Pourquoi ce chaos en Centrafrique? Il faut une solution politique d’urgence
Par Chancel Sekode Ndeugbayi - 09/12/2013
Notre pays est tombé au plus bas. Et je me demande à quelle sauce vont être mangées les populations demain
Depuis son accession à l’indépendance, notre pays la Centrafrique est resté le pays le plus pauvre de la terre. En cinquante trois années d’existence, ce pays est le champion du monde de guerre civile. La RCA a même battu tous les records de l’instabilité politique: Que des coups d’états à répétitions, que des mutineries, que de la misère, que des tueries odieuses. Mais depuis le coup de force des rebelles de la SELEKA ayant favorisé l’accession de Michel Djotodja à la tête de ce pauvre pays, le sol semble s’affaisser littéralement sous nos pieds. Toute l’étendue du territoire de notre pays subit les affres de cette guerre, fruit de la bêtise humaine. Chaque village, chaque recoin de la Centrafrique, chaque préfecture, chaque sous-préfecture a eu et continue de recevoir son lot de malheur. Les malheureux évènements en cours, les massacres perpétrés par cette mosaïque de milices et mercenaires qui sévissent dans le pays en sont une illustration. On égorge comme des moutons, on tue comme des mouches, on pille sans merci. Chrétiens, musulmans et non croyants, aucune catégorie de la population n’est épargnée.

© journaldebangui.com
Chancel Sekode Ndeugbayi
La situation est épouvantable et catastrophique. Heureusement que les forces internationales dont l’armée française sont là pour réduire ou tenter de limiter les dégâts. D’ores et déjà, la situation s’est considérablement détériorée, l’heure est grave. Notre pays est tombé au plus bas. Et je me demande à quelle sauce vont être mangées les populations demain. La seule question qui me taraude est la suivante: Le centrafricain aime-t-il vraiment son pays la Centrafrique ?
Je pense que cette question vaut d’être posée et chacun de nous devra se regarder dans la glace et demander pardon pour tout le mal que nous avons commis directement ou indirectement, de près ou de loin dans ce pays. Oui, pourquoi cette question de l’amour de la patrie ? Parce que
Aimer son pays, c’est protéger le peuple
Aimer son pays, c’est écouter le peuple.
Aimer son pays, c’est accepter l’autre ;
Aimer son pays, c’est mourir pour lui
Aimer son pays, c’est vouloir le bien du peuple
Aimer son pays c’est refuser de coaliser avec des mercenaires étrangers pour venir tuer, violer et piller impunément les ressources de l’Etat.
Aimer son pays, c’est accepter l’autre tel qu’il est.
Aimer son pays, c’est accepter le vivre ensemble.
Aimer son pays, c’est vouer sa vie pour lui.
Enfin, Aimer son pays, C’EST LE SERVIR SANS L’ASSERVIR!
Alors, depuis l’indépendance, le centrafricain a-t-il vraiment aimé son pays ?
Depuis Dacko, Bokassa, Kolingba, Patassé, Bozizé et aujourdhui Djotodja,
Nos dirigeants ont-ils vraiment aimé la Centrafrique ? Nos dirigeants ont-ils vraiment été au rendez-vous de l’histoire ? Chacun de nous devra strictement y méditer. S’agissant de l’actualité du moment, Aujourd’hui, je pense pour ma part que le seul aspect « la sécurité et l’humanitaire »ne suffit pas. IL FAUT UNE MESURE POLITIQUE D’URGENCE. IL FAUT UNE SOLUTION STRICTEMENT POLITIQUE. IL FAUT ABSOLUMENT UNE SOLUTION POLITIQUE DE RIGUEUR.
Vivement que tous ces massacres se terminent
Vivement que le mal soit conjuré à la racine.
Vivement que le peuple centrafricain puisse enfin accéder à un degré supérieur de conscience, condition sine qua non pour l’intérêt général de la nation.
Je crois en un lendemain meilleur pour tout le peuple, Oui je crois que tout est possible. Demain sera un autre jour.
Chrétiens, musulmans, animistes, ne cédez à la manipulation des hommes politiques, politicards et assoiffés du pouvoir qui prennent notre cher et beau pays en otage.
Cultivons la Paix.
Que Dieu bénisse la Centrafrique.
Paris, le 7 décembre 2007
Chancel Sekode Ndeugbayi
Je pense que cette question vaut d’être posée et chacun de nous devra se regarder dans la glace et demander pardon pour tout le mal que nous avons commis directement ou indirectement, de près ou de loin dans ce pays. Oui, pourquoi cette question de l’amour de la patrie ? Parce que
Aimer son pays, c’est protéger le peuple
Aimer son pays, c’est écouter le peuple.
