Maroc: baisse considérable des infections pour la 7ème semaine consécutive

Le ministère de la Santé et de la Protection sociale a souligné, mardi, la nécessité du maintenir de la stabilité de la situation épidémiologique au Maroc qui demeure «  »sous contrôle » sur l’ensemble du territoire national, à la lumière d’une augmentation hebdomadaire des infections au Covid-19 au plan mondial pour la première fois depuis cinq semaines. »La propagation du nouveau coronavirus demeure faible dans toutes les régions du Royaume, où une baisse considérable des infections a été enregistrée pour la septième semaine consécutive », a-t-on affirmé dans le bilan bimensuel de la situation épidémique (28 février/14 mars 2022), présenté par le coordonnateur du Centre national des opérations d’urgence de santé publique, Mouad Mrabet.

Au total 450 nouveaux cas ont été enregistrés la semaine dernière, soit une baisse de 40% par rapport à la semaine d’avant, a indiqué le responsable sanitaire, notant que la décrue rapide des contaminations a été accompagnée d’un net recul du taux de positivité des tests, qui s’est établi à 0,8%, soit le taux le plus faible depuis le début de la circulation communautaire du virus au Maroc.

Relevant l’enregistrement d’un indice de reproduction à moins de 1 depuis 52 jours, M. Mrabet a fait état d’une baisse considérable du nombre de cas graves dans les services de réanimation pour la sixième semaine consécutive, avec 63 malades la semaine dernière, tandis que 83 autres ont quitté suite à l’amélioration de leur état.

Les décès ont, eux aussi, continué à connaître une baisse significative, avec 22 cas au cours de la dernière semaine, soit une baisse de 44% par rapport à la semaine d’avant, a-t-on poursuivi.

Pour ce qui est de la campagne nationale de vaccination, le taux des personnes ayant pris la première dose a atteint 67,5%, contre 63,4% pour celles ayant reçu la deuxième dose, alors que 16,3% ont reçu la dose booster, selon le ministère de la Santé et de la Protection sociale.

Côte d’Ivoire : des audiences foraines pour des élèves sans actes de naissance

Le ministère ivoirien de l’Éducation nationale et de l’Alphabétisation entend permettre à 69.523 candidats du public de passer l’examen du Certificat d’études primaires élémentaires (Cepe).En Afrique, la déclaration des naissances n’est toujours pas systématique. La Côte d’Ivoire ne fait pas exception. Du 21 mars au 8 avril 2022, selon une note de la ministre de l’Éducation nationale et de l’Alphabétisation, Professeure Mariatou Koné, des audiences foraines se tiendront « à titre exceptionnel » pour établir des actes de naissance à 69.523 élèves du CM2.

La mesure cible seulement les établissements publics. À l’issue de cette opération, prévient la ministre de tutelle, aucun élève sans extrait de naissance ne sera autorisé à participer à la session 2022 de l’examen du Certificat d’études primaires élémentaires (Cepe).

Architecture : Francis Kéré remporte le prix Pritzker

Le Burkinabè devient le tout premier Africain à inscrire son nom au palmarès du Pritzker, l’équivalent du Nobel en architecture créé en 1979.Historique. Ce mardi, le jury du prix Pritzker a porté son choix sur Francis Kéré. Le Burkinabè est récompensé, d’après les organisateurs, « grâce à son engagement pour la justice sociale et à l’utilisation intelligente de matériaux locaux pour s’adapter et répondre au climat naturel ».

Francis Kéré est considéré comme le pionnier de l’architecture durable avec des constructions respectueuses de l’environnement et reconnues d’utilité sociale. Quinquagénaire, le lauréat a bâti en 2001 à Gando, son village natal, une école autour de ce concept.

Outre le Burkina, le vainqueur du prix Aga Khan d’architecture en 2004 est également actif au Bénin, au Mali, au Togo, au Kenya ou encore au Mozambique en dessinant des écoles, des structures sanitaires, des bâtiments publics, des logements…

Les membres du jury ont particulièrement apprécié la capacité de l’artiste à réaliser des merveilles « dans des pays marginalisés où les contraintes et les difficultés sont nombreuses et où l’architecture et les infrastructures sont absentes ».

