Santé, politique et maritime au menu des quotidiens marocains

La situation épidémiologique au Maroc, le processus électoral et la problématique du dragage du sable sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce lundi.+Aujourd’hui le Maroc+ relève que bien que le taux de létalité demeure stable à 1,5%, le Maroc enregistre ces derniers jours un pic de mortalité liée à la Covid-19. Samedi, 110 personnes sont décédées des suites de ce virus, élevant ainsi le nombre des morts à 10.933 depuis le premier cas déclaré au niveau national en mars 2020. Le plus grand nombre est observé au niveau de Casablanca-Settat.

Outre les décès, la courbe des contaminations est également en hausse avec une moyenne quotidienne de plus de 10.000 nouveaux cas observés cette semaine. Cette hausse impacte, de facto, les indicateurs d’incidence cumulée qui a franchi le seuil des 2.000. On note ainsi 2.242 cas sévères ou critiques dont 1.332 sous respiration artificielle. De ce total, 1.264 patients sont sous ventilation non-invasive tandis que 68 autres sont intubés. Face à cette situation alarmante, le Maroc accélère la cadence de vaccination au niveau national, souligne le quotidien.

+Bayane Al Yaoum+ écrit que « si le Maroc a maintenu la date de l’organisation des élections malgré la situation épidémiologique jugée alarmante, il devrait assurer le bon déroulement de ce scrutin en œuvrant à consolider la surveillance administrative et judiciaire ».

Tout en appelant les électeurs à se présenter massivement aux bureaux de vote le jour du scrutin pour choisir les élus connus par leur crédibilité et renforcer leur présence dans les institutions représentatives, le journal a souligné qu’il s’agit d’un « véritable défi » à relever en vue de consolider le processus des réformes et satisfaire les aspirations des citoyens.

Sur un autre registre, +L’Économiste+ souligne que même si les autorités ont mis le holà l’été dernier pour arrêter le dragage du sable dans la plage de Mehdia, le “pompage” de cette matière organique à des fins purement commerciales continue toujours.

Un total de 180.000 m3 de sable ont été sifflés durant 20 années pendant lesquelles toute la chaîne écologique marine de la zone a été détruite, fait savoir le quotidien, notant que le fort recul du trait de côte est estimé au nord de la plage de Mehdia à 4m/an!

Ces sur-creusements ont causé une augmentation des noyades et totalement perturbé la stabilité du fond marin dont dépend la vie de plusieurs espèces, soutient-il.

Côte d’Ivoire: la grippe aviaire déclarée dans le département de Bassam

L’infection de l’influenza aviaire hautement pathogène de type H5N1, souche de la grippe aviaire, a été déclarée dans la localité de Mondoukou, dans le Département de Grand-Bassam, à 40 Km au Sud-est d’Abidjan, selon un arrêté préfectoral.

L’arrêté, signé du préfet du Département de Grand-Bassam, Nassou Sidibé, le 5 août 2021,  déclare « infectée d’influenza aviaire hautement pathogène de sous-type A/H5N1, la localité de Mondoukou, Département de Grand-Bassam ». 

L’arrêté préfectoral prescrit des mesures de police sanitaire dans le foyer d’infection et dans la zone, à savoir l’abattage de toutes les volailles présentes, la destruction des cadavres de volailles et des productions des élevages.

Il recommande la destruction de toute matière et tous les déchets susceptibles d’être contaminés,  tels que les aliments de volailles, ainsi que l’interdiction de mouvements de volailles, de produits et leurs dérivés. 

L’arrêté impose en outre la fermeture des marchés et des lieux de rassemblement de volailles vivantes, l’arrêt des activités liées à la transformation, au transport, à la distribution et à la commercialisation des volailles, produits et sous-produits. 

La filière avicole, en Côte d’Ivoire, est affectée « depuis 2006, 2015 et 2017 par la résurgence et la persistance du virus de la grippe aviaire ». Aujourd’hui, 42 foyers ont été identifiés et notifiés à l’Organisation mondiale de la santé animale avec plus de 122.700 volailles abattues. 

Zambie : l’opposition remporte la présidentielle

Le chef de l’opposition, Hakainde Hichilema, a été déclaré lundi vainqueur de l’élection présidentielle zambienne.La sixième tentative a été finalement la bonne pour l’opposant historique, victorieux du scrutin du 12 août, devant le président sortant Edgar Lungu.