Aimer son pays, c’est accepter l’autre ;
Aimer son pays, c’est mourir pour lui
Aimer son pays, c’est vouloir le bien du peuple
Aimer son pays c’est refuser de coaliser avec des mercenaires étrangers pour venir tuer, violer et piller impunément les ressources de l’Etat.
Aimer son pays, c’est accepter l’autre tel qu’il est.
Aimer son pays, c’est accepter le vivre ensemble.
Aimer son pays, c’est vouer sa vie pour lui.
Enfin, Aimer son pays, C’EST LE SERVIR SANS L’ASSERVIR!
Alors, depuis l’indépendance, le centrafricain a-t-il vraiment aimé son pays ?
Depuis Dacko, Bokassa, Kolingba, Patassé, Bozizé et aujourdhui Djotodja,
Nos dirigeants ont-ils vraiment aimé la Centrafrique ? Nos dirigeants ont-ils vraiment été au rendez-vous de l’histoire ? Chacun de nous devra strictement y méditer. S’agissant de l’actualité du moment, Aujourd’hui, je pense pour ma part que le seul aspect « la sécurité et l’humanitaire »ne suffit pas. IL FAUT UNE MESURE POLITIQUE D’URGENCE. IL FAUT UNE SOLUTION STRICTEMENT POLITIQUE. IL FAUT ABSOLUMENT UNE SOLUTION POLITIQUE DE RIGUEUR.
Vivement que tous ces massacres se terminent
Vivement que le mal soit conjuré à la racine.
Vivement que le peuple centrafricain puisse enfin accéder à un degré supérieur de conscience, condition sine qua non pour l’intérêt général de la nation.
Je crois en un lendemain meilleur pour tout le peuple, Oui je crois que tout est possible. Demain sera un autre jour.
Chrétiens, musulmans, animistes, ne cédez à la manipulation des hommes politiques, politicards et assoiffés du pouvoir qui prennent notre cher et beau pays en otage.
Cultivons la Paix.
Que Dieu bénisse la Centrafrique.
Paris, le 7 décembre 2007
Chancel Sekode Ndeugbayi
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Chancel: vous refusez de voir les faits
Par kotoko Sembona11/12/2013 06:09
Vous raisonnez bien puisque vous ne vivez pas de pres la realite: comment accepter que depuis 8 mois, Ndjotodia encourage ses mercenaires tchadiens et soudanais a decimer des populations qui n'etaient en rien associees au pouvoir de Bozize. Or ces rebels de Seleka ont pris le pouvoir sans resistance. Mais se sont-ils livres a cette sauvagerie sans egale contre les populations? Aussi ils ont commence a appliquer la Charia, leur loi islamique deja dans certaines regions par ex. en interdissant l'elevage des porcs la vente des produits de chasse, precisement la viande fumee. En quelque chose malheur est parfois bon, la sortie des Anti-Balaka a force Ndjotodia et ses mercenaires a multiplier leur cruaute surn les populations, ce qui a force la France a prendre des grands moyens pour arreter ces bsrbares venus du Soudan et du Tchad. Du coup, ils se voient vulnerables devant la vengence de la population. Et les musulmans d'origine centrafricaine qui ont collabore avec ces assassins se disent victimes? Je ne veux pas exciter les gens a se vanger mais je ne veux pas non plus oublier que tout se paie ici bas. Actuellement, il n'y a pas de justice ni en RCA car le gouvernement de transition c'est le gouvernement des Seleka, donc il n'a rien fait contre les bourreaux de nos parents decimes. Et il ne le fera pas non plus demain. La vraie justice c'est Ndjotodia et ses mercenaires soudanais et tchadiens soient arretes et traduits dfevant la justice. Et ils doivent payer cher. C'est de cette facon que le peuple sentira que la justice a ete faite. Et je ne crois pas que la CPI va faire quelque chose car, si c'en etait le cas, cette cour internationale penale aurait entrepris des poursuites contre les chefs de guerre que Ndjotodia a amenes pour l'aider dans son projet d'islamisation de notre pays et qui ont decime les populations centrafricaines. Pour le moment, je ne vois pas comment Ndjotodia va se permettre de faire quoi que ce soit contre ses proteges soudanais et tchadiens. Il a certainement fait faire des faux papiers de naissance a ces gens pour dire que ce sont des natifs de Centrafrique. Ce que le gouvernement francais acceptera pour essayer de calmer ces rebels de les attaquer. Comme Ndjotodia a accelere leur integration anarchique dans les forces regulieres (FACA, Gendarmerie et police),ces mercenaires etrangers forment une force avec laquelle les Centrafricains auront a vivre avec. Ce sont des epines dans les pieds du peuple centrafricain. Une soi-disant reconciliation ne fera rien pour enrayer ce danger. C'est maintenant que les troupes francaises sont a leur trousse que le peuple doit denoncer ces mercenaires pour qu'ils soient identifies et rapatries au Soudan et au Tchad.
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