M. Kéré, possédant aussi la nationalité allemande, a signé le pavillon d’été des Galeries Serpentine de Londres (Angleterre). Son talent s’exporte désormais aux Etats-Unis et en Chine.

Le prix Pritzker, décerné par la fondation Hyatt, représente la plus haute distinction en architecture. L’année dernière, les Français Anne Lacaton et Jean-Philippe Vassal étaient les heureux gagnants.

Programme GPE-Abidjan: remise de diplômes à 42 auditeurs de la 21e promotion

Quarante-deux auditeurs de la 21e promotion du Programme de formation en Gestion de la politique économique (GPE) ont reçu le 24 février 2022 leurs diplômes, lors d’une cérémonie à l’Université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan.Sur ces 42 auditeurs, qui ont reçu leurs parchemins,  au cours de cette cérémonie solennelle, l’on dénombre 34 Ivoiriens, deux Burkinabé, deux Togolais, deux Béninois, une Sénégalaise et un Nigérien.

Le ministre ivoirien de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Adama Diawara, s’est réjoui de ce « puissant instrument d’intégration sous-régionale ouest-africaine », qui forme des ressources humaines de qualité pour les secteurs privé et public.  

« On a une formation qui dénote de l’ouverture de l’Université vers le monde professionnel, ce qui doit être le cas pour toutes les universités, parce qu’il faut éviter que nos universités se referment sur elles-mêmes », a déclaré M. Adama Diawara à la presse.

Pour lui,  il faut que les universités soient « ouvertes sur le monde extérieur et professionnel ». Une étude de la direction du GPE-Abidjan montre d’ailleurs que « 84% des diplômes a un impact positif » sur le profil de carrière des auditeurs et leurs performances professionnelles.

L’année précédente, 44 auditeurs issus de la 20e promotion du Programme de formation en Gestion de la politique économique (GPE) avaient reçu leurs diplômes, à l’occasion d’une cérémonie à l’Université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan.

Le Programme GPE-Abidjan, qui existe depuis 1998, vise notamment le renforcement des capacités des cadres des administrations publiques et privées de la sous-région ouest-africaine francophone en matière de management des politiques économiques.

RCA : l’ex chef d’un groupe armé Anti-Balaka remis à la CPI

Maxime Mokom a été transféré lundi à la Cour pénale internationale, en provenance du Tchad où il avait été arrêté fin février. Ce responsable anti-balaka est poursuivi pour crimes contre l’humanité et crimes de guerre, commis en 2013 et 2014 en Centrafrique.

 

La République du Tchad a remis lundi 14 mars à la Cour pénale internationale l’ex chef d’un groupe armé Anti-Balaka, Maxime Mokom, suspecté de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité, a indiqué la CPI. Maxime Mokom était le chef d’un groupe armé Anti-Balaka (milices autoproclamées d’autodéfense) allié aux principaux groupes armés qui opéraient en Centrafrique. Il était en 2019 devenu ministre chargé du Désarmement, de la Démobilisation, de la Réinsertion et du Rapatriement (DDRR).

Maxime Mokom est suspecté de crimes qui auraient été commis à Bangui et dans d’autres localités de la République centrafricaine en 2013 et 2014, a indiqué la CPI dans un communiqué. «La Chambre a trouvé des motifs raisonnables de croire que M. Mokom, un ressortissant de la République centrafricaine (…) était un Coordonnateur National des Opérations des Anti-Balaka», a indiqué la Cour, qui siège à La Haye. À ce titre, il est notamment suspecté d’être responsable de (tentative de) meurtre, extermination, déportation ou transfert forcé de population, emprisonnement, torture, persécution, traitement cruel, mutilation.

La CPI a conclu qu’un conflit armé ne présentant pas un caractère international était en cours sur le territoire de la RCA depuis au moins septembre 2013 jusqu’au moins décembre 2014 entre la Séléka (une coalition de groupes armés principalement composée de musulmans opposés à l’ancien président François Bozizé) et les Anti-Balaka (un mouvement opposé à la Séléka et soutenant Bozizé). Selon la CPI, il existe «des motifs raisonnables» de croire que, «de septembre 2013 au moins à décembre 2014 au moins, une attaque aurait été menée par les Anti-Balaka contre la population civile musulmane et les personnes perçues comme collectivement responsables, complices ou soutenant la Séléka», a souligné la CPI.

