Afrique : l’Unesco s’inquiète de la déperdition scolaire des filles

En Afrique, beaucoup de filles n’achèvent pas leur scolarité, alerte l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO).Dans un rapport publié ce jeudi, la structure onusienne souligne que même plus de jeunes filles en Afrique subsaharienne terminent l’école primaire, certains pays du continent sont à la traîne, avec toujours des taux d’achèvement des études très bas. 

Selon le Rapport mondial de suivi de l’éducation de l’UNESCO, au cours des vingt-cinq dernières années, le taux d’achèvement des études pour les filles en Afrique est passé de 41% à 66%. Mais cela n’a pas changé le tableau général du nombre de filles qui terminent leur scolarité. 

Le rapport, intitulé : « Une promesse non tenue : 12 ans d’éducation pour chaque fille », étudie les progrès réalisés au cours des deux dernières décennies depuis les engagements historiques de la Déclaration et de la plateforme d’action de Pékin en matière d’égalité des sexes. 

De 1995 à 2019, constate le rapport, 68 millions de filles supplémentaires se sont inscrites dans l’enseignement primaire et secondaire en Afrique subsaharienne.  

L’Éthiopie a réalisé les progrès les plus rapides de la région, avec plus de filles que jamais qui terminent leurs études primaires et secondaires. En 1995, pour 100 garçons terminant leur scolarité dans le pays, seules 60 filles vont au bout ; vingt-cinq ans plus tard, le taux d’achèvement des filles a dépassé celui des garçons. 

Cependant, le rapport affirme qu’un désavantage extrême persiste, en particulier pour les filles. 

Dans de nombreux pays, moins de 50% des filles terminent l’école primaire et moins de 12% terminent le premier cycle de l’enseignement secondaire. 

 Pour le cas du Soudan du Sud, la pauvreté, les conflits et les déplacements ont fait que seulement 18% des filles terminent l’école primaire et 9% le secondaire. 

Le rapport indique qu’en Guinée-Bissau par exemple, où il y a maintenant une parité entre les sexes, le taux d’achèvement estimé pour les garçons et les filles est encore très faible, soit 23% pour l’école primaire et 12% pour le secondaire inférieur (contre 8% et 4% respectivement). 

Des taux d’achèvement de l’école primaire tout aussi faibles sont observés en République centrafricaine (30%), au Niger (30%), au Liberia (30%) et au Burkina Faso (35%). 

Le rapport constate qu’en République de Guinée, les taux d’achèvement ont augmenté pour les filles comme pour les garçons (de 14% en 1995 à environ 52% en 2017), mais les filles restent désavantagées par rapport aux garçons et la parité entre les sexes dans l’achèvement de l’enseignement primaire est encore loin d’être atteinte. 

Les obstacles à l’éducation des adolescentes sont dus à la pauvreté, aux tâches domestiques, à la violence sexiste, aux mariages des enfants, aux grossesses précoces et à la gestion inadéquate de l’hygiène menstruelle, indique le rapport. 

Selon le document, beaucoup de ces obstacles se sont multipliés pendant la pandémie de Covid-19, alors que moins d’un pays sur cinq dans le monde revoit ses politiques en matière d’accès des filles à l’éducation. 

Le rapport a été publié pour coïncider avec le Forum de Paris sur l’égalité entre les générations qui s’est tenu le 30 juin, exhortant les parties prenantes à prendre des engagements financiers en faveur d’une éducation de qualité pour les filles et les garçons. Il recommande des efforts de planification, de budgétisation, de mise en œuvre et de suivi pour soutenir le processus de réalisation de l’égalité des sexes par l’éducation.

Présidentielle nigérienne : Mahamane Ousmane saisit la Cedeao

Débouté par les juridictions locales, Mahamane Ousmane se rabat vers la cour de justice de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao).L’opposant continue de contester la victoire de l’actuel président Mohamed Bazoum déclaré vainqueur au second tour de la présidentielle le 21 février 2021. Le candidat du pouvoir avait récolté 55,66% des voix contre 44,34% pour le candidat du RDR Tchanji selon les résultats définitifs de la Cour constitutionnelle.

