Côte d’Ivoire: 5 étudiants lauréats d’un Prix d’excellence d’une firme belge

Cinq étudiants en faculté de médecine d’Abidjan, lauréats du Prix d’excellence du concours éloquence et de la communication scientifique, de la firme pharmaceutique belge Dafra, ont été distingués vendredi, lors d’une cérémonie.

Trois étudiants, présélectionnés pour la finale du concours d’éloquence, ont fait montre de leur art oratoire au cours d’une soirée de récompense dans un hôtel au Plateau, le centre des Affaires d’Abidjan, faisant un plaidoyer sur la prévention face à la pandémie de Covid-19.

Le jury, au terme des passages, a décerné la première place à Epiphane Kouadio Konan (Master 1), qui a remporté le premier Prix du concours d’éloquence doté d’un ordinateur, un saturomètre et un tensiomètre. 

La deuxième place a été arrachée par l’étudiante en médecine Ginette Désirée Niaba (Licence 3), qui a reçu un téléphone portable et un saturomètre. Le troisième prix est revenu à Linda Emmanuella Koffi (Licence 3). 

Pour la communication scientifique, un « exercice de génie », selon le président du jury, le professeur Emmanuel Konan, chef du département de chirurgie et spécialité chirurgicale à l’UFR  des sciences médicales d’Abidjan, le premier Prix est revenu à Pian Yann Yvan (Master 2).

M. Pian Yann Yvan a eu comme récompense un ordinateur, un chèque de 100.000 Fcfa, un stéthoscope bivalent et un tensiomètre, tandis que Isaac Kouamé Norman Klebair (Master 2), 2e du conccours de communication scientifique, il a réceptionné un ordinateur et un saturomètre. 

Le concours d’éloquence avait pour objectif de faire un plaidoyer sur la prévention de la pandémie de Covid-19, tandis que la communication scientifique, portait sur le thème « Santé maternelle: enjeux et perspectives en 2021 ».  

Le concours d’éloquence a ciblé les étudiants en médecine, de niveau licence 1 et Master. Cependant, le concours de la communication scientifique ciblait les étudiants les niveaux allant du Master au doctorat 1 et 2. 

A travers ce Prix d’excellence dans ces disciplines, la firme pharmaceutique belge veut promouvoir la culture d’excellence en Afrique, où le laboratoire est présent depuis bientôt 25 ans, dans une trentaine de pays. 

Ce Prix d’excellence est à sa première édition en Côte d’Ivoire. Le Togo est le premier pays a avoir accueilli ce projet, en 2020. La firme pharmaceutique envisage d’étendre ce prix, l’année prochaine, dans cinq pays dont le Burkina Faso. 

Il permet par ailleurs aux étudiants d’aller au-delà de ce qu’on apprend dans les amphis et de leur donner d’autres cordes à leurs arcs. Des mots à l’endroit d’un patient peut le guérir à moitié. Dans cette optique, le firme se veut une entreprise citoyenne. 

La doyenne de l’UFR des sciences médicales d’Abidjan, le professeur Béatrice Mansé Nandjui, s’est félicité de cette initiative qui permet aux étudiants de tester leurs compétences et d’affronter les défis dans le domaine médical.  

La Côte d’Ivoire déclare son premier cas positif au virus Ebola

Le ministre ivoirien de la Santé, de l’hygiène publique et de la Couverture maladie universelle, Pierre Dimba, a annoncé samedi un cas positif au virus de Ebola, détecté au Centre hospitalier universitaire (CHU) de Cocody, dans l’Est d’Abidjan.

« Les autorités sanitaires du ministère ont été informées ce jour, 14 août 2021, par l’Institut Pasteur de Côte d’Ivoire d’un cas positif de la maladie à virus Ebola », a dit M. Pierre Dimba. 

Il a mentionné que ce cas a été signalé après l’examen d’un échantillon prélevé le 13 août 2021 aux urgences médicales du CHU de Cocody sur une jeune fille âgée de 18 ans de nationalité guinéenne.  

