Economie, Agriculture et développement au menu des quotidiens marocains

La loi sur la liberté des prix et de la concurrence, la résilience du secteur bancaire, l’accord Maroc-AFD pour l’appui à la nouvelle stratégie agricole du Maroc et les débats autour du rapport de la Commission spéciale sur le nouveau modèle de développement, sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce jeudi.+ L’Économiste+ écrit que malgré la mise en place, il y a deux décennies, d’une loi sur la concurrence, un texte qui devait apporter un changement radical des usages commerciaux, « les mauvaises pratiques ont continué, et dans leur sillage le cercle vicieux de lois contournées, d’impunité, de discrédit des institutions ou encore de dérapage ».

Face à cette situation, une redynamisation du cadre juridique concernant la concurrence est devenue une urgence pour accompagner les transformations de l’économie, estime le journal, soulignant que cette redynamisation est aussi vitale pour faire face à une crise qui contraint aujourd’hui à travailler autrement et à redonner confiance aux investisseurs. Pour aboutir à une « coopération forte » permettant de diffuser tous les « messages nécessaires » et pour que les règles soient connues et appliquées par tous, la CGEM et le Conseil de la Concurrence viennent de tenir une réunion sur les enjeux du cadre juridique relatif à la concurrence, rapporte-t-il.

Évoquant le secteur bancaire, +Aujourd’hui le Maroc+ indique que le dernier rapport de la Banque mondiale consacré à la situation économique au Royaume a attiré l’attention sur la résilience du secteur bancaire, qui est un facteur d’équilibre central pour l’économie marocaine. Les banques marocaines disposent d’un matelas de réserves et de capitaux suffisamment confortable pour éviter toute crise, assure la publication, notant que les dispositifs qui permettent à la banque centrale de suivre de près l’évolution des fondamentaux du secteur financier ont démontré jusque-là leur efficacité et leur utilité.

Pour le quotidien, une crise du secteur bancaire marocain est un scénario qui n’est assurément même pas envisageable au vu de la solidité dont il a toujours fait preuve et qu’il vient de démontrer encore face à la crise sanitaire et économique majeure qu’a connue le monde.

+Libération+ rapporte que le Maroc et l’Agence française de développement (AFD) ont signé, lundi à Rabat, deux conventions de financement pour un montant total de 150,6 millions d’euros en appui à la nouvelle stratégie agricole du Maroc « Génération Green 2020-2030 ».

Signé en présence de l’ambassadrice de France au Maroc, Hélène Le Gal, ce programme met l’accent sur la revitalisation des territoires ruraux marocains par le renforcement des infrastructures de commercialisation agricole, le développement de l’entreprenariat agricole et para-agricoles et la conversion des petites exploitations vers des modes de production plus respectueux des ressources naturelles (eau, sols, biodiversité), indique un communiqué de l’AFD, cité par le journal.

+Al Ahdath Al Maghribia+ écrit que les débats autour du rapport de la Commission spéciale sur le nouveau modèle de développement ont mobilisé les associations de défense des droits des femmes qui sont montées au créneau pour faire entendre leurs voix.

Lors d’une conférence organisée, mardi à Casablanca, les intervenantes ont soulevé la question de l’égalité entre les deux sexes. Elles ont également appelé à une mobilisation pour faire de l’égalité une priorité sociétale.

Dans ce sillage, l’association démocratique des femmes du Maroc (ADFM) a fait savoir que les potentialités féminines et de défense des droits humains ont été déçues par l’absence du concept d’égalité dans le rapport de la commission spéciale sur le nouveau modèle de développement.

« Aucune vision effective n’a été présentée pour concrétiser l’égalité qui est «une question de développement», selon les termes de Khadija Rebbah, militante associative, citée par le quotidien.

Soulignant que la croissance et le développement passent par la résorption des inégalités et en particulier celles de genre, l’ADFM a également soulevé certaines problématiques dont souffrent les femmes au Maroc. Il s’agit entre autres « des inégalités en matière d’accès aux postes de responsabilité, de la discrimination en matière successorale, de la pauvreté, des privations, des violences faites aux femmes et autres restrictions sur la liberté et la mobilité ».