Patrice-Edouard Ngaïssona, ancien ministre centrafricain des Sports, et Alfred Yekatom, surnommé «Rambo», deux ex-chefs de milices centrafricains détenus par la CPI respectivement depuis janvier 2019 et novembre 2018, sont également accusés de crimes de guerre et crimes contre l’humanité lors de la guerre civile entre 2013 et 2014.

Sénégal: passe d’armes entre Ousmane Sonko et les magistrats

Après une récente sortie de l’opposant critiquant la gestion de son dossier par la justice, l’Union des magistrats du Sénégal (UMS) a tenu lundi 14 mars à apporter la réplique pour faire cesser les attaques contre ses membres.Les magistrats sénégalais veulent rester loin des querelles politiciennes même s’ils gèrent des dossiers à forts relents politiques. C’est le cas de l’affaire Sonko-Adji Sarr, sur fond d’accusations de viols et menaces de morts contre Ousmane Sonko, mais toujours en instruction. En mars 2021, elle avait mis le pays à feu et à sang après la garde à vue de celui qui est considéré comme le principal opposant du président Macky Sall.

Sous contrôle judiciaire depuis cette date, le leader de Pastef a fait récemment une sortie médiatique où il déclare qu’il n’ira plus signer le registre du juge d’instruction, après avoir respecté cette contrainte pendant dix mois. Ousmane Sonko motive sa décision par le fait que l’institution judiciaire ne respecte pas ses droits, indiquant que ce dossier sur lequel « aucun juge ne peut le condamner » doit être vidé maintenant pour lui permettre de reprendre normalement ses activités.

Toutefois, le président de l’UMS, Ousmane Chimère Diouf, a tenté de recadrer l’opposant arrivé troisième à la dernière présidentielle avec 15 % des voix. « Les attaques sont nombreuses et récurrentes. Mais je tiens à préciser qu’avant de critiquer la justice, il faut d’abord savoir comment elle fonctionne. C’est un préalable nécessaire. Ne pas se focaliser sur ses propres intérêts pour critiquer l’institution sans connaître ses règles de fonctionnement », a déclaré le magistrat face à la presse.

Sur sa décision de ne plus aller signer le registre du juge d’instruction, M. Diouf souligne qu’il « n’en a pas le droit parce que le respect de l’institution passe avant tout ».

Les magistrats, « pas des bras armés »

Au moment où le débat sur l’indépendance de la justice se fait plus actuel, le président de l’UMS précise que « les magistrats ne peuvent servir de bras armés utilisés pour la liquidation d’adversaires politiques » comme le fait croire l’opposant. Pour ce magistrat de siège, il appartient à tout citoyen poursuivi de « se défendre librement » et de « ne pas croire cependant que la politique est une cause d’irresponsabilité pénale ».

Se sentant visé par les propos du magistrat, l’opposant poursuivi pour viols et menaces de mort contre la jeune masseuse Adji Sarr a répondu ce mardi sur sa page Facebook. « Il n’y a point de plus cruelle tyrannie que celle que l’on exerce à l’ombre des lois et avec les couleurs de la justice », a introduit M. Sonko, citant une phrase de l’auteur français du 17e siècle Montesquieu, dans une longue lettre où il accuse de partialité le président de l’UMS.

« Monsieur le président de l’UMS, le manque de sincérité qui ressort de vos propos trahit d’emblée votre parti-pris flagrant et la frilosité qui caractérise désormais votre organisation +syndicale+ », a-t-il dit, avant de préciser qu’il n’a « fait aucune attaque contre l’institution judiciaire, j’ai dénoncé la gestion de ce dossier par quelques magistrats ».

Guerre en Ukraine: l’Onu craint un « ouragan de famines »

Les prix des céréales ont déjà dépassé ceux du début du printemps arabe de 2011 et des émeutes de la faim de 2007-2008, alerte l’Onu.La Russie et l’Ukraine, en guerre depuis le 24 février dernier, sont les principaux exportateurs de blé. Ce conflit bloque les productions agricoles dans ces deux pays d’Europe de l’Est.