Mahamane Ousmane revendiquant toujours la victoire, avait saisi d’une requête la cour constitutionnelle, mais la plus haute juridiction avait rejeté son recours confirmant la victoire de Bazoum. Défait au plan local, Ousmane saisi la juridiction de la Cedeao.

« Nous reprochons un certain nombre de violations de droits de l’homme et de discriminations » a soutenu d’emblé un de ses avocats maître Abdourahamane Lirwana. La robe noire rembobine: « la Commission électorale nationale indépendante chargée d’organiser les élections, et la Cour constitutionnelle, l’institution de l’Etat chargée du contrôle de la régularité et de la transparence des élections, n’ont pas joué leurs rôles, n’ont pas contrôlé le matériel électoral et les membres des bureaux de vote. La Cour constitutionnelle n’a pas accédé au recours du candidat Mahamane Ousmane, qui a fait l’objet d’un déni de justice. Voilà l’ensemble des reproches que nous avons constitués contre l’Etat du Niger. Et nous attendons une condamnation.»

Mahamane Ousmane a-t-il- été motivé par la récente condamnation de cette même cour à l’endroit de l’Etat nigérien à verser 50 millions Fcfa à un activiste dont la détention a été jugée illégale ? Lui qui a dirigé entre novembre 2006 et août 2011 le Parlement de la Cedeao espère obtenir gain de cause dans ce recours de la dernière chance.

L’organisation intergouvernementale et l’Organisation des nations unies (Onu) avaient condamné les violences survenues au Niger à la suite de l’annonce des résultats du second tour de l’élection présidentielle sans pour autant remettre en cause la fiabilité des résultats.

Mahamane Ousmane (71 ans) figure historique de la vie politique nigérienne est le premier président démocratiquement élu au Niger en 1993. Il a dirigé le pays pendant trois ans avant d’être renversé en 1996 par un coup d’Etat dirigé par le colonel Ibrahim Baré Maïnassara, assassiné à son tour le 9 avril 1999 lors d’un second coup d’Etat par des éléments de sa garde personnelle.

Burkina : le chef de l’Etat prend contact avec le nouveau gouvernement

Roch Marc Christian Kaboré a réuni, ce 1er juillet, le nouvel attelage gouvernemental censé lui permettre de « donner un nouveau souffle » à ses engagements.Le jihadisme fait vivre au Burkina des heures sombres. Début juin, le pays des hommes intègres a subi l’attaque la plus meurtrière de son histoire. A Solhan, une localité de 3000 habitants située au Nord-Est, des hommes armés ont tué en une nuit plus de 150 personnes.  

Dans son discours à la nation, prononcé le 27 juin, Roch Marc Christian Kaboré s’était engagé à prendre des mesures fortes pour contrer les groupes jihadistes. C’est dans cet esprit qu’il a notamment limogé Chérif Sy, ministre de la Défense et Ousséni Compaoré, ministre de la Sécurité. Ce dernier est remplacé par Maxime Koné.

Comme il l’avait fait en 2015, le président burkinabè a dorénavant pris le portefeuille de la Défense et des anciens combattants. Pour le seconder, il a nommé le colonel-major Barthelemy Simporé.

La formation du nouveau gouvernement est intervenue dans un contexte de contestation. En effet, la semaine dernière, des manifestations contre l’insécurité ont été organisées dans le pays. Les partis de l’opposition envisagent aussi de battre le pavé pour dénoncer « l’incapacité du gouvernement » face à la menace jihadiste.

Sénégal : Politique, économie et société à la Une

Les quotidiens sénégalais, parvenus jeudi à APA, traitent d’une diversité de sujets dominés par la politique, l’économie et les faits de société.En politique, Walf Quotidien parle du « pari risqué » de Macky Sall avec la pléthore de partis politiques dans Benno Bokk Yakaar, la coalition présidentielle. Le journal renseigne qu’en voulant satisfaire tout le monde, Macky Sall court inexorablement à sa perte.

Sud Quotidien dissèque les réformes majeures du président Macky Sall entre « forcing » et « imprécisions ». Le journal cite quelques exemples avec l’adoption récemment de la loi modifiant le code pénal et le code de procédure pénale et auparavant l’adoption de la loi sur la réforme des collectivités locales avec l’Acte 3 de la décentralisation.

