A la Une, la sécurisation des frontières entre le Mali et la Mauritanie

Le dialogue autour du renforcement de la sécurité des frontières entre le Mali et la Mauritanie et les conséquences économiques de l’invasion russe en Ukraine qui commencent à se faire sentir dans certains pays africains sont les principaux sujets consultés mardi par APA dans plusieurs médias du continent.« Nous poursuivons nos efforts pour sécuriser les localités frontalières avec le Mali », indique dans Sahara Media le ministre mauritanien de l’Intérieur. Lors d’une visite effectuée dans des localités situées le long de la frontière, Mohamed Salem O. Merzoug a déclaré que « l’Etat poursuit ses efforts afin d’assurer la sécurité des populations se trouvant dans les localités situées sur la bande frontalière entre la Mauritanie et le Mali, ainsi que leurs biens ».

« Mali-Mauritanie : Main dans la main pour sécuriser la zone frontalière », souligne L’Essor. Le journal malien note que « le séjour d’une délégation malienne, les 11 et 12 mars, dans la capitale mauritanienne, aura permis de poser les jalons d’un partenariat visant à dissiper le malaise naissant entre les deux pays, suite à des événements dramatiques à la frontière. Ce partenariat consiste à jouer la carte de la transparence et à mener des patrouilles conjointes le long de la frontière commune ».

Sur la brouille entre Bamako et les ex-rebelles, l’ancien ministre des Affaires étrangères Tiébilé Dramé appelle « les parties signataires de l’Accord à observer la plus grande retenue ». « Cet appel, à épargner le Mali  d’une crise de plus,  intervient  au moment où les acquis réalisés par la signature de l’Accord de paix entre le gouvernement du Mali et les groupes armés signataires sont plus que jamais fragiles tant la précaire confiance, liant les deux parties, paraît remise en cause », souligne Maliweb.

Par ailleurs, Wakatsera se fait l’écho d’une « nouvelle vague d’exécutions de civils » au Mali, citant l’ONG Human Rights Watch. « L’armée malienne et des groupes islamistes armés auraient tué au moins 107 civils dans le centre et le sud-ouest du Mali depuis décembre 2021, a déclaré Human Rights Watch aujourd’hui. Les victimes, dont la plupart auraient été exécutées sommairement, incluent des commerçants, des chefs de villages, des responsables religieux et des enfants », souligne l’organisation des droits humains.

Sur les répercussions économiques de la guerre russo-ukrainienne, Le Monde Afrique indique que le gouvernement marocain « va subventionner les routiers devant la flambée du gazole ». Le royaume « va aider financièrement les transporteurs routiers, frappés de plein fouet par la flambée des prix à la pompe, alimentée par la guerre en Ukraine, et qui se sont mis en grève la semaine dernière », ajoute le journal, précisant que les modalités de cette aide seront fixées « dans un délai de deux semaines ».

Au Sénégal, L’Observateur note que « Macky n’exclut pas le retour des émeutes de la faim ». « Les répercussions du conflit ukrainien ne peuvent être que néfastes, avec la hausse vertigineuses des prix », a déclaré le président sénégalais. Le journal évoque aussi « la crise du blé, les 3 schémas de l’Etat et le Conseil des ministres de demain ».

Sur la sortie de l’opposant Ousmane Sonko contre les magistrats, Le Quotidien indique que l’Union des magistrats du Sénégal (UMS) « sermonne » le leader de Pastef. « L’UMS recadre Ousmane Sonko » là où Vox Populi note que les magistrats expriment « leur ras-le-bol ».

Ils se défaussent contre les « attaques personnelles », les « actes de défiance envers l’institution (judiciaire) qui ne seront plus tolérés », rapporte le quotidien sénégalais. Walf Quotidien qualifie cette situation de « cacophonie au sommet » avec des « magistrats toutes griffes dehors ».

Mali : HRW dénonce une nouvelle « vague d’exécutions » (rapport)

Un rapport de Human Rights Watch (HRW) met en cause les forces armées maliennes (FAMa) et les groupes jihadistes.L’organisation non gouvernementale internationale dont la mission est de défendre les droits de l’homme et le respect de la Déclaration universelle des droits de l’homme, accuse d’une part l’armée malienne et d’autres les islamistes de commettre des « atrocités ».

