EItel Basile Ngangue Ebellé, «05 jours de fête à Cannes ne se refusent pas»
Par Emile Zola Ndé Tchoussi à Cannes - 18/04/2014
Le président-fondateur du festival international du film panafricain de Cannes, évoque les innovations en déroulant le programme de l’édition 2014
Comment définissez-vous le festival international du film panafricain de Cannes qui sera rendu cette année à sa 11ème édition?
Le festival international du film panafricain de Cannes est une plateforme d’exposition du Cinéma et de ses métiers, des arts et des savoirs faires, mais également de l’innovation, de la culture et de l’événementiel. Moteur de développement de l’industrie du cinéma et des arts, le festival recherche en permanence des solutions spécifiques au développement du cinéma et des arts panafricains. Cette année, il aura lieu du 23 au 27 avril 2014.
Le festival international du film panafricain de Cannes est une plateforme d’exposition du Cinéma et de ses métiers, des arts et des savoirs faires, mais également de l’innovation, de la culture et de l’événementiel. Moteur de développement de l’industrie du cinéma et des arts, le festival recherche en permanence des solutions spécifiques au développement du cinéma et des arts panafricains. Cette année, il aura lieu du 23 au 27 avril 2014.

© journaldebangui.com
M. EItel Basile Ngangue Ebellé
Pourquoi avoir créé un festival du film africain ici à Cannes?
Avec un marché panafricain en plein essor (de l’Afrique aux Amériques en passant par les caraïbes, l’Europe et l’Asie), le festival bénéficie d’une expertise pour le développement des affaires culturelles. Le festival international du film panafricain offre un soutien au développement de nos projets et savoir-faire dans leur accompagnement. Nous sommes au cœur de la diffusion et de la promotion des films, de la mode, de la musique, du livre etc. En somme, festival international du film panafricain est un espace pour entretenir, renforcer, développer les partenariats.
Pourtant, il y a déjà plusieurs initiatives allant dans le même sens?
Le festival international du film panafricain est assez différent de ce qui se passe ailleurs. C’est un rendez-vous culturel dans toute sa diversité. J’ai créé le festival international du film panafricain pour montrer l’unité, la communauté universelle dans la diversité. Pour moi la méconnaissance de l’autre est source de conflit, et le cinéma est un bel outil pour enseigner la beauté et la tolérance. Mon idée était de montrer qu’à partir du concept qui semble à priori réservé à une communauté spécifique on y découvre le monde entier. Le festival panafricain est un moment, une expérience unique ou le cinéma et les cultures africaines ainsi que celles de sa diaspora à travers le monde sont à la disposition de tous. C’est une énergie exceptionnelle. Pour définir le festival international du film panafricain nous préférons laisser le soin à ceux qui ont vécu l’expérience du festival d’en parler à notre place.
Quelles sont les grandes innovations de l’édition 2014?
Après 10 ans d’existence, le festival international du film panafricain de Cannes associe désormais à ses activités de projection un marché. Le salon panafricain est un lieu où les métiers du cinéma se déclinent. Le cinéma à l’avantage d’être un art qui regroupe presque toutes les autres activités artistiques. On trouve dans le cinéma, la performance d’acteurs, la musique, la photo, la beauté, l’esthétique, la mode, le livre…
Y a-t-il un objectif précis que vous recherchez à atteindre?
Notre objectif est de valoriser l’économie du cinéma panafricain. D’ici quelques années, le marché des arts panafricains va générer des sommes considérables. Nous sommes déjà demain. Le potentiel est énorme pour mettre en lumière cet idéal est un «rêve actif» qui fait de l’africain et de sa diaspora ce qu’elle est aujourd’hui. Cela a été le véhicule de Mandela, il est celui d’Obama et bien d’autres. Le panafricanisme est un concentré de l’universalisme. Il a toutes les lumières, celle de l’Egypte antique et celle de l’avenir du monde. En somme, la beauté en permanence.
Si vous deviez résumer l’édition 2014…
50 films seront projetés en cinq jours, du 23 au 27 avril 2014. Il y aura cinq concerts de musiques, des shows cases, quatre cocktails dinatoires, un diner gala. Il y aura également des conférences débats et plusieurs expositions. Nous attendons environ 5000 visiteurs. Cinq jours de fête à Cannes ne se refusent pas.
Avec un marché panafricain en plein essor (de l’Afrique aux Amériques en passant par les caraïbes, l’Europe et l’Asie), le festival bénéficie d’une expertise pour le développement des affaires culturelles. Le festival international du film panafricain offre un soutien au développement de nos projets et savoir-faire dans leur accompagnement. Nous sommes au cœur de la diffusion et de la promotion des films, de la mode, de la musique, du livre etc. En somme, festival international du film panafricain est un espace pour entretenir, renforcer, développer les partenariats.
Pourtant, il y a déjà plusieurs initiatives allant dans le même sens?
Le festival international du film panafricain est assez différent de ce qui se passe ailleurs. C’est un rendez-vous culturel dans toute sa diversité. J’ai créé le festival international du film panafricain pour montrer l’unité, la communauté universelle dans la diversité. Pour moi la méconnaissance de l’autre est source de conflit, et le cinéma est un bel outil pour enseigner la beauté et la tolérance. Mon idée était de montrer qu’à partir du concept qui semble à priori réservé à une communauté spécifique on y découvre le monde entier. Le festival panafricain est un moment, une expérience unique ou le cinéma et les cultures africaines ainsi que celles de sa diaspora à travers le monde sont à la disposition de tous. C’est une énergie exceptionnelle. Pour définir le festival international du film panafricain nous préférons laisser le soin à ceux qui ont vécu l’expérience du festival d’en parler à notre place.
Quelles sont les grandes innovations de l’édition 2014?
Après 10 ans d’existence, le festival international du film panafricain de Cannes associe désormais à ses activités de projection un marché. Le salon panafricain est un lieu où les métiers du cinéma se déclinent. Le cinéma à l’avantage d’être un art qui regroupe presque toutes les autres activités artistiques. On trouve dans le cinéma, la performance d’acteurs, la musique, la photo, la beauté, l’esthétique, la mode, le livre…
Y a-t-il un objectif précis que vous recherchez à atteindre?
Notre objectif est de valoriser l’économie du cinéma panafricain. D’ici quelques années, le marché des arts panafricains va générer des sommes considérables. Nous sommes déjà demain. Le potentiel est énorme pour mettre en lumière cet idéal est un «rêve actif» qui fait de l’africain et de sa diaspora ce qu’elle est aujourd’hui. Cela a été le véhicule de Mandela, il est celui d’Obama et bien d’autres. Le panafricanisme est un concentré de l’universalisme. Il a toutes les lumières, celle de l’Egypte antique et celle de l’avenir du monde. En somme, la beauté en permanence.
Si vous deviez résumer l’édition 2014…
50 films seront projetés en cinq jours, du 23 au 27 avril 2014. Il y aura cinq concerts de musiques, des shows cases, quatre cocktails dinatoires, un diner gala. Il y aura également des conférences débats et plusieurs expositions. Nous attendons environ 5000 visiteurs. Cinq jours de fête à Cannes ne se refusent pas.
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