Cette jeune fille, ajoutera-t-il, qui a quitté la Région de Labé en Guinée, à destination d’Abidjan par une voie routière, est arrivée en Côte d’Ivoire le 11 août et a été diagnostiquée puis prise en charge le 12 août 2021 à 20h (GMT).

M. Pierre Dimba a souligné qu' »il s’agit d’un cas isolé et importé », et la patiente, actuellement en isolement est prise en charge au centre de traitement des maladies hautement épidémique du CHU de Treichville. 

Le ministre a assuré que la Côte d’Ivoire dispose du vaccin contre Ebola, et le pays procédera à la vaccination des groupes cibles, à savoir le personnel soignant qui sont en première ligne et les cas contacts avec la patiente.  

Une réunion d’urgence du Comité de veille sanitaire s’est par ailleurs tenue samedi sous la présidence du ministre en charge de la Santé. Ensuite, une réunion interministérielle d’urgence a eu lieu à la Primature.

Les autorités ont, au terme de ces réunions, arrêté la réactivation de la surveillance communautaire de la riposte contre Ebola, la prise en charge des fièvres hémorragiques et la collaboration frontalière intense avec la Guinée.

Le camp Affi entérine « la rupture » avec Gbagbo

Le camp du Front populaire ivoirien (FPI, opposition), présidé par Affi Nguessan, a entériné samedi « la rupture » avec Laurent Gbagbo, à la suite de sa décision de créer un autre parti, à l’issue d’une session du Comité central.

« Le Comité central qui vient de se réunir a entériné la rupture. Il me met en mission désormais pour mener ce combat de la renaissance et de la modernisation du FPI », a déclaré M. Affi Nguessan, lors d’une conférence de presse. 

M. Affi a assuré se mettre « au service du progrès et de la démocratie en Côte d’Ivoire », avant d’ajouter que « la rupture a ceci de salvateur que nous consacrerons désormais notre énergie à l’essentiel ». 

« Ma ligne et ma démarche sont celles de la renaissance de notre parti au service de l’alternance pour une nouvelle espérance. De ce point de vue, même si une rupture peut s’apparenter à une forme de deuil, elle comporte aussi une dimension libératrice puisque toute notre énergie sera désormais consacrée à ce projet que nous allons présenter aux Ivoiriens », a-t-il dit. 

Si le FPI veut reconquérir le pouvoir d’Etat, la formation devra « changer de logiciel », a-t-il soutenu. Pour lui, dans cette nouvelle page de l’histoire du parti, son camp est « désormais dépositaires de l’héritage, de l’histoire, des valeurs de la gauche ».  

« La renaissance de notre parti passe par une modernisation de sa pensée, de son organisation, de sa gouvernance. Nous nous y emploierons (pour) retrouver le fil interrompu de cette confiance dont les Ivoiriens nous ont autrefois honorés », a-t-il lancé.  

« Dans ce combat pour l’alternance, je prendrai toutes mes responsabilités. Je les ai d’ailleurs toujours prises. Je continuerai de me battre pour les valeurs de démocratie et de progrès que nous avons toujours partagées », a affirmé M. Affi.   

Il a annoncé que dans quelques semaines, les militants se retrouverons lors d’un congrès extraordinaire. Mais, d’ores et déjà, chacun est en mission, pour « décrypter, expliquer sur le terrain à nos concitoyens les enjeux de cette renaissance, pour remobiliser le Front Populaire Ivoirien, en vue de la reconquête du pouvoir en 2025 ».

M. Gbagbo « se croit propriétaire » du parti qui est « sa chose » et « quitte le FPI parce que le parti lui oppose et impose la démocratie, lui refuse l’idolatrie et le culte de la personnalité, alors il part pour se tailler un parti sur mesure », a déclaré M. Affi. 