L’armée malienne et des groupes islamistes armés auraient tué au moins 107 civils dans le centre et le sud-ouest du Mali depuis décembre 2021, a déclaré Human Rights Watch dans un rapport.

Les victimes, dont la plupart auraient été exécutées sommairement, selon HWR, incluent des commerçants, des chefs de villages, des responsables religieux et des enfants.

Selon, HWR, les forces de sécurité maliennes auraient commis des « exactions » lors d’opérations antiterroristes dans le village de Tornou. S’appuyant sur des témoignages, l’ONG indique que « 14 civils de l’ethnie dogon auraient été exécutés sommairement par des militaires », apparemment en représailles de la mort par engin explosif improvisé (EEI) de deux militaires dans le site. « Les militaires ont traîné deux octogénaires et quatre autres personnes jusque sur le lieu de l’explosion de la mine et ils les ont exécutés sur place », a indiqué un témoin.

Début mars souligne toujours le rapport, des militaires se seraient livrés à des exécutions extrajudiciaires contre au moins 35 suspects dont les corps calcinés ont été retrouvés près du hameau de Danguèrè Wotoro, dans la région de Ségou indique HWR, dans son rapport, soulignant que c’est l’allégation la plus grave impliquant jusque-là, des membres de l’armée gouvernementale depuis 2012.

Le ministère de la Défense et des Anciens combattants du Mali avait qualifié le 11 mars dernier de « fake news », ces accusations dont l’objectif est selon lui, « de discréditer les FAMa, les (Forces Armées maliennes) ».

De l’autre côté, HWR qui suit la situation au Mali depuis 2012 et l’éclatement de l’insurrection jihadiste, cite des meurtres présumés de civils par des groupes islamistes armés. Le 16 janvier, des témoins qui se sont confiés à l’ONG soutiennent que « les combattants islamistes armés ont exécuté quatre hommes de l’ethnie dogon qu’ils avaient fait sortir de force d’un convoi de commerçants (…) au motif qu’ils auraient soutenu une force de défense villageoise ».

Parmi les exactions attribuées à des groupes jihadistes, HRW cite le massacre en décembre 2021 de 32 personnes qui se trouvaient à bord d’un bus reliant Songho à Bandiagara (centre). Des habitants locaux ont confié à l’ONG que « des combattants islamistes avaient tiré des coups de feu sur un bus conduisant des commerçants à un marché à Bandiagara début décembre 2021, tuant 32 civils, dont au moins six enfants ».

Dans un courrier adressé au gouvernement de transition le 4 mars 2022, HWR demande l’ouverture d’enquêtes sur ces crimes. « Ce sont des allégations. Parce que Human Rights Watch n’est pas un organe judiciaire, mais plutôt une ONG avec une autre méthode de travail, précisément le travail avec les témoignages », indique Corinne Dufka, la directrice pour le Sahel de Human Rights Watch.

Avant d’ajouter que « c’est pour cela que nous avons recommandé au gouvernement malien de mener des enquêtes en profondeur afin d’identifier les auteurs de ces présumés assassinats et établir la véracité des accusations ».

En réponse, le secrétaire général du ministère de la Défense et des Anciens combattants a indiqué dans une réponse datée du 11 mars adressée à l’ONG, que la gendarmerie avait ouvert des enquêtes sur les incidents dans certaines localités et que celles-ci étaient toujours en cours soutient l’ONG.

Hooliganisme et hausse des prix au menu des quotidiens marocains

Les violences dans les stades et la flambée des prix des denrées alimentaires sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mardi.Maroc-Presse

+Aujourd’hui Le Maroc+, qui revient sur les violences dans les stades, déplore les incidents « très graves » qui se sont produits dans le complexe Moulay Abdellah de Rabat à la fin du match de football entre le club des FAR et le MAS de Fès.

Bien qu’il n’y ait pas eu de morts malgré le niveau de violence, il est urgent aujourd’hui de se pencher sérieusement sur un tel phénomène qui peut dégénérer et surtout déborder en dehors des stades, préconise la publication qui rejette l’idée de lier ce phénomène à une question de niveau de vie ou au système éducatif.

Ce phénomène est en revanche le symptôme d’un malaise à caractère sociétal parmi les catégories d’individus qui en sont les auteurs, estime-t-il, appelant les chercheurs en sciences humaines et en sociologie à apporter leur expertise pour une cause utile à la société.

