte d’Assimi Goïta suspend RFI et France 24 ». C’est « une décision qui intervient dans un contexte de pression croissante sur les journalistes au Mali », ajoute ce magazine français spécialisé sur le continent.

Pour le moment en revanche, les « émissions des deux médias se poursuivaient jeudi matin, a constaté l’AFP » même si « France Medias Monde, la maison mère de RFI et France 24, +prend acte et déplore cette annonce+ » du gouvernement de transition malien.

Sur la gestion de la Transition dans ce pays, L’Essor se fait l’écho du « soutien indéfectible du M5-RFP aux autorités » après la réception hier d’une « forte délégation » par le Premier ministre Choguel Kokalla Maïga. « Les échanges ont porté sur l’évolution de la Transition. Le chef du gouvernement a rassuré ses interlocuteurs  sur les bonnes relations qu’il entretient avec le président de la Transition et les autres membres du gouvernement », rapporte le journal malien.

A propos de l’opération antiterroriste Keletigui-Maliko, Maliweb souligne que « plusieurs terroristes (ont été) neutralisés et des matériels récupérés par l’armée ». « Les FAMa ont mené le 13 mars 2022, des opérations aéroterrestres dans le secteur de Ménaka, suite aux attaques terroristes contre les populations. Les frappes aériennes sur les zones refuges ont permis de desserrer l’étau et briser l’élan des groupes terroristes dans les zones de Ménaka, Andarboukane, Inchinana, Harodi infokaratene, in Araban, Tabankort Tamalet avec de nombreuses pertes infligées dans leurs rangs », souligne l’armée malienne dans un communiqué relayé par le site malien.

Jeune Afrique fait focus sur le ministre malien de la Défense, Sadio Camara, « l’homme de Moscou à Bamako ». Pour le magazine, il est « aussi secret que puissant », car ayant « ouvert les portes de son pays aux mercenaires de la société russe Wagner ».

Au Sénégal, Vox Populi titre sur le « 1er clash entre Barth et Macky ». Au cœur des frictions entre le maire de Dakar et le président de la République, le quotidien désigne « l’organisation du 9e Forum mondial de l’Eau du 21 au 26 mars 2022 ». Barthélémy Dias « ne digère pas que de co-organisatrice, la Ville de Dakar soit ravalée au rang d’invitée », ajoute le journal soulignant que le maire opposant « se braque » et « compte organiser un contre sommet sur le thème : +L’Eau à Dakar, Dakar dans les eaux+ ».

Dans Vox Populi, le docteur géographe Madiodio Niasse note qu’il « y aura des risques de conflits liés à l’eau ». Mais dans une tribune publiée par Le Quotidien, Macky Sall et le président de la Banque mondiale David Malpass préconisent de « repenser la gestion de l’eau  pour en garantir l’accès à tous ».


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