Partant de ce constat, le Secrétaire général de l’Organisation des nations unies (Onu), António Guterres s’inquiète de la situation des systèmes alimentaires mondiaux.

« Nous devons faire tout notre possible pour éviter un ouragan de famines et un effondrement du système alimentaire mondial », a déclaré M. Guterres, lors d’un point de presse tenu lundi à New York.

L’indice mondial des prix des denrées alimentaires de l’Organisation des nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO, sigle anglais), est à son plus haut niveau jamais enregistré, a fait savoir Antonio Guterres.

Par ailleurs, il a rappelé que 45 pays africains et pays les moins avancés importent au moins un tiers de leur blé d’Ukraine ou de Russie. De même, a-t-il ajouté, 18 de ces pays en importent au moins 50%. Cela comprend des pays comme le Burkina Faso, l’Égypte, la République démocratique du Congo, le Liban, la Libye, la Somalie, le Soudan et le Yémen.

Le 11 mars dernier, la FAO soutenait que le conflit ukrainien pourrait entraîner une réduction soudaine des exportations de blé, ce qui aurait de lourdes conséquences pour plus de 35 % de la population du globe.

Zimbabwe: marquage électronique contre le vol de bétail

Dans le sud du Zimbabwe frontalier du Botswana, le vol de bétail est endémique.Le Zimbabwe et le Botswana veulent mettre fin au vol du cheptel. Pour ce faire, les deux pays d’Afrique australe ont convenu de marquer électroniquement le bétail des communautés vivant le long de leur frontière commune, a déclaré ce mardi 15 mars le ministre des Affaires intérieures du Zimbabwe, Kazembe Kazembe.

Selon lui, le programme sera mis en œuvre dans la zone frontalière de Mlambaphele, dans le district de Gwanda, dans la province de Matabeleland South.

« Le Zimbabwe et le Botswana ont convenu de la nécessité de marquer électroniquement le bétail le long de la frontière, en particulier ici à Mlambaphele, où ce programme va être mis en place », a annoncé le ministre zimbabwéen.

Le Matabeleland Sud est l’une des régions les plus touchées du Zimbabwe, où le vol de bétail transfrontalier est endémique, entraînant souvent des affrontements entre les communautés des deux côtés de la frontière.

Au moins 30 agriculteurs du Botswana passent chaque semaine du côté zimbabwéen par le poste frontière de Mlambaphele pour retrouver leur bétail volé.

Côte d’Ivoire : le ministère de la Réconciliation veut prévenir les replis communautaires

Le gouvernement ivoirien tient un atelier du 16 au 18 mars 2022 à Grand Bassam autour de la réflexion stratégique sur le dialogue intercommunautaire.Un véritable outil de renforcement de la paix, cet atelier est organisé par le ministère de la Réconciliation et de la cohésion nationale autour du thème : « Dialogue intercommunautaire, outil de renforcement de la réconciliation, de la cohésion nationale et de la paix ».  

Avec l’appui du Centre Suisse pour le dialogue humanitaire (HD), l’atelier de réflexion stratégique prévu à Grand-Bassam, du 16 au 18 mars 2022, vise à traduire concrètement la politique du gouvernement en matière de renforcement de la paix.

Dans ce contexte, le ministre de la Réconciliation et de la cohésion nationale, Kouadio Konan Bertin « KKB », engage cette action ayant pour finalité d’aborder les sujets les plus importants en matière d’enjeux liés à la réconciliation nationale et à la cohésion sociale en Côte d’Ivoire.

En prélude à cet atelier, le ministre KKB a reçu, lundi à son cabinet à Abidjan, une délégation du Centre Suisse pour le dialogue humanitaire (HD) conduite par son directeur Afrique francophone, M. Alexandre Liebesking.