+L’Opinion+, qui s’est dit “abasourdi” face à “cette envolée inattendue de la violence”, souligne que “ces échauffourées sont un phénomène qui n’est pas propre au Maroc”, rappelant que les responsables anglais n’avaient jamais éradiqué la violence dans les stades du premier coup, mais se sont barricadés dans des bureaux, armés d’un arsenal de règlements avant d’atteindre les résultats extraordinaires auxquels nous assistons aujourd’hui.

Le comportement agressif de l’individu au sein des manifestations à caractère social “est perçu comme une soupape” et “trahit une expression de refus de toutes formes de norme et d’autorité”, explique-t-il.

Mais, ce qui s’est passé à la fin de ce match “interpelle la justice, interpelle la sûreté, interpelle la presse, interpelle un arsenal de règlements pour mettre hors d’état de nuire tous ces énergumènes qui doivent être sévèrement punis”, suggère-t-il.

+Al Bayane+, qui aborde la problématique de la flambée des prix des denrées alimentaires, appelle le gouvernement à chercher des solutions pour faire face cette hausse terrible des prix des produits alimentaires.

Le quotidien souligne la nécessité de “s’en prendre résolument aux médiateurs” qui enflamment de façon illicite les tarifs des productions de consommation.

Il plaide pour des mesures drastiques contre la spéculation, qui ne cesse de gangrener dans le tissu commercial aux dépens aussi bien des agriculteurs que des consommateurs, tout en appelant à se montrer de plus en plus loyal en termes de considération de la chose agricole à travers la consolidation et la régulation du marché local.

Le Rwanda et l’Ouganda se rapprochent davantage

Le fils aîné du président ougandais Yoweri Museveni s’est rendu lundi à Kigali pour rencontrer le chef de l’État Paul Kagame.C’est la deuxième visite de Muhoozi Kainerugaba au Rwanda en l’espace de trois mois. gé de 47 ans, le lieutenant-général, récemment retraité de l’armée, a la confiance de son père pour raffermir des liens.

Kampala et Kigali ont traversé, ces dernières années, une zone de turbulence. Leurs relations diplomatiques étaient très tendues. À la faveur des efforts des deux pays, cette page est en train d’être tournée.

Une source officielle a confié à APA que des avancées majeures sont attendues dans les questions en suspense, notamment la libre circulation des personnes et des biens. Le poste frontière de Gatuna a été rouvert en janvier dernier après presque quatre ans de quasi-inactivité. Cependant, l’obligation de présenter un test PCR Covid, dont le coût varie entre 28 et 29 dollars, dissuade de nombreux voyageurs.

Gambie : une opération militaire fait affluer des Sénégalais

Les Armées sénégalaises ont lancé, dimanche, une offensive pour « démanteler » les bases d’une aile du Mouvement des Forces Démocratiques de la Casamance (MFDC).Qui sème le vent, récolte la tempête. Le 24 janvier 2022, la faction dirigée par Salif Sadio a attaqué le 5e détachement sénégalais de la Mission militaire de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) en Gambie.

L’accrochage, d’après un communiqué de la Direction de l’information et des relations publiques des armées, s’était produit dans le cadre d’une action de sécurisation et de lutte contre les trafics illicites, notamment l’exploitation du bois le long de la frontière sénégambienne.

Dans ces combats, quatre soldats avaient perdu la vie et sept autres étaient retenus en otage. Leur libération est intervenue le 14 février 2022, mais le chef rebelle est visiblement allé trop loin.

En représailles, ses positions à Sindian, à la lisière de la Gambie, ont été bombardées ce week-end. Selon les Armées sénégalaises, « cette opération vise également à détruire toutes les bandes menant des activités criminelles dans la zone et à neutraliser toute personne ou entité collaborant directement ou indirectement avec elles ».

Ces affrontements, à l’artillerie lourde d’après des sources locales, ont poussé de nombreux Sénégalais à se réfugier dans les villages gambiens de Foni Bintang, Foni Kansala et Foni Bintang Karanai.

La Gambie a déclaré avoir pris les dispositions nécessaires pour prendre en charge les déplacés. En outre, elle a assuré poursuivre « son plaidoyer en faveur d’une résolution pacifique du conflit » vieux de quarante ans. Le président Adama Barrow, quant à lui, s’est engagé à multiplier les patrouilles dans cette zone critique.