Ethiopie : suspension du cessez-le-feu au Tigré

La décision prise par le Premier ministre, Abiy Ahmed, vise à arrêter l’avancée des rebelles du Front populaire de libération du Tigré (TPLF).Dans un communiqué publié mercredi, le chef du gouvernement éthiopien a déclaré que malgré le cessez-le-feu humanitaire unilatéral récemment déclaré au Tigré, le TPLF continue d’utiliser des enfants soldats en les droguant.

Or, « nos soldats sont tenus de protéger ces enfants. Le gouvernement éthiopien a montré au monde ses bonnes intentions pour le bien-être de la population de la région du Tigré », a écrit M. Ahmed.

Depuis samedi dernier, le gouvernement central a retiré ses forces des villes d’Alamata et de Korum. Le TPLF a affirmé avoir contrôlé ces zones par la force et tué plus d’une centaine de civils qui sont descendus dans la rue pour dénoncer la décision du gouvernement.

« Le gouvernement fédéral annonce qu’il est prêt à prendre toutes les mesures appropriées pour le bien-être des Ethiopiens et de la nation », a poursuivi el Pm Abiy Ahmed.

Selon lui, le peuple éthiopien a fait efforts en déclarant le cessez-le-feu pour donner une dernière chance à la paix.

« Mais fidèle à lui-même, le TPLF a préféré la violence à la paix. Il a démontré qu’il ne pouvait survivre sans s’engager dans un conflit. Le cessez-le-feu n’a pas pu porter les fruits escomptés en raison de personnes qui ne pouvaient pas apprécier les sacrifices que le gouvernement éthiopien a consentis pour le bien de la population du Tigré », a-t-il déploré.

Sahel : l’UA préoccupée par la dégradation de la situation sécuritaire

L’Union africaine (UA) a exprimé sa profonde inquiétude face à la dégradation de la situation sécuritaire et humanitaire au Sahel.Cette préoccupation a été lancée par le Conseil de paix et de sécurité de l’UA dans une déclaration publiée, hier mercredi, à l’issue de sa dernière réunion qui a porté sur la situation dans la région du Sahel.

Le Conseil a associé la dégradation de la sécurité et de la situation humanitaire dans la région à l’augmentation des attaques de terroristes, de criminels et de groupes armés opérant dans la région.

Il a également exprimé son inquiétude face aux défis socio-économiques qui sont aggravés par les effets négatifs du changement climatique et l’apparition de la pandémie de Covid-19.

La structure a condamné l’extrémisme violent, la drogue, le trafic d’armes légères et la criminalité transnationale organisée pour leurs effets négatifs sur la gouvernance, le renforcement des capacités institutionnelles et les efforts de construction de l’Etat dans la région du Sahel.

Parallèlement, le bloc panafricain a félicité la force conjointe du G5 Sahel pour son engagement continu en faveur du rétablissement d’une paix et d’une sécurité durables dans la région, malgré les problèmes de capacité auxquels elle est confrontée.

Il a souligné l’urgente nécessité de redoubler d’efforts pour mobiliser un financement prévisible et durable ainsi que les ressources matérielles nécessaires pour permettre à la force du G5 Sahel de s’acquitter plus efficacement de son mandat.

La hausse des cas de Covid-19 inquiète la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais reçus, ce jeudi à APA, accordent un traitement de faveur à la hausse des cas de Covid-19 dans le pays, avec 733 nouvelles contaminations enregistrées hier mercredi 14 juillet 2021.« Covid-19-La caution contre la mort », titre L’Observateur, informant que les structures de santé publiques sont débordées, là où des cliniques privées réclament au moins 2 millions f cfa par malade pour la prise en charge.

A propos de la hausse des contaminations, Le Quotidien écrit que « l’Etat (est) anesthésié » avec l’absence de stratégie de riposte et de mesures restrictives contre les rassemblements.

