Ils se sont rassemblés devant le building administratif à Bangui pour exiger le paiement de trois mois d’arriérés de salaire.
Le mécontentement gronde de nouveau dans les rangs des enseignants contractuels en République centrafricaine. Lundi, plusieurs dizaines d’entre eux, affectés notamment à M’baïki et Bossembélé, se sont rassemblés devant le building administratif à Bangui pour exiger le paiement de trois mois d’arriérés de salaire.
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Ces enseignants affirment avoir signé un contrat de trois mois avec le ministère de l’Éducation nationale, mais n’ont toujours perçu aucune rémunération. « Nous avons rempli notre part du contrat, nous avons travaillé. Aujourd’hui, nous sommes à bout », déclare Hersons Moundjoupaké, l’un des porte-parole du mouvement.
Après plusieurs heures de protestation, une délégation a été reçue par le ministre d’État à l’Éducation, Aurélien Simplice Zingas. Cependant, cette rencontre n’a pas permis de calmer les esprits.
« Nous en sommes à notre troisième rencontre avec le ministre. À chaque fois, on nous demande de patienter. Nous devions être payés depuis le 30 juin, mais jusqu’ici, rien », déplore Moundjoupaké.
Du côté des autorités, aucune communication officielle n’a été faite. Des sources internes au ministère évoquent un blocage technique dans le processus de décaissement des fonds, tout en assurant que des efforts sont en cours pour régler la situation dans les plus brefs délais.
En attendant, les enseignants contractuels menacent de maintenir la pression dans la rue jusqu’à ce que leurs revendications soient satisfaites.