L’ancien Premier ministre a dit ne pas être d’accord avec la vision de M. Gbagbo concernant son « modèle de leadership » au sujet de la crise que connaît le Front populaire ivoirien, ironisant qu' »on fait croire que j’ai un deal avec le pouvoir ».

« Je n’ai jamais imaginé que M. Gbagbo peut me faire une guerre pour le poste de président du FPI », a-t-il laissé entendre, avouant lui avoir proposé de lui céder la présidence du FPI et d’occuper le poste de vice-président », mais il voulait sa « reddition » avec son camp. 

Le FPI connaît une dissension interne avec une frange conduite par Assoa Adou, en qualité de secrétaire général, qui reconnaît M. Gbagbo comme le président du parti, et une autre faction dirigée par M. Affi Nguessan, le président statutaire. 

« Depuis son retour en Côte d’Ivoire, mes demandes d’audiences en vue de lui souhaiter la bienvenue et de lui donner les nouvelles du pays et du parti sont restées sans suite », a fait savoir M. Affi. 

« M. Gbagbo a choisi la rupture, le schisme. C’est son choix. Nous ne l’avons pas voulu. Nous avons tout fait pour l’éviter. Il en porte la responsabilité politique, la responsabilité morale, la responsabilité totale et devant l’histoire », a-t-il poursuivi.

M. Affi a révélé que l’ancien président a décidé de le combattre à cause de ses « louvoiements », c’est-à-dire de ses « hésitations, tergiversations, indéterminations », a-t-il noté. 

« Le FPI n’est pas une chose. C’est une organisation politique (…) Il est vrai que l’histoire du FPI est inséparable de la lutte et du parcours politique de Laurent Gbagbo, mais c’est une grave erreur politique de réduire le parti à cette dimension et de nier le rôle moteur  des cadres et militants du parti », a souligné M. Affi. 

Le Front populaire ivoirien a été créé par M. Gbagbo. M. Affi dit être membre fondateur et partisan depuis 1986 de cette formation qui totalise 30 ans de lutte politique 650 fédérations et 10 ans de gouvernance. 

Politique, santé et économie au menu de la presse sénégalaise

L’actualité politique alimentée par divers sujets, la santé et l’économie font la Une des quotidiens sénégalais parvenus ce samedi à APA.L’Observateur consacre sa Une à son entretien avec le député Mamadou Diop Decroix, coordonnateur du Front de résistance nationale (FRN, opposition) et note « la Javel Decroix ».

En perspectives des élections locales du 23 janvier 2022, Sud Quotidien s’exclame : « Quand la caution divise ! »

« En direction des élections à venir : Sonko annonce une grande coalition de l’opposition…Après avoir phagocyté 13 petits poucets », titre Vox Populi.

Parlant de cette fusion de la formation politique d’Ousmane Sonko avec 14 partis et mouvements, le journal 24 Heures estime que « Pastef sort le grand jeu ».

Cela fait dire à L’As que « Sonko se renforce et annonce une coalition aux locales ».

« Sonko fait le requiem du pouvoir : En 2024, nous allons bouter Macky et son régime dehors », renchérit Walf Quotidien.

« Magal de Touba et Covid-19 : Diakhaté (Moustapha) sans masque », titre Le Quotidien, dans lequel journal, l’ex-président du groupe parlementaire Benno Bokk Yakaar (mouvance présidentielle) affirme : « Ce qui a privé les musulmans d’aller à la Mecque doit les priver de tout rassemblement. Je ne prends pas part à ce type de rassemblements ».

Mais la réponse de Serigne Cheikh Abdou Lahad Mbacké ne se fait pas attendre : « Laissez les oiseaux de mauvais augure monologuer ! »

Dans sa rubrique santé, L’As donne la parole au Dr Abdoulaye Lèye, endocrinologue, qui affirme que « les diabétiques atteints de Covid-19 ne présentent aucun symptôme ».

De son côté, le professeur Salif Sow, expert en maladies infectieuses, soutient que le pass sanitaire devrait être appliqué au Sénégal ».