La Commission électorale de Zambie (ECZ) a déclaré tôt ce lundi, que Hakainde Hichilema du Parti uni pour le développement national (UPND) a remporté l’élection présidentielle avec 2.810.777 voix contre 1.814.201 pour le candidat du Front Patriotique Edgar Lungu, arrivé deuxième parmi les 17 candidats à la présidence.

Les Zambiens se sont mobilisés durant cette présidentielle avec un taux de participation assez élevé de 70%. Les bureaux de vote sont restés ouverts dans certaines provinces jusqu’à 5 heures du matin, pour permettre aux électeurs faisant la queue, d’accomplir leur devoir civique.

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Le décompte a été fait après des vérifications effectuées dans 155 des 156 circonscriptions du pays selon la Commission électorale. « Je déclare donc que Hichilema sera président de la Zambie », a déclaré lundi Esau Chulu, le président de l’ECZ.

Mais le président sortant refuse encore de reconnaître sa défaite. Lungu (64 ans) affirme dans une déclaration samedi, que l’élection présidentielle n’était « pas libre et équitable » à la suite de violences contre des représentants de son parti, le Front patriotique, dans certaines provinces.

Cet homme d’affaires autodidacte est le septième président zambien démocratiquement élu. Il en était à sa sixième participation, la troisième contre Lungu qui cherchait un troisième mandat. Il y a cinq ans, Hichilema (59 ans) avait perdu la course pour la State House (palais présidentiel) contre Lungu pour un écart de 100.000 voix.

Prisée pour son parfum, la chichia connaît un boom dans les terrasses à Abidjan

A Abidjan, la chichia connaît un boom dans les terrasses de café, dans des lounges et même des quartiers précaires, où cette pipe à eau permettant de fumer du tabac, est prisée pour son côté acidulé et parfumé.

« Le goût est merveilleux et ça défonce très bien », affirme César, un jeune homme de 22 ans, à quelques encablures d’une grande surface à Marcory, une commune située dans le Sud d’Abidjan, confiant que la charge du charbon « fait que la chichia sort bien ».  

La chicha, aussi appelée « narguilé », est une pipe à eau de taille variée, destinée principalement à fumer du tabac ou encore de l’essence de fruits. Elle est populaire dans diverses régions du monde, surtout dans les pays arabes.  

Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), la Chichia serait fumée chaque jour par plus de 100 millions de personnes et est parfois consommée chez les plus jeunes (15-20 ans) qui la fument lors d’occasions spéciales, notamment en périodes festives.   

Les experts rapportent que sa composition comprend en général « 28% de tabac associé à 70% de mélasse (liquide sirupeux contenant 50% de sucre) et des arômes de fruits (fraise, noix de coco) qui lui donnent ce goût suret et parfumé qui trompe les fumeurs.

Dans chaque pays, des saveurs sont proposées aux fumeurs. Un tour dans une terrasse à Abidjan, une serveuse déplie l’offre des arômes de chicha (pomme, raisin et menthe, citron et menthe, citron, menthe, love 66 et Hawall), la dose étant cédée à 7.000 Fcfa

La chicha aussi nocive que la cigarette

Une cinquantaine de bouffées de chicha sur une durée moyenne d’une heure équivalent à deux paquets de cigarettes. Le monoxyde de carbone présent dans la fumée est sept fois supérieure à celui présent dans la fumée d’une cigarette, révèle une étude sur le site spécialisé e-cancer.fr. 

En outre, la fumée d’une chicha contient autant de pollution au monoxyde de carbone (CO) qu’environ 15 à 52 cigarettes et autant de goudron que 27 à 102 cigarettes. Et, sa teneur en chrome, cobalt, plomb et nickel est plus élevée que celle de la fumée de cigarette.  

De plus, un millilitre de fumée de chicha contient plus d’un million de microparticules. Selon Dr Claire Lewandowski, médecin généraliste, « croire que fumer la chicha est plus sain que fumer des cigarettes est une erreur. Au contraire, la fumée de la chicha est particulièrement toxique, y compris pour les fumeurs passifs ».  

A l’instar de toutes les fumées de substances organiques qui brûlent, celles de la chicha libèrent lors de la combustion près de 4.000 substances chimiques. Pour Dr Rita Gouessé, biologiste de la santé, ces substances « augmentent fortement les risques de cancers du poumon, des lèvres, de la vessie et des voies aérodigestives supérieures ».  