Marrakech abrite la 31e session de l’Assemblée annuelle de la BERD

La 31e session de l’Assemblée annuelle de la Banque Européenne pour la Reconstruction et le Développement (BERD) aura lieu du 10 au 12 mai 2022 à Marrakech. Un mémorandum d’entente (MoU) relatif à l’organisation de l’édition 2022 de l’assemblée annuelle de la Banque a été signé ce lundi entre la ministre de l’Economie, Nadia Fettah Alaoui, et le Secrétaire Général de la BERD, Kazuhiko Koguchi. 

S’exprimant à cette occasion, la ministre marocaine s’est réjouie de la tenue, à Marrakech de cette 31ème session de l’assemblée annuelle de la Banque qui démontre, selon elle, de la confiance dont jouit le Maroc auprès de ses partenaires internationaux, notamment dans sa capacité à accueillir et à organiser les événements d’envergure internationale 

Mettant en avant la qualité des relations entre le Maroc et la BERD et l’accompagnement apporté par la Banque depuis 2012 aux efforts de développement économique du Royaume, la ministre a indiqué que cet événement constitue un moment pour faire le point sur l’activité de la banque et plus spécifiquement sur les partenariats entre la BERD et le Maroc, ainsi que sur les belles réalisations sur les 10 dernières années, notamment en matière d’accompagnement du secteur privé.

Pour sa part, le Secrétaire général de la BERD a souligné que cette assemblée annuelle est une occasion pour démontrer l’engagement de la Banque envers les pays dans lesquels elle opère et de débattre des moyens de renforcer leurs économies, en particulier après deux années de pandémie et la crise internationale actuelle.

La tenue de l’événement de la BERD au Maroc, souligne-t-il, démontre la résilience de ce pays et permettra de mettre en avant son attractivité en tant que pôle d’affaires et destination touristique de premier ordre.

Pour rappel, l’assemblée annuelle de la BERD, est une manifestation organisée annuellement dans un des 38 pays dans lesquels la Banque investit, et à laquelle assistent des délégations officielles conduites par les ministres chargés de l’Economie et des Finances, des personnalités du monde des affaires et de la finance internationale et des représentants de la société civile.

Premier symposium Maroc-Israël sur l’agriculture et la pisciculture en mars prochain 

Le premier « Symposium Maroc-Israël sur l’agriculture et la pisciculture » se tiendra, les 16 et 17 mars courant à Ait Melloul, près d’Agadir, à l’initiative de la Chambre de Commerce et d’Industrie Maroc-Israël (CCIMI). Organisé en partenariat avec la Région Souss-Massa, ce symposium vise à faciliter l’échange d’informations et de connaissances entre les professionnels des deux pays et fera état de l’évolution du secteur des fruits et légumes et de la pisciculture, indique la CCIMI dans un communiqué.

Le symposium qui aura lieu à l’Institut Agrovétérinaire (IAV) Hassan II à Aït Melloul (campus d’Agadir), abordera en priorité la problématique liée à l’eau et à l’utilisation des nouvelles technologies pour l’optimisation de l’irrigation, enjeu vital pour le secteur, ajoute la même source.

Lors de cet événement, les producteurs de la région de Souss-Massa, d’où proviennent 85% des exportations agricoles du Royaume, pourront se familiariser avec les nouvelles orientations du secteur, explorer des partenariats potentiels en recherche et développement, entre universités et producteurs, et identifier des opportunités communes avec les start-ups de l’Agro Tech et les investisseurs potentiels d’Israël, fait remarquer le communiqué. Il s’agit d’une initiative qui s’inscrit dans la nouvelle lignée de reprises des relations entre le Maroc et Israël, ainsi que dans la stratégie de relance de l’activité économique au Maroc post-covid, pour construire une économie plus résiliente et durable, en alignement avec les directives du Nouveau Modèle de Développement. 

Cette action visera la participation de plus de 250 entrepreneurs, officiels et représentants de compagnies du secteur, startups, laboratoires et instituts de recherche provenant du Maroc et d’Israël. Selon la CCIMI, ce symposium sera une contribution importante et concrète à l’effort national d’amélioration de la productivité, des compétences, de l’innovation et des nouvelles technologies pour l’agriculture au Maroc. 