Pour EnQuête, la vaccination des personnes vivant avec la VIH et les diabétiques est impérative.

Pendant ce temps, Source A se focalise sur cette promesse du ministre de la Santé et de l’Action sociale, Abdoulaye Diouf Sarr : « Tivaouane sera doté d’un hôpital de niveau 2, avec des services de pointe ».

« Carte sanitaire : Tivaouane sera doté d’un hôpital de niveau 2 », renchérit Le Soleil.

« Evacuation supposée par Macky Sall pour cause de Covid-19 : Pape Samba Mboup dément et menace de traduire Guy Marius Sagna en justice », titre Les Echos.

A propos du report de la finale de Miss Sénégal à cause de la Covid-19, ce journal informe que l’organisatrice, « Amina Badiane a perdu plus de 200 millions (f cfa) ».

« Pénurie de sucre sur le marché : la Confédération nationale des travailleurs du Sénégal (CNTS) demande des explications à la Direction du commerce intérieur (DCI) », indique EnQuête.

« Situation socio-économique du Sénégal : la CNTS fait l’état des lieux des violations de la liberté syndicale et tire la sonnette d’alarme. Elle interpelle l’Etat sur la nécessité de reprendre les choses en main », écrit Vox Populi.

Pour Walf Quotidien, déplorant le coût élevé de la vie, la CNTS tape du poing sur la table.

L’As s’intéresse au transport et à la livraison de marchandises et révèle que les deux-roues prennent le pouvoir ».

« Avec le tiak-tiak, je gagne 20.000 f cfa ou plus par jour », confie Doudou, à côté de Cheikh A. T. Samb qui ajoute : « Ces dernières années, il n’y pas un secteur qui a créé plus d’emplois que le tiak-tiak ».

« Douche froide pour les fêtards : Pas de férié le lendemain du 15 août », informe Vox Populi, s’appuyant ainsi sur une circulaire du ministre du Travail.

Le Zimbabwéen Moyo Sifundo élu à Abidjan SG de l’Union panafricaine des postes

Le Zimbabwéen Moyo Sifundo Chief a été élu vendredi à Abidjan, secrétaire général de l’Union panafricaine des postes, en marge du 27ème Congrès de l’Union postale universelle (UPU).Le 27e Congrès de l’UPU, ouvert officiellement le 9 août sur les bords de la lagune Ebrié, s’achève le 27 août 2021. Il devrait consacrer le renouvellement des instances dirigeantes de l’organisation. 

Cette session se déroule à un moment où la planète fait face à la pandémie de Covid-19, qui a impacté le secteur postal et perturbé la chaîne logistique avec des répercussions sur les échanges internationaux. 

L’enjeu de ce congrès est le développement du e-commerce et du digital dans le secteur postal. A l’ouverture des travaux, le Premier ministre ivoirien Patrick Achi, a appelé à remodeler les politiques et stratégies pour un renouveau économique. 

La Côte d’Ivoire est le deuxième pays africain à accueillir un congrès de l’UPU. Et ce, 87 ans après celui de l’Égypte en 1934. Ces assises devraient permettre d’arrêter la stratégie d’Abidjan qui gouvernera les quatre prochaines années. 

Covid-19 : 210 nouveaux cas et 4 décès en Côte d’Ivoire, vendredi

Le ministère ivoirien de la Santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle a enregistré, vendredi, 210 nouveaux cas de Covid-19 sur 4 445 échantillons prélevés, soit 4,7 % de cas positifs, 172 guéris et 4 décès.

A la date du 13 août 2021, la Côte d’Ivoire compte donc 52 136 cas confirmés dont 50 804 personnes guéries, 358 décès et 974 cas actifs. Le nombre total d’échantillons est de 831 123.

Le 12 août 2021, 11 781 doses de vaccins contre la Covid-19 ont été administrées soit un total de 1 206 541 doses administrées.