Pourtant, le quotidien national Le Soleil renseigne qu’en Conseil des ministres, hier, le Chef de l’Etat, Macky Sall, a insisté sur le respect des mesures barrières.

Ce qui ne convainc pas Walf Quotidien qui titre : « Propagation de la Covid-19-L’Etat entre deux feux ».

Nos confrères de ce journal précisent que Macky est entre le marteau des médecins (qui veulent l’interdiction des rassemblements) et l’enclume des populations qui pourraient lui reprocher d’avoir manqué de donner le bon exemple avec les rassemblements lors de ses tournées économiques à travers le pays.

En attendant, Vox Populi note que « la 3e vague se confirme par un record de 733 nouveaux cas en 24 heures ».

Pendant ce temps, Le Soleil consacre sa Une à « la dynamique de modernisation de l’agriculture (qui) se poursuit » avec la remise, hier, par le président Sall, de 200 tracteurs et motoculteurs aux agriculteurs.

L’affaire (du détournement) de 94 milliards f cfa dont est accusé l’ancien Directeur des impôts, Mamour Diallo, par l’opposant Ousmane Sonko, ancien inspecteur des Impôts et Domaines, refait surface à la Une des quotidiens.

C’est le cas de Walf Quotidien qui constate que « Mamour Diallo sort du bois » et soutient : « Aucun tribunal ne pourra démontrer que Mamou Diallo a soustrait dans le budget de l’Etat 94 milliards de f cfa ».

« Affaire des 94 milliards : Sonko fait le procès du procureur et d’une justice complice », titre Vox Populi, soulignant que l’opposant parle de « vaste entreprise d’escroquerie et d’un butin partagé à plusieurs niveaux par le biais des ristournes ».

Mais, poursuit le journal, « Mamour Diallo le traite de caïd assoiffé d’argent et de filles ».

Football/Maroc: Le Wydad de Casablanca sacre champion

Le Wydad de Casablanca (WAC) a été sacré champion du Maroc, pour la 21e fois de son histoire, après sa victoire sur la pelouse du Mouloudia Oujda (MCO) par 2 buts à 0, mercredi soir pour le compte de la 27è journée du championnat du Maroc de football.Les buts du Wydad ont été l’oeuvre de Ayoub El Kaabi (64è) et Yahya Attiyat Allah (90+1è).

Les Rouge et blanc remportent ainsi le titre à trois journées de la fin du championnat. Ils sont leaders avec 63 points, comptant 11 points d’avance sur leur dauphin, le Raja de Casablanca, large vainqueur plus tôt du Moghreb de Tétouan (4-1).

Maroc: La Marine royale porte assistance à 344 candidats à la migration clandestine

Des Garde-côtes de la Marine Royale, opérant en Méditerranée et en Atlantique, ont porté assistance durant la période allant du 10 au 14 juillet 2021, à un total de 344 candidats à la migration irrégulière à majorité subsahariens, dont des femmes et des enfants et qui étaient en difficulté à bord d’embarcations de fortune, selon une source militaire.Les personnes secourues ont reçu les premiers soins à bord des unités de la Marine Royale, avant d’être acheminées vers les ports les plus proches du Royaume puis remis à la Gendarmerie Royale pour les procédures d’usage, précise-t-on de même source.

Chaque semaine, voire chaque jour, de nombreux candidats à la migration clandestine sont secourus par les éléments de la Marine marocaine. La distance entre le Maroc et l’Espagne n’est que de 14 km.

De nombreux candidats qui veulent rejoindre l’Europe y voient une porte d’entrée privilégiée et rapide.

Sénégal: Macky Sall prône une nouvelle conception de l’agriculture

Le président Macky Sall a invité, mercredi, les Sénégalais à redéfinir leur rapport avec l’agriculture et à investir dans l’agrobusiness pour permettre au pays d’atteindre l’autosuffisance alimentaire.Le chef de l’Etat sénégalais est catégorique. « Pour développer le secteur agricole, il nous faut rompre avec les vieilles pratiques, ne plus considérer l’agriculture comme une activité par défaut, et tourner nos efforts vers l’agrobusiness, la seule façon d’atteindre l’autosuffisance alimentaire et l’exportation de nos produits locaux » a-t-il déclaré.