En économie, beaucoup de journaux se font l’écho de la hausse du budget du Sénégal pour 2021-2022 qui va dépasser la barre historique des 5000 milliards Fcfa informe L’Observateur. Le ministre de l’Economie et des Finances, Abdoulaye Daouda Diallo a dégagé devant les députés les « axes prioritaires du budget 2022 » contenus dans le Document de programme budgétaire et économique pluriannuelle (Dpbep).

Débat d’orientation budgétaire, Abdoulaye Daouda Diallo « adoubé » par les députés informe L’AS. L’argentier de l’Etat annonce un budget de 5000 milliards et accuse l’opposition de fabriquer des chiffres sur la hausse supposée des prix des denrées.

Dans Libération, il est question des « performances engrangées par le Sénégal depuis 2012 » dans les secteurs tels que l’agriculture, les mines, l’énergie, les infrastructures, l’hydraulique, l’éducation, la santé. Requinqué, ADD a soutenu devant les députés que « le budget initial a été multiplié par deux » sans manquer de rappeler qu’il n’y pas « d’arriérés de paiement auprès des entreprises prestataires de l’Etat ».

Le Quotidien parle de « recettes miracles » dans la gestion budgétaire de juin 2021. Le journal souligne que les objectifs ont été dépassés de plus de 17 milliards.

Pour revenir aux faits de société, Libération parle d’une histoire de pédophilie à Yeumbeul Bène Baraque, un quartier de la banlieue dakaroise. La « la chute d’un prédateur » récidiviste informe la parution qui indique Naby Mané, un vendeur de fruits guinéen âgé de 31ans appâtait avec des fruits des jeunes filles pour les « violer ». Le journal renseigne que A.K, une gamine de 12 ans victime des assauts du « pédophile », traîne une grossesse de plus de trois mois.

L’AS évoque la révolte des habitants de Guédiawaye contre le « tong tong (partage) » des fonctionnaires sur le foncier dans la bande des filaos. Les jeunes de la localité accusent la Direction générale des impôts de domaines (DGID) de faire main basse sur 4 hectares.

En sport, Stades relance le débat sur la course au ballon d’or 2021 avec les éliminations de Benzema, Mbappé, Ronaldo et Lewandoswski à l’Euro. Le journal se demande si ces quatre prétendants ne sont pas « largués » dans l’attribution de la prestigieuse distinction.

Record de son côté se demande si le foot va-t-il enfin « rentrer » à la maison ? 25 ans après le fameux tube « Football is coming home » du groupe The Lightening Seeds sorti lors de l’Euro 96, l’Euro qui se refuse toujours à l’Angleterre va-t-elle enfin sourire aux Three Lions?

Mozambique : l’UE va envoyer une mission militaire

Les responsables de l’Union européenne ont accepté de mettre en place une mission militaire au Mozambique pour aider ce pays d’Afrique australe à former ses forces de sécurité à la lutte contre les insurgés liés à l’Etat islamique dans la province de Cabo Delgado.Selon des sources diplomatiques, le Portugal, la France, l’Italie et l’Espagne font partie des pays européens ayant accepté de fournir des instructeurs militaires pour la mission au Mozambique.

Le Portugal assure déjà la formation des troupes mozambicaines et les instructeurs militaires de Lisbonne sur le terrain constitueront environ la moitié de la nouvelle mission de l’UE. Les ministres des Affaires étrangères de l’UE doivent officiellement approuver la mission lors d’une réunion prévue le 12 juillet.

La mission proposée par l’UE intervient quelques semaines après que la Communauté de développement de l’Afrique australe  (SADC) a décidé, fin juin, de déployer une force d’intervention au Mozambique, où une insurrection meurtrière des militants liés à Daech a ravagé la province riche en gaz de Cabo Delgado, depuis fin 2017, faisant quelque 3.000 morts et 800.000 déplacés.