Le ministre de la Santé, de l’Hygiène publique et de la Couverture maladie universelle invite toutes les personnes de plus de 18 ans à se faire vacciner dans les centres de vaccination, poursuit le texte, ajoutant que la vaccination contre la Covid-19 est gratuite et volontaire.

Maroc: Le PLF-2022 se focalise sur la relance de l’économie nationale

Le Projet de loi de finances au titre de l’exercice 2022 (PLF-2022) a érigé parmi ses priorités la consolidation des bases de la relance de l’économie nationale, selon la note de cadrage relative à ce projet.Dans le cadre de cet objectif fixé, le gouvernement poursuivra ses efforts afin de redynamiser les secteurs productifs et améliorer leur capacité à créer des emplois et de la valeur ajoutée, à travers la poursuite de la mise en œuvre du Fonds Mohammed VI pour l’investissement et le financement de projets dans le cadre du partenariat public-privé (PPP), indique la note du chef du gouvernement.

En outre, l’action du gouvernement portera sur l’encouragement de l’entrepreneuriat, en permettant aux entrepreneurs d’exercer dans un cadre formel grâce à un système fiscal incitatif simplifié et la poursuite du programme « Intelaka » qui bénéficiera d’une nouvelle dynamique dans le cadre de la coopération avec l’ensemble des partenaires.

Les très petites, petites et moyennes entreprises (TPME), opérant dans l’export, notamment vers l’Afrique, vont bénéficier du soutien à travers le renforcement des mécanismes de la garantie pour assouplir leur accès au financement, ajoute la même source.

Dans la même optique de création d’emploi et de la valeur ajoutée, le gouvernement œuvrera en faveur de l’amélioration de l’environnement des affaires, en poursuivant la mise en œuvre de la politique nationale de l’environnement des affaires couvrant la période allant de 2021 à 2025.

Pour développer l’écosystème d’accompagnement des entreprises, le gouvernement se penchera sur l’adoption de la charte d’investissement et la révision du cadre incitatif de l’investissement pour encourager les entreprises à rompre avec les pratiques rentières et investir davantage dans des activités à forte valeur ajoutée.

Cela s’inscrit en cohérence avec les orientations du Nouveau modèle de développement visant la modernisation du tissu économique actuel, via l’intégration davantage d’activités dans le secteur formel et l’augmentation de la valeur ajoutée locale, d’une manière à promouvoir le « Made in Morocco ».

A cet égard, le gouvernement accordera un intérêt particulier à la mise en œuvre de la loi-cadre relative à la réforme fiscale, afin d’asseoir la justice fiscale, garantir l’équité et mobiliser les ressources fiscales pour financer les politiques publiques.

La deuxième priorité du PLF-2022 consiste en la consolidation des mécanismes d’intégration et de développement de la généralisation de la protection sociale. Ainsi, l’année 2022 verra le lancement de la deuxième phase de la généralisation de l’Assurance Maladie Obligatoire aux catégories vulnérables bénéficiant actuellement du RAMED grâce à la mobilisation de 8,4 milliards de dirhams (MMDH) dans le cadre du budget de l’État.

Pour assurer un cadre propice à la généralisation des allocations familiales à partir de 2023, le gouvernement s’attellera à l’accélération de l’activation du registre social unifié pour un meilleur ciblage ainsi que la réforme progressive du système de compensation pour dégager des marges financières supplémentaires.

L’égalité des sexes et le renforcement de la participation des femmes dans les différents domaines économiques et sociaux figurent parmi les priorités du gouvernement, eu égard à l’importance de la réduction des disparités entre hommes et femmes dans l’amélioration du produit intérieur brut et la construction d’une société moderne et solidaire.

Le renforcement du capital humain constitue également une des quatre priorités du PLF 2022 qui préconise la mise en place d’un système éducatif et un système de santé répondant à la dynamique démographique et aux standards de qualité imposés par les mutations technologiques et l’importance grandissante de l’économie de la connaissance.