Macky Sall s’exprimait à l’occasion de la cérémonie de remise de deux cents tracteurs et unités motorisés au profit de producteurs en provenance des quatorze régions du Sénégal.

« Cet appui à nos producteurs s’inscrit dans le cadre de la poursuite du programme de modernisation et de mécanisation de notre filière agricole marquée notamment en 2018 par une remise de mille tracteurs cent pour cent subventionnés d’une valeur de trente-deux milliards, ainsi que vingt-deux moissonneuses aux productrices de la Valée et de l’Anambé », a fait savoir le chef de l’Etat.

A l’en croire, d’autres programmes de plus grande envergure suivront pour faire de l’agriculture un véritable moteur de la croissance économique.

« C’est la raison pour laquelle, depuis l’année dernière, j’ai fait passer le budget du ministère de l’Agriculture de quarante à soixante milliards de francs CFA », a-t-il souligné, ajoutant que « cela nous a permis d’atteindre des productions records ».

Toutefois, a reconnu le président de la République, « nous pouvons faire mieux ». Et pour cela, « il nous faut mettre fin à notre dépendance aux aléas de la pluviométrie par une maitrise de l’eau à travers les différents systèmes d’irrigation », a-t-il dit.

Il a dans le même sillage préconisé une extension des surfaces agricoles, notamment dans la vallée du fleuve Sénégal (nord) et dans le Bassin de l’Anambé (sud).

Macky Sall a par ailleurs plaidé pour une amélioration des chaines de valeur y compris celle logistique pour la conservation et la transformation locale des produits. D’ailleurs, « une enveloppe de 2 milliards a été octroyés au ministère du Commerce pour la construction de magasins devant aider les producteurs à conserver leurs productions lors du Conseil des ministres de ce mercredi », a-t-il informé. 

Macky Sall a en outre mis l’accent sur la nécessité de faciliter davantage l’accès des producteurs aux marchés y compris les grandes surfaces pour le développement de la culture du consommer local, « gage de viabilité du secteur ». 

S’adressant aux bénéficiaires des machines, le chef de l’Etat les a invités, de concert avec les autorités administratives locales, à un meilleur suivi et entretien du matériel remis.

Maroc : Une baleine de près de 20 tonnes échoue au large de Tan Tan

Un énorme poisson pesant près de 20 tonnes a échoué mardi sur une plage de El Ouatia près de la ville Tan-Tan au sud du Maroc. Il s’agit d’un rorqual commun, deuxième plus grand animal vivant sur la planète.Selon le site électronique « Goud », la baleine mesure environ 16 mètres de long et pèse entre 15 et 20 tonnes. Les véritables raisons de son échouage ne sont pas encore connues.

Ce n’est pas le premier incident du genre sur les plages des provinces du sud, où des cas similaires de mort d’un certain nombre d’énormes baleines, à partir de la plage d’Ifni au nord jusqu’à Dakhla au sud, ont été enregistrés en raison de causes naturelles, de la pêche non organisées, ou en raison de collisions avec les navires géants.

 Aussitôt alertés, la gendarmerie royale et des représentants des autorités locales se sont déplacés sur les lieux et ont ouvert une enquête pour déterminer les circonstances et les causes de l’échouage de la baleine.

Au moins 15 morts dans un accident en Côte d’Ivoire

Au moins quinze personnes ont trouvé la mort, mercredi nuit, dans un accident de la circulation sur l’autoroute du Nord d’Abidjan.

Le Groupement des sapeurs-pompiers militaires (GSPM) a annoncé que le drame ayant impliqué un car de transport et un mini car s’est  produit sur l’autoroute du Nord d’Abidjan, au carrefour Tiassalé PK 108, faisant également vingt-cinq blessés. Les opérations de secours étaient en cours peu après 21h00, heure locale et Gmt.