Gabon : les auteurs du coup d’État manqué de 2019 édifiés sur leur sort

Dans son verdict rendu ce jeudi 1er juillet, la Cour militaire spéciale a condamné le lieutenant Ondo Obiang Kelly et deux membres de la Garde républicaine à 15 ans de réclusion criminelle.Le couperet est tombé. Si la Cour militaire spéciale avait suivi le réquisitoire du Procureur de la République, les accusés auraient fini leurs jours en prison. En effet, le représentant du ministère public avait requis contre eux « la réclusion criminelle à perpétuité et 100 millions F CFA d’amende » pour atteinte à la sûreté intérieure de l’État, association de malfaiteurs et vol.

La juridiction militaire a minoré la peine des trois officiers, non sans prononcer leur « radiation de l’armée » et leur infliger une amende de 31 millions F CFA. Au sortir de l’audience,  les avocats des prévenus ont annoncé des pourvois en cassation.

Un autre élément de la garde républicaine, dont l’implication à la tentative de putsch n’a pu être prouvée, a été acquitté. La Cour militaire spéciale a également abandonné les poursuites contre cinq gendarmes qui, le 7 janvier 2019, sécurisaient les locaux de la radio-télévision nationale.

Ce jour-là, le lieutenant Ondo Obiang Kelly s’était adressé à ses compatriotes pour expliquer la nécessité de renverser le régime d’Ali Bongo afin de « restaurer la démocratie ». Au moment des faits, le président gabonais était en convalescence au Maroc suite à un Accident Vasculaire Cérébral (AVC).

Finalement, la tentative de coup d’Etat s’est soldée par un échec avec notamment la mort de deux putschistes. Au Gabon, petit pays de l’Afrique centrale riche en pétrole, une famille règne sans partage depuis plus de 50 ans. El Hadj Omar Bongo Ondimba est resté au pouvoir jusqu’à sa mort survenu le 8 juin 2009. Son fils, Ali Bongo, lui a succédé après une période transitoire de quatre mois.

Environnement, économie, santé et sport au menu des quotidiens marocains

La décarbonation au Maroc, les enjeux de la création du Fonds souverain pour l’investissement, la campagne de vaccination anti-Covid et les JO de Tokyo sont les principaux sujets traités par quotidiens marocains parus ce jeudi.+Aujourd’hui le Maroc+, qui aborde la décarbonation au Maroc, écrit que le Maroc sera confronté dans les années et décennies qui viennent à une nouvelle forme d’obligations internationales essentiellement liées aux aspects environnementaux, précisant que les entreprises et les décideurs marocains doivent relever des défis du type décarbonation.

Aujourd’hui, les nouvelles énergies, les productions alternatives, l’économie verte et les solutions écologiques peuvent être synonymes d’investissements lourds, mais « ne pas les faire, c’est mettre sérieusement en péril la pérennité de notre économie », prévient le quotidien.

Il estime que la transition énergétique peut, à elle seule, faire gagner à l’économie marocaine des points de croissance et des millions d’emplois.

+L’Opinion+, qui revient sur les enjeux de la création du Fonds souverain pour l’Investissement, écrit que cette initiative se présente comme une « locomotive » pour la croissance, garantissant l’excellence et l’efficience du tissu économique, dont les limites sont devenues “claires” durant les deux dernières décennies.

Ce Fond pourrait évoluer, à terme, vers une Banque Publique d’Investissement, à l’image des Fonds souverains norvégiens, qataris, turque ou chinois qui constituent une force de frappe considérable, comme une garantie, pour ces États de diversifier leurs leviers de croissance, estime la publication.

En opérant selon un schéma institutionnel souple et efficace, ce dispositif permettra également d’attirer les investisseurs étrangers désireux de profiter de l’écosystème d’investissement qu’offre le Royaume, ajoute-t-il.

+Assabah+ rapporte que seulement 9% de la population refuse de se vacciner, mettant ainsi fin à un débat byzantin sur ce sujet très animé, surtout sur les réseaux sociaux.