En ce qui concerne le secteur de la Santé, le gouvernement se penchera sur le lancement d’une réforme profonde du système national de Santé, en vue d’offrir à tous les citoyens des services de santé de qualité conformes aux standards internationaux.

Les efforts du gouvernement cibleront aussi la mise à niveau de l’offre de santé, le renforcement des ressources humaines du secteur, la révision de la politique pharmaceutique et le soutien au produit local et la mise en place d’une nouvelle gouvernance du système de santé.

La quatrième priorité du PLF-2022 consiste en la réforme du secteur public et l’amélioration des mécanismes de gouvernance. Ainsi, le gouvernement se focalisera sur la finalisation et l’accélération des grands chantiers de la réforme de l’Administration, qui s’articulent, notamment, autour de la bonne gouvernance, la simplification des procédures, la digitalisation et l’activation de la charte de la déconcentration administrative.

Selon la note de cadrage adressée aux départements ministériels, le PLF-2022 table sur un taux de croissance de 3,2%, en se basant sur les priorités précitées et les données de la conjoncture nationale et internationale en lien avec l’évolution de la crise sanitaire, et compte tenu de l’hypothèse d’un prix moyen de gaz butane de 450 dollars/tonne et d’une récolte céréalière moyenne de 70 millions de quintaux.

Maroc : Nouveau record avec 112 décès et 10.752 nouvelles contaminations

La pandémie de la Covid-19 continue de faire des drames au Maroc. Pour la seule journée du vendredi, le Royaume a déploré 112 décès et enregistré 10.752 nouvelles contaminations. C’est dire que le Maroc est en phase de montée exponentielle des cas infectés par le virus.Selon le bulletin quotidien du ministère de la Santé, le bilan total des cas positifs est de 741.836 depuis le premier cas signalé le 2 mars 2020.

L’incidence cumulée est de 2033,4/100.000 habitants, et celle de 24h est de 29,3/100.000 habitants, précise la même source.

Le nombre total de morts s’établit à 10.823 depuis le premier décès enregistré le 10 mars dernier, est-il indiqué. Le taux de létalité est de 1,5%.

Le ministère a par ailleurs fait état de 9.895 nouvelles rémissions enregistrées en 24h. Le nombre total des personnes déclarées guéries s’établit désormais à 649.429 avec un taux de rémission de 87,5 %.

De même, le nombre de cas actifs s’élève à 81.584 parmi lesquels 1.967 sont admis dans les unités de réanimation et de soins intensifs, dont 357 nouveaux cas de 24 heures.

Le nombre total des cas sous intubation s’établit à 68 et des cas sous ventilation non invasive à 1121, a fait savoir le ministère, alors que taux d’occupation des lits de réanimation s’établit à 46%.

Pour ce qui est de la campagne de vaccination, un total de 16.192.313 personnes ont reçu, à ce jour, la première dose du vaccin contre la COVID-19, alors que 11.368.958 personnes se sont vu administrer la deuxième dose, souligne-t-on de même source.

La campagne de vaccination, lancée le 28 janvier dernier, est une opération gratuite pour l’ensemble des citoyens avec comme objectif d’immuniser 80% de la population, de réduire puis éliminer les cas de contamination et de décès dus à l’épidémie et de contenir la propagation du virus.

Sénégal : projet de modernisation de l’Hôpital de Tivaouane

Abdoulaye Diouf Sarr, ministre de la Santé, Amadou Hott, son homologue de l’Economie et Pape Demba Diallo, Directeur Général du Fonds souverain d’investissements stratégiques (Fonsis) ont signé, vendredi à Dakar, un protocole d’accord pour transformer l’hôpital de la cité religieuse en établissement public de santé de niveau 2.Tivaouane, la capitale de la Tidjaniyya (confrérie soufie) au Sénégal, devrait bientôt être dotée d’un hôpital à l’ « architecture innovante » proposant « des services de pointe » qui répondront aux besoins de sa population et des localités environnantes.

