Le président de la République centrafricaine, Faustin-Archange Touadéra, a prononcé le 9 décembre, à l’Assemblée nationale, son discours annuel sur l’état de la Nation.
Dans un hémicycle rempli, le président a d’abord insisté sur les progrès enregistrés en matière de sécurité, un domaine qu’il qualifie de « socle indispensable au développement ». Selon lui, les efforts conjoints des forces de défense et de sécurité, appuyées par les partenaires internationaux, ont permis de « reconquérir d’importantes portions du territoire autrefois sous la menace des groupes armés ». Malgré des défis persistants, il a souligné une « amélioration notable » de la libre circulation des personnes et des biens.
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Sur le plan économique, Faustin-Archange Touadéra a dressé un tableau qu’il estime encourageant. Il a rappelé les réformes engagées pour assainir les finances publiques, redynamiser certains secteurs clés et attirer davantage d’investissements. Le président a également évoqué la stabilisation progressive de plusieurs indicateurs macroéconomiques, tout en reconnaissant la nécessité de « pousser plus loin les efforts pour répondre aux attentes sociales ».
Abordant la politique intérieure, le numéro un centrafricain s’est félicité du « renforcement des institutions républicaines » et du « fonctionnement continu de la démocratie », évoquant notamment l’organisation régulière des élections et le dialogue national. Il a appelé les acteurs politiques à maintenir un climat de paix et de cohésion afin de consolider la stabilité retrouvée.
Le chef de l’État a réaffirmé sa détermination à poursuivre les actions entreprises, invitant les Centrafricains à l’unité et au travail pour « bâtir une Nation plus forte, juste et résiliente ».
