L’éternelle Pathologie centrafricaine: la conquête du pouvoir public
Par Godfroy–Luther GONDJE-DJANAYANG - 08/05/2013
«Il est temps que toi le peuple Centrafricain, tu te réveilles de ton sommeil pour faire la part des choses »
D’après la conclusion de Sebastian Dieguez la perte du sens des réalités, l’intolérance à la contradiction, actions à l'emporte-pièce, l’obsession de sa propre image et abus de pouvoir tels sont quelques-uns des symptômes d'une maladie mentale récemment répertoriée qui se développerait durant l'exercice du pouvoir. C'est le syndrome d'hubris.
Dans ses discours sur la condition des grands, Pascal jugeait utile d’éduquer les futurs puissants en leur rappelant que leur détention du pouvoir tenait avant tout du hasard : «Surtout ne vous méconnaissez pas vous-mêmes en croyant que votre être a quelque chose de plus élevé que celui des autres Car tous les emportements, toute la violence, et toute la vanité des Grands vient de ce qu’ils ne connaissent point ce qu’ils sont». Le pouvoir exerce une fascination indéniable, autant sur ceux qui le subissent que sur ceux qui l’exercent.
Dans ses discours sur la condition des grands, Pascal jugeait utile d’éduquer les futurs puissants en leur rappelant que leur détention du pouvoir tenait avant tout du hasard : «Surtout ne vous méconnaissez pas vous-mêmes en croyant que votre être a quelque chose de plus élevé que celui des autres Car tous les emportements, toute la violence, et toute la vanité des Grands vient de ce qu’ils ne connaissent point ce qu’ils sont». Le pouvoir exerce une fascination indéniable, autant sur ceux qui le subissent que sur ceux qui l’exercent.

© journaldebangui.com
Godfroy–Luther GONDJE-DJANAYANG. Expert -Analyste en gestion des Crises politico- militaires
L’œuvre d’une telle analyse ne peut jamais mettre hors débat la République Centrafricaine, qui depuis plus 50ans d’acquisition de l’indépendance souffre d’une même pathologie identique sauf avec une légère différence. Après avoir établi le bilan de santé politique de la RCA, mon analyse révèle que la République Centrafricaine souffre exactement d’une pathologie qui est celle de la « la folie de la conquête du pouvoir public par les armes».
Si aujourd’hui la République ne dispose pas des hommes d’affaires potentiels et que son unique ressource économique repose exclusivement sur les taxes de l’Etat cela n’est pas étrange. En effet, les hommes politiques centrafricains ont pris le pays en otage et démontré au peuple que le seul moyen de réussite se résume par l’accession politique pour ; preuve être Président, Ministre, Député sont des solutions facilitatrices aux politiques de devenir dans un délai miracle les supers riches, du coup la basse classe qui est le citoyen ordinaire revêt chaque minute sur cette terre pour devenir politique à titre d’exemple pour 4,5 millions d’habitants que nous sommes, la République centrafricaine compte plus de 64 Partis politiques, mais il s’agit exactement de quel genre des partis politiques ?
Certainement avoir sa solde en RCA ; sa femme, ses enfants, quelques cousin(e)s, ami(e)s et connaissances permettent largement aux politiques centrafricains de donner naissance à un parti politique, mais dans quel but les partis naissent de manière abusive sans aucune représentativité digne en RCA ?
Depuis le dernier coup de force en date du 24 mars 2013 que vient de connaître le pays, force est de constater à l’exception de quelques actes sont qui sont salutaires provenant de la part des centrafricain (e)s soucieux de leur pays, mon expertise révèle que des pathologies semblables tant au sein de la diaspora et même sur le plan national qui se traduisent par l’affirmation d’une irresponsabilité politique et la bataille du butin de guerre. D’où vient ce grand vent des calculs politiciens ?
