La loi portant code forestier, jugée inadaptée aux réalités actuelles du pays, est en cours de révision.
La République centrafricaine s’engage dans une nouvelle étape de la gouvernance environnementale. La loi portant code forestier, jugée inadaptée aux réalités actuelles du pays, est en cours de révision. Le 11 septembre dernier, le nouveau document a fait l’objet d’un examen approfondi par la Plateforme pour la gestion durable des ressources naturelles et de l’environnement (GDRNE), en présence des acteurs forestiers et des représentants de la société civile.
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Selon Basile Imandja, conseiller technique de la GDRNE, cette démarche vise à doter le pays d’un cadre juridique actualisé, capable de répondre aux enjeux de préservation des forêts, tout en tenant compte des besoins économiques et sociaux des communautés.
Les participants ont salué l’initiative, estimant qu’elle permettra de renforcer la transparence dans l’exploitation forestière, de mieux lutter contre les pratiques illégales et de promouvoir une gestion plus durable des ressources naturelles.
La révision du code forestier apparaît ainsi comme un outil stratégique pour concilier développement économique, protection de l’environnement et respect des droits des populations locales. Les prochaines étapes consisteront à intégrer les recommandations issues des consultations avant la soumission du texte aux instances législatives compétentes.
