Présidence de la Centrafrique: le compte à rebours a été déclenché
Par fasozine.com - 19/01/2014
Pour l’élection d’un nouveau président pour la Centrafrique, le Conseil national de transition (CNT) cherche la perle rare
Depuis la démission forcée de l’ex-chef rebelle Michel Djotodia, le 10 janvier dernier, ce pays qui a «perdu la tête» -au propre comme au figuré- doit se trouver un nouveau chef, capable de le conduire vers la paix et la stabilité. Et comme on devait s’y attendre, l’exercice est à la fois difficile et délicat, aussi bien pour la communauté internationale que pour les 134 conseillers du CNT qui doivent user de la plus grande lucidité pour ne pas choisir un autre fossoyeur à la tête de la Centrafrique.

Quand on connaît les errements politiques qui minent la vie de ce pays depuis plusieurs années maintenant, on comprend que le choix ne sera pas aisé. Trouver un président consensuel et capable d’être à la hauteur des attentes des Centrafricains ressemble fort à la recherche d’une aiguille dans une botte de foin. La plupart des dirigeants qui aspirent à ce poste se sont plus ou moins aliénés aux différents groupes qui se partagent la direction des affaires publiques. Et cette situation n’arrange guère le CNT.
Ainsi, malgré l’engagement pris par cette instance et son responsable et président par intérim de ne pas être candidat à la présidence de la transition, toutes les parties prenantes ne parlent pas le même langage. Le jeu du pouvoir divise et on ne sait pas jusqu’où iront les déchirures de l’après élection.
D’ores et déjà, il faut d’abord tenir le pari d’organiser la désignation du chef de l’exécutif avant le 25 janvier prochain, comme l’ont prévu les derniers accords de N’Djamena. Pour ce faire, il faut s’entendre au plus vite sur le profil du candidat idéal. Et cela n’est pas une mince affaire.
Ainsi, malgré l’engagement pris par cette instance et son responsable et président par intérim de ne pas être candidat à la présidence de la transition, toutes les parties prenantes ne parlent pas le même langage. Le jeu du pouvoir divise et on ne sait pas jusqu’où iront les déchirures de l’après élection.
D’ores et déjà, il faut d’abord tenir le pari d’organiser la désignation du chef de l’exécutif avant le 25 janvier prochain, comme l’ont prévu les derniers accords de N’Djamena. Pour ce faire, il faut s’entendre au plus vite sur le profil du candidat idéal. Et cela n’est pas une mince affaire.
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2 COMMENTAIRES
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La/le future président(e) de transition est déjà choisi d'avance mais ce ne sont que des formalités.
Par sorokaté19/01/2014 20:16
Voyons comment le CNT est constitué. Qui sont majoritaires au CNT? qui ont été choisis pour aller à N’Djamena démettre monsieur Dondoja? et pourquoi seulement ces quelques têtes?
C'est simple à comprendre. c'est un petit jeu de mot: On interdit aux CNT et autres responsables politiques de ne pas se présenter juste pour éviter la révolte populaire quant à une éventuelle élection de quelqu’un issu de seleka d'où il faut jouer le jeu de façon voilée.
Mais lors des élections " démocratiques à l'horizon 2015" tous les autres politicards sont autorisés mais pourquoi cette exception?
Pour que les contrats d'exploitations de nos richesses et autres mafias puisse être signés au bénéfice du colon à l’insu du peuple Centrafricain. Cependant ce serait trop tard pour NOUS simples gardiens.
La candidate l'actuelle maire de Bangui est issu de quel régime politique? hiiiiiiiiiiiiiiiiiiii
Le Fils de Patassé est revenu au pays automatiquement après la prise du pouvoir par la seleka par ce que Bozizé a chassé son père A.F.Patassé au pouvoir allez-y comprendre. hiiiiiiiiiiii
Tous ceux que le Dictateur général en carton avait limogé se ont apporté leur soutien sous toutes les formes à la seleka et donc sous un mentaux fictif d'indépendant ils peuvent être favorables aux intérêts seleka.
Le but ici c'est de ne pas mettre à mal le plan néocolonialiste réussit par la nébuleuse seleka Tchado-soudanaise.
Déby ne peut en aucun cas lâcher la manne Centrafricaine, car son règne en dépend. La France a déclaré je cite:
" La France a affirmé lundi avoir "toute confiance" dans le président tchadien Idriss ... Des soldats tchadiens appartenant à la Mission internationale de ... de la force contre les manifestants", a déclaré le haut diplomate français..."
C'est claire, à chaque obstacle une nouvelle stratégie et c'est ce que joue le médiateur SASSOU Ngesso du Congo démocratique qui venait d'être reçu par le colon Français à l'Elysée. Nous ne sommes pas dupes.
Mr Sassou joue le jeu comme le fait Idriss déby.
Notre pays ne sera LIBRE que par un engagement de tous les Centrafricains(es) soutenu par un leader POLITIQUE nationaliste prêt à refuser toute action contre la volonté suprême du peuple Centrafricain.
Je suis un devin, ne soyez pas étonné de palmer la réalité comme une surprise non désirable.
Les choses se précisent déjà.