Par ailleurs, comme un effet de mode, plusieurs friment avec la cigarette électronique, dont l’usage donne d’être atypique et spécial. Mais, « chaque fois que l’on inspire dans nos poumons, et à périodicité élevée, autre chose que de l’air frais, il y a un risque d’effet négatif », fait observer Dr Rita Gouessé. 

Outre la dépendance à la nicotine, le vapotage favorise aussi l’obstruction des voies respiratoires, ce qui expose le fumeur à un risque élevé de bronchite pulmonaire obstructive chronique et des risques de maladies cardiovasculaires, poursuit Dr Gouessé. 

Certains arômes ou des substances contenues dans le liquide des cigarettes élélectroniques (formaldéhyde, acroléine, etc.) sont « des composés potentiellement cancérigènes », mentionne Dr Rita Gouessé qui effectue actuellement en Côte d’Ivoire des recherches sur le cancer du sein. 

Le narguilé peut entraîner la bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO), une maladie due à une anomalie des voies respiratoires, qui se caractérise par une limitation du débit d’air. Ce dysfonctionnement, évitable, est causé par une exposition importante aux gaz nocifs.

Les effets sur le système cardiovasculaire sont encore plus indéniables. Dr Mathieu Nogbou Aka, médecin neurologue, renseigne qu’ils affectent le rythme cardiaque, la pression et la rigidité artérielle, de sorte qu’à long terme, les risques de développer des maladies cardiovasculaires sont plus élevés.

Impacts sur la santé reproductive 

Ici, les principaux risques sont ceux associés à la consommation de tabac, fait remarquer la biologiste en santé, Dr Rita Gouessé, qui révèle que « le tabagisme entraîne des conséquences sur l’ovulation, la fécondation et l’implantation de l’embryon » chez la femme.  

Le tabagisme diminue la production d’œstrogène, entraînant des troubles du cycle menstruel, et influence la qualité des ovules qui peuvent présenter des anomalies ou être moins aptes à être fécondés, fait-elle remarquer, indiquant qu’il a des effets négatifs sur l’endomètre, la muqueuse servant à accueillir l’embryon au début de la grossesse.

De plus, dira-t-elle, « chez la femme enceinte, l’usage du tabac pourrait augmenter les risques d’avortements spontanés, de grossesse extra-utérine et autres anomalies de la grossesse ou encore de malformations congénitales chez le nourrisson ». 

En outre, fumer la chicha, augmentant le taux de monoxyde de carbone dans le sang, cela rétrécit les artères et nuit à la circulation sanguine. Pour cette raison, les fumeurs ont plus de difficultés à obtenir et maintenir une érection que les hommes qui ne fument pas. 

Chez les hommes, le tabagisme diminue la production de spermes et des spermatozoïdes et réduit les possibilités de fécondation de l’ovule. Il augmente également la quantité de globules blancs présents dans le sperme et leur hausse provoque souvent la présence d’infections, ce qui peut rendre infertile.

Pour réduire la consommation du tabac, l’Etat de Côte d’Ivoire, a relevé d’un point l’imposition sur les produits du tabac, notamment le droit d’accise au titre de l’année fiscale 2021, passant d’un taux de 38% à 39%, ce qui porte le taux applicable à 46%. 

Spécialisée dans la lutte contre le tabagisme et la drogue, l’ONG ivoirienne Clucod recommande une augmentation de ces droits d’accise à 50%, voire au moins 100% afin de casser la courbe de consommation du tabac qui connaît une progression dans le pays.  

En Côte d’Ivoire, l’on estime le taux de prévalence du tabagisme à 14,6%, selon des données de l’Enquête démographique et de santé  (EDS, 2011-2012). Le professeur Pascal Bogui, révèle dans une étude que « le coût de la prise en charge annuelle des maladies induites par le tabac est évalué à 28 milliards Fcfa ». 

Le Zouglou, un style musical « utile » pour louer Dieu (Chantre)

Le chantre ivoirien Richard Krémé défend le Zouglou, à l’origine mondaine, comme un style musical « utile » pour louer Dieu, car « il n’y a pas de style musical typique dans lequel on doit louer le Seigneur ».

« J’ai choisi le Zouglou (pour porter le message de l’évangile) parce que c’est dans le Zouglou que le Seigneur m’a trouvé », a déclaré jeudi à APA le chantre ivoirien, à l’issue d’un concert live dénommé « Zouglou living ».

Ce concept, créé par la télévision chrétienne LMTV, vise à mettre en lumière le Zouglou gospel, comme un instrument pour porter la parole de Dieu via ce rythme musical, né dans les années 90 en milieu estudiantin pour clamer les tares de la société. 

