Dans le nord-ouest de la République centrafricaine, les habitants tirent la sonnette d’alarme face à la résurgence des barrières illégales tenues par certains éléments des forces armées.
Selon plusieurs témoins et autorités locales, ces pratiques, pourtant interdites par le gouvernement, refont surface depuis quelques semaines, entravant la libre circulation des personnes et des biens.
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Les commerçants sont les premières victimes de cette situation. Ils affirment être contraints de verser de l’argent aux militaires postés sur différents axes pour pouvoir poursuivre leurs activités. « Nous ne pouvons plus transporter nos marchandises librement. À chaque barrière, on nous demande de payer », confie un vendeur de vivres de la région, sous couvert d’anonymat.
Les autorités locales confirment ces plaintes et appellent le gouvernement à agir rapidement. « Ces barrières illégales nuisent à la confiance entre la population et l’armée. Il faut y mettre fin avant que la situation ne s’aggrave », déclare un responsable administratif de Bocaranga.
Face à ces dénonciations, la population espère une réaction ferme des autorités afin que les forces de défense remplissent leur véritable mission : protéger les citoyens et non les rançonner.