Une enquête a montré que 8 personnes sur 10 approuvent la vaccination, tandis que 4% d’entre elles recommandent qu’elle soit obligatoire. C’est la catégorie d’âge comprise entre 45 et 54 ans qui est la plus désireuse de se faire vacciner (93%) suivie des personnes dont l’âge varie entre 55 et 64 ans (90%). Quant aux jeunes de 18 à 34 ans, ils sont 74% à vouloir se faire vacciner, sachant que le taux d’acceptation des femmes et des hommes frise l’égalité, presque parfaite, avec respectivement 84% et 83%.

Selon cette étude, les trois-quarts de la population urbaine souhaitent être vaccinée contre 86% dans le milieu rural. Selon les catégories sociales, les professionnels de la première et deuxième classe sont les moins enclins à se faire vacciner (70%) contre 84% pour la troisième classe et 87% chez les professionnels de la quatrième et cinquième classe.

+Le Matin+ fait savoir que la golfeuse marocaine Maha Haddioui est qualifiée au Jeux Olympiques de Tokyo. La marocaine a profité de l’abandon de la golfeuse Sud-africaine Lee-Anne Pace (209e) pour faire partie des 60 golfeuses qui disputeront les JO de Tokyo.

Auteure d’une excellente prestation le week-end dernier au Tipsport Czech ladies open, Maha Haddioui continue de porter haut les couleurs de golf marocain chez les professionnels. Cerise sur le gâteau, la golfeuse d’Agadir a profité de l’abandon de golfeuse Sud-africaine Lee-Anne Pace pour prendre le wagon de la délégation marocaine qui participera aux JO de Tokyo, souligne la publication.

C’est la deuxième fois que Maha Haddioui participera aux Jeux olympiques après sa première participation aux JO de Rio en 2016. Ashleigh Buhai est l’autre représentante de l’Afrique à Tokyo. Soixante joueuses vont prendre part à l’épreuve de golf, prévue de 5 au 8 août au Kasumigaseki Golf, où la Marocaine tentera de faire mieux que sa prestation à Rio de Janiero, rappelle le journal.

Le Maroc et le Danemark conviennent de renforcer davantage leurs échanges commerciaux

Le Maroc et le Danemark ont convenu de renforcer davantage les échanges commerciaux, pour en faire un pilier des relations entre les deux pays, d’autant plus que les investissements danois au Maroc ont enregistré une évolution positive.Lors d’une rencontre, mercredi à Rabat, entre le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita et son homologue danois, Jeppe Sebastian Kofod, les deux responsables mis en exergue l’excellence des relations entre le Maroc et le Danemark et la dynamique positive qu’elles connaissent aussi bien au niveau bilatéral que multilatéral, rapporte un communiqué du ministère marocain des Affaires étrangères.

S’agissant de la concertation au sein des instances internationales, cette visite a été l’occasion de mettre l’accent sur le soutien mutuel des deux pays, notamment au niveau du Conseil de Sécurité de l’ONU où le Maroc appuiera la candidature danoise pour un siège au sein de l’instance décisionnelle onusienne tandis que le Danemark appuiera celle du Maroc.

« Nous avons évoqué l’expérience marocaine dans la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme », a déclaré le ministre marocain, insistant sur les aspects religieux, économique et sécuritaire, ainsi que sur les moyens de coordonner aux niveaux régional et international pour lutter contre ce fléau.

Pour sa part, le chef de la diplomatie danoise a salué la gestion exemplaire du Maroc de la pandémie de la COVID-19, exprimant la volonté de son pays d’accompagner le Maroc dans la phase post-covid.

Reconnaissant le leadership du Maroc en matière de climat et de transformation écologique, le ministre danois s’est félicité de l’excellente coopération développée entre les deux pays dans le domaine du développement durable.

Concernant la gestion migratoire, M. Kofod a loué le rôle important du Maroc dans ce dossier et a affirmé la disposition de son pays à soutenir les efforts du Royaume pour gérer cette question également prioritaire pour le Danemark.

Lancement à Abidjan du Festival « Coming To Côte d’Ivoire »

Le Festival « Coming To Côte d’Ivoire », initié par La Francophonie en fête (LAFEF), une structure mise en place par de jeunes Ivoiriens, a été lancé mercredi à Abidjan, en présence du ministre du Tourisme et des loisirs, Siandou Fofana.