Zouglou living a lieu dans le cadre de « Holy Holidays », un espace qui offre au monde chrétien des représentations saines, en vue d’un divertissement sous des notes évangéliques, un moyen par ailleurs pour convertir des âmes à Christ. 

« Il faut signaler aussi qu’il n’y a pas de style musical typique dans lequel on doit louer le Seigneur. Tous les styles musicaux sont utiles pour louer le Seigneur, ça dépend du message que tu véhicules », a renchéri Richard Krémé.   

« Je fais le Zouglou parce que dans le temps, je faisais le Zougou », justifie-t-il, dans l’optique de mieux passer son message étant donné que « le Zouglou est l’identité de la Côte d’Ivoire » et il se sens « mieux et à l’aise » pour véhiculer son message dans le Zouglou. 

Le thème de l’édition 2021 de Holy Holidays est « Aimons-nous les uns, les autres ». Au cours du concert, Richard Krémé a lancé qu’ on a l’obligation d’aimer toutes les créatures de Dieu et même ses ennemis.

Autrefois, méprisé et humilié, le chantre ivoirien Richard Krémé, se dit aujourd’hui « fier de Jésus », dont l’amour a sauvé et donné une saveur à sa vie. 

La soirée a également enregistré le passage du chantre Moyo le prédicateur qui opère dans la chapelle Zouglou, ainsi que le groupe Les messagers de la bonne nouvelle, qui regroupe trois jeunes chrétiens. 

Selon Moyo le prédicateur, « la vérité, c’est ce que Dieu dit pour toi » et non la réalité. Dans cette même veine, Les messagers de la bonne nouvelle ont fait observer que, lorsque l’Eternel parle, alors sa main a déjà agi et notre foi devrait matérialiser sa volonté inspirée. 

Zouglou living met en avant le rythme Zouglou, un ryhtme très apprécié en Côte d’Ivoire. Jeudi prochain, il est prévu des notes de Rap living avec une brochette d’artistes dont Steezo, un ancien rappeur qui a eu du succès dans le monde, et qui aujourd’hui a dédié sa vie a Jésus. 

Le calendrier des concerts d’artistes indique pour le 26 août 2021, le Gospel living et le 02 septembre, la Rumba living. Et ce, pour diffuser l’évangile sur ces segments musicaux aux fins d’abreuver les vies des paroles de Christ. 

L’ambassadeur du Royaume de la Belgique, présent avec son épouse à ce concert, a communié avec le public et les autorités ecclésiastiques autour des chants et cantiques libérés par les chantres. 

Pour le diplomate belge, le coeur est le moteur de l’amour. Il a fait remarquer qu' »il y a beaucoup d’amour entre la Belgique et la Côte d’Ivoire », avant de lancer un message d’espoir aux jeunes dont l’amour devrait être un ferment pour leurs défis futurs. 

Côte d’Ivoire: SOA Natation remporte la 1ère édition du Trophée SEIFA

La section natation de la Société omnisports de l’armée (SOA) ivoirienne, a remporté samedi la première édition du Trophée SEIFA Côte d’Ivoire, lors d’une compétition à la piscine d’Etat de Treichville, dans le Sud ‘Abidjan.Cette première édition dénommée « Challenge SEIFA » a été organisée par la section natation de la Société omnisports de l’armée (SOA). Le club SOA natation arrive en peloton de tête avec 5 médailles d’or, 4 médailles d’argent et une médaille de bronze, soit un total de 10 médailles.

Selon le règlement de cette coupe, le classement final se fait par cumul des médailles obtenues par les clubs de natation engagés. Il est fonction du nombre de médailles acquises au regard de la « qualité  (or, argent, bronze) ».  

Le club Equinox Riviera 3  occupe la deuxième marche du podium avec 4 médailles d’or, 4 médailles d’argent et trois médailles de bronze, soit 11 médailles. Il est suivi de As District Abidjan, classé 3e avec une médaille en argent et deux en bronze.

Se positionne au 4e rang, ONS natation, avec une médaille en bronze, devant E2M Yopougon classé 5e, Bosco Natation  (6e), Abidjan Natation club (ANC, 7e) et le club Rodin Yopougon qui occupe la 8e place.

Damien Traoré, capitaine de la SOA Natation, s’est dit « très heureux de cette compétition qui redonne vie à la natation », car « pendant un bon moment, il y a eu un arrêt pendant près de 12 ans où on n’a pas pu compétir ».