Les principaux défis liés au dialogue entre communautés en Côte d’Ivoire sont identifiés. L’atelier permettra de déterminer des actions clés et prioritaires pour « le succès du dialogue intercommunautaire dans le cadre du processus de réconciliation et la cohésion nationale. »

Selon un document sur ces réflexions stratégiques, il s’agira de  façon spécifique d’identifier les défis liés au dialogue entre communautés en Côte d’Ivoire, les principaux défis liés à la paix, à la réconciliation et à la cohésion nationale.

L’Etat de Côte d’Ivoire envisage de bâtir un « Ivoirien nouveau » pour sortir définitivement le pays des années de conflits qui ont été marquées par une rupture des équilibres politiques, le délitement du tissu social et la destruction des infrastructures économiques.

En outre, les pertes en vies humaines ont profondément ébranlé l’unité nationale et entamé la cohésion sociale. Il en résulte le développement du repli communautaire qui alimente les tensions au sein des communautés et entre les communautés.

Le passif des violences qui ont secoué le pays constitue une douloureuse et traumatisante expérience, à partir de laquelle doit se bâtir l’avenir d’un pays, qui était un symbole de tolérance, renseigne le document.  

Le pari sera d’éloigner le spectre de la résurgence des conflits qui exige que des efforts soutenus soient déployés pour que la société retrouve une vie sociale et politique normale, pacifique, fondée sur des valeurs universelles de respect, de protection des droits humains.

Conscient que sans une société apaisée, unie dans sa diversité et sa communauté de destin, les objectifs de développement solidaire ne peuvent être atteints, le chef de l’Etat Alassane Ouattara a annoncé le 14 décembre 2020 la création d’un ministère consacré à la Réconciliation nationale.

Cela, dira-t-il, pour consolider davantage la paix, donnant à ce département ministériel la mission de faire une évaluation des actions réalisées, avec pour objectifs, le renforcement de la cohésion sociale et la réconciliation des filles et des fils de Côte d’Ivoire.

Pour gagner ce pari, le ministère de la Réconciliation et de la cohésion nationale estime qu’il est indispensable de gérer objectivement les ressentis dans le présent afin d’offrir, pour le futur, des raisons de célébrer de nouveau le vivre-ensemble.

Covid-19 : prolongation de l’état de catastrophe en Afrique du Sud

Les Sud-Africains continueront d’observer l’état de catastrophe nationale dû à la Covid-19 jusqu’au 15 avril.Cette décision s’explique par la prolongation de l’urgence d’un mois supplémentaire par la ministre de la Gouvernance coopérative et des Affaires traditionnelles, Nkosazana Dlamini Zuma, mardi.

Mme Dlamini-Zuma a déclaré que le gouvernement avait décidé de prolonger l’état de catastrophe du 15 mars à la mi-avril, date à laquelle la situation sera ré-examinée.

Le pays est sous le régime de l’état de catastrophe nationale sur le Covid-19 depuis mars 2020, date à laquelle l’Afrique du Sud a enregistré ses premiers cas du virus, a précisé la ministre.

La prolongation a pris en compte la « nécessité de continuer à augmenter la législation existante et les dispositions d’urgence prises par les organes de l’Etat pour faire face à l’impact de la catastrophe », a-t-elle déclaré.

Les experts de la santé ont déclaré que les restrictions et réglementations restantes ne servaient plus à rien – et que le pays devait passer à une phase d’apprentissage de la vie avec le virus.

Shabir Madhi, professeur de vaccinologie à l’Université de Wits, a déclaré que les restrictions et réglementations restantes ne servaient plus à rien et devaient être levées.

Lors de son discours sur l’état de la nation au Parlement en février, le président Cyril Ramaphosa déclarait que le gouvernement prévoyait de supprimer l’état de catastrophe nationale alors que le pays entrait dans une nouvelle phase de gestion de la pandémie de Covid-19.

Le ministre de la Santé, Joe Phaahla, a ensuite déclaré que divers ministères « travaillaient sur des mesures alternatives » pour remplacer les réglementations liées à l’état de catastrophe nationale, qui pourraient être présentées au Conseil national de commandement du coronavirus (NCCC, signe en anglais) pour discussion.

Le NCCC est l’organe qui réglemente les mesures nécessaires pour maintenir sous haute surveillance l’état de catastrophe nationale sur le Covid-19.