Mon souci ardant est de voir à la tête de mon pays quelqu'un capable de nous sortir de cette HONTE mais pas une nouvelle marionnette qui viendra nous distraire avec des mots.
Cette marionnette viendra avec des discours opiums allant dans le sens de pardon, de réconciliation nationale, acceptons le retour de Dondoja et de Bozizé au pays, ouvrons nos cœurs aux Soudanais et tchadiens, soyons reconnaissants envers monsieur Idriss déby pour son soutien salutaire.
Organisons une grande marche de soutien pour le travail fait par la France(Sanga-Risc) ... bla bla, bla... cependant il n'y aura pas de JUSTICE pour les crimes commissent dans notre pays( l'impunité totale) éternel recommencement.
Voilà ce qui se prépare en douceur, tout sera masqué par des promesses d'aides financières colossales de la part de la France, U.E l'UA.... soyons VIGILANTS.
D'ailleurs la France est passée par Congo Démocratique Mr Sassou nguésso pour accorder l'aide financière des milliards remboursables au pouvoir seleka (Dondoja) l'argent qui allait servir à maintenir Dondoja au pouvoir mais Dieu n'a pas voulu malgré tout il est contraint de démissionner sous la pression populaire.
Monsieur Dondoja en a pris une bonne partie de cet argent sans apporter de justifications au peuple centrafricain relatives à sa gestion pour résilier au Bénin. Où en sommes nous avec la suite du geste financier de monsieur Sassou Ngesso? le reste de cet argent attend la ou le future président pour jouer ce rôle dont Dondoja a échoué.
Dieu agit! toi ce président libérateur viens, n'attends pas ton peuple est sans soutien et sans leader.
Vive mon pays la RCA
Sorokaté Alias domzan Bnene.
En voici un témoignage de quelqu'un qui connait bien la seleka, certes ce dernier est un fidèle à Mr Bozizé mais lisez ce qui suit. Il a dénoncé la seleka par ce qu'il n'est plus à la mangeocratie ...
Par sorokaté19/01/2014 20:43
Démettre monsieur Dondoja est bien mais le vrai combat reste. C'est la seleka en RCA sans commentaires lisez ce qui suit:
Sani Yalo: «le corps de Séléka n’est pas centrafricain»
Par Luidor Nono - 17/01/2014
Pour ce politicien centrafricain, les causes de la crise sont aussi à chercher dans les conflits d’intérêts entre les grandes puissances qui se disputent les ressources du sous-sol centrafricain
Lors de la réunion de Paris sur l’urgence d’agir en Centrafrique, le président de la coordination du Front pour la restauration de l’unité et de la démocratie en Centrafrique, FRUD-CA, a tenu à clarifier la situation de son mouvement vis-à-vis de la Séléka, pour tenter d’apaiser les inquiétudes des uns et des autres. «Le FURCA n’est pas un mouvement politico-militaire, en tant que tel, c’est un mouvement politique» a-t-il révélé. Il n’a pas manqué de faire une emphase sur l’historique de la Séléka pour rappeler que «[ce n’est pas une abréviation où S signifie quelque chose, E, une autre L, ceci et ainsi de suite. Séléka en arable cela veut dire Al-Qaïda, en sango, Séléka, en français le pacte. Il a rafraichi la mémoire des participants en disant que dès l’arrivée de séléka, «[i j’ai été la première personne à avoir été arrêtée, parce que j’ai refusé leur idéologie, j’ai refusé de me joindre à eux. » A cet époque le jeune militaire était conseiller à la présidence de la République en matière de la défense sous le régime Bozizé. Il n’avait pas manqué dans ses prises de position de dénoncer les agissements de la Séléka.
© journaldebangui.com
M. Sany Yalo, du FRUD-CA
Au départ raconte-t-il, les gens ne connaissaient pas ce que cela voulait dire, Séléka, avec tout ce que j’ai fait comme campagne, les gens ont découvert qui est cette alliance. Certes Djotodia est centrafricain, mais le corps de Séléka n’est pas centrafricain, Djotodia n’est qu’une marionnette, Il n’est pas le vrai dirigent de la Séléka. Aujourd’hui, il est parti mais son corps est resté. Je vous rappelle, c’est vrai, j’ai eu un passé militaire, à l’académie royale marine de Stanford, j’y suis restée deux années, j’ai fait les forces spéciales, mais cela ne veut pas dire que je suis entrain de prendre les armes pour pouvoir combattre Séléka. Sinon, je ne serais pas avec vous mais sur le terrain. Certes j’ai un frère cadet qui est dans l’armée, qui est en Centrafrique avec les ex-Faca. Ils sont entrain de sécuriser le pays avec l’armée française en commençant naturellement par Bangui.»
Dans son intervention de d’ouverture, il est revenu sur les causes selon lui de la crise centrafricaine. On devrait les trouver dans la pauvreté, l’échec de l’éducation et de l’école qui n’a pas encadrer sa jeunesse, prête à se laisser séduire par n’importe quel « bienfaiteur ». Les causes sont aussi à chercher dans les conflits d’intérêts entre les grandes puissances qui se disputent bien évidemment les ressources du sous-sol centrafricain. Il n’a pas manqué dans son propos d’inviter tous ceux qui le désir à adhérer à son mouvement le FRUD-CA.
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