De manière traditionnelle disposer en République Centrafricaine, un Parti Politique, une Association, où une ONG à des fins politiques sont des fonds de commerces rationnels qui permettent souvent à ceux qui hier ont mis le pays a genoux depuis son existence de refaire surface sur la scène politique pour preuve la mise en place des membres du Conseil National de Transition ( CNT) est une jurisprudence confirmative.
«C’est le pouvoir qui change mais les hommes ne changent pas» Centrafricain(es) posent toi la question où sont les biens mals acquis de nos hommes politiques et leurs membres de familles ?
En amont, le citoyen Centrafricain doit savoir que les politiques Centrafricains disposent souvent des fortunes immenses logées la plus part de temps en Europe où ailleurs que leurs propres membres de familles.
Alors, si les politiques sont conscients de l’avenir de la république, pour quelles raisons leurs biens mals acquis et leurs membres de familles sont au delà de la frontière centrafricaine à l’abri de tous les dangers ?
Peuple centrafricain retiens bien que d’ici 18 mois, pour le bien être de nos hommes politiques ils reviendront vers toi sans doute avec une forte démagogie. «Il est temps que toi le peuple Centrafricain, tu te réveilles de ton sommeil pour faire la part des choses».
Si aujourd’hui la République ne dispose pas des hommes d’affaires potentiels et que son unique ressource économique repose exclusivement sur les taxes de l’Etat cela n’est pas étrange. En effet, les hommes politiques centrafricains ont pris le pays en otage et démontré au peuple que le seul moyen de réussite se résume par l’accession politique pour ; preuve être Président, Ministre, Député sont des solutions facilitatrices aux politiques de devenir dans un délai miracle les supers riches, du coup la basse classe qui est le citoyen ordinaire revêt chaque minute sur cette terre pour devenir politique à titre d’exemple pour 4,5 millions d’habitants que nous sommes, la République centrafricaine compte plus de 64 Partis politiques, mais il s’agit exactement de quel genre des partis politiques ?
Certainement avoir sa solde en RCA ; sa femme, ses enfants, quelques cousin(e)s, ami(e)s et connaissances permettent largement aux politiques centrafricains de donner naissance à un parti politique, mais dans quel but les partis naissent de manière abusive sans aucune représentativité digne en RCA ?
Depuis le dernier coup de force en date du 24 mars 2013 que vient de connaître le pays, force est de constater à l’exception de quelques actes sont qui sont salutaires provenant de la part des centrafricain (e)s soucieux de leur pays, mon expertise révèle que des pathologies semblables tant au sein de la diaspora et même sur le plan national qui se traduisent par l’affirmation d’une irresponsabilité politique et la bataille du butin de guerre. D’où vient ce grand vent des calculs politiciens ?
De manière traditionnelle disposer en République Centrafricaine, un Parti Politique, une Association, où une ONG à des fins politiques sont des fonds de commerces rationnels qui permettent souvent à ceux qui hier ont mis le pays a genoux depuis son existence de refaire surface sur la scène politique pour preuve la mise en place des membres du Conseil National de Transition ( CNT) est une jurisprudence confirmative.
«C’est le pouvoir qui change mais les hommes ne changent pas» Centrafricain(es) posent toi la question où sont les biens mals acquis de nos hommes politiques et leurs membres de familles ?
En amont, le citoyen Centrafricain doit savoir que les politiques Centrafricains disposent souvent des fortunes immenses logées la plus part de temps en Europe où ailleurs que leurs propres membres de familles.
Alors, si les politiques sont conscients de l’avenir de la république, pour quelles raisons leurs biens mals acquis et leurs membres de familles sont au delà de la frontière centrafricaine à l’abri de tous les dangers ?
Peuple centrafricain retiens bien que d’ici 18 mois, pour le bien être de nos hommes politiques ils reviendront vers toi sans doute avec une forte démagogie. «Il est temps que toi le peuple Centrafricain, tu te réveilles de ton sommeil pour faire la part des choses».
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Encouragements
Par Bangui10/05/2013 13:02
Une nouvelle classe politique en pleine puissance, je suis très contente de vos analyses percutantes.
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