Selon le coordonnateur général du festival « Coming To Côte d’Ivoire », Souleymane Koné,  un acteur reconnu et confirmé du showbiz ivoirien, cette plate-forme vise à améliorer la qualité de vie des orphelins et des personnes en situation de handicap, d’une part.

Il a en outre pour objectif de de rassembler les investisseurs, les acteurs sportifs et culturels de renommée internationale autour des potentialités économiques,  touristiques et culturelles de la Côte d’Ivoire. 

« Coming To Côte d’Ivoire » comprend un volet actions sociales, awards, culture, éducation, festival, tourisme et humour. Au cours de ce festival, des artistes de renommée internationale se produiront sur scène aux côtés de célébrités ivoiriennes. 

Plus de 40.000 personnes en rotation sont attendues à l’Institut national de la jeunesse et des sports (INJS), durant 3 jours. L’événement se déroulera en deux phases, la première allant du 9 au 13 août 2021 et la seconde du 27 septembre à octobre 2021. 

A travers cette initiative, les organisateurs veulent contribuer à améliorer les infrastructures socio-éducatives et cultuelles au profit des orphelins, des personnes en situation de handicap, des veuves et favoriser leur intégration dans la vie active.

Un autre objectif est de sensibiliser la jeunesse via l’influence des célébrités de divers domaines, tout en promouvant la Côte d’Ivoire et son patrimoine culturel, a fait observer M. Messie Mboukou, directeur exécutif de la Francophonie en fête.

Le festival envisage de mettre en focus des métiers dits du futur, notamment l’écosystème du numérique avec la vulgarisation du digital et de l’informatique, et de lancer la Côte d’Ivoire sur des plateformes virtuelles (Facebook, Twitter…).

Par ailleurs, des artistes de renommée mondiale seront invitées à découvrir des endroits sublimes de la Côte d’Ivoire. Dans cet élan, ils parraineront certaines activités au profits des couches sociales vulnérables. 

« Les meilleurs acteurs dans plusieurs domaines d’activités ainsi que les meilleurs élèves du système scolaire ivoirien seront distingués au cours d’une soirée dénommée Glory Awards », a indiqué M. Messie Mboukou.

Le ministre ivoirien du Tourisme et des loisirs, Siandou Fofana, a annoncé que « le Fonds de développement touristique et Côte d’Ivoire tourisme sont partenaires institutionnels et financiers de Coming To Côte d’Ivoire » pour accompagner le festival. 

Par le biais de cet festival « vous appelez à la cohésion sociale et au vivre ensemble grâce à la culture qui est un facteur de rassemblement autour desquels des valeurs doivent fédérer », a ajouté le ministre du Tourisme. 

« Coming To Côte d’Ivoire nous invite à la découverte de cette belle Côte d’Ivoire, cette sublime Côte d’Ivoire », s’est-il félicité. Le pays veut s’afficher comme une destination privilégiée sur le continent à travers une culture forte et attractive. 

Maroc : interpellation de 11 individus pour trafic international de drogue

Les services sécuritaires marocains ont arrêté, mercredi, onze individus, dont deux de nationalité roumaine et un ressortissant albanais en situation irrégulière au Maroc, pour leurs liens présumés avec un réseau criminel s’activant dans le trafic international de drogue, indique un communiqué de la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN),Les suspects ont été interpellés lors d’une opération sécuritaire menée dans une villa résidentielle de l’une des stations touristiques aux environs de Tanger (nord), pour leur implication présumée dans la planification et la préparation d’opérations internationales de trafic de drogue par voies maritimes, précise la même source.

Les prévenus étaient en possession de plaques de résine de cannabis sous formes d’échantillons destinés aux potentiels clients de cette activité criminelle internationale, ajoute-t-on.

Les perquisitions effectuées dans le cadre de cette opération ont permis la saisie de cinq véhicules immatriculés au Maroc, dont la régularité est en cours de vérification, ainsi que d’un lot de téléphones portables et de sommes d’argent en monnaie nationale et en devise susceptibles de provenir de cette activité criminelle, selon le communiqué.

Les mis en cause ont été placés en garde à vue pour les besoins de l’enquête menée sous la supervision du parquet compétent, poursuit la même source.