Par le biais du colonel-major Chérif Ousmane, « on a pu avoir cette compétition et il nous promet plusieurs compétitions, alors qu’il n’est même pas de la Fédération nationale de natation », a fait observer M. Damien Traoré.

Pour sa part, le colonel-major Chérif Ousmane, a adressé des remerciements au chef d’état-major des armées, Lassina Doumbia, président d’honneur du club SOA, qui a autorisé cette compétition ayant mis aux prises huit clubs de natation.

« C’est pour la Fédération nationale de natation qu’on a organisé cela », a déclaré le colonel-major Chérif Ousmane, qui s’est  dit « heureux » de la tenue de cette compétition. Il a assuré que mains dans la main, ils oeuvreront pour que dans le futur, les athlètes puissent s’épanouir. 

Jeux Paralympiques Tokyo 2020 : Le Maroc représenté par 38 athlètes

Le Maroc sera représenté à la 16ème édition des Jeux paralympiques Tokyo 2020 par une délégation de 38 athlètes, la plus grande de son histoire, a annoncé la Fédération Royale marocaine des sports pour personnes en situation de handicap.La délégation marocaine, devant participer à cette messe sportive mondiale prévue du 24 août au 05 septembre, sera composée de 19 athlètes en para-athlétisme, 10 en football à cinq déficients visuels (cécifoot), 3 en dynamophilie (para-power lifting), 3 en para-taekwondo, 2 en tennis en fauteuil roulant et un cycliste.

Les athlètes marocains tenteront de faire mieux que les éditions de 2012 (6 médailles) et de 2016 (7 médailles) en capitalisant sur l’expérience accumulée par ses champions.

La Fédération avait indiqué que la délégation marocaine devrait faire le voyage à Tokyo en 3 étapes, soit trois départs : le 18 août, le 21 août et finalement le 25 août. Tous les para-athlètes ont reçu les deux doses du vaccin anti-Covid-19, mais devraient quand même se soumettre aux mesures sanitaires strictes imposées par le Japon.

Maroc/Covid-19 : 7.380 cas confirmés et 84 décès en 24h

Le Maroc a enregistré dimanche 7.380 nouveaux cas d’infection au Covid-19, ce qui porte à 759.456 le nombre total des cas de contamination, a indiqué le bulletin quotidien du ministère de la Santé.Quant au nombre de personnes déclarées guéries, celui-ci s’est élevé à 667.230 avec 9.272 nouvelles rémissions, a précisé la même source, notant que le taux de rémission a atteint 87,9%.

Le ministère a également annoncé 84 nouveaux décès enregistrés durant ces dernières 24 heures. Le nombre de morts du nouveau coronavirus s’établit ainsi à 11.017 et le taux de létalité à 1,5%.

Concernant les cas actifs encore sous traitement ou suivi médical, le ministère fait savoir que leur nombre a atteint 81.209 personnes (-1.976 ), dont 2.350 (+108) cas graves. Il a souligné en outre que le taux d’occupation des lits de réanimation Covid est passé à 52%.

Le nombre de bénéficiaires de l’opération de vaccination a atteint 16.262.278 (+21.874) pour la première dose et 11.402.066 (+12.411) pour la deuxième.

Maroc : La vaccination élargie aux personnes âgées de 18 ans et plus (ministère)

La campagne nationale de vaccination contre le nouveau coronavirus a été élargie aux personnes âgées de 18 ans et plus, a annoncé le ministère de la Santé.Dans un communiqué, le ministère a souligné que dans le souci d’accélérer l’opération de vaccination et de faciliter l’accès au vaccin, les citoyens peuvent se diriger vers le centre de vaccination le plus proche, que ce soit pour la première ou la deuxième dose, sans prendre en compte les conditions liées au lieu et au pays de résidence.

Il appelle en outre l’ensemble des catégories ciblées à poursuivre l’adhésion à ce chantier national majeur, tout en se conformant aux mesures de prévention avant et après l’opération de vaccination, afin de contribuer aux efforts visant à endiguer le virus et progresser vers l’immunité collective pour retrouver la vie normale.

A ce jour, un total de 16.262.278 personnes a reçu, la première dose du vaccin contre la COVID-19, alors que 11.402.066 personnes se sont vu administrer la deuxième dose, souligne-t-on de même source.

La campagne de vaccination, lancée le 28 janvier dernier, est une opération gratuite pour l’ensemble des citoyens avec comme objectif d’immuniser 80% de la population, de réduire puis éliminer les cas de contamination et de décès dus à l’épidémie et de contenir la propagation du virus.