La CCIMI est un organisme indépendant officiellement mandaté qui complète l’environnement institutionnel. Elle a pour but de soutenir le réseau d’affaires entre le Maroc et Israël.

IATA : Air Zimbabwe œuvre pour son retour d’ici juin

Des efforts seront consentis afin de solder les arriérés de cotisation à l’Association du transport aérien international (IATA).Air Zimbabwe met les bouchées doubles. « Le processus est en cours pour réintégrer IATA. Je pense que dans les trois prochains mois, nous devrions être membre de la Chambre de compensation », a déclaré ce lundi Tafadzwa Zaza, le Directeur Général par intérim de la compagnie aérienne, dans le quotidien national Herald.

La suspension d’Air Zimbabwe par l’Association du transport aérien international (IATA) est intervenue il y a environ trois ans. La structure de coordination avait justifié sa décision par des problèmes de sécurité et des retards de paiement de cotisations estimées à plus de 140 millions de dollars.

Mozambique : le cyclone Gombe fait au moins 12 morts

Les provinces de Nampula (Nord) et de Zambézie (Centre) ont été balayées ce week-end par des bourrasques de vent.À un mois de la fin de la saison des cyclones en Afrique australe, Gombe a touché plus de 30.000 personnes au Mozambique. Outre les pertes en vies humaines, ce cyclone a causé la blessure de quarante individus et la destruction de plus de 3000 maisons.

L’Institut national de la gestion des risques liés aux catastrophes (INGD), dans un communiqué publié dimanche, a précisé que « les décès sont dus à l’effondrement de maisons et la chute d’arbres ». En 2019, le cyclone Idai avait dévasté le Mozambique, le Malawi et le Zimbabwe avec environ mille morts.

Blockchain: une Crypto académie pour l’Afrique francophone

Le programme de quatre semaines vise à fournir une introduction à une gamme de sujets liés à cette nouvelle technologie et à présenter diverses opportunités pour les passionnés de monnaie virtuelle.La multinationale américaine IBM définit la blockchain comme étant un grand livre partagé et inaltérable qui facilite le processus d’enregistrement des transactions et de suivi des actifs dans un réseau commercial. Un  actif, précise-t-elle, peut être matériel (une maison, une voiture, de l’argent, un terrain) ou immatériel (propriété intellectuelle, brevets, droits d’auteur, marque).

Pratiquement, ajoute l’entreprise présente dans les domaines de l’informatique et du logiciel, tout ce qui a de la valeur peut être suivi et échangé dans un réseau de blockchain. Cela réduit, selon IBM, les risques et les coûts pour toutes les parties concernées.

Les avantages qu’offre cette nouvelle technologie attirent de plus en plus de monde. Face à l’engouement qu’elle suscite, surtout auprès des jeunes, Binance, premier fournisseur mondial d’écosystème de blockchain et d’infrastructure de crypto-monnaie, lance la Crypto Académie pour les Africains Francophones.

L’objectif de cette initiative est « de fournir une formation, des ressources et des outils aux débutants en crypto en Afrique francophone », lit-on dans le communiqué parvenu lundi à APA.

Pour Binance, « l’importance de l’éducation ne peut être surestimée » dans ce secteur où de plus en plus de personnes cherchent à gagner un revenu, à créer des applications, à élargir leur base de connaissances ou à trouver un emploi dans l’industrie de la blockchain.

La Crypto Académie, en collaboration avec des partenaires de formation dans la zone cible, se tiendra à partir du 19 mars prochain dans 7 lieux distincts à travers 4 pays : le Bénin, le Cameroun, la Côte d’Ivoire et le Togo.

Pour participer à la formation, les inscriptions se poursuivent actuellement sur le site : https://bit.ly/3MHgolo.

Selon les initiateurs du programme, celui-ci devrait permettre à ses bénéficiaires d’apprendre les bases de la blockchain et de comprendre ses applications réelles, de découvrir comment utiliser la crypto dans la vie quotidienne, de comment stocker de la valeur avec la crypto et générer des revenus passifs avec elle.

Par ailleurs, elle les aidera à comprendre le trading de crypto et son fonctionnement en termes simples et à accéder à des opportunités de réseautage.