C’est l’engagement pris par le ministre de la Santé, Abdoulaye Diouf Sarr. Se sachant très attendu sur la célérité des travaux, il a exhorté les équipes « à redoubler d’efforts » afin que le délai de livraison de l’infrastructure d’une capacité de « 170 lits » soit respecté.

Pour sa part, Amadou Hott, ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération, a souligné que le protocole fixant le cadre d’exécution dudit projet est « le fruit d’une coopération dynamique » entre les deux départements ministériels et le Fonsis.

Dans son discours, l’argentier de l’Etat a soutenu que le gouvernement travaille à l’ « amélioration des conditions de vie des populations » notamment autour de Tivaouane qui « constitue un jalon important dans la conception et la réalisation du plan quinquennal d’investissement du secteur de la santé ».

En outre, M. Hott a déclaré que le mode de financement de la rénovation de l’Hôpital Mame Abdoul Aziz Sy Dabakh de Tivaouane est « innovant ». Ce qui permet, selon lui, de préserver la capacité d’endettement de l’Etat, tout en faisant intervenir un véhicule public d’investissement privilégié.

Par conséquent, le ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération a plaidé en faveur de « ces schémas d’investissement pour réussir le pari du relèvement de notre plateau médical qui est, par ailleurs, un élément d’attractivité de notre pays ».

RDC : le HCR condamne les violences sexuelles au Tanganyika

Dans cette province du Sud-Est de la République démocratique du Congo, sur fond de rivalité entre groupes armés, des femmes et jeunes filles font l’objet de « violence sexuelle généralisée et systématique » d’après le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR).Cette année, des milliers de personnes ont posé leurs valises dans la province du Tanganyika pour échapper à l’insécurité. Selon les estimations de l’Organisation des Nations Unies (Onu), en juillet 2021, les violences ont fait fuir près de 310.000 personnes vers la province du Tanganyika. Cependant, leur quête de répit est en train de tourner au cauchemar.

« Au cours des deux dernières semaines seulement, les partenaires humanitaires dans les zones de santé de Kongolo et Mbulula ont enregistré 243 viols dont 48 ont été subis par des mineures dans 12 villages différents. Cela représente une moyenne de 17 attaques signalées chaque jour », a déploré Shabia Mantoo, le porte-parole du HCR.

S’exprimant ce vendredi à Genève (Suisse), lors d’une conférence de presse, cette dernière a indiqué que « les chiffres réels pourraient être encore plus élevés, car le signalement des violences sexistes reste tabou dans la plupart des communautés ». Poursuivant, Shabia Mantoo a expliqué qu’« en plus du sévère traumatisme physique et psychologique causé par le viol, les victimes peuvent être confrontées à la stigmatisation et à une possible exclusion de leur famille ».

A en croire le HCR, les groupes armés rivaux s’attaquent à ces cibles vulnérables « en représailles contre les opérations militaires menées par le gouvernement » congolais mais aussi pour se disputer « des zones minières en particulier des mines d’or ».

Le personnel de l’organisme onusien, suite à des entretiens avec les personnes déplacées, a rapporté des « viols collectifs », l’utilisation de certaines femmes et jeunes filles comme « esclaves sexuelles » et la demande de rançons aux familles en échange de leur liberté.

Le HCR et ses partenaires proposent « un soutien psychosocial et médical » aux victimes mais « le conflit en cours et les longues distances à parcourir pour atteindre les centres de santé rendent l’accès à l’aide extrêmement difficile », a fait savoir Shabia Mantoo.

Le porte-parole du HCR a donc appelé les autorités congolaises « à renforcer de toute urgence la sécurité dans la zone dénommée triangle de la mort – qui borde plusieurs localités entre les provinces du Tanganyika, du Maniema et du Sud-Kivu – afin de protéger les civils, particulièrement les femmes et les jeunes filles, de permettre l’accès humanitaire et de faire le nécessaire pour que des enquêtes soient lancées et les responsables traduits en justice ».