L’OMS annonce des doses de vaccin anti-Ebola en Côte d’Ivoire

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) annonce des doses de vaccin anti-Ebola en Côte d’Ivoire, après un cas positif déclaré au CHU de Cocody, dans l’Est d’Abidjan, dans un communiqué.

« L’OMS apporte un appui dans le cadre de la coordination des activités transfrontalières de lutte contre la maladie à virus Ebola. Aujourd’hui (samedi), 5000 doses de vaccin anti-Ebola, qui ont été obtenues grâce au soutien de l’Organisation pour combattre l’épidémie en Guinée, seront acheminées vers la Côte d’Ivoire grâce à un accord entre les ministères de la santé des deux pays », indique le communiqué.  

Un avion devrait décoller bientôt d’Abidjan pour recueillir les doses de vaccin qui serviront à vacciner les personnes à haut risque, notamment les agents de santé, les premiers intervenants et les contacts des cas confirmés,  souligne le communiqué. 

Le personnel de l’OMS basé en Côte d’Ivoire prêtera son concours à l’enquête sur ce cas positif, assure l’organisation, qui annonce en outre une équipe multidisciplinaire d’experts de l’OMS couvrant tous les aspects essentiels de la riposte sera déployée rapidement sur le terrain. 

Ces experts faciliteront le renforcement de la prévention et contrôle d’infection dans les établissements de santé, et fourniront un appui aux activités de diagnostic, de recherche des contacts, de traitement et de sensibilisation des communautés, qui doivent prendre une part active à la riposte, mentionne le texte. 

La Côte d’Ivoire a notifié la flambée épidémique conformément au Règlement sanitaire international, et l’OMS ne recommande aucune restriction de voyage à destination ou en provenance du pays, souligne l’organisation onusienne. 

« Il est extrêmement préoccupant que cette épidémie ait été déclarée à Abidjan, une métropole de plus de quatre millions d’habitants », a déclaré Dr Matshidiso Moeti, Directrice régionale de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) pour l’Afrique.

« Cependant, l’essentiel de l’expertise mondiale en matière de lutte contre la maladie à virus Ebola se trouve ici, sur le continent, et la Côte d’Ivoire peut tirer parti de cette expérience pour accélérer la riposte », a–t-elle ajouté. 

Le ministère ivoirien en charge de la santé a confirmé samedi le premier cas de maladie à virus Ebola dans le pays depuis 1994. L’annonce a été faite officiellement après que l’Institut Pasteur de Côte d’Ivoire a confirmé la présence du virus Ebola dans des échantillons prélevés sur une patiente en provenance de Guinée, qui avait été hospitalisée à Abidjan.

Les premières enquêtes ont révélé que la patiente s’est rendue en Côte d’Ivoire par voie terrestre et est arrivé à Abidjan le 12 août. Elle a été admise à l’hôpital à la suite d’une fièvre et est actuellement sous traitement.

Pendant quatre mois, une épidémie de maladie à virus Ebola a sévi en Guinée, et a officiellement pris fin le 19 juin 2021. Aucun élément n’indique que le cas détecté en Côte d’Ivoire est lié à la récente flambée épidémique qui a touché la Guinée.

Une enquête plus approfondie et un séquençage génomique devraient permettre d’identifier la souche du virus et de déterminer s’il existe un lien entre les deux flambées. Pendant que les pays se concentrent sur la riposte à la Covid-19, il devrait, selon l’OMS se préparer à faire face à d’éventuels cas de maladie à virus Ebola.

Bien que la Côte d’Ivoire ait des frontières communes avec la Guinée et le Libéria, qui ont été durement frappés par Ebola entre 2014 et 2016, le pays n’a enregistré aucun cas confirmé de la maladie à virus Ebola depuis 1994, l’année où un scientifique avait été infecté durant une épidémie chez les chimpanzés.

La maladie à virus Ebola est une pathologie grave, souvent mortelle, qui touche les êtres humains et d’autres primates. Les taux de létalité ont varié de 25 à 90 % lors des épidémies précédentes. Néanmoins, il existe désormais un traitement efficace.

Cette année, des épidémies de la maladie à virus Ebola ont été notifiées en RDC et en Guinée, mais c’est la première fois que la maladie se déclenche dans une grande capitale comme Abidjan depuis l’épidémie d’Ebola qui a sévi en Afrique de l’Ouest entre 2014 et 2016.