Selon le gouvernement ivoirien, la surcharge, l’état des routes et l’imprudence des conducteurs sont généralement à l’origine de 94% des accidents de la route qui surviennent en Côte d’Ivoire.

 L’année 2020 s’est achevée dans le pays avec un total de 31 361 interventions des sapeurs-pompiers qui ont recensé 32 234 victimes dont 1097 décès.

La Côte d’Ivoire invitée à ratifier un protocole sur le droit des enfants

Un groupe de plaidoyer comprenant des acteurs du secteur public et privé ivoirien, créé mardi, invite l’Etat de Côte d’Ivoire à ratifier le « Protocole opérationnel 3 » de la Convention sur le droit des enfants.

Ce groupe, formé d’entités publiques et privées, para-publiques, des médias, de la société civile et d’organisations internationales pour la défense des droits de l’Homme, a été mis en place par le Forum des ONG, à l’issue d’un atelier à Abidjan. 

Il a pour objectif d’amener l’Etat ivoirien à ratifier le Protocole optionnel 3 de la Convention des Nations Unies pour les droits des enfants (CDE) après la signature par le pays, le 24 septembre 2013, de la Convention. 

M. Didier Lath Mel, directeur de la protection de l’enfant au ministère de la Femme, de la Famille et de l’Enfant, a expliqué que ce protocole permet à un enfant qui n’a pas eu satisfaction dans un problème relativement à ses droits, de saisir une instance internationale. 

La Côte d’Ivoire a ratifié la Convention relative aux droits de l’enfant, qui recommande à tous les Etats du monde d’encadrer la protection de l’enfant afin qu’aucun droit de l’enfant n’échappe aux systèmes nationaux de protection de l’enfant. 

Le Comité international des droits de l’enfant a ensuite proposé trois autres protocoles, notamment sur la vente des enfants, l’exposition des enfants aux films pornographiques et un protocole sur les enfants en situation de crise. 

Pour la responsable du suivi-évaluation du Forum des ONG, Louise Monguiro, « c’est une victoire pour l’enfant, car ce protocole lui permettra de mieux s’exprimer au niveau national qu’international ».  

« Je pense que l’Etat est déjà dans la bonne voie. Il a commencé à mettre en place des procédures internes pour le respect des recommandations qui lui sont administrées », a-t-elle fait savoir.  

Selon elle, « il est mieux de faire la ratification de ce protocole, qui viendra renforcer la volonté de l’Etat à respecter le droit de l’enfant. Certes l’Etat a fait beaucoup au niveau des textes et lois où les progrès sont visibles, la ratification du protocole 3 sera le couronnement ». 

La Convention donne le droit aux enfants de faire, entre autres, des communications en cas de violation de leurs droits mais aussi de saisir les organisations de défense des droits de l’Homme qui porteront ces violations au niveau international quand les voies de recours au plan national sont épuisées.  

Pour le chef du département droit des femmes, des enfants et personnes vulnérables à la Commission nationale des droits de l’Homme (Cndh), Alexandra Azo, ratifier ce protocole, c’est permettre aux enfants d’être impliqués dans la prise de décisions et de mieux les protéger en cas de violation de leurs droits. 

« L’enjeu est de taille puisque le document implique l’ingérance d’autres Etats partie à ce protocole. Le rôle du Cndh pourra s’observer avant et après la ratification », a-t-il dit, avant d’ajouter « nous allons encourager l’Etat de Côte d’Ivoire à ratifier (le protocole 3) en expliquant le bien fondé ». 

Toutefois, derrière cela « il y a des possibilités de ratifier sous réserve ». Car, « si l’Etat de Côte d’Ivoire estime qu’il ne se sent pas obligé de rendre conforme ces dispositions qui impliquent un autre Etat partie, il pourrait ratifier ce protocole sous réserve de l’article 12 », a-t-il noté.  

« L’intervention du Cndh après, se fera à travers des rapports alternatifs », a relevé M. Alexandra Azo qui s’est félicité de la mise en place de ce groupe de plaidoyer sur la défense des droits des enfants.